Ancien conseiller du président Denis Sassou Nguesso chargé des questions de paix et de sécurité, le général Jean Marie Michel Mokoko a démissionné de son poste en février pour se présenter à la présidentielle du 20 mars dernier.
Arrivé 3e du scrutin, il a contesté les résultats qui ont consacré la réélection de Denis Sassou Nguesso. Il était depuis assigné à résidence. Le général Mokoko avait été convoqué par la direction générale de la surveillance du territoire (DGST) en pleine campagne présidentielle, suite à la diffusion d’une vidéo tournée en 2007.
Le général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat malheureux à la présidentielle du 20 mars au Congo remportée par le président Denis Sassou Nguesso, a été inculpé pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État », a-t-on appris jeudi auprès de son avocat.
« Le général Mokoko a été présenté au procureur de la République qui, suivant réquisitoire introductif, a ouvert une information devant le cabinet du doyen des juges d’instruction pour deux chefs d’inculpation : atteinte à la sûreté intérieure de l’État et détention illégale d’armes et munitions de guerre », a déclaré à l’AFP Me Yvon Éric Ibouanga.
« Il est en détention préventive à la maison d’arrêt de Brazzaville au moment où nous parlons », a-t-il ajouté.
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