Le gouvernement congolais entend maintenir un niveau d’investissement élevé pour permettre à l’État de soutenir l’activité économique par le financement du secteur de l’agriculture capable de jouer le rôle de stimulateur de croissance.
« Nous voulons promouvoir trois secteurs importants pour le pays, à savoir l’agriculture, l’élevage et la pêche qui concourent majoritairement à la sécurité alimentaire du pays », a déclaré récemment Henri Djombo, ministre congolais de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
Le développement de ses secteurs a pour objectif, non seulement de diversifier l’économie fortement dépendante du pétrole dont le prix du baril connait une forte dépression, mais aussi de contribuer à réduire le coût des importations des denrées alimentaires par une augmentation la production interne.
« Nous avons des atouts indéniables : des terres arables qui ne sont occupées qu’au niveau insignifiant de 2%, des pluies abondantes ; nous sommes traversés par l’équateur, nous pouvons donc pratiquer une agriculture en contre-saison ; nous avons des apports agricoles mobilisables », a indiqué Henri Djombo.
En dépit de ces atouts, parvenir à une telle ambition nécessite des appuis financiers et techniques suffisants pour que le Congo parvienne, à court terme, à relever les défis d’assurer la sécurité alimentaire, selon des responsables.
