Kinshasa a renoué lundi avec ses vieux démons des violences à caractère politique au cours d’une journée meurtrière dont l’opposition entend faire le coup d’envoi d’un compte à rebours jusqu’au départ du président Joseph Kabila à l’issue de son mandat, le 20 décembre.
Les bilans des heurts dans la capitale de la République démocratique du Congo apparaissent irréconciliables : 17 morts pour le pouvoir contre plus de 50 pour le « Rassemblement » de l’opposition qui avait appelé à manifester dans tout le pays pour signifier à M. Kabila son « préavis » et exiger la convocation de la présidentielle dans les temps.
Les kinois #RDC ont développé le mécanisme pour faire face aux gaz lacrymogènes. Ça prouve une certaine détermination. @moise_katumbi pic.twitter.com/wTE6dNle97
— AfricaTopTweets (@AfricaTopTweet) 20 septembre 2016
