Au Congo-Brazzaville, la mobilisation des opposants au référendum continue. Si le « oui » l’emporte dimanche, il permettrait au président Denis Sassou-Nguesso de briguer un troisième mandat. Mercredi, après deux jours de mobilisation et alors que de nouveaux affrontements ont eu lieu à Brazzaville, le président français, François Hollande, s’est adressé à son homologue congolais.
C’est lors d’une conférence de presse hier, à l’Elysée, que François Hollande a donné la position de la France concernant le référendum constitutionnel du 25 octobre. Le chef de l’Etat français dit respecter le choix du président Denis Sassou-Nguesso de consulter les Congolais. « Le président Sassou peut consulter son peuple, ça fait partie de son droit, et le peuple doit répondre », a répondu le chef de l’Etat français, pour immédiatement ajouter : « Ensuite, une fois que le peuple aura été consulté, cela vaut d’ailleurs pour tous les chefs d’Etat de la planète, il faut toujours veiller à rassembler, et à respecter et à apaiser. »
Une position que dénonce l’association Survie qui demande une condamnation ferme et des mesures concrètes à l’encontre des autorités congolaises. « En faisant ça, la France réaffirme son soutien à Denis Sassou-Nguesso en vertu de la préservation d’autres intérêts, des intérêts économiques, stratégiques, alors même qu’en ce moment des Congolais meurent sous les balles du régime », estime Thomas Noirot, membre de l’association en charge du Congo-Brazzaville.
Depuis le début de la mobilisation, quatre personnes ont été tuées dans des violences à Brazzaville et à Pointe-Noire d’après les autorités. L’opposition, elle, dénombre une vingtaine de morts et dénonce l’utilisation d’armes létales pour réprimer les manifestations.
Est-ce #hollande qui s’est exprimé sur la crise au #CongoBrazza ou un chargé de communication veillant aux intérêts de #Total?
— Mr Oeil d’Afrique (@rogermusandji) 22 Octobre 2015
Jusqu’à hier,la position française sur le #Congo c’était ça. Donc @fhollande estime le processus actuel « crédible » ? pic.twitter.com/MUEK849CGd
— Thomas Noirot (@ThomasNoirot) 22 Octobre 2015
Si le ridicule tuait, il faudrait décréter le deuil national en #France. #Hollande #SassouFit #Total
— Michel Wagner (@GraphiqueDBF) 22 Octobre 2015
« Mr Sassou à le droit de consulter son peuple… » @fhollande au delà de vos intérêts national la vie des nègres ne compte pas ? #Sassoufit
— Perfect 242 (@blackosiris242) 21 Octobre 2015
(Avec RFI)

Jean joseph Makosso
22 octobre 2015 at 16 04 19 101910
Nous Considerons a partir de maintenant comme la France soutient du dictateur sassou nguesso, le contraire aurai etonnè plus d’un toute les rèvolutions qui a eu en Afrique, la France est apparut tardivement, je demande a tout les Congolais de considèrè la France et les français commes des enemis et soutient indefectible du dictateur sassou, et que la france de par la bouche de son president a choisis son camps. Vaillant Peuple Congolais brisons nos chaines nous même rentrons en resistence dés a présent saccagè et boycotè tout ce qui est Français et considèrè chaque français comme enemies au même titre que sassou nguesso.
Nkosi Sikeleli
23 octobre 2015 at 13 01 49 104910
Le Président Hollande dit qu’il respectait l’autorité légitime au Congo, c’est bien de le dire, alors pourquoi est il du coté opposé du Président Syrien qui est jusqu’à preuve du contraire, Président de la Syrie!!!