Trois jours après l’annonce d’un référendum sur une révision de la constitution, le ministre de la Communication du Congo-Brazzaville, Thierry Moungalla, affirme qu’il n’est pas question d’un nouveau mandat en faveur du président Denis Sassou Nguesso. L’opposition estime pourtant que cette révision de la constitution est destinée à permettre à l’actuel chef de l’Etat de briguer un troisième mandat, ce que ne lui permet pas l’actuelle constitution.
Pour Thierry Moungalla, il n’en est pourtant pas question de nombre de mandats.
«Vous parlez du nombre de mandats. Ce n’est pas l’objet. L’objet c’est la gouvernance», souligne-t-il.
Il soutient que cette révision constitutionnelle est censée adapter la constitution au contexte actuel.
«Je ne comprends pas sur quel critère politique ou juridique on interdirait à un peuple, qui a décidé souverainement il y a 13 ans d’adopter une constitution, de dire nous voulons l’évolution des institutions pace qu’on a envie d’un certain nombre d’évolutions qui soient en rapport avec la situation d’aujourd’hui», argumente le ministre congolais.
Thierry Moungalla dit également ne pas comprendre la prise des positions «des forces qui ne sont pas congolaises» dans ce débat.
«Je ne vois pas en quoi des forces qui ne sont pas congolaises, que ce soit la communauté internationale ou que ce soit des amis du Congo tout à fait bienveillants, décideraient à la place du peuple et dirait vous touchez à des choses mais pas à ça», affirme-t-il.
Thierry Moungalla indique par ailleurs que cette révision constitutionnelle pourrait, par exemple, faire en sorte que «le gouvernement soit rendu responsable devant les élus du peuple».
Le Président Sassou Nguesso, âgé de 72 ans, est frappé par la limite d’âge et l’interdiction -inscrite dans la Constitution de 2002- d’exercer plus de deux mandats présidentiels.
Il a annoncé mardi 22 septembre vouloir soumettre à référendum une nouvelle Constitution. Pour l’opposition, cette nouvelle constitution va lui permettre de briguer un nouveau mandat présidentiel en 2016.
Selon RFI, les chefs de file de l’opposition affirment qu’ils s’organiseront pour faire barrage à ce qu’ils qualifient de «coup d’Etat constitutionnel».
(Avec Radiookapi)

Alain Wilfrid Baralonga
26 septembre 2015 at 4 04 33 09339
VOILÀ ENCORE UN MENSONGE POLITIQUE.SASSOU VEUT CHANGER LA CONSTITUTION POUR RESTER AU POUVOIR. LE CAS CONTRAIRE EST SIMPLEMENT ÉTONNANT. AU LIEU DE SE PRÉOCCUPER A L’ORGANISATION DU FUTURE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE, IL MET SON DOIGT DANS L’ŒIL DE LA CONSTITUTION.
Gautier
26 septembre 2015 at 11 11 59 09599
Ce Monsieur, n’a pas honte de mentir, le peuple réglera son compte.
Il faut être aveugle pour n’est pas voir et comprendre le projet de funeste de Sassou.
maldive
26 septembre 2015 at 13 01 23 09239
mdrr pauvre thierry ! il sera la victime collateral a la chute de son maitre dt il es devenu l’epouvantail ! moungala moungala !
LC
28 septembre 2015 at 16 04 38 09389
vraiment j’ai été choqué et deçu de voir Moungala venir raconter de connerie à la télé!!!
que Dieu bénisse le Congo!
le prochain gouvernement devrait nettoyés tous ces microbe qui sont contre l’éthique de la nation!
Eldorado
26 septembre 2015 at 22 10 40 09409
Pour être politicien il faudrait avoir l’art de mentir, cher ami ne faite pas confiance a ces gens.
Baudouin Brazza Eldorado
Mouloumandé
27 septembre 2015 at 18 06 50 09509
Encore un menteur, à la dimension de son mentor. Un ministre menteur, quelle honte ! Ce ministre ment comme il respire. Les Congolais ne sont pas bêtes Moungala !
josfranc koumba
2 novembre 2015 at 18 06 46 114611
Si le président Change la constitution pour ne pas brigué un nouveau mandat .
quel est le rôle où l’importance de ce Changement? ou si il Change et se présente pas aux élections un nouveau président pourra Changé sa. Donc s’il le Change ce pour un but .