La Société Nationale d’Electricité (SNE) et la Société Nationale de Distribution d’Eau (SNDE) nécessitent des réformes profondes, parce qu’elles sont en faillite de façon permanente, a déclaré le Premier ministre congolais, M. Clément Mouamba, au cours d’une conférence de presse animée le 10 octobre à Brazzaville.
«Ces entreprises dont la vocation est de produire la richesse n’atteignent pas leurs objectifs, heureusement qu’il y a la fiction de l’Etat qui est propriétaire et soutient financièrement ces sociétés», a indiqué le chef du gouvernement à cette occasion.
Il a annoncé à la presse que ces entreprises, après des reformes, pourraient passer de sociétés d’Etat à celles d’Etat de type privé ou capitaliste. Ces réformes, dit-il, prendront six à 12 mois pour améliorer la gouvernance de la SNE et de la SNDE et repréciser leurs missions.
Quant à la SNPC qui est un outil de l’Etat dans le secteur pétrolier, elle ne doit pas être une société qui coûte cher à l’Etat, mais plutôt rapporter des recettes pour soutenir l’économie nationale, a signifié M. Mouamba.
Répondant à la question sur le compte des générations futures, le Premier ministre a affirmé que ce compte existe bien à la banque centrale et il a été garni. «Dès mon arrivée, j’ai trouvé un reliquat de 400 milliards de FCFA dans ce compte. Ces ressources ont été dépensées pour des choses précises», a-t-il fait comprendre.
Concernant l’argent que le Congo a prêté aux pays frères d’Afrique (Côte d’Ivoire, Niger, BDEAC, Tchad, Guinée Conakry, RCA), le chef du gouvernement a précisé qu’il s’élève à 250 milliards de FCFA.
Ces paiements se font, rassure-t-il, ajoutant que le Congo est prêt à reprendre cette démarche s’il a des moyens, parce que depuis ses tout premiers gouvernements, il a toujours été panafricaniste.
Avec ACI
