Congo : Forum sur la gouvernance internet en Afrique à Brazzaville

Yves Castanou

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Yves Castanou
La gouvernance internet en Afrique centrale en débat à Brazzaville

Des experts de la sous-région ont entamé, le 13 décembre, à l’initiative de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), des travaux de l’édition 2018 du Forum sur la gouvernance internet de l’Afrique centrale sur le thème « Economie numérique et Blockchain, opportunité de développement et d’Innovation en Afrique Centrale ».

Ouvert par le ministre congolais des Postes, télécommunications et de l’économie numérique, le forum se donne mission de faciliter l’échange d’informations et de bonnes pratiques autour des politiques multisectorielles, des normes et approches réglementaires qui garantissent un accès équitable et abordable ainsi qu’une bonne gestion des ressources critiques et fondamentales de l’Internet.

Jusqu’au 14 décembre, les participants à ce forum devront examiner la consolidation de la place d’un processus africain coordonné vis-à-vis des enjeux liés à la gouvernance de l’internet en Afrique et soutenir le modèle du dialogue multi-acteurs pour la gouvernance de l’internet.

L’internet n’est plus un luxe pour l’Afrique mais un bien indispensable d’utilité publique qui ne cesse de s’étendre, devenant de plus en plus un marché majeur. Selon les derniers chiffres de l’Internet live stats, le continent compte désormais près de 281 millions d’internautes pour un taux d’accès moyen d’à peine 23%.

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De nombreuses études indiquent, en effet, une augmentation rapide de ce taux. « Ce qui met en exergue un des enjeux majeurs de la pertinence de l’internet en Afrique, à savoir la vulnérabilité face à la cybercriminalité », a indiqué le directeur général de l’Arpce, Yves Castanou, pour qui il est évident que les Etats et les gouvernements de la sous-région doivent s’investir non seulement pour améliorer l’accès à internet mais aussi pour garantir une bonne gestion de cette ressource.

Plusieurs représentants des gouvernements, du secteur privé, de la société civile et des organisations internationales, à l’instar de l’Union africaine et l’Internet corporation for assigned names and numbers, prennent part aux assises.

Créé en 2005 à Tunis (Tunisie), lors du Sommet mondial sur la société de l’information, le Forum sur la gouvernance internet est un cadre de réflexion aux problématiques liées à l’internet. Il se veut être un tremplin pouvant faciliter les échanges et passer en revue les questions pertinentes et importantes liées à l’impact de l’internet dans les politiques et stratégies de développement des Etats, résolument engagés sur les sentiers de l’émergence.

Quentin Loubou

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L’Union africaine confie au Congo la gestion du nœud Internet d’Afrique centrale

Yves Castanou et Moses Bayingana

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L’Union africaine (UA) et le Congo ont signé vendredi à Brazzaville, un accord pour la transformation du point d’échange Internet congolais (CGIX) en nœud Internet régional des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Les textes y afférents ont été paraphés par le directeur de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) du Congo Yves Castanou et Moses Bayingana, représentant de l’UA.

« C’est un excellent jour pour nous parce que c’est l’aboutissement de beaucoup d’efforts. Tout ce qu’on a fait depuis 2013 est en train de porter les fruits au niveau continental, notamment de l’UA. C’est important que notre point d’échange devienne un point d’échange régional. Les entreprises, les universités et autres institutions de la sous-région vont se connecter au nœud Internet du Congo et inter-changer », s’est félicité Yves Castanou.

« Notre point d’échange sous-régional va se connecter avec d’autres points régionaux d’Afrique du Nord, de l’Est, de l’Ouest et Sud. Les conditions de l’UA sont draconiennes avec les exigences que l’ARPCE est en train de respecter pour faire en sorte que notre pays devienne le hub Internet de l’Afrique centrale », a-t-il ajouté.

Le Congo recevra via l’ARPCE un appui financier de l’UA de 150.000 dollars, soit plus de 75 millions de francs CFA, en vue de soutenir le plan d’action du point d’échange Internet d’Afrique centrale. Le Congo disposant déjà des équipements adéquats, cet apport de l’UA devrait lui permettre de renforcer les logiciels.

Hormis le Congo, l’UA apporte son assistance à d’autres pays du continent dans le cadre de son initiative du Système africain d’échange Internet (AXIS) qui vise à installer 33 points d’échanges en Afrique.

Cet important projet devrait permettre d’améliorer la qualité de la connexion Internet tout en favorisant la baisse des prix aussi bien au Congo que dans d’autres pays de la région.

« En France, vous avez du très haut débit. Les opérateurs font 50 mégas par seconde à 19,90 euros. En Afrique une connexion à 1 méga par seconde coûte 150 euros. En Europe, les autres ont su qu’il faut créer les nœuds pour maintenir le trafic. Cela fait que le trafic soit plus rapide avec le développement des contenus et la pérennité des échanges », a indiqué Auguste Yankey, expert de l’UA.

D’un coût global de plus de 5 millions d’euros, le projet AXIS bénéficie d’un soutien financier du Luxembourg et du fonds fiduciaire Euro-Afrique.

Avec Xinhua

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Affaire – Yves Castanou: Le Ministre Léon Juste Ibombo a décidé de braver « son » Premier Ministre

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Il procédera à la cérémonie de passation de service entre le Directeur Général sortant et le Directeur Général entrant de l’Arpce, le 15 mai 2017, c’est-à-dire demain (lundi).
C’est ce que l’on retient de la note 0069/MPT-CAB/17, signée le 11 mai dernier par le ministre des postes et télécommunications, soit un jour après sa note de service du 10 mai. L’application de la lettre de recadrage du premier ministre Clément Mouamba a été, probablement, renvoyée aux calendes grecques. Prochain épisode de ce qui s’ apparente à un feuilleton brésilien, où chaque camp de prévaut d’arguments spécieux?

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Affaire – Yves Castanou : Léon Juste Ibombo nomme illégalement un DG, retoqué par Clément Mouamba

Léon Juste Ibombo, Clément Mouamba et Yves Castanou
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C’est une faute administrative grave qui pousserait à la démission si au Congo Brazzaville la cupidité n’avait pas précédé l’honneur. L’auteur de cette gaffe n’est autre que Léon Juste Ibombo ministre des Postes et télécommunications.

Il a pris le 10 mai 2017 une note de service relevant Yves Castanou, Directeur Général de l’Agence de Régulation des postes et communications électroniques (ARPCE) dont le mandat avait pris fin depuis 2014, en le remplaçant par l’un de ses proches Henri YANDZA MOUELE.

Cette nomination a été jugée illégale par le premier ministre Clément Mouamba , “en violation des textes en vigueur” peut-on lire dans une circulaire dont Icibrazza a eu possession, publiée ce 11 mai à l’intention des membres du gouvernement. Clément Mouamba rappelle à ses ministres que la nomination aux postes de directeurs généraux des entreprises publiques “sont de la compétence exclusive du président de la république chef de l’Etat et du premier ministre chef du gouvernement”.

Ce rappel à l’ordre vise avant tout Léon Juste Ibombo, met à l’évidence une pratique courante des membres du gouvernement qui relèvent des fonctionnaires et nomment leurs dévoués à des postes clés en attendant des prébendes. Léon Juste Ibombo qui s’était prononcé pour la limitation des services internet, voulait par la nomination de Henri Yandza avoir la main sur l’ARPCE qui le bras armé de l’Etat dans le contrôle des flux et des communications.

Avec ZIANA TV
 
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