RDC – Procès 100 jours : Vital Kamerhe menace de « brûler la case »

Le directeur de cabinet « empêché » du chef de l’Etat et accusé principal dans cette affaire brandit la menace de « mettre le feu » si sa femme, Hamida Shatur Kamerhe, venait à être convoquée à comparaître.

« Je vais mettre le feu », a dit le directeur de cabinet « empêché » du chef de l’Etat, Vital Kamerhe, au cours de l’audience du 25 mai 2020 à la prison centrale de Makala, dans le cadre du procès de 100 jours de Félix Tshisekedi. Le leader du l’Union pour la nation congolaise et partenaire de Félix-Antojne Tshisekedi dans la coalition au pouvoir a ainsi réagi face à la requête de la partie civile de voir devant la barre l’épouse de la pièce maîtresse dans cette affaire.

Toute la partie Vital Kamerhe s’est inscrite dans cette logique parce que ses avocats se sont également opposés à la comparution d’Hamida Shatur. « Les témoins ne sont appelés qu’en fonction des besoins de l’instruction sur la base des pièces », ont-ils réagi, après que les avocats de la République ont demandé que soit entendue comme témoin Hamida Shatur. Ils entendent, en effet, par témoin « celui qui a vu, a connu les faits ou dispose d’une information pour le dossier ».

En réaction à cette menace de Vital Kamerhe, l’avocat de la République lui a fait savoir que le parquet général a retenu des extraits bancaires pour lesquels il voudrait interroger Hamida Shatur, mais aussi sa fille Soraya Mpiana. Il appartiendrait donc au juge de décider qui appeler à comparaître au procès. Pour la partie civile, il y a eu des faits démontrés contre des membres de la famille de Vital Kamerhe dans le cadre de cette affaire dont le procès a connu son deuxième jour d’audience à la prison centrale de Makala. Notant que l’épouse de Vital Kamerhe a déjà déposé au parquet, l’avocat de la République pense que chacune des personnes appelées permettra au juge de se faire une idée sur ce qu’il doit juger.

Lucien Dianzenza 

RDC : Vital Kamerhe, directeur de cabinet de Félix Tshisekedi en prison

Félix Trshisekedi et Vital Kamerhe

Félix Trshisekedi et Vital Kamerhe
Félix Trshisekedi et Vital Kamerhe

Vital Kamerhe, directeur de cabinet du Président Félix Trshisekedi et président du parti UNC vient d’être placé sous mandat d’arrêt provisoire ce mercredi 8 avril. Il est conduit à la prison centrale de Makala en attendant la suite de l’instruction du dossier de détournement des fonds alloués au projet des 100 jours du Président de la République.

Cette décision a été prise après son audition par le parquet général près la cour d’appel de Kinshasa-Matete. C’est depuis 13h que le procureur général l’auditionnait en rapport avec les enquêtes judiciaires sur le programme d’urgence de 100 jours du Président Félix Tshisekedi.

Le parquet cherche obtenir de lui notamment les renseignements sur son rôle dans la passation des marchés, la procédure, le décaissement des fonds affectés aux travaux des sauts-de-mouton et logements sociaux.

Jusque-là, M. Kamerhe était entendu à titre de renseignant afin de faciliter le travail du parquet pour une meilleure administration de la justice dans ce dossier. 

L’audition a pris fin vers 17h40’. Mais le directeur de cabinet de Tshisekedi ne quitte pas le parquet. Il lui est signifié son arrestation provisoire.

Selon les sources du parquet, un directeur de cabinet est un administratif, un justiciable comme tout le monde, et ne jouit pas de privilège de juridiction. Vital Kamerhe pourra être jugé soit par un tribunal de grande instance soit par la cour d’appel. Il encourt 20 ans de prison, s’il est définitivement reconnu coupable, lors d’un éventuel procès.

RDC : Vital Kamerhe s’est déclaré prêt à accepter la tenue des élections au mois de septembre 2017

Vital Kamerhe

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Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, a présenté samedi un chronogramme de 405 jours pour permettre l’organisation des élections en République démocratique du Congo (RDC).

Ce calendrier a été présenté par Corneille Nangaa au cours d’un exposé fait ce samedi à la cité de l’OUA à Kinshasa, devant les participants au dialogue politique convoqué par le président Joseph Kabila, sous les auspices de l’Union africaine.

Selon le président de la CENI, ce délai est à compter du mois de février de cette année, pour permettre d’acquérir les matériels, mais aussi de clôturer l’opération de la refonte du fichier électoral et d’autre préoccupation technique.

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Le co-modérateur de l’opposition au dialogue, Vital Kamerhe s’est déclaré prêt à accepter la tenue des élections au mois de septembre 2017, et non après cette date.

« Nous appelons l’ensembles des représentants présents au dialogue à harmoniser les points de vue autour de la proposition du président de la Commission électorale national indépendante, en vue de trouver une porte de sortie », a déclaré Vital Kamerhe.

La problématique de la tenue des élections dans les délais divise profondément la classe politique en RDC, alors que certains opposants accusent l’actuel président Joseph Kabila de vouloir rester au pouvoir de au-delà de son mandat qui expire à la fin de cette année.

La semaine dernière, une manifestation des membres de l’opposition qui réclamaient la convocation des élections dans les délais prévus auparavant, a fait une trentaine de morts dans la ville de Kinshasa, selon les autorités de la RDC.

Avec Xinhua

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RDC: la majorité n’a pas demandé un 3e mandat pour Joseph Kabila, affirme Vital Kamerhe

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L’opposant Vital Kamerhe a déclaré jeudi 1er septembre à l’ouverture du dialogue politique que lors des travaux préparatoires de ce forum, les délégués de la majorité présidentielle n’avaient pas demandé un troisième mandat pour l’actuel chef de l’Etat Joseph Kabila.

Le président Kabila achève son deuxième et dernier mandat en décembre prochain. Certains opposants le soupçonnent de vouloir rester au pouvoir au-delà de ce délai. Il a convoqué un dialogue auquel une partie de l’opposition refuse de participer.

Vital Kamerhe qui prend part au dialogue appelle les autres opposants à participer à ce forum censé permettre la tenue d’élections « apaisées » et « crédibles ».

« A l’issue des travaux préparatoires, je n’ai pas noté qu’ils [les délégués de la majorité] ont demandé un troisième mandat pour le président Kabila. Nous ne l’accepterons pas. Que ceux qui sont dehors viennent avec leur sagesse et leur intelligence pour qu’ensemble, nous puissions donner à notre peuple le calendrier électoral », a déclaré Vital Kamerhe.

Mesures de décrispation

Au sujet des préalables exigés par certains de l’opposition pour prendre part au dialogue, Vital Kamerhe a indiqué que certains avaient été satisfaits.

« C’est l’occasion de remercier le pouvoir qui a commencé à prendre un certain nombre de mesures pour décrisper cette ambiance qui ressemblait à une guerre entre l’opposition et la majorité. Quelques prisonniers de guerre et d’opinion ont recouvré la liberté. Geste appréciable. Des télévisions ont été ouvertes à Kinshasa. C’est un pas dans la bonne direction », a noté le président de l’UNC.

Vital Kamerhe invite les autorités « à aller jusqu’au bout dans la libération des prisonniers politiques et d’opinion, à ouvrir les médias ».

« C’est tout le monde qui va gagner. Ça va élever le pouvoir. Ça ne va pas l’humilier », a-t-il déclaré.

M. Kamerhe a demandé au facilitateur de suspendre les travaux pour permettre aux opposants présents de tenter de convaincre les autres opposants de les rejoindre.

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RDC: Vital Kamerhe, l’ancien président de l’Assemblée nationale exclu de la Dynamique de l’opposition

Vital Kamerhe

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Certains partis politiques de l’opposition qui participent aux travaux du comité préparatoire du dialogue politique ont été exclus de leurs plates-formes. Il s’agit notamment de l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, exclu mercredi 24 août de la Dynamique de l’opposition.

José Makila est également exclu de l’Alliance pour la République et Jean-Lucien Busa, de la Dynamique de l’opposition.

Ils sont accusés de participer à ces travaux contre l’avis de leurs regroupements politiques. Ces derniers ont décliné ce forum, récusant le facilitateur Edem Kodjo, qu’ils accusent de partialité.

Approchés par Radio Okapi, José Makila et Jean-Bertrand Ewanga ont refusé de commenter la décision de leur plateforme.  Cependant, pour Jean-Lucien Busa, la Dynamique de l’opposition ne vaut rien sans l’UNC et le Front des démocrates:

« Dites-moi ce que vaut la Dynamique sans l’UNC et alliés, sans le Front des démocrates et alliés. A ce stade, le peuple congolais a besoin des réponses vraies et rapides, sur une question importante, à savoir: à quel moment va se tenir l’élection présidentielle

Il a par ailleurs soupçonné ses détracteurs d’œuvrer pour le glissement. « Je ne sais pas qui fait le jeu du pouvoir finalement. Est-ce que c’est celui qui participe à bloquer le processus en vue d’obtenir le glissement, ou ceux qui viennent trouver en toute responsabilité des réponses en exigeant le respect de ces délais constitutionnels ?», s’est interrogé Jean-Lucien Busa.

Selon lui, sa participation aux travaux du comité préparatoire du dialogue vise « à chercher comment avoir un autre président après monsieur Kabila».

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RDC : Vital Kamerhe, futur Premier ministre de Joseph Kabila ?

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Vital Kamerhe, l’ancien président de l’Assemblée nationale du Congo-Kinshasa, pourrait-il devenir prochainement le Premier ministre de Joseph Kabila ? L’hypothèse, de plus en plus évoquée au sein du microcosme politique kinois, semble faire son chemin.

La position d’apaisement du leader de l’UNC vis-à-vis du facilitateur du Dialogue national, le togolais Edem Kodjo, qu’il a rencontré à deux reprises ces dernières semaines, à Lomé puis à Kinshasa, rend l’hypothèse plausible selon les observateurs.

Vital Kamerhe, futur Premier ministre de Joseph Kabila à l’issue du Dialogue national souhaité par le Président RD congolais, dans le cadre d’une transition entérinant de fait le glissement du calendrier électoral ? Pour certains analystes, l’hypothèse est non seulement crédible mais probable. A l’appui de leur raisonnement, ils évoquent les faits suivants.

Tout d’abord, Vital Kamerhe a rencontré à deux reprises, ces dernières semaines, le « facilitateur » de l’Union Africaine (UA), l’ancien Premier ministre du Togo, Edem Kodjo. La première fois à Lomé mi-juillet. La seconde à Kinshasa quelques jours plus tard. « Les échanges entre les deux hommes sont très fluides », nous indique un proche de Kodjo.

Depuis lors, la position de Vital Kamerhe vis-à-vis du dialogue national a été nettement infléchie. D’intransigeant, ce dernier est devenu conciliant, acceptant d’y prendre part. Officiellement, il serait toujours question d’y aller afin de faire respecter le délai constitutionnel pour la tenue de l’élection présidentielle. Mais beaucoup font le pari que cette position n’est que de façade et qu’elle sera, elle aussi, bientôt amendée et sacrifiée sur l’autel des intérêts du leader de l’UNC.

Un leader qui, depuis Genval (lieu de réunion, dans la banlieue bruxelloise, de la majeure partie de l’opposition congolaise en juin dernier), est de plus en plus isolé. « Il a boudé purement et simplement cette réunion. Aujourd’hui, il a clairement décidé de faire bande à part », décrypte ce proche d’Etienne Tshisekedi. En effet, les positions de l’UDPS, du G7, de l’AR ou encore d’une grande partie de la Dynamique de l’Opposition, réunis au sein du Rassemblement, sont de plus en plus éloignées de celles de Vital Kamerhe.

D’ailleurs, la plateforme dont son parti est membre – la Dynamique – semble en voie d’implosion, plusieurs de ses ténors (Martin Fayulu, Joseph Olenghankoy, le Professeur Matungulu, etc.) ne partageant pas du tout la stratégie de Vital Kamerhe. Pire, au sein même de l’UNC, celle-ci fait grincer des dents. Le divorce avec Jean-Bertrand Ewanga ou encore Claudel-André Lubaya, deux figures éminentes du parti, semble proche, tant les divergences de vue sont patentes.

Enfin, beaucoup soupçonnent aujourd’hui les partisans de Vital Kamerhe de vouloir enfoncer un coin entre Etienne Tshisekedi et Moïse Katumbi. Un duo qui constitue aujourd’hui l’ossature, l’épine dorsale de l’opposition RD congolaise. De sources proches de l’UNC, Vital Kamerhe aurait peu apprécié le fait que le premier mentionne le second dans son discours prononcé à l’occasion du grand meeting de Kinshasa le 31 juillet dernier.

« C’est peine perdue », nous confie un proche de Felix Tshisekedi, le fils du Sphinx de Limete. «  Etienne Tshisekedi apprécie chez Moïse Katumbi son sens de la parole donnée et de l’intérêt général. Il n’en dit pas autant de Vital Kamerhe », conclut-il dans un sourire entendu, en rappelant le précédent de 2011 – Kamerhe avait alors fait faux bond à Tshisekedi, séchant deux réunions, l’une prévue aux Etats-Unis, l’autre en Afrique du Sud, au cours desquelles une candidature commune entre les deux hommes en vue de la présidentielle cette année-là aurait dû être évoquée.

Ces derniers jours, sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui s’inquiètent de voir Vital Kamerhe prendre le risque d’inscrire ses pas dans ceux de la Majorité Présidentielle, au détriment du respect de la Constitution et du front commun de l’opposition démocratique. D’autres pourtant y voient le sort naturel de toutes les grandes coalitions : s’émietter peu à peu en chapelles rivales, chaque coalisé se souvenant soudain qu’il a un parcours personnel à réussir.

© Afrik

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Vital Kamerhe, opposant congolais : « Boni Yayi, un grand homme »

Boni Yayi et Vital Kamerhe

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Boni Yayi et Vital Kamerhe
Boni Yayi, le président béninois et Vital Kamerhe, opposant congolais (RDC)|© ICIBRAZZA/Montage

Encore un admirateur de plus pour Boni Yayi, le président béninois. Selon l’opposant congolais Vital Kamerhe, Boni Yayi, le chef de l’Etat du Bénin est un « grand homme ». Il loue notamment la sage décision du président béninois qui a publiquement affirmé qu’il ne sera pas candidat à un troisième mandat après son deuxième et dernier mandat qui arrive à terme en avril 2016.

« Le président béninois Boni Yayi est sorti de sa cachette pour annoncer solennellement qu’il ne briguera pas un troisième mandat. Et qu’il allait garantir une alternance apaisée au Bénin pour que le meilleur l’emporte. Voilà un grand homme ! » a déclaré à Jeune Afrique, l’opposant congolais qui estime que le président Joseph Kabila devrait aller à l’école de Boni Yayi. Comme quoi, nul n’est prophète chez soi. Critiqué et traité de mauvais président par des Béninois, Boni Yayi peut donc se réjouir de ses admirateurs d’outre-manche. Son homologue guinéen Alpha Condé avait trouvé en lui, un chef d’Etat averti avec ses conseils selon lesquels « un président doit se comporter comme un opposant ».

(Avec Lanouvelletribune)

VIDÉO – Vital Kamerhe: « J’ai refusé d’accompagner Joseph Kabila dans ses dérapages »

Vital Kamerhe

Le président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), Vital Kamerhe était l’invité de l’émission Droit de Cité, présenté par Roger Musandji.

Durant un peu plus de 40 minutes, Vital Kamerhe est revenu sur le débat sur le calendrier global concernant les futures élections en République Démocratique du Congo, l’arrestation des jeunes activistes Y’en a marre, balai citoyen et Filimbi.

Tout en présentant son projet pour la jeunesse congolaise, Vital Kamerhe a eu aussi à répondre aux interrogations concernant « ces origines » qui font débat au sein de la diaspora congolaise.

© OEILDAFRIQUE