Violences en RDC : Jean-Pierre Bemba depuis la CPI qui prône un « dialogue sincère »

Jean-Pierre Bemba

[GARD align= »center »]

Derrière les geôles de la Cour Pénale Internationale, Jean-Pierre Bemba s’est exprimé sur la situation politique en RDC.

A la CPI où il attend le verdict de son procès, Jean Pierre Bemba reste préoccupé par les violences en République démocratique du Congo. L’ancien vice-président et candidat malheureux à la présidentielle de 2006, Jean-Pierre Bemba Gombo a donné son point de vue sur tout ce qui se passe en République Démocratique du Congo. Il a condamné les incidents du 19 et 20 décembre et le processus du dialogue national en cours. Jean-Pierre Bemba se dit triste après le « déferlement de violences aveugle » les 19 et 20 septembre. Il regrette « sincèrement toutes ces vies perdues pour la défense de la constitution», et indique que ces événements « funestes » étaient prévisibles mais « évitables ».

A cet effet, il a rappelé avoir tiré la sonnette d’alarme dans un message datant de décembre 2015. « J’avais prévenu que l’année 2016, était une année charnière pour la République Démocratique du Congo  (qui) sombrera dans le chaos indescriptible d’une dictature ou elle empruntera la voie royale de l’alternance démocratique et pacifique du pouvoir, une première pour dans l’histoire de notre pays », a-t-il déclaré.

Jean Pierre Bemba affirme que les citoyens congolais ont le droit de manifester publiquement leur opinion « puisque c’est aussi la démocratie et en contrepartie, ils doivent bénéficier de la protection de l’Etat de jour comme de nuit ». Il a également exprimé sa compassion envers les familles des victimes de Lubumbashi, Kasumbalesa, Beni, Bukavu, Kananga….

Pour un dialogue plutôt technique

Impossible de parler actuellement de la RDC sans évoquer l’actualité incontournable du dialogue. Jean-Pierre Bemba l’a compris et a également donné son avis.  Une occasion pour lui, de réitérer la position de son parti sur le format et l’objectif de ce forum national qui tarde à rendre ses conclusions.

Par ailleurs, l’ancien vice-président de Joseph Kabila a donné sa préférence pour un dialogue national plus technique que politique. « Un dialogue sincère basé sur les questions techniques et précises liées à l’organisation des élections demeure la seule voie qui doit conduire la République Démocratique du Congo vers une alternance démocratique, gage de la paix et de stabilité » a-t-il martelé.

Pendant ce temps, Jean Pierre Bemba reste dans l’attente du verdict.

[GARD align= »center »]

Violences en RDC : la procureure de la CPI, Fatou Bensouda… « Je n’hésiterai pas… »

[GARD align= »center »]

Fatou Bensouda déclare « surveiller avec une extrême vigilance » la situation à Kinshasa, mettant en garde les protagonistes de la crise en République démocratique du Congo.

Elle a lancé vendredi un appel au calme.

Suite « à des actes dont il est allégué qu’ils pourraient constituer des crimes de la compétence de la CPI, je tiens à rappeler à tous et à toutes en RDC que je surveille avec une extrême vigilance la situation sur le terrain », a-t-elle affirmé dans un communiqué.

« J’appelle toutes les parties potentiellement impliquées et tous les acteurs congolais au calme et à la retenue, et à s’abstenir de tout acte de violence contre les personnes et les biens », a-t-elle ajouté.

Kinshasa a été secouée lundi et mardi par des violences qui ont fait entre une trentaine et une centaine de morts selon les protagonistes.

[GARD align= »center »]

Les troubles ont opposé les forces de sécurité à l’opposition qui exige le départ du président Joseph Kabila à la fin de son mandat prévue à la fin de l’année.

La CPI mène ou a mené plusieurs procès pour des crimes commis en RDC, notamment contre les anciens chefs de milice Thomas Lubanga, Germain Katanga et Bosco Ntaganda.

Un mandat d’arrêt a été émis en 2012 contre le chef des rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) Sylvestre Mudacumura pour des crimes de guerre commis dans les Kivus en 2009 et 2010. Il est le seul suspect encore en fuite dans le cadre de l’enquête de la CPI en RDC.

« Je n’hésiterai pas à agir si des actes constitutifs de crimes relevant de la compétence de la Cour sont commis et à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour poursuivre en justice les personnes responsables en conformité avec le principe de complémentarité », a ajouté la procureure.

La Constitution interdit à M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se représenter, mais le chef de l’Etat ne semble pas vouloir quitter son poste alors que le scrutin présidentiel apparaît désormais impossible à organiser dans les temps.

Par l’AFP

[GARD align= »center »]

Violences en RDC – Joseph Kabila : « Seul un Congo en paix peut garantir la stabilité de la région et du continent »

Joseph Kabila, président de la République démocratique du Congo

[GARD align= »center »]

« Seul un Congo en paix peut garantir la stabilité de la région [des Grands lacs], voire du continent tout entier », a affirmé mercredi 21 septembre le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila. Dans un communiqué officiel de la présidence de la République lu à la télévision nationale (RTNC), il appelle au calme et à l’apaisement.

Le chef de l’Etat invite toute la population à reprendre ses activités, « la sécurité de tous étant pleinement assurée ».

Après deux jours de violences meurtrières à Kinshasa, les activités ont timidement repris dans la capitale congolaise. Des manifestants et des forces de l’ordre se sont affrontés lundi et mardi dans plusieurs quartiers de Kinshasa à la suite d’une manifestation organisée par l’opposition, qui exigeait la convocation de l’électorat pour le scrution présidentiel.

Joseph Kabila rappelle à la classe politique et à toutes les forces vives de la nation que le recours à l’insurrection ou aux actes d’intolérance ne peut constituer d’alternative au dialogue présentement en cours pour régler les difficultés de l’organisation de nouveaux scrutins prévus par la constitution et les lois pertinentes de la République.

Il exhorte « ceux qui sont encore en marge de ce processus » de le rejoindre sans attendre en vue de renforcer le consensus électoral et politique et d’épargner à notre peuple des souffrances injustifiées sur l’autel des ambitions politiques ».

Soutien aux victimes

Dans son communiqué, Joseph Kabila se dit « profondément touché » par les tristes événements de lundi et mardi qui ont endeuillé la ville de Kinshasa. Ces manifestations ont causé d’importants dégâts matériels tant aux biens publics que privés « alors que la situation est restée calme dans 25 autres provinces du pays ».

Joseph Kabila déplore « les importantes pertes en vies humaines et des pillages-qui rappellent ceux de 1991 et 1993 affectant le tissu économique déjà fragiles-des sièges des partis politiques tant de la majorité présidentielle que de l’opposition ».

Il présente ses condoléances à toutes les familles éprouvées tout en ayant une pensée particulière aux éléments de la police nationale tombés en plein exerce de leurs fonctions, « celle de la sécurisation des personnes et de leurs biens ».

Le président de la République promet « tout son soutien à l’action du pouvoir judiciaire annoncée ce mercredi afin que les auteurs des actes déplorés en répondent entièrement ».

[GARD align= »center »]

Violences en RDC : La star congolaise de la rumba, Koffi Olomidé a « pété les plombs » ?

[GARD align= »center »]

Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, on peut facilement entendre l’artiste chanteur congolais Koffi Olomide traiter son collègue ivoirien Alpha Blondy de fumeur de chanvre et alcoolique.

Papa Wemba dans une des ses chansons avait chanté que la prison secoue les nerfs. Depuis sa sortie de prison, Koffi Olomide semble avoir les nerfs bien secoués au point de manquer de diplomatie envers ses collègues chanteurs.

Suite aux événements malheureux en cours en RDC, l’artiste chanteur Koffi Olomide a été reproché par ses compatriotes d’Europe sur son mutisme et collusion avec le pouvoir de Joseph Kabila. Selon ce qu’on peut deviner de la réponse du Grand Mopao, son interlocuteur au bout du téléphone lui aurait suggéré de prendre exemple sur Alpha Blondy et Youssou Ndour qui dénoncent souvent les inégalités et injustices dans leurs pays respectifs.

[GARD align= »center »]

Des reproches visiblement qui n’ont pas plu au roi du Tchatcho qui a eu des mots très durs à l’égard de son interlocuteur. Épargnant son ami Youssou Ndour, Koffi Olomide d’un ton hors du commun a douté des capacités artistiques d’Alpha Blondy « Arrêtez de me comparer à un fumeur de chanvre dont la seule chanson reste ‘sweet-sweet Fanta Diallo’. En dehors de ça, ce drogué n’a rien fait pour son pays. Demandez à Alpha Blondy qui suis-je et il vous répondra. Ce rastaman a profité d’une période où il n’avait pas de concurrent valable en Côte d’Ivoire. Moi, je suis Koffi Olomide ».

L’artiste Koffi Olomide toujours sous les nerfs a reproché à son interlocuteur de vouloir obliger tout le monde à faire de la politique dans l’opposition. « Dites-moi si les Meiway et Dj Arafat ont ils déjà dénoncé les abus du pouvoir en Côte d’Ivoire ?», a renchéri le grand Mopao avant de traiter les Congolais de la diaspora de mener une vie misérable dans les HLM et appartements squattés.

« Venez ici mener la lutte avec les Congolais qui souffrent au lieu de parler à 8000 km. Je suis Koffi Olomide et je vis ici à Kinshasa beaucoup mieux que vous là bas en Europe ».

L’artiste a promis se rendre en France avant le mois de décembre et rappelé que les Congolais sont les plus majoritaires entre les prisonniers africains en Belgique et France. « A cause de toi, j’ai pété les plombs ce matin », a t-il conclu avant de raccrocher.

[GARD align= »center »]

Avec Lolakaya Congo

Violences en RDC : Quand le capitaine des Léopards de la RDC affiche sa solidarité avec son peuple

[GARD align= »center »]

Le milieu de terrain de Norwich et capitaine de la RD Congo vit particulièrement mal les événements meurtriers qui secouent son pays, «dans l’indifférence générale».
Mardi soir, sur la pelouse de Goodison Park, face à Everton, au troisième de la Coupe de la League, le milieu de terrain de Norwich Youssouf Mulumbu avait l’esprit préoccupé.

Cela n’a pas empêché son équipe, qui joue en Championship, de réaliser une performance en l’emportant 2 à 0 chez les Toffees. Mulumbu est sorti à la 90e minute et a reçu un carton jaune. L’ancien international Espoirs formé au Paris Saint-Germain (où Guy Lacombe l’a lancé en Ligue 1 à 19 ans) est parvenu le temps de la rencontre à cacher son désarroi face aux troubles que traverse son pays, la République démocratique du Congo (RDC). Selon l’ONG Human Rights Watch, de violentes manifestations hostiles au président Joseph Kabila ont provoqué, entre lundi et mardi, la mort d’au moins 37 personnes à Kinshasa. En outre, trois sièges de partis d’opposition ont été incendiés.

Selon Jean-Marc Ayrault, ministre français des Affaires étrangères, la situation est «très dangereuse et extrêmement préoccupante.» «Je suis particulièrement triste des graves incidents qui touchent mon pays. Je suis très inquiet de constater qu’un grand pays comme le Congo se déchire, qui plus est dans l’indifférence générale. Nous perdons des vies humaines et cela passe inaperçu», déplore le capitaine de la RDC, nation qu’il a qualifié début septembre pour la Coupe d’Afrique des Nations 2017 au Gabon après un succès contre la Centrafrique (4-1).

[GARD align= »center »]

Celui qui évolue en Angleterre depuis 2009, d’abord à West Bromwich Albion, se sent impuissant face aux violences survenues à Kinshasa avant une manifestation hostile au président Kabila. «De l’extérieur, j’observe ce qu’il se passe, je suis en contact avec des amis et ma famille mais, hélas, je ne peux rien faire, excepté m’indigner» avance Mulumbu. Qui insiste : «Je condamne naturellement ces violences. Quand un Congolais perd la vie, forcément, je suis touché.» Le milieu va vite devoir se reconcentrer sur la pelouse.

Cet été, l’âme des Léopards, troisième de la dernière CAN, a été contacté par l’Olympique de Marseille, tenté de le faire signer en cas de départ de Lassana Diarra. Mais l’OM, qui lui avait pourtant garanti que l’opération se ferait, a trop tergiversé. Mulumbu était également proche de s’engager en Turquie, à Kayserispor, dont il a visité les installations. Sous contrat jusqu’en juin 2017 avec Norwich City, bien remis d’une fracture du pied qui l’a éloigné trois mois des terrains la saison dernière, il sera libre en janvier de s’engager où il le souhaite, sans indemnité de transfert à débourser «J’aimerais retrouver la Premier League, la Ligue 1 ou bien découvrir un autre Championnat», dit-il. – AR

©Francefootball

[GARD align= »center »]