VIH/Sida : Kinshasa accepte de prêter des antiretroviraux à Brazzaville

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La République démocratique du Congo et la République du Congo (RDC) ont signé un accord de prêt des antirétroviraux. Kinshasa approvisionnera Brazzaville. Oly Ilunga Kalenga, ministre de la Santé publique de la RDC, n’a donc pas effectué le déplacement de la capitale congolaise les mains vides. Il était, en effet, porteur d’un important lot d’antirétroviraux. C’est le ministre de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat, Aimé Ange Wilfrid Bininga, représentant la ministre de la Santé et de Population, qui a réceptionné le lot des médicaments après avoir paraphé l’accord, en présence de la représentante de l’Organisation mondiale de la santé, Fatoumata Binta Diallo.

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« Nous sommes satisfaits du geste de la RDC vis-à-vis du peuple frère du Congo, plus précisément d’une couche de citoyens vivant avec le VIH », a déclaré Aimé Ange Wilfrid Bininga qui a, par ailleurs, salué cette solidarité agissante entre les deux Etats. Le ministre Oly Ilunga Kalenga a, pour sa part,  souhaité que cet esprit de collaboration, dans la surveillance épidémiologique et bien d’autres domaines soit préservé pour continuer à apporter des réponses aux problèmes qui peuvent subvenir à l’avenir.

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Un congolais a été condamné à 7 ans de prison pour avoir transmis le VIH à 3 femmes

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Un réfugié congolais a été condamné à sept ans de prison et risque la déportation pour avoir eu des relations sexuelles non protégées avec une dizaine de femmes entre 2007 et 2015. Trois d’entre elles ont contracté le VIH.

En effet, Jean-Claude Tshibamba Muntu, 55 ans, a appris qu’il était séropositif en 2001. Malgré son état, il rencontrait des femmes sur des sites de rencontre ou dans des bars et avait des relations sexuelles non protégées avec elles.

«Il leur disait qu’il était clean et qu’il était abstinent depuis un certain temps», raconte la procureure de la Couronne Me Ann Marie Prince.

Tshibamba Muntu a plaidé coupable mercredi à neuf accusations d’agressions sexuelles et il a été condamné à sept ans de pénitencier.

Une douzaine de plaintes

 Au fil des ans, il a eu des relations avec des femmes d’un peu partout en province, mais principalement dans la région de Québec, au Centre-du-Québec et en Estrie.

Une femme de Victoriaville a finalement dévoilé au grand jour le stratagème. En visitant le profil Facebook de l’accusé, elle a appris qu’il avait déjà une autre conjointe.

Lorsque cette dernière l’a informée qu’il était porteur du VIH, elle a porté plainte. Pas moins de 12 autres femmes ont également porté plainte par la suite contre l’homme.

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« Protégez-vous! »

Deux des victimes de Jean-Claude Tshibamba Muntu ont accepté d’accorder une entrevue au Journal sous le couvert de l’anonymat.

Elles ont décrit leur agresseur comme un homme intense qui savait plaire aux femmes. Ces femmes sont littéralement tombées dans le panneau de leur charmeur.

«Je l’ai rencontré dans un bar lors d’une rare sortie avec ma fille. C’était un homme intense qui avait réussi à me faire sentir comme si j’étais la plus belle. Comme je ne suis pas de la génération des condoms, nous avions eu des relations sans. Ça ne m’a même pas effleuré l’esprit qu’il puisse avoir cette maladie», explique une victime de la région de Québec.

Cette dernière souhaite donner un précieux conseil aux gens qui ont des relations sexuelles avec des partenaires qu’elles connaissent peu.

«Protégez-vous! Ce n’est pas écrit dans leur front qu’ils sont malades. Depuis ce temps, je meurs à petit feu, je dois prendre des médicaments qui affectent mon foie, mon cœur et mes reins. Je vis sur du temps emprunté», ajoute-t-elle, précisant qu’elle doit maintenant limiter ses contacts avec ses enfants et petits-enfants lorsqu’ils sont enrhumés.

Renié par ses proches

Père de quatre enfants, Tshibamba Muntu s’est réfugié au Canada en 1989 après que son père a été assassiné au Congo pour des raisons politiques.

Depuis sa mise en accusation, la majorité de ses proches lui ont tourné le dos.

En plus de sa peine de prison, il est inscrit au registre des délinquants dangereux à perpétuité.

© Journaldemontreal

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Une affaire de poche de sang contaminée au VIH sème la psychose à Conakry

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Une affaire de poche de sang contaminée issue du centre national de transfusion sanguine du centre hospitalo-universitaire de Donka, le plus grand établissement sanitaire de la Guinée, qui vient d’être révélée par la presse locale, a provoqué une psychose dans la cité.

Cette poche de sang était destinée à la transfusion d’un patient hospitalisé dans une clinique bien prisée de la capitale.

C’est ce qui aurait d’ailleurs permis de déceler la contamination du sang, grâce aux analyses effectuées sur la poche de sang.

L’affaire est prise très au sérieux au niveau des services sanitaires. Et des contre-expertises seraient en cours, pour prouver réellement si cette poche est infectée par le virus du SIDA.

Dr Hassan Bah, président de l’Ordre des médecins a déclaré ce jeudi sur les antennes d’une radio locale, que les hôpitaux nationaux seraient dépourvus de matériels d’analyse de sang.

Ce qui voudrait dire que le sang destiné à ces hôpitaux ne serait pas soumis à un contrôle, pour juger de sa qualité.

De quoi alimenter la peur chez la plupart des citoyens. Et le président de l’Ordre des médecins qui met cela au compte de la forte médiatisation de la nouvelle de cette poche de sang contaminée, craint que cette révélation ne porte un coup au processus de collecte de sang en Guinée.

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Québec : Un congolais porteur du VIH accusé d’agressions sexuelles

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Jean-Claude Tshibamba Muntu. (Photo TVA Nouvelles)
Jean-Claude Tshibamba Muntu. (Photo TVA Nouvelles)

Un Drummondvillois de 54 ans a été formellement accusé ce matin au palais de justice de Victoriaville d’agressions sexuelles graves mettant la vie en danger.

Jean-Claude Tshibamba Muntu aurait fait au moins cinq victimes selon l’enquête de la Sûreté du Québec.

Le suspect aurait eu des relations sexuelles avec des femmes sans se protéger et sans se soucier de la possibilité de leur transmettre une infection transmissible sexuellement.

Jean-Claude Tshibamba Muntu serait porteur du VIH (virus de l’immunodéficience humaine).

Selon les faits allégués, il avait des relations sexuelles avec des femmes sans se protéger et sans les aviser qu’il était infecté du virus. Il utilisait les réseaux sociaux pour faire connaissance avec les victimes alléguées via des sites de rencontres.

Les crimes reprochés s’étalent dans le temps et seraient survenus entre février 2012 et le mois dernier.

Les plaignantes habitent Sherbrooke, Trois-Rivières, Longueuil, Victoriaville et Drummondville, le lieu de résidence de l’accusé qui pourrait avoir fait d’autres victimes.

C’est pourquoi la Sûreté du Québec demande aux personnes qui détiennent de l’information sur Jean-Claude Tshibamba Muntu, à les communiquer en appelant au 1 800 659-4264.

La Cour suprême a déjà statué dans quelques décisions qu’une personne porteuse du VIH devait obligatoirement utiliser un condom pour exclure la possibilité de transmission de la maladie.

(TVA Nouvelles)