Brazzaville : des étudiants de Bayardelle sollicitent le paiement des arriérés de bourse

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Image d’archive|© DR

Une manifestation spontanée a eu lieu à la Faculté des lettres, des arts et des sciences humaines (Flash), le 17 avril, à Brazzaville. Les étudiants réclament le versement des arrièrés de bourse , à l’instar de leurs collègues se trouvant à l’extérieur du pays.

Selon une source, les étudiants de l’Université Marien-Ngouabi ont près d’une année de bourse impayée. La récente colère fait suite au paiement de ces arriérés à leurs homologues qui sont à l’étranger, notamment au Sénégal et à Cuba.

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Hormis la bourse, les revendications des étudiants de la Flash vont jusqu’à la sollicitation des meilleures conditions d’études, notamment le dépannage de la climatisation dans les amphithéâtres, l’amélioration de la qualité de la sonorisation ainsi que des latrines, ajoute la même source.

Signalons que la police a dispersé les manifestants et le calme est revenu à la Flash.

Fortuné Ibara

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Congo – Université Marien Ngouabi : Détournement de plus de 40 millions de francs CFA au niveau de l’agence comptable du rectorat

Le Rectorat de l'Université Marien Ngouabi

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Le Rectorat de l'Université Marien Ngouabi
Le Rectorat de l’Université Marien Ngouabi ©DR

Dénonçant un détournement de 40 500 000 FCFA au niveau de l’agence comptable de l’université et plusieurs autres travers administratifs, le Collège intersyndical a prévenu le Pr Rosaire Ibara qu’il prendra d’autres décisions en cas de persistance de cet état de faits.

Il ne fait plus bon vivre entre le Collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi (UMNG) et le Rectorat. La gestion administrative et financière a mis les deux parties à couteaux tirés. Le recteur a échangé avec le Collège intersyndical, le 20 mars, pour tirer au clair, entre autres, l’affaire liée au détournement de 40 500 000 FCFA au niveau de l’agence comptable de l’UMNG. La réunion n’a pas apaisé les esprits puisque, finalement, les deux parties ne se sont pas accordées. La coordination de l’intersyndicale avait ainsi décidé de convoquer une réunion trois jours après. « Le Collège intersyndical a rendu administrativement le recteur coupable du vol d’argent survenu », peut-on lire dans la déclaration rendue publique à l’issue de cette réunion.

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La structure intersyndicale a, par ailleurs, pointé du doigt la méprise du recteur au sujet de ses attributions réglementaires, la concentration de la gestion administrative et financière de l’UMNG occasionnant le mauvais fonctionnement des établissements. Le Collège a aussi fustigé les nominations, à des postes de responsabilité, de certains agents encore en période d’essai. La priorisation du paiement des factures des fournisseurs au détriment du règlement attendu des heures diverses dues auxtravailleurs, la sanction du personnel en violation des textes légaux et règlementaires sans ampliation aux partenaires sociaux, les mutations abusives du personnel figurent parmi les pratiques contre lesquelles le Collège intersyndical s’insurge, dénonçant le laxisme dans la tenue des fonds de l’UMNG comme le souligne la déclaration.

A propos du détournement des fonds à l’agence comptable, l’intersyndicale a estimé que les sanctions prises à l’encontre de deux agents soupçonnés et qu’elle considère comme « des petits poissons » ne sont pas suffisantes. « Leurs responsables hiérarchiques continuent de travailler et manipuler les dossiers utiles à l’enquête en cours », a indiqué la déclaration ayant sanctionné la réunion du 23 mars.

Dans le même document, l’intersyndicale demande au recteur d’arrêter immédiatement la pseudo-police administrative installée à l’UMNG, tout en soulignant que la persistance de cet état de faits l’amènerait à prendre d’autres types de décisions.

Rominique Makaya

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Congo : Les bacheliers contraints de faire des parcours universitaires par défaut

université Marien Ngouabi

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université Marien Ngouabi
L’entrée principale de la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH)

Les bacheliers de l’Université Marien Ngouabi (UMNG), notamment ceux de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (FLASH), ont été récemment contraints, pour la nouvelle rentrée académique, de faire des parcours universitaires par défaut dans des filières pour lesquelles ils n’ont pas de prérequis.

La FLASH est l’établissement qui regorge le plus de filières, réparties en département, pour les bacheliers de la série littéraire. Dans ce département, le phénomène de désorientation est le plus constaté, a-t-on appris.

Les premiers à s’inscrire sont souvent les premiers servis selon leurs demandes, en remplissant de nombreux critères comme le dépôt du relevé de notes, qui pèse sur la balance de l’orientation. Lors de la préinscription à la FLASH, les bacheliers proposent trois filières suivant un ordre décroissant. Ainsi, faute de place dans la filière choisie, le bachelier est orienté dans la 2ème ou la 3ème filière, d’après les services de la scolarité de cette faculté.

Cette réalité alarmante brise le rêve universitaire et assombrit l’avenir professionnel des désorientés, à l’instar de cette bachelière, Mlle Valérie Odanga, nouvellement inscrite à la Flash. «J’ai fait la préinscription en Sciences et Techniques de la Communication (STC), dans le but de me spécialiser soit en journalisme soit en communication d’entreprise. Mais je suis étonnée de retrouver mon nom en anthropologie. J’ai l’impression que ma destinée est bouleversée. Je suis obligée de faire la volonté de l’Université dans la plus grande déception», a-t-elle déploré.

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Un autre étudiant, préinscrit en STC, est orienté pour l’étude des Langues Vivantes Etrangères (LVE), une filière où tout est fait en anglais, alors qu’il est, selon lui, incapable d’agencer deux phrases en cette langue. M. Samba Ngombé a connu le même sort que les autres bacheliers. «Je suis venu à l’Université avec l’ambition d’étudier la langue française, mais j’ai été orienté en histoire. C’est à contre cœur que je ferai mes études supérieures dans cette filière», a-t-il dit.

Cependant, les réalités sur la désorientation diffèrent selon les Facultés. A la Faculté des sciences économiques, les nouveaux bacheliers choisissent les filières à l’inscription. Une fois inscrits, ils font deux ans de tronc-commun. En licence, ils sont orientés vers les filières choisies à l’inscription, a-t-on appris.

Ayant vécu la même situation, l’étudiant en Master, M. Thierry Kionga, a expliqué que «ceux qui vont de succès en succès, de la première jusqu’en troisième année, ont la possibilité de choisir une autre filière s’ils ne veulent pas poursuivre l’option voulue au départ. Par contre, le cas de ceux qui passent avec dette est différent. Néanmoins, les cas de désorientation sont fréquents».

La capacité d’accueil de l’Université Marien-Ngouabi ne répond plus aux effectifs des admis au baccalauréat qui viennent des quatre coins du pays. Les partenariats entre cette Université et d’autres instituts privés de l’enseignement supérieur permettent de décongestionner les pléthores dans les filières, selon l’orientation donnée aux accords. L’Université Denis-Sassou-N’Guesso de Kintélé (Banlieue nord de Brazzaville) se veut être une solution à ce problème de désorientation qui ne date pas d’aujourd’hui. 

Avec ACI 

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Congo : reprise imminente du travail à l’Université Marien-Ngouabi

université Marien Ngouabi

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université Marien Ngouabi
L’entrée principale de la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH)

Le gouvernement et le collège intersyndical se sont accordés, le 28 novembre, sur la levée de la grève et la reprise immédiate du travail, conformément aux mécanismes syndicaux.

À la demande du Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba, la rencontre a porté sur les revendications syndicales contenues dans la déclaration du 6 septembre dernier. Ainsi, après un échange fructueux, les deux parties ont tiré quelques conclusions. Il s’agit, entre autres, de la mise à disposition immédiate d’une enveloppe spéciale destinée à couvrir les charges suivantes : paiement immédiat du salaire du mois de juin 2018 et des heures diverses dues au titre de l’année académique 2016-2017 ; versement de la subvention de fonctionnement et d’une subvention spéciale pour l’organisation des examens.

Elles ont aussi décidé de la poursuite des négociations avec le ministre de tutelle, en vue du règlement des mois de salaires impayés et des heures diverses dues ; paiement régulier des salaires au même rythme que les agents de la Fonction publique. « Les parties signataires du présent relevé des conclusions s’engagent à en respecter les termes », ont conclu les deux parties.

Parfait Wilfried Douniama

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Congo : L’inévitable est là, grève générale et illimitée à l’Université Marien Ngouabi

université Marien Ngouabi

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université Marien Ngouabi
L’entrée principale de la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH)

Les syndicalistes de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville appellent à la grève générale illimitée à compter du vendredi 7 septembre 2018 à 7h00 pour dénoncer le manque de volonté du gouvernement à négocier, la non résolution de l’ensemble des problèmes posés par les travailleurs depuis une année, les six (06) mois de salaires impayés, les 50% des heures dues au titre de l’année 2015-2016, l’injustice des autorités congolaises dans le traitement des personnels de l’université par rapport à ceux de la fonction publique…

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La grève doit permettre de « délivrer un message fort pour que l’éducation soit au cœur des priorités de notre pays », nous a confié un syndicaliste sous couvert de l’anonymat à l’issue de leur assemblée générale tenue ce jeudi 6 septembre, dans l’Amphithéâtre des Humanités du complexe universitaire de Bayardelle.

Les syndicalistes demandent également l’arrêt du processus d’inscription et d’organisation des différents concours d’entrée à l’université Marien Ngouabi.

Avec Jack MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville 

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Brazzaville : Reprise des cours à l’université Marien Ngouabi

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Faculte des Sciences de la Santé, Université Marien Ngouabi |DR

La coordination du collège intersyndical de l’Université Marien Ngouabi a décidé, le 6 janvier à Brazzaville, de suspendre la grève, déclenchée depuis le 1er septembre 2017, rapporte un communiqué de presse.Réuni en Assemblée générale, «dans l’intérêt supérieur de la Nation», ce collège a appelé l’ensemble des travailleurs à la reprise effective du service, ce 8 janvier à 7 h 00, tout en exigeant le paiement d’un mois de salaire toutes les fois que les fonctionnaires sont payés.

Par ailleurs, cette Assemblée générale des syndicalistes a donné mandat à la coordination de poursuivre des négociations, en vue de la signature d’un protocole d’accord devant encadrer les revendications de l’inter syndical.

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A cet effet, la coordination du collège intersyndical a révélé qu’au déclenchement de la grève, le nombre de mois de salaires impayés était de trois mois, aujourd’hui il est passé à quatre mois. Les heures complémentaires, de surveillance, d’encadrement des thèses et des mémoires dues sont de 50% pour l’année 2015- 2016 et de 100% pour l’année 2016-2017.

Cette coordination est composée de trois syndicats notamment, le SYNALU, SYPNES et le SYNESUP.

(ACI)

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Congo : Décès à Paris de Jérôme Ollandet, professeur d’histoire africaine à l’université Marien Ngouabi

Jérôme Ollandet

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Jérôme Ollandet
Décès à Paris de Jérôme Ollandet, professeur d’histoire africaine à l’université Marien Ngouabi

Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger a annoncé, lundi matin, la mort de l’ambassadeur Jérôme Ollandet, survenue dans la nuit du 10 au 11 décembre à Paris, en France.

Né en 1943 à Oyomi, district d’Owando, Jérôme Ollandet, intellectuel reconnu, quitte la terre au terme d’un parcours administratif et intellectuel bien rempli. Historien, juriste et diplomate, il a assumé, de 1998 à 2001, les fonctions de secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, après avoir été ambassadeur du Congo en Guinée Equatoriale, au Cameroun, au Sénégal et en République centrafricaine.

Ambassadeur itinérant, il a suivi à ce titre plusieurs dossiers dont ceux de la Conférence internationale pour la région des Grands lacs. Il a toujours su partager sa longue et riche expérience à travers des livres et des conférences publiques dont l’une des toutes dernières sur « la diplomatie congolaise : des indépendances à nos jours », le 3 mars dernier à l’auditorium du ministère des Affaires étrangères, restera le dernier souvenir de nombreux jeunes congolais qui composaient son auditoire de ce jour.

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L’autre passion de ce docteur d’histoire de l’Université Paul-Valery de Montpellier était l’enseignement. Il a été, entre autres, proviseur du lycée de Makoua, directeur des examens et concours et enseignant chercheur à l’Université Marien-Ngouabi dont il a été l’un des grands dépositaires de l’histoire contemporaine du Congo. Jérôme Ollandet a formé de nombreux jeunes congolais à qui il laisse une importante bibliographie dédiée aux deux passions de sa vie que sont l’histoire et la diplomatie.

Tchicaya – Opangault – Youlou, la vie politique au Congo Brazzaville, 1945-1964 ; L’expérience congolaise du socialisme, de Massamba-Débat à Marien Ngouabi ; Les hommes et le symbolisme des plantes en Afrique centrale – Essai d’anthropologie générale, font partie des nombreuses publications qu’il nous laisse en héritage.

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Congo – Université Marien Ngouabi : Le ministre Bruno Jean Richard Itoua récuse l’idée d’une année blanche

Bruno Jean Richard Itoua

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Bruno Jean Richard Itoua
Le ministre de l’enseignement supérieur Bruno Jean Richard Itoua répondant aux journalistes Crédit photo : Jean Bedel Bango

En séjour de travail en France, le ministre congolais de l’enseignement supérieur s’est prêté aux questions de nos confrères des Dépêches de Brazzaville, avec lesquels il a évoqué la situation de grève qui prévaut à l’Université Marien Ngouabi. Pour Bruno Jean Richard Itoua, il n’y aura pas d’année académique blanche, ni pour celle qui se termine, ou pour celle qui commence.

Une confiance affichée, c’est pour ainsi dire, le sentiment qu’anime le ministre de l’enseignement supérieur congolais, qui sans méconnaître les problèmes en cours à l’Université Marien Ngouabi, pense que ceux-ci seront résorbés dans les délais raisonnables, et qu’ils ne mettent pas en péril tout le système de l’enseignement supérieur.

« Seule l’université Marien-Ngouabi est touchée par la grève. Les établissements publics d’enseignement supérieur tels l’INTS et le CIRAS, qui ne font pas partie de l’université Marien-Ngouabi, et les établissements privés continuent à fonctionner normalement. Les étudiants ne sont pas en grève et une partie de l’administration assure le service minimum.

Nous ne devons pas considérer cette grève comme quelque chose de particulier. Elle intervient dans un contexte macro-économique et financier difficile dû à la baisse des revenus pétroliers. Durant cette période transitoire, quelques obligations de l’État n’ont pas été remplies à temps. J’affirme qu’elles le seront quand nous aurons rétabli les équilibres, ce qui devrait intervenir vraisemblablement très rapidement.

Bien qu’ayant réglé un mois de salaire, nous ne sommes pas parvenus à résorber la totalité des arriérés et l’intersyndicale n’a pas accepté de reprendre le travail, jugeant l’effort du gouvernement insuffisant. Les syndicalistes ont également refusé d’organiser les concours d’entrée, les sessions de rattrapage et de faire les inscriptions de l’année qui va commencer.

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Nous sommes toujours en négociation. J’ai bon espoir que nous trouverons un accord assez rapidement. Nous continuerons à nous assurer, au niveau du gouvernement, qu’un deuxième mois de salaire sera rapidement payé et que, d’ici à la fin de l’année, nous pourrons résorber le retard.

L’année scolaire 2016-2017 est terminée mais subsistent néanmoins les sessions de rattrapage pour quelques examens qui n’ont pas eu lieu. On ne peut donc pas dire qu’il s’agisse d’une année blanche puisque l’ensemble des cours a été dispensé. De même, l’année académique 2017-2018 n’a pas encore commencé ; il se révèle donc difficile de dire qu’elle va être blanche.

Nous devrions nous entendre très rapidement avec l’intersyndicale pour que les concours aient lieu et que les inscriptions soient réalisées. Ainsi, nous aurons posé le premier jalon de l’année académique 2017/2018.

Aujourd’hui, il n’est question d’année blanche ni pour l’année universitaire qui se termine, ni pour celle qui va commencer. J’appelle l’opinion nationale à être sereine sur ce sujet. »

Sérénité pour sérénité, le temps presse tout de même.

Bertrand BOUKAKA

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Congo : le spectre de l’année blanche plane sur l’Université Marien Ngouabi

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Le Rectorat de l’Université Marien Ngouabi|DR

Le face-à-face entre le gouvernement et l’intersyndicale de l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville monte en intensité. Les étudiants ont décidé de maintenir leur grève déclenchée depuis le 1er septembre dernier.

Dans le viseur des étudiants grévistes, les inscriptions et concours bloqués pour les nouveaux bacheliers, les sessions d’examens renvoyées aux calendes grecques pour les anciens étudiants, le paiement, en bloc, de quatre mois d’arriérés de salaires.

Les étudiants appellent le gouvernement à prendre en compte les doléances des enseignants et à négocier.

Selon une source gouvernementale, les négociations sont en cours et déboucheront sur une solution qui va, à coup sûr, satisfaire toutes les parties.

Germaine Mapanga
Avec Lesechos

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Congo – Brazzaville : Une manifestation des étudiants dispersée par la police à Bayardelle

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La Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH) a connu une matinée agitée le 20 février suite à une intervention quelque peu musculeuse des agents de la police qui ont fait irruption dans l’enceinte de Bayardelle pour disperser les étudiants qui réclamaient le paiement de la bourse

Alors que les examens sont prévus dans quelques semaines, l’université Marien-Ngouabi est en passe d’entrer dans une nouvelle phase d’incertitude après une année académique (2015-2016) compliquée. En effet, les étudiants réclament le paiement de la bourse du 4e trimestre 2016 et le lancement de la nouvelle campagne de dépôt de dossiers, en vue de l’attribution et du renouvellement de la bourse au titre de l’année 2017.

Selon un responsable du Mouvement des élèves et étudiants du Congo (MEEC), section de Bayardelle, que nous avons joint au téléphone, la grève ainsi déclenchée lundi va se poursuivre dans les autres établissements de l’Université Marien-Ngouabi. Il déplore, cependant, l’interpellation de trois de ses collègues par la force de l’ ordre.

L’intervention des éléments de la police dans l’enceinte de Bayardelle avec des bombes lacrymogènes a laissé un goût amer du côté du personnel administratif et enseignant. En effet, des passants et autres usagers ont assisté, d’après les témoignages, au sauve-qui-peut des étudiants où certains auraient même escaladé les murs pour se mettre à l’abri. Jusqu’à environ 10h, l’accès à la voie menant à Bayardelle était interdit aux piétons. Cette pyschose a atteint l’amphithéâtre « le Phénotype », situé à quelques encablures de Bayardelle, où des étudiants s’étaient regroupés  devant et à l’ intérieur de l’établissement pour suivre l’évolution de la situation.

« Je suis venu nettoyer mon bureau, mais les policiers m’ont pulvérisé des gaz lacrymogènes. J’ étais obligé de rentrer chez moi, car je ne pouvais plus travailler. Ce n’est pas pour la première fois que cela arrive. Une fois, nous avions aperçu un policier  qui poursuivait un étudiant à l’étage avec une arme en main. Que l’ on sache que si les étudiants sont en grève, nous le sommes également par ricochet », s’est plaint un agent de l’université.   

Parfait Wilfried Douniama
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