Italie : des policiers français accusés d’avoir falsifié l’âge de mineurs pour les expulser

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©DR

Selon un article du Guardian paru ce jeudi, des policiers français auraient falsifié l’acte de naissance d’au moins deux migrants mineurs non accompagnés afin de leur refuser l’entrée du territoire. 7 ONG ont saisi la Commission européenne et le ministère de l’Intérieur italien. L’Union européenne garantit aux migrants mineurs voyageant seuls une protection et le droit de rejoindre un membre de leur famille vivant dans un des États membres.

7 organisations humanitaires italiennes ont accusé la police française d’avoir falsifié la date de naissance de deux migrants mineurs, voyageant seuls, pour leur interdire l’entrée du territoire français. « Nous avons vu deux mineurs que nous connaissions interpellés à la frontière franco-italienne. Nous avons vu les policiers modifier la date de naissance sur le document « refus d’entrée sur le territoire » », a raconté Daniela Ziterosa, une juriste travaillant pour l’ONG Intersos, au quotidien britannique The Guardian.

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« Un des enfants a pris une photo du document, on peut y voir que la date de naissance originelle a été modifiée. [..] On a finalement réussi à forcer les policiers à accepter les deux jeunes ». Le migrant mineur qui a pris la photo est né en Erythrée le 1er Octobre 2001, mais la date retenue sur le formulaire est celle du 1er janvier 2000. Il est arrivé en Italie en juin dernier et tentait de rejoindre la Suède, où vit son frère.

Le Guardian cite une source italienne, assurant que la police française peut, en cas de doute sur l’âge d’un migrant, demander aux autorités italiennes de consulter leur base de données. « Quand les migrants arrivent en Italie, nous les identifions. Nous savons donc qui est mineur et qui est adulte. En cas de doute, les autorités françaises peuvent vérifier auprès de nous. Et si les migrants sont mineurs, ils doivent les laisser passer la frontière, pas les renvoyer. »

En effet, l’Union européenne garantit la protection aux migrants mineurs non accompagnés. Elle garantit par ailleurs aux migrants mineurs non accompagnés le droit de rejoindre un parent vivant dans un autre État membre.

©Ouest-france

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RD Congo: Neuf responsables congolais frappés par de nouvelles sanctions de l’Union européenne

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L’Union européenne a décidé lundi d’infliger des sanctions à huit responsables de l’appareil sécuritaire en République démocratique du Congo, dont trois ministres ou anciens ministres, et un ex-chef rebelle pour de « graves violations des droits de l’homme ».

Cette liste, publiée au Journal officiel de l’UE, s’ajoute à celle de sept personnes soumises à des sanctions depuis décembre 2016 « en réponse aux entraves au processus électoral et aux violations des droits de l’Homme qui y étaient liées », a indiqué le Conseil de l’UE dans un communiqué.

Ces sanctions, qui touchent notamment le directeur de l’Agence nationale de renseignement (ANR), Kalev Mutondo, « impliqué dans l’arrestation arbitraire d’opposants et de militants de la société civile consistent en un gel des avoirs et une interdiction de voyager dans l’Union.

Parmi les responsables sanctionnés figure le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, Lambert Mende, accusé d’être responsable de la « politique répressive menée envers les médias ».

Le ministre de l’Intérieur Ramazani Shadari est sanctionné pour être responsable de l’arrestation d’activistes et d’opposants pour la répression violente contre des membres du mouvement Bundu Dia Kongo, la répression à Kinshasa en janvier et février dernier et celle dans les provinces du Kasaï.

Son prédécesseur, Evariste Boshab, est lui visé pour avoir réprimé des manifestations en 2016 à Kinshasa pendant lesquelles « de nombreux civils ont été tués ou blessés par les forces de sécurité ».

Le gouverneur du Kasaï central, Alex Kande Mupompa (exécutions extrajudiciaires), l’ancien gouverneur du Haut-Katanga Jean-Claude Kazembe (répression au cours de laquelle 12 civils ont été tués), le commandant de la 31e Brigade des Forces Armées de la RDC, Muhindo Akili Mundos (exécutions extrajudiciaires et massacres) sont également sur la liste.

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Exécutions de femmes et d’enfants

Tout comme le général de brigade Eric Ruhorimbere (exécutions de miliciens, de femmes et d’enfants) et le chef du service de renseignement, Kalev Mutondo,

Le neuvième sanctionné est le chef de milices Gédéon Kyungu Mutanga qui a « contribué à de graves violations des droits de l’homme et à des crimes de guerre tels que des exécutions de civils au Katanga » (sud-est) et est actuellement actif au Kasaï.

Interrogée par l’AFP à Kinshasa, une source gouvernementale congolaise a refusé de réagir officiellement.

« C’est très préoccupant », a néanmoins déclaré ce responsable sous le couvert de l’anonymat, accusant l’UE de chercher à « déstabiliser la RDC, comme la Libye ou l’Irak ».

Les sanctions interviennent au moment où l’UE reste « gravement préoccupée par la détérioration de la situation en RDC ». La « crise dans le Kasaï a atteint une ampleur exceptionnelle sur le plan à la fois sécuritaire, humanitaire et des droits de l’homme », selon le communiqué publié à Bruxelles.

Depuis septembre 2016, la région du Kasaï (centre du pays) est secouée par la rébellion de Kamwina Nsapu, chef traditionnel tué en août lors d’une opération militaire après s’être révolté contre les autorités de Kinshasa.

Selon l’ONU, ces violences ont fait plus de 400 morts et causé le déplacement de 1,27 million de personnes. D’après le député d’opposition Delly Sesanga, le bilan de ces violences est de plus de 3.000 morts.

L’UE « exprime son inquiétude » quant aux retards pris par la « transition » politique, tandis que le président Joseph Kabila est toujours au pouvoir plus de cinq mois après la fin de son mandat.

Par l’AFP

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RDC : Sept responsables congolais sanctionnés par l’Union européenne

Kabila

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L’Union européenne a décidé lundi d’infliger des sanctions individuelles à sept hauts responsables de l’appareil sécuritaire de la République démocratique du Congo accusés de violences, et menacé d’étendre encore cette liste « en cas d’obstruction » du processus électoral.

La décision, qui concerne principalement les violences ayant fait une cinquantaine de morts les 19 et 20 septembre dans la capitale Kinshasa, a été prise par les 28 ministres des Affaires étrangères de l’UE, à l’occasion de leur réunion mensuelle à Bruxelles.

Elle intervient au moment où des négociations de la dernière chance sont menées, sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), pour trouver un accord sur une transition politique jusqu’à l’élection du successeur du président.

Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, ne donne aucun signe de vouloir en partir, alors que la Constitution lui interdit de se représenter.

Le 20 décembre marque la fin de son mandat, mais l’élection présidentielle n’aura pas lieu cette année comme initialement prévu, ce que l’opposition dénonce depuis des mois.

L’UE, qui souhaite la tenue d’élections le plus tôt possible en 2017, a donc mis à exécution les menaces de sanctions formulées deux fois cette année, en mai et à la mi-octobre.

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Sont visés par un gel de leurs avoirs et une interdiction de pénétrer sur le territoire de l’Union sept personnalités « qui occupent des positions de responsabilité dans la chaîne de commandement des forces de sécurité congolaises » et « ont fait un usage disproportionné de la force » contre des opposants au régime, a souligné dans un communiqué le Conseil de l’UE, qui représente les 28 pays membres.

Un premier groupe est constitué d’Ilunga Kampete, Gabriel Amisi Kumba, Ferdinand Ilunga Luyoyo et Celestin Kanyama, « quatre membres de la garde républicaine, de l’armée ou de la police congolaise », auxquels sont imputées « de graves violations des droits de l’Homme » lors des manifestations d’opposants les 19 et 20 septembre.

Viennent ensuite « trois hauts responsables et personnes d’influence faisant obstacle » à la tenue d’élections « notamment par des actes de violence, de répression »: John Numbi, Roger Kibelisa et Delphin Kaimibi.

Les sept identités ont été publiées dès lundi au JO de l’Union européenne, ce qui signifie une entrée en vigueur immédiate des mesures restrictives.

« L’Union européenne appelle le gouvernement de la RDC à coopérer à une enquête transparente et indépendante ayant pour objectif de traduire en justice les responsables des violences », ajoute le communiqué.

L’UE, est-il aussi souligné, « suivra avec une attention accrue l’évolution politique cruciale que connaîtra la RDC dans les prochaines semaines.

Dans ce contexte, des mesures restrictives supplémentaires pourront être envisagées en cas d’obstruction du processus politique ou de nouvelles violences ».

Par l’AFP

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Congo : l’ONU et l’Union européenne appuient 200 producteurs agricoles

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Un projet d’appui aux petits producteurs de haricots dans le département de la Bouenza, sud du Congo, a été lancé mardi à Madingou, chef-lieu de ce département, situé à près de 300 kilomètres au sud-ouest de la capitale Brazzaville.

Financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de 1,5 million d’euros, soit près d’un milliard de F CFA, ce projet qui va contribuer à la relance de la production agricole, sera mis en œuvre par le programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation des Nations- Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), le fonds international de développement agricole et le gouvernement congolais.

Son objectif est de promouvoir l’accès des producteurs de haricots au marché par une meilleure organisation des professionnels, acteurs de la filière haricots ainsi que par une amélioration de la quantité, de la qualité et de la compétitivité des produits.

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« La première phase de ce projet cible 200 petits producteurs de haricots structurés en 20 groupements agricoles répartis dans les districts de Boko Songho et Loudima dans le département de la Bouenza pour une production attendue est de 1600 tonnes de haricots en trois ans », a indiqué le représentant adjoint du PAM, Koffi Akakpo lors de la présentation du projet.

Le PAM s’engage à acheter 30% de la production (480 tonnes) issue de ce projet au profit du programme d’alimentation scolaire pour ravitailler ses cantines scolaires dont 18.000 élèves du département de la Bouenza sont bénéficiaires.

Les 70% restants de cette production seront mis en vente sur le marché national qui importe actuellement 32.000 tonnes pour couvrir la forte demande en haricots.

Selon les statistiques officielles, le Congo importe environ 70% de ses besoins alimentaires en raison du faible développement du secteur agricole.

© Xinhua

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Présidentielle au Gabon : 5 jours après le vote, les Gabonais sont toujours dans l’attente des résultats

Jean Ping et Ali Bongo Ondimba

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Depuis la fin du scrutin du 27 aout 2016 jusqu’à nos jours, les gabonais du territoire national que la diaspora sont toujours dans l’attente impatiente des résultats définitifs de la présidentielle.

Prévue normalement pour le 30 aout 2016, la publication des résultats définitifs de la présidentielle devant départager deux principaux candidats qui se réclament la victoire tarde toujours à venir  dans ce sens que la CENAP devrait éclairer la lanterne du peuple gabonais sur le nom de celui qui doit conduire les destinées de ce pays pendant ce nouveau septennat.  

De ce  fait, les avis sont diversement partagés au sujet du retard dû à la publication des résultats. Les uns pensent que ce retard est dû par le fait que la CENAP doit prendre assez de temps avant de rendre officiel ces résultats. D’autres par contre, s’inspirant de la réalité de certains pays de la sous région en matière de fraude électorale, pensent que ce retard est crée dans l’objectif de permettre à la majorité présidentielle et aussi à l’exécutif de modifier des résultats réellement sortis des urnes. « Le pays n’a même trois millions d’électeurs alors pourquoi ces résultats tardent toujours à venir.» S’exclamait un jeune gabonais qui a requit l’anonymat.

 Par ailleurs, la peur est grandement observée dans la ville à travers le fort déploiement de la force publique dans les endroits stratégiques et aussi à travers l’envahissement de certaines pharmacies, boulangeries et super marchés où bon nombre de familles viennent s’approvisionner en vivres et en médicaments afin de prendre des précautions. La circulation routière est très timide dans la ville. La population craint les débordements après la publication des résultats, préférant rester chez elle.

Bon nombre de gabonais demandent à la CENAP de vite proclamer les résultats afin que les inquiétudes des uns et autres cessent. Ainsi, sentant la tension ainsi que la psychose qui règnent dans la ville avant la publication des résultats définitifs de l’élection présidentielle, certaines représentations diplomatiques à l’instar de France, a demandé à ses ressortissants être prudent 24 heures avant la publication des résultats.

« Les résultats doivent être déjà rendus officiels afin de cesser planer l’incertitude et le doute dans la conscience collective du peuple gabonais. Et, pour éviter qu’il ait mécontentement de la population, les résultas publiés par la CENAP doivent être le reflet de la vérité des urnes. Que le meilleur gagne et que perdant reconnaisse ainsi sa défaite. » affirme un Gabonais.

Après la longue journée d’attente, la CENAP a finalement débuté ce mercredi 31, la plénière qui devrait permettre de conclure les débats sur les résultats et les transmettre au ministère de l’intérieur pour publication. Mais, avant d’y arriver le Gabon continue de vivre une seconde journée rouge.

Celmond Koumba

Envoyé spécial à Libreville pour ICIBrazza

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Gabon : le porte-parole d’Ali Bongo dénonce une analyse « subjective » de l’Union Européenne

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L’équipe de campagne du président gabonais sortant, Ali Bongo, candidat à sa propre succession a réagi lundi sur la déclaration des observateurs de l’Union Européenne. Devant la presse, Alain Claude Bilié By Nze, porte-parole du candidat Ali Bingo a appelé la mission d’observation de l’Union Européenne à faire une analyse objective de la situation.

Claude Bilié By Nze et toute l’équipe de campagne d’Ali Bongo n’ont pas aimé la sortie des observateurs de l’Union Européenne. Dans une déclaration lundi, la mission d’observation électorale de l’Union Européenne a dénoncé le manque de transparence dans le processus électorale au Gabon.

Une déclaration que rejette le ministre de la Communication du gouvernement gabonais, et par ailleurs porte-parole du candidat Ali Bongo.

Selon M. By Nze, la déclaration de l’Union Européenne peut porter préjudice à la crédibilité de l’élection présidentielle organisée au Gabon et qui s’est déroulée de façon libre, transparente et démocratique.

Le porte-parole d’Ali Bongo dénonce également le dépassement des normes en matière électorale par la Mission d’observation électorale de l’UE.

« La mission d’observation de l’Union Européenne doit faire une analyse objective et non subjective. Cette analyse doit être basée sur l’équité », a déclaré M. By Nze.

Celmond Koumba

Envoyé spécial à Libreville pour ICIBrazza

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RDC: l’Union européenne appelle Kinshasa à libérer des prisonniers politiques

Kabila

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L’envoyé de l’Union européenne (UE) pour la région des Grands Lacs, Koen Vervaeke, a appelé jeudi à Kinshasa le gouvernement de la République démocratique du Congo à libérer des détenus politiques pour faciliter un dialogue avec l’opposition en vue de la tenue de l’élection présidentielle.

« Nous encourageons le gouvernement à aller plus loin dans la libération des détenus politiques et prisonniers, parce que c’est un élément important des mesures d’apaisement qui peuvent contribuer à créer des conditions propices pour ce dialogue », a-t-il déclaré à la presse.

M. Vervaeke s’exprimait en marge d’une réunion du Groupe international de soutien de la facilitation et au dialogue politique en RDC, composé des représentants de l’ONU, de l’UE, de la Francophonie, de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).

« Notre présence physique témoigne de l’urgence de pouvoir lancer ce dialogue », a dit M. Vervaeke.

Ce dialogue convoqué fin novembre 2015 par le président congolais Joseph Kabila « doit être équitable, inclusif » et se tenir dans « le respect de la Constitution congolaise », a ajouté le diplomate européen.

L’opposition avait d’abord boudé ce dialogue, le considérant comme un « piège » du pouvoir, avant de donner son accord moyennant des préalables, notamment la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion.

Par l’AFP

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L’Union Européenne souhaite travailler pour un développement inclusif du Congo

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Le directeur général pour l’Afrique du service européen pour l’action extérieure, Koen Vervoeke, a déclaré mardi à Brazzaville que l’Union européenne (UE) souhaite travailler ensemble avec les autorités congolaises, en vue d’un développement inclusif du pays.

« Nous estimons que la nouvelle constitution, la préparation des élections législatives comportent aussi des opportunités pour travailler ensemble vers un développement inclusif ici au Congo. L’Europe est un partenaire, l’Europe peut contribuer à cela », a-t-il indiqué à l’issue de son entretien avec le ministre congolais des affaires étrangères, Jean Claude Gakosso.

« L’Europe souhaite être un partenaire de ce pays, parfois et vous le savez entre couples, il y a des divergences de vue mais il y a aussi la force de regarder vers l’avenir », a-t-il laissé entendre.

Au sujet de la demande formulée par le gouvernement congolais sur le rappel de la représentante de l’UE au Congo, M. Vervoeke a souhaité qu’un dialogue franc s’instaure entre la république du Congo et l’UE en vue de trouver une issue à cette question.

« Ce qui est important c’est que nous avons parlé de cela entre partenaires et je crois qu’un dialogue franc est important dans ce contexte, et je crois que c’est un dialogue qui nous amène à une meilleure compréhension de part et d’autre de nos positions dans ce domaine », a souligné le diplomate européen.

Les entretiens entre les deux personnalités ont porté entre autres sur l’état des relations bilatérales Congo-UE et aussi sur la situation dans la sous-région d’Afrique centrale.

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Transport aérien: le Congo sur la liste noire de l’Union européenne

Un avion sur le tarmac de l'aéroport international Maya-Maya

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Pas moins de 216 compagnies aériennes, provenant de 19 pays, ont l’interdiction d’exploiter leurs lignes en Europe car leurs avions ne répondent pas aux normes de sécurité internationale. Ces compagnies figurent dans la liste noire européenne qui autorise à nouveau des appareils du Zimbabwe à survoler et atterrir dans l’espace de l’UE.

Les avions d’Air Madagascar, de Citilink, Lio Air et Batik Air d’Indonésie ainsi que ceux de toutes les compagnies zambiennes sont de nouveau autorisés à atterrir ou décoller en Europe. Ces appareils des différents pays sont ainsi retirés de la liste noire des transporteurs aériens qui font l’objet d’une interdiction ou de restrictions d’exploitation dans l’Union européenne.

En outre, Iran Air a reçu l’autorisation d’exploiter à nouveau la plupart de ses avions dans l’Union européenne. La décision a été prise par l’Union européenne qui tient régulièrement à jour une liste des compagnies aériennes qui ne répondent pas aux normes internationales de sécurité. Le document, mis à jour cet été 2016, pointe 216 sociétés installées dans 19 pays.

L’Union européenne a mentionné des compagnies de 19 pays qui sont totalement interdites dans son espace. Parmi celles-ci, on peut citer Blue Wing Airlines  du Suriname, Iraqui Airways d’Iraq, de Daallo Airlines de Djibouti de Zhetysu Aircompany du Kazakstan, des appareils équato-guinéens, béninois, libériens, libyens, mozambicains, congolais (Brazzaville et Kinshasa), etc.

Des restrictions concernent la flotte Taag Angola Airlines d’Angola, Air Service Comores des Comores, Air Koryo de la Corée du Nord sont autorisés à affréter des avions en UE « mais seulement avec certains appareils de leurs flottes (Fokker F100, Boeing B777-200, TR-LGY ».

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Congo: l’Union Européenne ne rappellera pas sa représentante, Saskia De Lang

Saskia De Lang, chef de mission de l’UE au Congo

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Saskia De Lang, chef de mission de l’UE au Congo
Saskia De Lang, chef de mission de l’UE au Congo

L’Union Européenne a répondu mardi au gouvernement congolais qui demandait le rappel de la chef de sa délégation à Brazzaville, Saskia De Lang. Il est reproché à la diplomate d’être arrogante et de mépriser les dirigeants du pays d’accueil. Mais l’Union Européenne ne compte pas rappeler son représentant.

Dans sa réponse au Congo, l’Union Européenne dit partager la volonté du Congo de développer et consolider les relations dans tous les aspects, notamment le dialogue politique et la coopération qui sont inextricablement liés.

L’UE indique dans sa note que les dimensions régionales et internationales de la coopération avec le Congo sont également précieuses.

«Dans ce contexte, la délégation de l’Union Européenne joue un rôle clé. Depuis le traité de Lisbonne, les délégations de l’UE sous l’autorité de la Haute représentante, Frédérica Mogherini, représentent les positions de l’UE et de ses 28 Etats membres. Les positions prises par un Chef de délégation au nom de l’UE reflètent toujours un consensus de tous les Etats membres », écrit l’Union Européenne.

L’UE défend son ambassadeur en précisant que la note du 29 mars de Saskia De Lang demandant à être reçue par le Président de la Cour Constitutionnelle, n’avait pour objectif que de mieux comprendre les procédures en matière de recours éventuels. Une demande qui avait le soutien de tous les ambassadeurs européens présents à Brazzaville.

«Nous insistons toujours sur le fait que nos chefs de missions doivent toujours agir dans le plein respect de la Convention de Vienne et nous nous sommes convaincus que Mme De Lang ait respecté ses obligations à cet égard », lit-on dans la note de l’UE qui dit placer son entière confiance en sa représentante. 

Toute décision de votre part à son égard aura un impact sur la relation confiante entre l’UE et la République du Congo, rappelle l’UE.

L’UE se dit être disposée à continuer le dialogue avec le Congo à travers son service européen pour l’action extérieure.

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