Discrimination à Guangzhou : l’Union Africaine exprime sa préoccupation

Le bureau de la Commission de l’Union Africaine (UA) a demandé samedi des explications à l’ambassadeur de Chine auprès de l’UA suite aux allégations de mauvais traitements infligés sur des Africains à Guangzhou.

« Mon bureau a invité l’ambassadeur de Chine auprès de l’UA, M. Liu Yuxi, pour exprimer notre extrême préoccupation face aux allégations de mauvais traitements infligés aux Africains à Guangzhou et a appelé à des mesures correctives immédiates », a indiqué le président de la Commission de l’UA Moussa Faki Mahamat.

Ces derniers jours, en effet, plusieurs témoignages et articles de presse ont fait état « d’expulsions, suspicion, interdictions d’entrée dans les commerces » visant les ressortissants du continent africain.

Des Africains qui vivent dans la grande métropole chinoise de Canton (sud) se disent victimes de discriminations après plusieurs cas positifs au Covid-19 parmi la communauté nigériane.

Des témoins rapportent que, «des centaines d’Africains dont des hommes d’affaires vivant dans le sud de la Chine à Guangzhou ont été expulsés de leur hôtels et appartements au moment où des autorités locales lancent une campagne de tests du coronavirus. »

Ces incidents ont entraîné de vives réactions de la part des diplomaties africaines. Le département d’État aux États-Unis a conseillé aux Afro-Américains d’éviter la ville.

Les expulsions de logement ou des hôtels font suite à un communiqué de la municipalité indiquant que cinq Nigérians avaient été testés positifs et s’étaient rendus dans plusieurs restaurants et hôtels de la ville sans respecter les quatorze jours, conduisant les autorités sanitaires à retrouver et tester deux mille personnes ayant été potentiellement à leur contact.

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Zoom sur les pays qui ont félicité le président Tshisekedi

Félix Tshisekedi

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Félix Tshisekedi
Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi

Les Etats-Unis d’Amérique, dont l’ambassadeur accrédité à Kinshasa, Mike Hammer, a été reçu mardi par Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi, ainsi que la République du Congo figurent parmi les pays qui ont adressé mercredi des messages de félicitations au nouveau chef de l’Etat de la République Démocratique Congo qui prête serment ce jeudi au Palais de la Nation. 

L’Algérie a également fait de même, allongeant ainsi une liste comprenant déjà le Burundi, l’Afrique du Sud, l’Angola, la Chine, la Russie, la Tanzanie, le Kenya et le Mozambique, la France, en plus de l’Union européenne et de l’Union africaine.

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S’agissant de la cérémonie de passation de pouvoirs jeudi, le programme prévoit notamment une prestation de serment du nouveau président devant la Cour constitutionnelle, la remise des symboles du pouvoir au président élu par son prédécesseur et par la Cour constitutionnelle ainsi que le discours du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Le président sortant, Joseph Kabila Kabange devait adresser son dernier message à la Nation mercredi soir.

Avec APA

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44 pays africains signent un accord créant une zone de libre-échange continentale

Union africaine (UA)

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Union africaine (UA)
Les chefs d’ Etats et de gouvernements des 44 pays africains ayant signé à Kigali un accord pour créer une zone de libre-échange continentale (Zlec), le 21 mars 2018

Quarante-quatre pays africains ont signé mercredi à Kigali l’accord créant une zone de libre-échange continentale (Zlec), perçue comme essentielle au développement économique de l’Afrique, a annoncé l’Union africaine (UA).

« L’accord établissant la Zlec a été signé par 44 pays », a déclaré le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki, en conclusion d’un sommet de l’organisation dans la capitale rwandaise.

Le Nigeria, l’une des premières économies du continent, est le principal pays à s’être abstenu. Le président nigérian Muhammadu Buhari avait décidé de ne pas faire le déplacement à Kigali, après avoir accepté de « donner plus de temps aux consultations » dans son pays, où l’accord suscite une certaine opposition.

Parmi les autres non-signataires, dont la liste exacte n’a pas été communiquée, on trouve notamment l’Érythrée, le Burundi, la Namibie et la Sierra Leone. Certains pays très protectionnistes, comme l’Algérie, ont en revanche apposé leur signature.

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« Certains pays ont des réserves et n’ont pas encore finalisé leurs consultations à l’échelle nationale. Mais nous aurons un autre sommet en Mauritanie en juillet et nous espérons que les pays ayant des réserves signeront alors », a déclaré le commissaire de l’UA chargé du Commerce et de l’Industrie, Albert Muchanga.

L’UA estime que l’élimination progressive des droits de douane entre membres de la Zlec permettra d’augmenter de 60% d’ici à 2022 le niveau de commerce intra-africain.

Actuellement, seulement 16% du commerce des pays africains s’effectue avec d’autres pays du continent.

Pour entrer en vigueur – pas avant un délai de 180 jours -, l’accord doit encore être ratifié à l’échelle nationale par les pays signataires.

Par l’AFP

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Zimbabwe: Mugabe donne un million de dollars à l’Union Africaine

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Le président zimbabwéen Robert Mugabe a fait don d’un chèque d’un million de dollars (879.000 euros) à l’Union africaine (UA), tiré de la vente aux enchères de 300 têtes de bétail, lors du sommet de l’organisation lundi à Addis Abeba.

M. Mugabe, âgé de 93 ans, a voulu montrer par ce geste que l’UA, qui cherche à réduire sa dépendance financière à l’égard de ses donateurs étrangers, avait les moyens de s’auto-financer.

« En tant qu’Africain et fermier, l’idée de donner du bétail m’est venue naturellement, étant donné que notre continent est riche en bétail et que le bétail est un réservoir de richesse », a déclaré M. Mugabe, au pouvoir au Zimbabwe depuis l’indépendance en 1980.

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Les chefs d’Etat africains avaient adopté en juillet 2016 le principe d’une taxe de 0,2% sur les importations pour financer l’organisation et la rendre moins dépendante des donateurs étrangers qui contribuaient à hauteur de 73% de son budget.

Les fonds tirés de cette taxe sont censés couvrir 100% des coûts d’opération de l’UA, 75% de ses programmes et 25% de son budget de maintien de la paix. Jusqu’à présent, seuls quelques-uns des 55 Etats de l’Union ont commencé à mettre en oeuvre cette taxe.

« Tant que nous ne pourrons pas financer nous-mêmes nos propres programmes, l’Union africaine ne sera pas réellement nôtre », a ajouté le chef de l’Etat zimbabwéen.


M. Mugabe a précisé que certains de ses soutiens zimbabwéens avaient eux aussi vendu aux enchères des têtes de bétail pour contribuer à ce don d’un million de dollars.

Par l’AFP

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L’Union africaine confie au Congo la gestion du nœud Internet d’Afrique centrale

Yves Castanou et Moses Bayingana

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L’Union africaine (UA) et le Congo ont signé vendredi à Brazzaville, un accord pour la transformation du point d’échange Internet congolais (CGIX) en nœud Internet régional des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Les textes y afférents ont été paraphés par le directeur de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) du Congo Yves Castanou et Moses Bayingana, représentant de l’UA.

« C’est un excellent jour pour nous parce que c’est l’aboutissement de beaucoup d’efforts. Tout ce qu’on a fait depuis 2013 est en train de porter les fruits au niveau continental, notamment de l’UA. C’est important que notre point d’échange devienne un point d’échange régional. Les entreprises, les universités et autres institutions de la sous-région vont se connecter au nœud Internet du Congo et inter-changer », s’est félicité Yves Castanou.

« Notre point d’échange sous-régional va se connecter avec d’autres points régionaux d’Afrique du Nord, de l’Est, de l’Ouest et Sud. Les conditions de l’UA sont draconiennes avec les exigences que l’ARPCE est en train de respecter pour faire en sorte que notre pays devienne le hub Internet de l’Afrique centrale », a-t-il ajouté.

Le Congo recevra via l’ARPCE un appui financier de l’UA de 150.000 dollars, soit plus de 75 millions de francs CFA, en vue de soutenir le plan d’action du point d’échange Internet d’Afrique centrale. Le Congo disposant déjà des équipements adéquats, cet apport de l’UA devrait lui permettre de renforcer les logiciels.

Hormis le Congo, l’UA apporte son assistance à d’autres pays du continent dans le cadre de son initiative du Système africain d’échange Internet (AXIS) qui vise à installer 33 points d’échanges en Afrique.

Cet important projet devrait permettre d’améliorer la qualité de la connexion Internet tout en favorisant la baisse des prix aussi bien au Congo que dans d’autres pays de la région.

« En France, vous avez du très haut débit. Les opérateurs font 50 mégas par seconde à 19,90 euros. En Afrique une connexion à 1 méga par seconde coûte 150 euros. En Europe, les autres ont su qu’il faut créer les nœuds pour maintenir le trafic. Cela fait que le trafic soit plus rapide avec le développement des contenus et la pérennité des échanges », a indiqué Auguste Yankey, expert de l’UA.

D’un coût global de plus de 5 millions d’euros, le projet AXIS bénéficie d’un soutien financier du Luxembourg et du fonds fiduciaire Euro-Afrique.

Avec Xinhua

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L’Union africaine réintègre le Maroc

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Les chefs d’Etat de l’Union africaine (UA) ont décidé lundi de réintégrer le Maroc, qui avait quitté l’organisation continentale en 1984 pour marquer son désaccord sur le dossier du Sahara occidental, a-t-on appris auprès de plusieurs présidents africains réunis en sommet à Addis Abeba.

Selon le président sénégalais Macky Sall et le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, 39 chefs d’Etats (sur 54 pays) se sont prononcés pour le retour du royaume chérifien au sein de l’UA.
« Plus de 39 pays sur les 54 de notre organisation ont donné leur onction pour le retour du Maroc », a déclaré à la presse le président sénégalais. « Même si la question du Sahara occidental reste une question posée, (…) en famille on peut continuer à trouver des solutions. L’admission est faite, et c’est le plus important: aujourd’hui le Maroc est membre intégrant de l’Union africaine ».

La présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, a également confirmé que « la majorité des Etats membres avait accepté la demande du Maroc de réintégrer l’Union africaine ». « L’Afrique veut parler d’une seule voix. Et nous avons besoin que tous les pays africains soient associés à cette voix », a ajouté la présidente.

Le royaume chérifien avait quitté l’UA en 1984 pour protester contre l’admission de la République arabe sahraouie démocratique proclamée par le Front Polisario au Sahara occidental, un territoire que Rabat considère comme sien.

Mais le Maroc a annoncé en juillet sa volonté de réintégrer l’organisation et le roi Mohammed VI, présent à Addis Abeba, a multiplié ces derniers mois les visites officielles pour rallier les soutiens. La demande du Maroc a toutefois suscité l’opposition de soutiens de longues date de la République arabe sahraouie démocratique.

Ainsi, 12 pays dont plusieurs poids lourds du continent comme le Nigeria, l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Kenya ou l’Angola avaient tenté de contrecarrer la réadmission sur des bases juridiques, estimant que le Maroc « occupe une partie du territoire d’un État membre » en référence au Sahara occidental.

Par l’AFP

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Le Tchadien Moussa Faki Mahamat élu président de la Commission de l’Union africaine

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Le ministre tchadien des Affaires étrangères Moussa Faki Mahamat a été élu lundi président de la Commission de l’Union africaine à l’issue de plusieurs tours de scrutin, a-t-on appris auprès de membres des délégations participant au 28e sommet de l’organisation, à Addis Abeba.

Opposé à quatre autres candidats, Moussa Faki Mahamat l’a finalement emporté au dernier tour du scrutin face à la candidate du Kenya Amina Mohamed, a précisé à l’AFP l’ancien président burundais Pierre Buyoya, présent en qualité de Haut représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel.

Egalement ancien Premier ministre de son pays, M. Moussa Faki est élu pour un mandat de quatre ans et succède à la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, saluée pour avoir mis la question des droits des femmes sur la table, mais critiquée pour son bilan en terme de paix et sécurité.

Selon un communiqué de la présidence kényane, il aura fallu 7 tours de scrutin pour départager les cinq candidats en lice.

Le nouveau président de la Commission de l’UA, 56 ans, est un fidèle du président tchadien Idriss Déby Itno, qui garde dès lors un pion important au sein de l’UA après avoir quitté lundi la présidence tournante de l’UA, remplacé par son homologue guinéen Alpha Condé.

Moussa Faki Mahamat est depuis 2008 chef de la diplomatie de son pays, lequel joue un rôle important dans la lutte contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram et d’autres groupes armés dans le Sahel. La capitale tchadienne N’Djamena accueille l’état-major de la force française Barkhane.

 Par l’AFP
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Le Congo accueillera un sommet africain sur la crise libyenne

Le président congolais, Denis Sassou N'Guesso

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Le ministère congolais des Affaires étrangères a annoncé la tenue, le 25 janvier prochain à Brazzaville, d’un sommet des chefs d’Etat africains consacré à la crise libyenne.

L’objectif est d’apporter « une contribution africaine » à la résolution du conflit qui frappe ce pays depuis 2011, selon le ministre des Affaires étrangères Jean Claude Gakosso.

M. Gakosso a effectué une tournée à travers plusieurs capitales africaines pour sensibiliser et inviter les dirigeants de pays impliqués à la recherche de solutions à cette crise à la réunion de Brazzaville.

Au sortir de discussion avec son homologue algérien, le 7 janvier, le chef de la diplomatie congolaise a plaidé en faveur d’un « consensus encore plus large impliquant toutes les factions libyennes », afin, disait-il, « de mettre un terme à la situation chaotique que vit ce pays complètement déchiré ». Et d’ajouter que les discussions qui ont abouti à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale constituent indéniablement un pas en avant, mais cela reste insuffisant et on le voit sur le terrain.

« Le pays reste profondément divisé et la situation demeure dramatique, avec toutes les répercussions regrettables sur les pays voisins », a-t-il ajouté.

M. Gakosso, qui a invité les pays africains à prendre leur responsabilité vis-à-vis de ce dossier et ne pas laisser les autres « dicter » leurs solutions au continent, s’est rendu dans plusieurs pays africains tels que l’Afrique du Sud, le Niger, la Mauritanie et l’Algérie, pour informer leurs dirigeants sur le sommet de Brazzaville.

Le Congo qui préside le Comité de haut niveau sur la Libye au sein de l’Union africaine œuvre à aider le continent à se réapproprier du dossier libyen. La réunion du 25 janvier des chefs d’Etat membres de ce comité et des pays voisins de la Libye, à Brazzaville, va au compte de ces efforts.

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Sommet de l’Union africaine : comment Obiang a claqué la porte

eodoro Obiang Nguema Mbasogo

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Le forcing diplomatique de la Guinée équatoriale n’y aura rien fait : le 18 juillet, Agapito Mba Mokuy, son ministre des Affaires étrangères, a été écarté de la course à la présidence de la Commission de l’UA dès le deuxième round.

La veille, en compagnie du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, il s’était entretenu avec le Ghanéen John Dramani Mahama, l’un des seuls leaders d’Afrique de l’Ouest à soutenir sa candidature, à la terrasse d’un café du Convention Centre de Kigali, où se déroulait le 27e sommet de l’UA.

Dans la soirée, Obiang Nguema conviait plusieurs de ses pairs d’Afrique centrale jusque tard dans la nuit afin de s’assurer de l’unité de la sous-région. Parmi eux, le Tchadien Idriss Déby Itno, président en exercice de l’UA.

Un départ précipité

Las, à l’annonce de l’élimination d’Agapito, Obiang Nguema, fou de rage, n’a pas attendu la fin des tours de scrutin et a précipitamment quitté l’auditorium pour rejoindre l’aéroport international de Kigali, où il a fallu lui préparer son avion en urgence.

©JA

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RDC: le «rassemblement» de l’opposition récuse le facilitateur de l’Union africaine, Edem Kodjo

Edem Kodjo

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Le «rassemblement» de l’opposition récuse le facilitateur de l’Union africaine, Edem Kodjo, qui vient d’annoncer le début des travaux du comité préparatoire du dialogue, pour le 30 juillet. Cette récusation a fait l’objet d’un communiqué signé du président de l’UDPS Etienne Tshisekedi, lu en présence de plusieurs leaders des différentes composantes du « rassemblement »: UDPS, Dynamique, G7, Alternance pour la République… Un communiqué lu par Martin Fayulu, président de l’Ecide et candidat à la présidentielle. «Monsieur Kodjo décide que le comité préparatoire va commencer ses travaux sans consulter les membres du « rassemblement ». Et nous disons « trop, c’est trop », monsieur Kodjo ne veut pas respecter l’opposition congolaise, monsieur Kodjo travaille visiblement pour satisfaire monsieur Kabila et nous ne pouvons pas avoir confiance en un tel monsieur. C’est pour cela que nous le récusons ».

Par RFI

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