Congo : le gouvernement exhorte les parents à en parler avec leurs enfants

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Des élèves dans une classe dans le nord du Congo-Brazzaville. AFP/Laudes Martial

L’humanité célèbre le 21 février de chaque année la Journée internationale de la langue maternelle. A cette occasion, le gouvernement de la République du Congo a prononcé une déclaration lue par le ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo.

Instituée depuis 1999 par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), la célébration de cette année a eu pour thème : « Langues sans frontières ».

Les langues maternelles et plus particulièrement les langues nationales qui sont les langues propres à un pays, constituent l’un des outils les plus performants et les plus structurants pour faire participer activement les populations au développement. Elles sont aussi un facteur déterminant pour la préservation de la diversité culturelle et un vecteur essentiel du patrimoine culturel immatériel, a indiqué le ministre Dieudonné Moyongo.

Pour la circonstance, le ministre de la Culture et des Arts a rappelé que l’usage des langues nationales est un véritable gage d’indépendance, de partage, de démocratie et d’identité. En réalité, l’importance des langues nationales dans la transmission des valeurs socio-culturelles, la sauvegarde des traditions, ne fait l’objet d’aucun doute.

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Pour le patron du département de la culture, en ce jour de célébration de la langue maternelle, il est impérieux de réaffirmer que la survie d’une nation dépend intimement de la survie de la pluralité de ses langues. C’est pourquoi, la question de la préservation et de la promotion des langues nationales demeure d’actualité, non seulement pour le Congo, mais aussi pour l’Afrique et le reste du monde.

En ce qui concerne précisément le Congo, des études pertinentes ont montré que l’usage des langues nationales décline dangereusement avec le temps, surtout en milieu juvénile, dit le ministre. Il a profité de cette célébration, pour tirer la sonnette d’alarme et exhorter les parents à parler les langues maternelles avec leurs enfants. Par la même occasion, il a invité, les jeunes et les enfants, à parler sans honte leurs langues maternelles. Car ne pas connaître sa langue maternelle, ou ne pas la parler, est une marque indélébile de négation de soi-même, voire d’aliénation culturelle.

C’est dans ce contexte que, a poursuivi le ministre de la Culture et des Arts, le président de la République, chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, grand protecteur des arts et des lettres et son gouvernement ne ménageront aucun effort pour garantir les diversités linguistiques et culturelles au Congo, du nord au sud, de l’est à l’ouest. 

Bruno Okokana

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Le Congo est élu pour siéger aux instances dirigeantes de 3 organes techniques de l’UNESCO

Henri Ossebi

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Henri Ossebi
Henri Ossebi

La 40e session de la Conférence générale qui se tient à Paris du 12 au 27 novembre 2019 vient de consacrer le Congo, qui va désormais siéger aux instances dirigeantes de trois organes techniques de l’UNESCO.

Le vote s’est déroulé ce vendredi 22 novembre dans la matinée, après dépouillement des urnes et une bataille serrée entre groupes électoraux. Les 3 instances techniques concernées sont: « Man and biosphère « (MAB),Hydrological International Program (PHI)et Monitoring of social transformations (MOST). 

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« En siégeant dans ces trois organes, c’est un sacerdoce à accomplir pour nous qui va consister à booster le fonds bleu et doper l’apport multidisciplinaire de l’UNESCO au leadership revendiqué dans les problématiques transversales du développement durable« , explique avec fierté Henri OSSEBI, ambassadeur représentant du Congo à L’UNESCO n’est pas peu fier.

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Les Etats-Unis se retirent de l’UNESCO

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Donald Trump (Photo by Mario Tama/Getty Images)

Les Etats-Unis ont annoncé ce jeudi qu’ils se retiraient de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), accusant l’institution d’être «anti-israélienne». Selon le magazine Foreign Policy, cette décision aurait été prise afin de « faire des économies et protester contre ce que le pays considère comme le positionnement anti-Israël de l’organisationLe retrait sera effectif le 31 décembre. Les Etats-Unis conserveront un statut d’observateur, a précisé le Département d’Etat, en lieu et place de leur représentation à l’agence onusienne basée à Paris.

La directrice générale de l’Unesco Irina Bokova a dit «regretter profondément» cette décision. «L’universalité est essentielle à la mission de l’UNESCO pour construire la paix et la sécurité internationales face à la haine et à la violence, par la défense des droits de l’homme et de la dignité humaine», a-t-elle souligné dans un communiqué. Les Etats-Unis, alors présidés par Ronald Reagan, avaient déjà quitté l’Unesco en 1984 pour protester contre ce qu’ils estimaient être sa mauvaise gestion, avant de réintégrer l’organisation en 2003.

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Congo : Henri Ossebi, un proche d’Edgar Nguesso nommé à l’Unesco

Henri Ossebi

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Selon certaines indiscrétions, c’est le nom de Christian Ndombi, un proche du secrétaire général de la Présidence de la République,Jean Baptiste Ondaye, qui circulait encore avec insistance comme futur représentant du Congo à l’Unesco. Une nomination d’autant plus plausible que le jeune homme, la cinquantaine, en  est le représentant pour l’Afrique centrale à Yaoundé au Cameroun, son siège.

C’est de l’avis des diplomates congolais,  le fonctionnaire( international)  congolais le mieux en vue du système des Nations Unies, notamment l’Unesco. Une institution  qu’il connaît depuis plus d’une dizaine d’années après son recrutement à Paris en France, où il a fait ses études supérieures. Ancien représentant de l’Unesco à Dakar au Sénégal, Christian Ndombi a pris ses fonctions au Cameroun il y a deux ans.

cela n’a, malheureusement, pas pesé dans la balance pour faire de lui le  représentant du Congo à l’Unesco. Henri Ossebi, ancien ministre, proche d’Edgar Nguesso et député d’Abala, lui a été préféré.  » Edgar Nguesso a dû peser de tout son poids auprès de son oncle de président pour faire passer son poulain », confie, sous couvert d’anonymat, une source proche du directeur du domaine Presidentiel à Brazzaville. Cette nomination, spécule un observateur de la scène politique nationale, permet également de faire retomber la tension pré électorale qui prévalait déjà à Abala, où Léon Juste IBOMBO et Henri Ossebi, les deux poulains d’Edgar Nguesso, s’affrontaient déjà par sympathisants interposés. Le premier, ministre des Postes et Télécommunications, caresse le rêve de se faire élire député, en lieu et place du deuxième.

Avec la nomination de son challenger à Paris, Ibombo s’ouvre par ailleurs un boulevard aux prochaines législatives. « Le financement de sa campagne sera d’autant plus aisée qu’après sa déconvenue de limoger YVES Castanou dans le but de faire main basse sur les comptes bancaires de l’Arpce avant ces législatives de juillet 2017, il aura moins de soucis à se faire « , spécule t-on dans les gargotes à Brazzaville.

Par Alphonse Ndongo

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L’Unesco pourrait classer la rumba comme patrimoine de l’humanité

Le chanteur congolais Papa Wemba

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Le chanteur congolais Papa Wemba
Papa Wemba au Femua à Abidjan, le 24 avril 2016, peu de temps avant son malaise

L’Unesco accepte d’entamer le processus du classement de la rumba comme patrimoine immatériel de l’humanité, a déclaré mercredi à Kinshasa le directeur et représentant de l’Unesco en RDC, Abdouramane Diallo, lors d’un point de presse de la mission de la Monusco.

« Le processus est en cours pour que la rumba soit en fait inscrite comme élément immatériel au niveau de la région. La RDC, le Congo-Brazzaville et même l’Angola, vont introduire et soumettre la candidature de la rumba comme élément immatériel du patrimoine de l’humanité », a affirmé Abdouramane Diallo.

Selon le directeur de l’Unesco en RDC, le dossier de classement de la rumba comme patrimoine de l’humanité est soutenu par plusieurs pays, dont ceux de l’Amérique latine.

« Nous sommes en bonne voie, il y a juste un exercice technique qui doit être fait ici par le ministre de la Culture », a-t-il ajouté.

Parmi ces exercice, à en croire l’Unesco, il s’agit entre autre de faire des inventaires, de commencer par un exercice d’inventaire et après le processus poursuivra.

Après le décès de Papa Wemba, qui a reçu une décoration d’Etat à titre posthume, le ministre de la Culture de la RDC, Banza Mukalay, a annoncé qu’il envisageait de soumettre au gouvernement un projet de construction d’une salle de spectacle moderne à laquelle sera annexé un musée où seront exposés des effets de papa Wemba, celui qu’on appelle le roi de la Rumba.

En RDC, la rumba est un style musical riche par la diversité des thèmes inspirant les chansons congolaises.

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Congo : Denis Sassou N’Guesso décoré de la médaille d’or pour son soutien au FESPAM

Denis Sassou N’Guesso et Paul Joseph Dujardin

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Denis Sassou N’Guesso et Paul Joseph Dujardin
Denis Sassou N’Guesso et Paul Joseph Dujardin

Le Chef de l’Etat Congolais, Denis Sassou N’Guesso a été décoré, ce samedi 18 juillet 2015, à Brazzaville, de la médaille d’or du Conseil International de Musique, une reconnaissance pour son soutien permanent au Festival Panafricain de Musique (FESPAM).

Deux années après que Brazzaville fusse honorée par l’UNESCO comme ville créative dans le domaine de la musique, le tour a échu au président Sassou NGuesso, en cette journée sabbatique de recevoir la médaille d’or du conseil international de musique (CIM), une ONG partenaire officiel de l’UNESCO.
 

 
Avant de couronner le président Denis Sassou NGuesso, le président de cette organisation, Paul Joseph Dujardin, a justifié  ce choix par le rôle joué par le récipiendaire dans la promotion de la musique et son soutien permanent au FESPAM, ainsi que sa sollicitude pour en faire un instrument au service de l’intégration africaine.
 
Il faut rappeler que, c’est pour la première fois que cette ONG décore un président de la République depuis 1949, année de sa création. Réunissant des professionnels et institutions musicales du monde, le CIM a été créée à l’initiative du Directeur général de l’UNESCO et est partenaire du FESPAM.
 
Depuis qu’il a été porté sur les fonds baptismaux, le CIM n’a cessé de s’associer à  cette initiative, qu’est le FESPAM, pour l’accompagner dans son développement et dans sa conquête de l’espace international. Des efforts couplés à ceux du gouvernement congolais qui ont fait depuis lors de Brazzaville, siège du FESPAM.
 
Agapyth Bède
© ICIBRAZZA
 
 

Congo : Roga-Roga, candidat au poste d’ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco

Roga-Roga et Ana Elisa de Santana Afonso

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Roga-Roga et Ana Elisa de Santana Afonso
La représentante de l’Unesco en République du Congo, Ana Elisa de Santana Afonso répondant aux questions de la presse à côté de Roga-Roga

La demande de procédure pour la présentation de la candidature de la star de la musique congolaise a été faite à la représentante de l’Unesco en République du Congo, Ana Elisa de Santana Afonso, par le conseiller culturel du maire de la ville de Brazzaville, Hugues Gervais Ondaye, en présence de l’artiste, au siège de cette institution onusienne à Brazzaville.

« C’est un grand plaisir pour nous de recevoir Roga-Roga, d’autant plus que c’est la maison des artistes, bref la maison de l’éducation », s’est réjouie la représentante de l’Unesco en République du Congo, accompagnant l’artiste à sa sortie d’audience.

Deux points ont été évoqués au cours de cette audience. Le premier portait sur la procédure à entamer pour la présentation de la candidature de Roga-Roga au poste d’ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco ; le second sur la constitution d’un dossier de candidature des Feux de Brazza à l’établissement des relations officielles avec l’Unesco.

« Nous avons pu donner toutes les informations et nous nous sommes mis à la disposition du maire de la ville de Brazzaville et des autorités congolaises notamment de la commission nationale congolaise pour pouvoir constituer le dossier puis le soumettre à l’attention de madame la directrice générale de l’Unesco. Je ne peux que formuler les vœux pour que le Congo puisse avoir un prochain ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco, après Jean Serge Essous des Bantous de la capitale qui, malheureusement, nous a déjà quittés », a réagi Ana Elisa de Santana Afonso.

En effet, Brazzaville étant une ville créative de l’Unesco, l’administrateur-maire de la ville, le député Hugues Ngouélondélé, a jugé utile de présenter la candidature d’un artiste de Brazzaville au poste d’ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco. Et pour ce faire, le choix de la ville a été porté sur l’artiste musicien Roga-Roga, qui constitue la passerelle entre deux générations, notamment la génération des Bantous de la capitale avec les Essous et autres musiciens, et celle d’aujourd’hui, c’est-à-dire des plus jeunes (avec la musique urbaine). Il est donc dans cette médiane en train de promouvoir les valeurs de paix, il n’y a qu’à lire ses chansons comme Racines et autres. D’où, le maire central n’a pas hésité de le responsabiliser pour qu’il porte le label du Congo et de la ville, en vue de moraliser la jeunesse aussi.

Entre-temps, la mairie de Brazzaville est en train de travailler sur le thème de la candidature de Roga-Roga qui portera probablement sur : Jeunesse, culture et paix, parce que c’est l’actualité et les jeunes doivent s’inscrire dans cette dynamique. Les artistes étant des leaders d’opinion avec impacte sur la jeunesse, la mission a été assignée à Roga-Roga à travers cette candidature, de la conscientiser.

Quant au choix porté sur le chantre, Hugues Ondaye, pense qu’aujourd’hui, le nom de cet artiste résonne au-delà des frontières nationales. Il s’agit de le responsabiliser, de travailler avec lui pour assumer ses nouvelles fonctions, car Brazzaville est attendue au bout des résultats. « Vous et nous, tous nous devons travailler autour de cette question pour que Roga-Roga endosse la posture d’un ambassadeur de bonne volonté. »

Roga-Roga, patron du groupe Extra musica qui veut apporter sa modeste pierre à l’édifice, se dit prêt à occuper la fonction d’ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco, qui est une nomination très importante. Il a profité de l’occasion pour remercier l’administrateur-maire de la ville de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé, pour l’avoir choisi, avant de remettre son nouvel album intitulé  Contentieux à Ana Elisa de Santana Afonso.

« Mon souhait est de devenir ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco afin que je puisse mettre ma main à la pâte. Cela fait partie d’ailleurs de mes devoirs, parce que, là où l’humanité a besoin de moi, je dois répondre présent. J’ai vraiment la volonté de travailler et surtout d’édifier la jeunesse à travers des messages. Parce que nous avons connu la bêtise humaine dans ce pays et nous ne voulons plus en connaître. D’où nous, artistes, devons faire un effort de conscientisation de la jeunesse à travers des messages de paix. »

Signalons les ambassadeurs de l’Unesco se réunissent tous les deux ans pour une évaluation.

Le deuxième point de cette audience a porté sur le festival Feux de Brazza qui est une organisation non gouvernementale. A propos, la représentante de l’Unesco a livré des informations à Hugues Ondaye, relatives à la constitution d’un dossier de candidature des Feux de Brazza à l’établissement des relations officielles avec l’Unesco.

© Adiac-Congo

L’UNESCO va aider le Congo à renforcer ses capacités dans le domaine scientifique

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L’UNESCO
L’UNESCO

Le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique de la République, Bruno Jean Richard Itoua, vient de signer avec l’UNESCO, un accord de renforcement des capacités dans le domaine scientifique, technologique et de l’innovation (STI) du Congo.

Financé par le Congo à hauteur de 400 000 dollars, cet accord, qui couvre une période de trois ans, sera mis en œuvre par l’Unesco.

Il doit notamment permettre à la recherche et à l’innovation de devenir les moteurs du développement économique, social, humain et culturel du pays.

Il s’agira notamment de faire une mise à jour de la situation de la recherche et de l’innovation, de mettre en place des instruments de politique adéquats, ainsi que de valoriser la recherche et l’innovation dans le pays.

© Congo-site