Folie sur Twitter autour d’un pasteur auteur d’une « résurrection » en Afrique du Sud

La "résurrection" du pasteur Alph Lukau, de l'Eglise protestante Alleluia Ministries International, le 24 février 2019. (Twitter/Alph Lukau)

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La "résurrection" du pasteur Alph Lukau, de l'Eglise protestante Alleluia Ministries International, le 24 février 2019. (Twitter/Alph Lukau)
La « résurrection » du pasteur Alph Lukau, de l’Eglise protestante Alleluia Ministries International, le 24 février 2019. (Twitter/Alph Lukau)

Un pasteur congolais qui prétendait avoir ressuscité un mort dans une vidéo postée sur Twitter a cartonné sur les médias sociaux où son « miracle » a été beaucoup vu mais aussi abondamment moqué par les internautes.

Une vidéo du pasteur Alph Lukau, de l’Eglise protestante Alleluia Ministries International, apparue ce week-end sur l’internet y est rapidement devenue virale.

On y voit le religieux apposant les mains sur le corps d’un homme censé être mort, vêtu d’un costume blanc et couché dans un cercueil et qui s’anime soudainement et saute sur ses pieds.

En quelques heures, le hashtag #ResurrectionChallenge faisait rage sur Twitter alors que les utilisateurs affichaient des images ironiques de leurs propres « résurrections » aux cotés de captures d’écran du prétendu miracle du pasteur Lukau.

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Un internaute, Just Jusca, s’est ainsi filmé l’air surpris, assis dans sa baignoire, sous la légende « mon alarme vient de me ressusciter pour me réveiller ».

Le « miracle » accompli par le pasteur a aussi provoqué la critique des pompes funèbres contactées pour assurer les funérailles du « mort ».

« En tant que Kings and Queens Funeral Services, nous aimerions prendre nos distances par rapport à la prétendue résurrection », a écrit la société dans un communiqué qui dit avoir décidé d’intenter une action en justice « pour cette atteinte malveillante à notre image. »

L’Eglise Allelulia Ministries International a aussi pris ses distances, déclarant aux médias qu' »il ne s’agissait pas d’un miracle de résurrection ». Elle n’a pas voulu réagir aux critiques l’accusant de tromper ses fidèles.

Avec AFP 

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Présidentielle française : guerre sur Twitter entre le ministre congolais de la Communication et le vice-président du Front national

L’entente entre certains dirigeants Africains et le Front National de Marine Le Pen bâterait-elle déjà de l’aille? A en croire les échanges sur Twitter entre Thierry Moungalla et Louis Aliot , vice-président du Front national et député européen, en cas de victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle française du 7 mai prochain, les relations entre Brazzaville et Paris risquent d’être très tendues.

L’interview dénonciation – C’est sur RFI que le numéro deux du Front national (FN) a mis le feu aux poudres. Louis Aliot a dénoncé la gestion de la crise congolaise par François Hollande: » […] il fallait respecter la Constitution qu’il avait mise en place, c’est-à-dire qu’il ne la modifie pas. Et puis surtout, après je lui aurais dit qu’il est quand même anormal que dans un pays, paraît-il démocratique, on emprisonne et on assigne à résidence ses opposants politiques. Et surtout qu’on fasse la guerre à des régions qui manifestement lui étaient hostiles dans les urnes, en emprisonnant d’ailleurs le chef de son opposition, le général Mokoko. La France, je pense, qu’elle avait les moyens de pression dans ces affaires-là. »

La réplique du ministre de la communication Thierry Moungalla n’a pas tardé. Sur Twitter, il rappelle la souveraineté du peuple congolais.

Puis de rappeler ce que l’attitude d’un FN à la tête de la France pourrait causer dans les relations entre les deux pays.

Pas de leçon à recevoir – Jusqu’à la silencieux face aux réponses du ministre congolais, Louis Aliot a fini par entre dans le débat sur Twitter. Alors que Thierry Moungalla rappelle le passé et les alliances Pétainistes du FN, M.Alliot demande une commission d’enquête sur ce qui se passe dans la région du Pool au Congo-Brazzaville.

L’autre sujet soulevé par les deux hommes est la démocratie au Congo et la stigmatisation des Africains vivant en France.


AVEC OEILDAFRIQUE

Réseaux Sociaux: le compte Twitter de ICIBRAZZA certifié

Le compte Twitter de ICIBRAZZA certifié

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Lancé en 2014, le site d’actualités congolais ICIBrazza a obtenu la certification de Twitter. Il est donc le premier portail du Congo-Brazza à bénéficier de cette reconnaissance de la part du site du micro-blogging.

Avec plus de 7000 abonnés sur son Compte Twitter, 30.000 fans sur Facebook, ICIBrazza s’est constitué en deux ans une communauté de passionnés de l’actualité politique et sociale du Congo-Brazza.

Selon les statistiques issues de Google Analytics, ICIBrazza a réussi le pari de compter plus de 200 000 lecteurs par mois. La certification de son compte Twitter garantira aux abonnés une source fiable et digne de foi.

LA REDACTION

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Pour aller aux États-Unis, il faudra peut-être communiquer vos comptes Twitter et Facebook

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Les États-Unis sont prêts à étudier les comptes sur les réseaux sociaux des visiteurs étrangers avant leur entrée sur le territoire.
Jusqu’où peut-on aller dans la lutte contre le terrorisme ? Les États-Unis aimeraient bien pouvoir consulter vos comptes Facebook ou Twitter. C’est un souhait exprimé il y a deux mois par le Département de la Sécurité Intérieure, ce que l’on appelle « Homeland ».

Cette demande, qui doit passer devant le Congrès, veut que les étrangers qui peuvent entrer sans visa aux USA, notamment les Français, fournissent dans leur déclaration en même temps que leur numéro de passeport et leur adresse, leurs pseudos sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter ou Snapchat) pour faciliter les enquêtes sur le terrorisme. Une précision notable est à souligner : les mots de passe ne seraient évidemment pas exigés.

Cependant, rien n’empêcherait d’inscrire un faux pseudo ou un faux compte, d’autant que ce renseignement se ferait sur la base du volontariat. C’est donc « une idée boiteuse » selon un élu républicain car seuls ceux qui n’ont rien à cacher seront transparents. Lui, depuis les attentats de Paris et de San Bernardino fin 2015, souhaite avec certains de ses collègues du Congrès que le Département de la Sécurité Intérieure vérifie systématiquement toutes les données publiées sur internet avant qu’un étranger soit entré sur le territoire.

©RTL
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Mali: Twitter et Facebook suspendus après une manifestation à Bamako

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A la suite d’une manifestation de soutien au chroniqueur malien Ras Bath qui a dégénéré en heurts avec la police mercredi dernier, faisant au moins un mort et une quinzaine de blessés, l’accès aux réseaux sociaux, entre autres Twitter et Facebook, ont été interrompus dans tout le pays. Ras Bath a été par la suite mis en liberté provisoire.

Jusqu’à jeudi soir, au lendemain des violences survenues dans la capitale malienne, l’accès normal à Facebook ou Twitter au Mali restait impossible pour les internautes. La coupure est survenue vers 17h (heure locale) et perdure depuis, même si l’accès revient par intermittence. Mercredi 17 août, vers 22h, le hashtag #MaliOffline est apparu en premier sur les comptes de la diaspora.

Ce blocage est intervenu alors que l’affaire avait pris beaucoup d’ampleur sur les réseaux sociaux dès l’arrestation du chroniqueur mardi soir. Le débat s’était ouvert sous le hashtag #RasBath : de nombreux jeunes louaient les prises de position du chroniqueur contestataire et voyaient son arrestation comme une atteinte à la liberté d’expression et d’autres lui reprochaient de tomber dans l’insulte partisane.

Les affrontements qui ont suivi avec la police ont suscité de nombreux posts : des vidéos montrant la mobilisation, des photos de douilles présentées comme preuves que la police aurait tiré à balles réelles ou encore le corps d’un homme apparemment décédé.

Viber et WhatsApp connaissent également des perturbations. C’est la première fois que les réseaux sociaux sont suspendus dans le pays. Au niveau du ministère malien de la Communication, le chargé de presse dit que ses services ne sont pour rien dans la situation. Même son de cloche du côté de l’Agence malienne de régulation des télécommunications et des postes (AMRTP).

Mercredi, une manifestation s’est suivie de heurts sur l’avenue Cheikh Zayed de Bamako, aux abords du tribunal de la commune 4 où se déroulait le procès de l’activiste et chroniqueur Mohamed Youssouf Bathily, alias «Ras Bath ».Les manifestants ont jeté des pierres contre les policiers qui ont fait usage de gaz lacrymogène et d’armes à feu pour disperser la foule. Le dernier bilan disponible fait toujours état d’un mort et de 17 blessés, dont au moins 3 grièvement.

© OEILDAFRIQUE

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RDC : Moïse Katumbi sur Twitter, semble prendre date pour la présidentielle

Moïse Katumbi Chapwe

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Moïse Katumbi Chapwe
Moïse Katumbi Chapwe

Le gouverneur du Katanga a semblé franchir lundi une étape vers l’annonce de sa candidature à la présidentielle censée avoir lieu en novembre 2016 en RDC, en inaugurant son compte officiel Twitter, destiné à échanger sur « l’avenir » de son pays, selon l’AFP.

« Ce compte officiel est désormais ouvert ; suivez-moi pour échanger sur mon actu et l’avenir de la RDC », indique le premier message de ce compte promettant « des nouvelles bientôt ».

Interrogé par l’AFP, M. Moïse Katumbi a confirmé que ce compte était bien le sien et qu’il avait l’intention de diffuser bientôt par ce canal un « message » à destination du « monde entier », l’internet étant encore un luxe inaccessible à l’immense majorité des Congolais.

Il a cependant refusé de confirmer que ce message pourrait être la confirmation de sa candidature, pressentie depuis plusieurs mois, à la prochaine présidentielle, à laquelle la Constitution interdit au président sortant, Joseph Kabila, de se présenter.

Sur l’image de son « profil », M. Katumbi apparaît cravaté et souriant en train de saluer de la main des partisans. La banderole de son compte montre une photo de la foule venue l’accueillir à Lubumbashi, capitale du Katanga (sud-est de la RDC) et deuxième ville du pays, fin décembre 2014.

Ce jour-là, accompagné de Gabriel Kyungu, président de l’assemblée provinciale du Katanga, le gouverneur avait lancé en termes sibyllins un avertissement à M. Kabila, lui conseillant de ne pas chercher à s’accrocher au pouvoir.

M. Kabila dirige la RDC depuis 2001 et entretient le doute sur ses intentions et son avenir politique. L’opposition le soupçonne de chercher à tout faire pour se maintenir en place, au besoin en retardant les échéances électorales.

Quinquagénaire charismatique, cadre du parti de M. Kabila et richissime homme d’affaires, M. Katumbi préside le célèbre club de football « Tout Puissant Mazembe » de Lubumbashi.

Pour Tryphon Kin-Kiey, ministre des Relations avec le Parlement et fidèle de M. Kabila, M. Katumbi « s’apprête à dire qu’il est prêt pour la haute charge ».

Jeudi, les dirigeants de sept partis congolais ont quitté la majorité après avoir reçu une fin de non-recevoir à une lettre adressée à M. Kabila, dans laquelle ils demandaient au président de respecter la Constitution et de préparer l' »alternance politique » au sein de la majorité en vue des prochaines élections.

Par l’AFP