Congo : Kiki-Bouya-JD Okemba-Tsaty Mabiala-Munari : « des éléphants en position d’attaque » ?

Kiki-Bouya-JD Okemba-Tsaty Mabiala-Munari : "des éléphants en position d’attaque" ?

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Kiki-Bouya-JD Okemba-Tsaty Mabiala-Munari : "des éléphants en position d’attaque" ?
Kiki-Bouya-JD Okemba-Tsaty Mabiala-Munari : « des éléphants en position d’attaque » ?

Le pouvoir politique dans divers pays au monde est assimilé à la gestion de la chose publique. De manière simpliste, cette définition adhère à la pensée selon laquelle, le pouvoir c’est la gestion et le contrôle de l’appareil étatique et donc gouvernemental. De ce point de vue, les acteurs de la Majorité présidentielle et Opposition jouent à la souris en changeant juste de camp selon qu’ils se retrouvent du côté de ceux qui dirigent ou de ceux qui attendent le tour. Est-il légitime de penser à une vision futuriste pour le bien-être des peuples, celui du Congo ; lorsque l’on constate tous, les péripéties que vivent ces peuples, à l’instar de la gestion chaotique des Etats par les mêmes dirigeants comme dans un championnat de rugby?

L’Afrique ne sortira de cet engrenage me semble t-il qu’une fois que naîtra une classe d’intellectuels; qui aura pour soucis primordial le bien -être des peuples et une vision altruiste au sens que les deniers d’une nation devront être redistribués qu’aux ayants droit ; donc le peuple souverain. Mais, malheureusement, ce que l’on constate de nos jours est tragique, il n’y a qu’à se reporter sur les scènes de guerres et de déplacement des populations à l’issue des conflits. Le département du Pool au Congo en est une illustration à la faveur des hommes politiques insensés et cruels disposés à faire tout, rien que pour le pouvoir. C’est donc ce pouvoir, qui met toujours en opposition gouvernants et gouvernés selon les envies de développement des uns et des autres. 

Ainsi, cela entraine à un manque de confiance du peuple aux éminences (Congolaises), affichant ainsi, un comportement reflétant une peur qui, démontre jusqu’à quel point les congolais et le Congo restent esclaves de leurs dirigeants politiques, en faisant de leurs projets politiques, c’est-à-dire de leurs courses au pouvoir un champ de bataille comparable à un combat de boxe Mixte Marschal Art (MMA) où tous les coups sont permis.

L’idée de l’alternance ne conditionne pas une rupture de la machine de l’Etat et ne favorise pas l’extrême dans les relations que doivent entretenir les « athlètes politiques ». Mais, au Congo comme ailleurs l’expérience de cette course conjugue de façon intrinsèque mystère et pouvoir, relations affectives et rapports d’autorité. C’est cette problématique que pose cet article malgré la volonté des congolais de bâtir une société moderne. Mais, les relations personnelles, familiales, tribales et claniques demeurent implicitement présentes. La démocratie s’inscrit donc dans un ensemble doté d’une spécificité très particulière par rapport aux systèmes connus en Occident : clientélisme, délation, luttes factionnelles…

Sans en exclure donc les mystères qui masquent ainsi le pouvoir politique, les acteurs en présence se distinguent chacun à sa manière et selon son style. C’est ainsi que parmi les grands de la politique congolaise, certains noms sont cités ici et là : autant, ceux de la majorité présidentielle que ceux de l’opposition (qu’elle soit républicaine ou radicale). Les acteurs les plus cités comme prétendants à la succession de Sassou Nguesso pour le compte du pouvoir actuel sont : Dénis Christel Sassou Nguesso, Jean Dominique Okemba, Jean Jacques Bouya pour ne citer que ceux-là. Du côté de l’opposition, deux noms sont cités comme Claudine Munari et Pascal Tsaty Mabiala étant donnés que les anciens candidats à la présidentielle de 2016 à savoir André Okombi Salissa et Jean Mari Michel Mokoko sont en prison.

Du côté du pouvoir, les trois (03) prétendants à la succession de l’homme de masse et des actions concrètes, j’ai cité Dénis Sassou Nguesso, mettent à priori l’argent comme élément primordial au succès avant tout. Ce n’est donc pas à tort qu’on parle de Jean Jacques BOUYA, qui s’est invité dans cette course. Du moins, il pense qu’il peut opposer une résistance financière et matérielle à Denis Christel Sassou Nguesso et à tous les autres prétendants. Les milliards obtenus aujourd’hui suite à la confiance obtenue de Sassou Nguesso en le nommant d’abord Délégué général aux grands travaux, puis ministre de l’aménagement du territoire en charge des grands travaux a été une aubaine pour lui de se faire les poches. Il est accusé d’être l’un de ceux qui ont mis le pays à terre. En plus, il serait un gros actionnaire dans plusieurs « entreprises fictives » chinoises installées en chine, au Congo et partout ailleurs, lesquelles travailleraient de façon « illicite » en dilapidant une grande partie de l’économie congolaise dit-on. C’est avec lesdites sociétés considérées comme « sociétés écrans » qu’il a signé le plus de contrats lors des municipalisations accélérées pendant plus de 10 ans. C’est a Paulin Mokiono de dire que « l’argent, il en a amassé de façon régulière qu’irrégulière, et ça tous les congolais le savent ». Pour Sébastien Nzaou, « ce sont ces milliards qui le rendent ‘’ avare ‘’ en narguant et en s’opposant avec ses amis du parti congolais du travail ». Aujourd’hui, les officines liées à sa cause travaillent nuit et jour pour ce projet. Car, le rêve comme celui de Sassou Nguesso ‘’sous le manguier ‘’ serait peut-être une réalité pour l’élu de Tchikapika. Depuis lors, Jean Jacques Bouya s’est fait pas mal d’ennemis au sein même du gouvernement et auprès d’autres compatriotes. Mais, convaincu de son poids financier, il attend son heure sonnée.

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Denis Christel Sassou Nguesso, c’est l’homme à abattre. Les amis de son père, membre du parti congolais du travail ne veulent même pas entendre ce projet et accuse son père de trahir « le pacte de la tsièmé » qui consisterait à garder le pouvoir entre les ressortissants du nord et non avec des enfants. Selon certains membres influents du Pct, Kiki le pétrolier est trop attaché au peuple du Congo voisin, et les congolais ne sont pas prêts à accepter une dynastie dans leur pays. Le Gabon, n’est pas le Congo et le Congo Brazzaville, n’est pas la RD Congo raconte le congolais de la rue et certains membres influents du Pct, parti au pouvoir. Voulant, laisser son fils à la magistrature suprême selon la rue congolaise, Dénis Sassou Nguesso se multiplierait et ferait tout pour ce projet de succession de père en fils. Mais les caciques du Pct ne le laissent pas en paix. De sa part, Kiki, multiplie les œuvres caritatives et de bon sens qui l’élèveraient à la table des grands hommes d’Etat. Mais, les congolais pour une grande partie aujourd’hui pensent qu’il a mis à terre l’économie du pays et il n’a plus droit à leur confiance. « Il ne mérite plus rien des congolais, face à ce drame économico-financier qu’il impose au congolais lambda, car c’est lui qui est le trader du pétrole congolais » raconte Guy Brice Itoua, économiste. Notre Kiki, ne se lasse pas et continue avec ses opérations de charme, bourses aux étudiants, financement de projets des jeunes, réhabilitation des écoles, création des associations politiques et apolitiques, entourage avec l’élite du monde financier et économique. Pour d’autres congolais, il veut maintenant maitriser l’armée et la police. Déjà la nomination du directeur général adjoint de la police qui est l’un de ses meilleurs camarades de l’école avec qui, il partageait le lit, par le Chef de l’Etat en est une illustration. Cette position de candidature à venir fait remous et obstination au sein même de sa famille biologique selon certains milieux de la sphère politique. Attendons voire comment les choses vont se présenter. L’arrivée de Pierre Ngolo au Sénat comme Patron de cette institution, et le retour de Pierre Moussa au pays natal, pourrait peut-être changer pas mal de choses au niveau du secrétariat général du PCT. Et, c’est de cette officine que sortira la vérité. 

Aussi, quand on scrute certaines révélations de la rue, Jean Dominique OKEMBA, est pris comme un candidat sérieux à la succession. C’est le bourreau, l’homme à tout faire du Chef, il veut aussi se mesurer aux autres éléphants de la succession. Son expérience en matière de sécurité et de défense, le place en bonne position que les deux autres du pouvoir. Il a maitrise de l’appareil de renseignements, mais ne maitrise pas les finances dit-on dans certains états-majors politiques. Conscient de ces défaillances, il courtiserait pas mal d’hommes d’affaires locaux ayant la maitrise de l’appareil économique et financier pour bâtir ses stratégies futuristes. La course n’est donc pas à négliger, mais le dernier mot revient au parti congolais du travail et de son président, le camarade président Dénis Sassou Nguesso sauf si une action à la zimbabwéenne. C’est le parti, qui est le seul à savoir et à connaitre les éléphants qui se transformeront en loups et celui qui s’érigera en lion comme roi de la foret. Le pouvoir est une compétition démocratique, même si celle-ci au Congo est trompeuse à coup d’œil selon certains observateurs. C’est ce qui fait que l’opposition politique puisse avoir aussi un mot à dire et participer à cette course. C’est ainsi, en dépit de ceux qui sont en prison, Pascal Tsaty Mabiala et Claudine Munari font partis des athlètes engagés.

Pascal Tsaty Mabiala, à la tête de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS), parti de l’ex-président, le Professeur Pascal Lissouba, depuis 2006, veut bien y arriver mais avec quelle force ? Le parti étant fragilisé aujourd’hui a perdu pas mal de son élite suite à des questions parfois d’intérêts personnels et non du parti. Cette course, qui ne laisse pas en marge l’ancien ministre de la défense du gouvernement Bernard Kolelas, est un exercice qu’il connait pour avoir participé dernièrement à l’élection présidentielle de 2016. Mais, le congolais qui pense qu’il a fait trop de victimes au sein de son mouvement politique en chassant les Kignoumbi Kia-Mboungou, Clément Mouamba, Nkaya Magane, Christophe Moukouéké, Jean Itadi, Dominique Nimi Madingou, Victor Tamba-Tamba et d’autres encore pour s’ériger en Roi et gérer le parti seul, voit ses chances être réduites même si son costume de Chef de file de l’Opposition parlementaire « octroyée » (selon ses collègues opposants) est presque cousu par le pouvoir en place. C’est du prêt-à-porter, rapporte Michel Ngayo, politologue.

Claudine Munari, surnommée aujourd’hui l’étoile filante par ses militans, elle est la seule femme qui fait face à Sassou Nguesso. Candidate à la dernière présidentielle et Présidente du Mouvement pour l’unité, la solidarité et le travail (MUST), Claudine se fait remarquer par ses déclarations et son courage de braver le pouvoir de Brazzaville. Mais au fond de ce courage, le congolais se réfère à un adage qui dit que : « que quand la poule domestiquée est consciente qu’elle ne peut plus perdre son plumage, elle finit toujours par venir poser son bec dans votre assiette».

Toutefois, la « Mamou nationale » fait face à de nombreuses accusations de ses collègues qui penseraient que la situation de guerre dont vit le Congo depuis 1997 est en partie à mettre à son actif ; car c’est elle qui aurait dit non aux négociations de Libreville avec le Médiateur-Président Bongo (père) et avait priorisé la guerre à-t-on apprit des sources dignes de foi. Cette même source affirme « que Claudine Munari serait au centre des commandes d’armes pendant la guerre de 1997 ; alors qu’elle était directrice de cabinet du Chef de l’Etat de l’époque, j’ai cité Pascal Lissouba et non ministre de la défense ni encore Chef d’Etat Major Général. Un tel personnage politique, une fois au commande de l’Etat qu’est ce qu’il proposerait au peuple congolais, si ce n’est la répétition des faits » a conclut la source.

En tout état de cause, les esprits des congolais sont grands je pense, et que la gestion de la chose publique peut être confier à ceux-là où à d’autres qui ont la capacité, le sens et la dimension spirituelle nécessaire pour conduire ce pays vers le firmament du développement socioéconomique. Que les différents responsables congolais prennent conscience de ce fait pour arriver à se mesurer aux autres. La chine n’a pas fait de miracle pour qu’aujourd’hui qu’elle domine le monde, simplement les chinois, ont eu une vision de leur futur et le moment est arrivé. Cela est aussi possible au Congo, mais avec des hommes qui ont du cran et une vision panoramique du chemin à emprunter pour son développement intégral à partir des pôles économiques qui donneront de l’impulsion afin d’entrainer tout le reste.

Par Rufin Mahinga

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L’UPADS et l’UDH-Yuki, aucun des deux partis n’est légitime pour revendiquer le statut de chef de l’opposition

Guy Brice Parfait Kolélas et Pascal Tsaty-Mabiala

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Le chef de l’opposition congolaise, poste prévu par la Constitution, entre l’UPADS de Tsaty Mabiala et l’UDH-Yuki de Guy-Brice Parfait Kolélas, aucun des deux partis n’est légitime pour revendiquer le statut de chef de l’opposition car les deux formations politiques ont obtenu huit sièges au Parlement.

«Nous sommes à égalité, tant mieux. Maintenant, quelle sera la ligne de partage entre Yuki et nous, c’est la loi qui le dira. C’est le gouvernement en tous les cas qui gère toutes ces questions. Cela n’est pas du ressort de l’UPADS et pas de moi », a déclaré Pascal Tsaty Mabiala de l’UDAPS qui a souhaité ne pas entrer dans une compétition avec son homologue de l’UDH-Yuki.

«Je ne voudrai pas qu’il soit créé artificiellement un conflit entre Parfait Kolélas et moi. Je sais qu’il y en a qui s’amuse bien à nous pousser dans ce conflit. Mais de moi, ils n’auront rien du tout », martèle Tsaty Mabiala sur RFI.

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De son côté, Guy-Brice Parfait Koléla à la tête de l’UDH-Yuki n’est pas être intéressé par le poste de chef de l’opposition. Un statut qu’il considère comme ayant été créé par le pouvoir dans le but de diviser l’opposition congolaise.

«Je ne me suis pas battu pour être chef de l’opposition, je me suis battu pour avoir des députés dans l’Hémicycle. Le chef de l’opposition, ça c’est le gouvernement qui décide. Je ne suis pas pour ça. Ce n’est pas au pouvoir de dire : « Toi tu es opposant, toi tu ne l’es pas. » Ce n’est pas comme ça que ça se passe », a expliqué Guy-Brice Parfait Kolélas refusant de se ranger derrière qui que ce soit et très prudent quant à un éventuellement ralliement derrière la bannière de Tsaty Mabiala, dans l’éventualité où il serait nommé chef de l’opposition.

«Je suis réaliste. L’opposition réelle doit faire corps. C’est sur le terrain que l’on s’exprime. Quand vous avez l’adhésion populaire, c’est ça la véritable opposition », a conclu le député de kinkala, la capitale départementale du Pool (sud).

Avec Lesechos

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Congo : après plusieurs mois d’absence, kolelas, Mabio et Tsaty Mabiala font leur retour à l’Hémicycle

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À l’ouverture de la session ordinaire dite budgétaire de l’Assemblée nationale le 15 octobre à Brazzaville, de nombreux députés qui se sont absentés, pendant près de six mois pour les uns et plus pour les autres, ont renoué avec le chemin de l’hémicycle.

C’est le cas d’Edith Ebourefé, Guy Brice Parfait Kolelas, Epiphane Kidzié, Mavoungou Zinga Mabio et Pascal Tsaty Mabiala. Leur retour au « cénacle » augure assurément une année 2017 qui commence sur les chapeaux de roue sur le plan politique.

Au cours de cette session, les députés auront à examiner et adopter vingt affaires, dont la plus importante est le budget de l’Etat exercice 2017. Les Congolais attendent de connaitre son montant ; au regard des perturbations financières constatées en 2016  à la suite de l’effondrement des prix du baril de pétrole.

Situant le contexte dans lequel s’élabore ce budget de l’année prochaine, le président de l’Assemblée nationale, Justin Koumba a noté, dans son discours de circonstance, que : « la crise financière consécutive à la baisse drastique du prix du baril du pétrole, notre principale source de revenus budgétaires, nous donne du fil à retordre. Mais à cette dernière s’ajoute la crise socio-politique relative aux violences perpétrées dans le département du Pool, après l’élection présidentielle du 20 mars qui ne peut nous laisser indifférents ».

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Il a appelé en outre les parlementaires congolais à contribuer à la consolidation de la paix et de la cohésion nationale tant, a-t-il déclaré, à travers des initiatives individuelles qu’au travers des mesures impliquant l’ensemble du parlement comme les journées parlementaires sur les questions de paix qui seront organisées très prochainement dans les départements du Pool, des Plateaux et de la Cuvette.

« Ainsi, la perspective de réappropriation de l’identité nationale dans toute la territorialité congolaise renvoie-t-elle, à notre avis, à une éthique soutenue par une pratique parlementaire qui soit conforme à la place d’exception qui est la nôtre en tant que députés nationaux, garant de la représentation nationale », a-t-il indiqué.

Si nous appelons les élus du peuple, a-t-il poursuivi, à s’impliquer pleinement dans la résolution des crises qui s’imposent à nous, l’absentéisme constaté et stigmatisé ici à l’hémicycle ne peut être favorable à une telle entreprise. « Nous ne pouvons pas avoir déployé tant d’énergie pour être élu député et briller ensuite par une absence aussi remarquable devant la représentation nationale alors que nous devons prendre nos responsabilités », a-t-il renchéri avant d’ajouter que ce que les mandants attendent des députés en temps de crise, c’est d’être à leur écoute, de dialoguer, même dans la plus grande adversité, et laisser la justice jouer son rôle ; car, a-t-il conclu, il ne faut pas confondre tolérance et impunité.

Roger Ngombé

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Présidentielle au Congo: Tsaty Mabiala en fidèle continuateur de l’œuvre de Lissouba

Pascal Tsaty Mabiala

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Pascal Tsaty Mabiala
Le candidat de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) à l’élection présidentielle, Pascal Tsaty Mabiala

Le candidat de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) à l’élection présidentielle, qui a tenu vendredi un meeting à Mfilou dans le 7ème arrondissement,  a déclaré poursuivre l’œuvre du président fondateur tout en la réadaptant au contexte et aux besoins de l’heure.

Devant les sympathisants et militants massés au rond-point situé devant le siège de l’arrondissement de Mfilou, le candidat du principal parti de l’opposition s’est proclamé l’homme du changement dont il a dit être possible pour faire « tomber » l’Eléphant, logo du président sortant et candidat à sa propre succession.

« Cette grande mobilisation me rappelle le temps de Pascal Lissouba dont nous avons pris l’engagement de réhabiliter par la poursuite de son œuvre que nous allons, une fois au pouvoir, réadapter au contexte et aux défis de l’heure », a-t-il précisé.

Pascal Tsaty Mabiala a résumé ses défis sur trois axes prioritaires, à savoir la réhabilitation de l’école pour une meilleure formation de l’élite congolaise qui fait gravement défaut dans le pays.

Outre la formation, garantir les soins de qualité à tous les Congolais et l’emploi des jeunes pour lutter contre le chômage constituent également les axes prioritaires du candidat auxquels s’ajoute la diversification de l’économie en vue de sortir le Congo de sa dépendance vis-à-vis du pétrole.

« Le monde développé de demain appartient non seulement à ceux qui ont le pétrole et les mines, mais aussi à ceux qui possèdent le savoir », a-t-il lancé précisant que « le changement est possible ».

S’adressant à la foule qui scandait en chœur « Tsaty président ! », le candidat a appelé ces derniers à l’unissons pour un vote massif le jour « J », en faisant allusion à la date du scrutin, le 20 mars.

« Que le mot président ne s’arrête pas aux meetings, mais qu’il se concrétise par notre élection afin de mettre en pratique notre triptyque : Formation-Santé pour tous – Emploi », a-t-il réitéré.

Par ailleurs, dans un langage voilé en langue nationale ‘’Kituba’’, le postulant à la magistrature suprême a jeté des piques au pouvoir sortant qui, selon lui,  construit des infrastructures routières dont la durabilité n’excède plus une année. Pour argumenter, il a cité en exemple l’avenue Ngamaba construit sous l’ère de celui dont il entend poursuivre l’œuvre.

Pour terminer, Pascal Tsaty Mabiala a demandé à ces militants et sympathisants de s’armer de courage pour mettre fin au coup d’Etat électoral. Il a rappelé la mise en place par les candidats de l’IDC-Frocad d’une commission technique des élections.

Après Ewo, Ouesso, Brazzaville et le Pool où il est deja passé, Tsaty Mabiala  a annoncé mettre le cap sur toute la partie sud du Congo où il envisage tenir plusieurs meetings pour vulgariser son programme de société.

Guy-Gervais Kitina

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