« Gilets jaunes » : La France demande à Trump de ne pas se mêler de politique intérieure française

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Emmanuel Macron et Donald Trump . /Photo prise le 25 mai 2017/REUTERS/Jonathan Ernst

Le ministre français des Affaires étrangères a demandé dimanche à Donald Trump, de ne pas se mêler de politique intérieure française. « Je dis à Donald Trump et le président de la République (Emmanuel Macron) lui a dit aussi : nous ne prenons pas parti dans les débats américains, laissez-nous vivre notre vie de nation », a-t-il déclaré dans l’émission Le Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI. « Nous ne tenons pas pour notre part de considération sur la politique intérieure américaine et nous souhaitons que ce soit réciproque », a-t-il ajouté.

Le président américain avait commenté par une série de tweets critiques, le mouvement des « Gilets jaunes » en France. « Un jour et une nuit très triste à Paris », avait-il écrit, avant de suggérer : «Peut-être qu’il est temps de mettre fin à l’accord de Paris, ridicule et extrêmement cher, et rendre l’argent aux gens en réduisant les impôts ». « Les manifestants scandent « Nous voulons Trump ». J’adore la France », a-t-il également écrit.

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La fake news de Trump

Le chef de la diplomatie française a contesté que de tels propos en faveur de Donald Trump aient été tenus lors des manifestations des gilets jaunes qui se succèdent depuis trois semaines. « Les gilets jaunes n’ont pas manifesté en anglais à ma connaissance et pour tout vous dire, les images qui sont parues aux Etats-Unis et où on entendait » We want Trump « (Nous voulons Trump) étaient des images prises à Londres lors d’un déplacement du président Trump il y a plusieurs mois », a-t-il dit.

Un tweet qui avait également fait vivement réagir Joachim Son-Forget, député LREM des Français de l’étranger. « Donald Le Gâteux est atteint d’incontinence cérébrale », « n’insulte pas mon pays, radoteur », avait-il écrit sur Twitter en anglais en réponse à Donald Trump.

AFP

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Trump demande aux ambassadeurs nommés par Obama de démissionner avant son investiture

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Le président américain élu ne sera investi que le 20 janvier, mais il a d’ores et déjà demandé aux ambassadeurs nommés par Barack Obama de quitter leur poste. Du jamais vu.
 
Il n’est pas encore en fonctions, mais transmet déjà ses ordres. Le président américain élu Donald Trump a demandé aux ambassadeurs nommés par Barack Obama de quitter leur poste avant son arrivée au pouvoir, le 20 janvier prochain, rapporte The Independent. Traditionnellement, le président nomme ses ambassadeurs. Mais une période de transition est prévue lorsqu’un nouveau président est investi: les ambassadeurs nommés avant son arrivée restent en poste pendant quelques mois avant d’être remplacés, afin de garantir une continuité de représentation dans les pays.
Des postes laissés vacants
 
La mesure ordonnée par Donald Trump est sans précédent, et pourrait laisser plusieurs pays clés tels que la Grande-Bretagne, l’Allemagne et le Canada sans représentant américain pendant plusieurs mois, le temps que de nouvelles têtes soient nommées et installées.
 
Selon le New York Times, l’équipe de transition de Donald Trump a fait parvenir l’information aux diplomates le 23 décembre dernier. Un des membres de l’équipe a justifié cette requête envoyée près d’un mois avant l’arrivée du nouveau chef d’Etat par le fait qu’il s’agissait d’une précaution pour s’assurer que tous les ambassadeurs nommés par Obama aient quitté le gouvernement avant le 20 janvier. Les diplomates concernés réfléchiraient à un moyen de contester cette mesure auprès du futur secrétaire d’Etat, Rex Tillerson.
 
Pour l’heure, Donald Trump n’a nommé que deux ambassadeurs: l’avocat David Friedman en Israël, et le gouverneur de l’Iowa Terry Branstad en Chine.
© BFMTV
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Congo : Des questions sans réponse sur la rencontre avortée entre Trump et Sassou

Denis Sassou-Nguesso et Donald Trump

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Les langues continuent à se délier à Brazzaville à la suite de la rencontre avortée entre le président élu, Donald Trump et Denis Sassou Nguesso, chef d’Etat du Congo. Beaucoup s’interrogent sur cette visite présidentielle annoncée en grande pompe, mais qui n’a finalement pas eu lieu.

Comment donc les stratèges du président du Comité de Haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye ont-ils tenu à ébruiter la renconre Trump-Sassou?  « À moins que les principaux cadres qui se sont chargés de la gestion de cette mission délicate du chef de l’Etat congolais soient eux-mêmes des amateurs », s’ indigne un diplomate africain en poste à Brazzaville. Avant de s’interroger: “N’aurait-il pas été mieux de faire croire aux congolais que leur président se rend à Cuba, alors que son avion met bien le cap sur Miami? ».

À l’en croire, le seul communiqué dont s’est fendu Firmin Ayessa, le Directeur de cabinet du chef de l’Etat congolais , a alerté toutes les grosses oreilles des ONGs, presse (occidentales), des opposants congolais et internautes de la diaspora… Lesquels auraient joué un rôle determinant dans le volte face de Trump.

Alors que le tact aurait été de mise, l’interview, d’un ton triomphaliste, accordée par Thierry Moungalla (ministre de la communication) à RFI, a davantage fait flamber les réseaux sociaux. Son collègue des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, pourtant docteur en sciences et techniques de communication, a fait une sortie médiatique «inutile».

Joint mercredi soir, Jean-Claude Gakosso affirmait se trouver à Palm Beach, en Floride. « La patience est notre règle, le temps de la diplomatie n’étant pas celui des médias », a-t-il indiqué. Palm Beach c’est là, justement, où Donald Trump passe les fêtes, dans sa résidence de Mar-a-Lago.

À la suite de cette foireuse rencontre Trump-Sassou, la colère est à son comble dans les milieux du pouvoir à Brazzaville.

Des voix s’élèvent déjà pour exiger du chef de l’Etat congolais des sanctions.


Le Président Sassou prendra t-il le risque de grossir les rangs de ses renégats? Rien n’est moins sûr.

Avec AN

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