Congo – Transport aérien : Reprise des vols ECAir, au grand soulagement des congolais

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La compagnie aérienne nationale du Congo, Equatorial Congo Airlines (ECAir)

L’annonce a été faite ce dimanche 1er avril dans un communiqué signé du ministre des transports, Fidèle Dimou. La compagnie congolaise des transports aériens ECAir reprend ses vols commerciaux à compter du lundi 2 avril.

La relance était attendue depuis des mois, c’est désormais une réalité évidente et le personnel ECAir est en passe de boucler les derniers préparatifs pour ces vols de reprise qui seront simultanément lancés sur les lignes intérieures et à l’international.

Suite à un partenariat bouclé in-extremis avec le géant africain Ethiopian Airlines, la compagnie ECAir peut à nouveau déployer ses ailes.

Avec ses quatre avions disponibles, la compagnie ECAir a programmé un vol Brazzaville – Paris, un vol Brazzaville – Dubaï, les deux autres avions assureront les vols domestiques Brazzaville – Pointe-Noire.

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Une grande affluence a été notée dimanche aux guichets ECAir où les billets mis en vente se sont arrachés en très peu de temps. Dire que les congolais attendaient le retour des vols de leur compagnie nationale.

En guise de cadeau de bienvenue pour les voyageurs ayant choisi de refaire confiance au fleuron de l’aviation civile congolaise, le communiqué du ministre précise qu’une dégustation de « Mboto », un poisson royal très prisé des congolais et presque réservé aux nantis, du fait de son prix élevé, est prévue pour les voyageurs qui en exprimeront la demande, sur la ligne Brazza-Paris dont les deux vols annoncés affichent complets.

De nombreux congolais saluent la prouesse du ministre Fidèle Dimou, mais espèrent des changements à la direction de la compagnie.

Avec Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

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Congo – Transport aérien : Premier anniversaire de la mort d’ECAir

Equatorial Congo Airlines (ECAir)

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Equatorial Congo Airlines (ECAir)
Equatorial Congo Airlines (ECAir)

Les avions de la compagnie aérienne congolaise ECAir sont cloués au sol depuis octobre 2016. Les travailleurs au chômage s’estiment abandonnés par leur direction. 14 mois déjà, qu’ils attendent un hypothétique salaire.

S’il est un volet qui a manqué au point de presse du premier ministre Clément Mouamba, commentant les conclusions de la mission du FMI à Brazzaville, c’est celui des sanctions.

Comment prétendre relancer la machine économique et financière, comment soutenir les réformes, si ceux qui s’illustrent par leur mauvaise gestion, ne sont pas sanctionnés.

Le cas de la compagnie ECAir, fleuron aérien du Congo, portée à coup de milliards par l’argent public, et mise en faillite par une femme qui avait carte blanche sur tout, a de quoi révolter plus d’un congolais.

Fatima Beyina-Moussa rassurait l’opinion publique sur la bonne santé de la compagnie en dépit d’un rapport d’audit qui épinglait une mauvaise gestion, à l’origine de la dégringolade de cette entreprise. Les portes des sièges sociaux de l’entreprise à Pointe-Noire comme à Brazzaville sont restées fermées.

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Si Fatima Beyina-Moussa qui n’a nullement été inquiétée, en dépit de sa contre-performance qui bat tous les records de mauvaise gestion au Congo depuis l’indépendance, a de quoi vivre décemment et tenir son standing habituel, pour de centaines d’employés qui n’ont pu se recaser ailleurs, la situation devient intenable. 14 mois déjà qu’ils sont en quête d’un hypothétique signal dont l’espoir s’amenuise avec le temps qui passe.

800 personnes qui ont des familles à nourrir attendent ainsi. Ils avaient été mis en congé technique sans aucune information. Sans syndicats, ces derniers s’en remettent à une direction fantôme.

Comme pour la STPU, pour eux aussi, il n’y a nulle trace de leurs recettes au trésor et l’État apparaît limité dans son intervention. C’est à se demander, à qui Fatima Beyina-Moussa rendait-elle compte ?

Un an déjà que le ré-décollage annoncé d’ECAir n’a toujours pas eu lieu. De la flotte de six appareils, deux avions sont cloués sur le sol belge, deux autres en France, et deux avions à Brazzaville.

Des avions ou plutôt, des cercueils qui attendent de rouiller. Ils avaient amorcé la descente aux enfers où la compagnie s’est posée avec casse sociale.

Bertrand BOUKAKA
Avec Lesechos

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RDC – Transport aérien : Une trentaine d’agents de Congo Airways licenciés

L’Airbus A320 de la compagnie aérienne Congo Airways

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La difficulté à rémunérer un effectif d’environ quatre cents agents disséminés à travers le territoire national serait à la base de cette décision. 

Après seulement dix mois d’activité depuis son premier vol inaugural sur Goma le 1er novembre 2015, la compagnie d’aviation Congo Airways présente déjà des signes d’essoufflement. Elle a du mal à gérer son personnel qui, jusqu’il y a quelques jours, présentait un effectif de quatre cents agents. Pour le nouveau comité de gestion piloté par Désiré Balazire en remplacement de l’ancien directeur général Claude Kirongozi, il n’est pas question de maintenir un tel effectif surtout pour une entreprise qui fait face à de nombreuses charges.

Dans sa politique de redynamisation de l’entreprise qui passe par la promotion des nouvelles méthodes de gestion, le nouveau comité a décidé de dégraisser les effectifs. La difficulté à rémunérer l’ensemble des travailleurs disséminés à travers le pays dont le gros contingent a été recruté à Kinshasa serait la principale motivation de cette décision. En effet, avec seulement trois avions en activité dont un est cloué au sol, Congo Airways est confrontée à des fortes charges qui font que la masse salariale ne corresponde plus aux besoins au grand dam des agents restés impayés depuis quelques mois.

Le nouveau comité de gestion qui vient de licencier trente agents, qui ont déjà reçu leurs lettres de mise en congé technique, entend dégraisser davantage jusqu’à ramener le nombre des travailleurs à deux-cents, apprend-on. Les agents remerciés pourront, cependant, être rappelés dans les jours à venir, au fur et à mesure que la compagnie présentera une bonne santé financière.

Alain Diasso
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Transport aérien: le Congo sur la liste noire de l’Union européenne

Un avion sur le tarmac de l'aéroport international Maya-Maya

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Pas moins de 216 compagnies aériennes, provenant de 19 pays, ont l’interdiction d’exploiter leurs lignes en Europe car leurs avions ne répondent pas aux normes de sécurité internationale. Ces compagnies figurent dans la liste noire européenne qui autorise à nouveau des appareils du Zimbabwe à survoler et atterrir dans l’espace de l’UE.

Les avions d’Air Madagascar, de Citilink, Lio Air et Batik Air d’Indonésie ainsi que ceux de toutes les compagnies zambiennes sont de nouveau autorisés à atterrir ou décoller en Europe. Ces appareils des différents pays sont ainsi retirés de la liste noire des transporteurs aériens qui font l’objet d’une interdiction ou de restrictions d’exploitation dans l’Union européenne.

En outre, Iran Air a reçu l’autorisation d’exploiter à nouveau la plupart de ses avions dans l’Union européenne. La décision a été prise par l’Union européenne qui tient régulièrement à jour une liste des compagnies aériennes qui ne répondent pas aux normes internationales de sécurité. Le document, mis à jour cet été 2016, pointe 216 sociétés installées dans 19 pays.

L’Union européenne a mentionné des compagnies de 19 pays qui sont totalement interdites dans son espace. Parmi celles-ci, on peut citer Blue Wing Airlines  du Suriname, Iraqui Airways d’Iraq, de Daallo Airlines de Djibouti de Zhetysu Aircompany du Kazakstan, des appareils équato-guinéens, béninois, libériens, libyens, mozambicains, congolais (Brazzaville et Kinshasa), etc.

Des restrictions concernent la flotte Taag Angola Airlines d’Angola, Air Service Comores des Comores, Air Koryo de la Corée du Nord sont autorisés à affréter des avions en UE « mais seulement avec certains appareils de leurs flottes (Fokker F100, Boeing B777-200, TR-LGY ».

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Transport aérien: ECAir lance un emprunt obligataire pour consolider sa croissance

Equatorial Congo Airlines (ECAir)

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Equatorial Congo Airlines (ECAir)
Equatorial Congo Airlines (ECAir)

La compagnie aérienne nationale, Equatorial Congo Airlines (ECAir) a lancé ce jeudi un emprunt obligataire d’un montant de 60.000.000.000 FCFA sur le marché financier de l’Afrique centrale avec comme arrangeur de l’opération la Financière.  

 Premier du genre émis par ECAir, mais aussi par la République du Congo, cet emprunt au taux brut de 6% court sur une durée de cinq ans (2016-2021).  Son objectif est, selon la directrice générale d’ECAIr, Fatima Beyina Moussa, de faire de cette compagnie à vocation sous-régionale, un acteur majeur et définitif du ciel africain, dans le cadre de la mise en valeur du hub de Brazzaville.

 « L’utilisation du produit de cet emprunt nous permettra d’investir dans la flotte ; d’agrandir notre réseau ; d’ouvrir un centre de maintenance à l’aéroport Maya-Maya ; de renforcer notre centre de formation ECAir situé à Kintélé ; d’augmenter la flotte et ouvrir de nouvelles destinations », a précisé Fatima Beyina Moussa.

Selon elle, l’emprunt obligataire « ECAir 6% brut 2016-2021 » va donner à cette compagnie nationale une garantie pour consolider son assise. Cela en fonction de sa vision de devenir une compagnie aérienne leader et de référence au niveau de la sous-région d’Afrique centrale où elle dessert déjà régulièrement Libreville et Douala, en attendant l’ouverture prochaine des lignes vers N’Djamena et Bangui.

« Dans le cadre de la baisse du prix de pétrole, principale source de financement, de l’Etat, l’emprunt est une bonne manière de se procurer de l’argent auprès des financiers et des épargnants privés », a relevé la directrice générale d’ECAir.

Bénéficiant par ailleurs de la garantie du gouvernement en cas de non-paiement, cet emprunt, a indiqué le directeur général de la Financière (une société de bourse créée en 2013), Innocent Dimi Nianga, est celui disposant d’un taux le plus élevé jamais utilisé dans la sous-région où le taux moyen habituel est de l’ordre de 5%. Pour lui, cet emprunt est une opportunité offerte et une valeur ajoutée pour le Congo puisqu’il contribue à l’amélioration du marché financier.

Avec une valeur nominale de 100.000 FCFA, l’emprunt ECAir 6% marque une volonté de cette compagnie de lever des fonds pour ses besoins d’investissement qui épargne l’Etat, actionnaire principal,  dans le financement permanent de ses activités et de son développement.

Créée en 2011 avec la vision de devenir la compagnie aérienne de référence et faire de Brazzaville, grâce aux infrastructures construites, un grand hub aéroportuaire de la sous-région, la compagnie ECAir, qui compte à ce jour 700 employés, veut passer de la phase de croissance à celle de maturité.

Après cinq années de mise en service (2011-2016), la compagnie a déjà transporté plus d’un million de passagers et opère jusqu’à 136 vols hebdomadaires depuis Brazzaville vers Paris, Dubaï, Cotonou, Douala, Libreville, Bamako, Dakar, Pointe-Noire, Ollombo et Pointe-Noire.

Disposant à ce jour d’une flotte de sept appareils composée d’un Boeing 767-300 ; deux Boeing 757-200 ; deux Boeing 737-700 et deux Boeing 737-300, ECAir ambitionne d’acquérir, dans les prochains mois de nouveaux appareils, et étendre son ouverture vers Abidjan, Yaoundé, Bangui et N’djamena.

Dans sa volonté d’expansion, ECAir s’appuie sur l’expertise d’entreprises reconnues, comme le bureau d’études Luftansa Consulting pour l’expertise managériale et technique, la société PrivatAir qui l’accompagne dans diverses phases opérationnelles, Jetaifly et Luftansa Technik qui assurent la maintenance.

Guy-Gervais Kitina & Lopelle Mboussa Gassia

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