Photographie : Christian Mpea veut rehausser la découverte touristique au Congo

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Le Lac Nanga ou Lac Loufoualeba est un lac de l’arrière-pays de Pointe-Noire, situé à 11 km du pont de Patras, dans l’arrondissement 6 Ngoyo © Kiki Lawanda

Parce que la photographie est un art encore peu valorisé et une profession souvent sous-estimée, parce que le pays regorge de magnifiques endroits peu connus, Christian Mpea tente de raccorder les deux par le tourisme, en mettant en avant dans ses clichés la beauté, la richesse et la biodiversité de son pays.

Après des études en droit et sciences politiques en France, Christian Mpea s’est installé à Pointe-Noire depuis 2013, où il évolue dans le domaine de la responsabilité sociétale d’entreprise au sein d’une société pétrolière. Célibataire et sans enfant, il s’emploie pendant son temps libre à combiner ses deux passions : la photographie ainsi que les voyages au Congo et dans le reste du monde.

C’est derrière sa page Facebook Kiki Lawanda que Christian Mpea s’est niché pour partager ses prouesses. « La création de cette page résulte de nombreux commentaires que je recevais sur les publications de mes expéditions sur mon compte personnel. Encouragé par une amie, j’ai estimé que cela mériterait d’être partagé à un plus grand nombre et ainsi fut créée, en décembre 2018, la page Kiki Lawanda, nom d’emprunt de mon enfance», nous a-t-il tendrement expliqué.

L’objectif premier de cette page est de promouvoir, par l’image, les sites connus et méconnus du grand public pour montrer un autre visage du Congo. Ainsi, grâce à cette initiative, permettre à de nombreux concitoyens et/ou d’autres personnes d’horizons différents de se lancer dans cette belle aventure, qu’est la découverte du Congo.

L’alimentation de cette page se nourrit des expéditions réalisées par Christian Mpea et ses amis du collectif « Ekolo na Bisso», lequel est constitué de jeunes animés par l’aventure et la volonté de promouvoir le Congo. A l’issue de ses voyages, Christian Mpea analyse et trie tous les clichés pour publier les plus beaux d’entre eux qu’il accompagne d’une description textuelle inspirée par les guides touristiques et internet. Pour autant, se considère toujours comme étant un amateur en photographie.

Au bout de quatre mois d’existence, la page comptabilise déjà quatre mille cinq cents abonnés. « Je reçois par messages privés et commentaires sur mes publications, diverses appréciations du public, notamment l’étonnement suite aux découvertes ou l’encouragement dans ma démarche», a-t-il évoqué, avant de rajouter : « Toutes ces réactions constituent pour moi une profonde marque de reconnaissance et me motivent davantage à poursuivre sur cette même lancée ».

Ainsi, à long terme avec « Ekolo na Bisso », Christian Mpea aspire notamment organiser des expositions photos au Congo et à l’étranger ; des activités pour assainir le patrimoine touristique et promouvoir, auprès des jeunes et des familles, un nouveau mode de vie intégrant la découverte des sites touristiques nationaux ; contribuer à faire du Congo l’une des destinations touristiques favorites en Afrique centrale, en collaboration avec les autorités nationales et les structures engagées dans la promotion du Congo.

Merveille Jessica Atipo

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Congo – Tourisme : des véreux demandent de l’argent pour accéder au site des Cataractes

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©DR

Certains citoyens mal intentionnés exigent aux visiteurs de payer pour avoir accès au site touristique pourtant fermé pour travaux d’aménagement.

A quelques mètres d’accès au site touristique des Cataractes, deux bambous en forme de croix annoncent le passage interdit aux véhicules. Le dispositif indique, par ailleurs, aux piétons que le passage ne se fait plus comme avant. Il faut payer pour accéder au site touristique. L’initiative est née de l’imagination des citoyens mal intentionnés décidés à se faire des poches. A dire vrai, le site des Cataractes avait, en effet, été momentanément fermé par le ministère de tutelle pour travaux d’aménagement qui sont d’ailleurs en cours. Certains visiteurs découvrent l’information en arrivant sur les lieux. Comme des vigiles éparpillés, quelques jeunes accourent après eux exigeant des sous afin de faciliter l’accès au site par des voies détournées. Il est en tout cas nécessaire de redoubler de vigilance et prendre des mesures appropriées pour mettre fin à ce genre de pratiques. 

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En rappel, le 9 septembre 2018, la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, a effectué une descente pour faire un état des lieux du site touristique des Cataractes occupé anarchiquement par des commerçants, casseurs de pierre et vendeurs de sable de construction sans respect de la notion de protection de l’environnement.

En juin 2014, le gouvernement congolais avait annoncé l’aménagement de ce site. Un complexe touristique de haut niveau devrait sortir de terre, avec une galerie d’objets d’art et un hôtel cinq étoiles. Le site devrait ainsi se débarrasser de son statut de sanctuaire de prostitution et de banditisme d’antan.

Ouvert aux visiteurs nationaux et internationaux depuis 1985, le site des Cataractes du Djoué est un lieu touristique, de détente, de loisirs, d’escalade de rochers où les touristes contemplent la beauté du majestueux fleuve Congo et sa mythique ‘’Île du diable’’. Il est limité au nord par le Djoué, au sud par le quartier Mafouta, à l’ouest par les rapides du fleuve Congo et à l’est par le quartier Cataractes. Le site est placé sous la tutelle du ministère du Tourisme et de l’environnement qui a lancé les travaux d’aménagement afin de le moderniser, le rendre plus attractif et le faire participer activement à la diversification de l’économie.

Rominique Makaya

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Congo : déçu par le pétrole, le gouvernement joue la carte du tourisme

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Brazzaville prépare activement ses premières assises touristiques qui se tiendront les 17 et 18 juillet prochains

Alors que l’économie congolaise pourrait connaitre une deuxième année successive de récession selon les prévisions de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), le pays tente de multiplier les pistes de sortie. En première ligne, le tourisme. Brazzaville prépare activement ses premières assises touristiques qui se tiendront les 17 et 18 juillet prochains avec, entre autres, la présence attendue du secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OIT), le Jordanien Taleb Rifai.

[i « Je veux […] rendre crédible la destination Congo. J’y travaille chaque jour »], déclarait la ministre du Tourisme du Congo, Arlette Soudan-Nonault en juillet 2016, soit deux mois après nomination. Aujourd’hui, un an plus tard, la ministre prépare activement les premières assises du Tourisme qui auront lieu des 17 et 18 juillet prochains à Brazzaville, avec la présence attendue du secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OIT), le Jordanien Taleb Rifai. Objectif : démontrer le potentiel de la destination Congo et attirer des investisseurs nationaux et étrangers.

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Pour une contribution de 10% dans le PIB d’ici 2021

Soudan-Nonault et son équipe ont mis sur pied un plan directeur prévoyant de nouveaux investissements, tout en s’appuyant sur les acquis du pays à savoir les trois grands parcs nationaux abritant des espèces protégées, ainsi que les réserves de gorilles comme celle de Lésio Louna, au nord de Brazzaville. C’est l’une des réserves de gorilles les plus importantes du pays et le deuxième fleuve le plus puissant au monde (des chutes ou encore des grottes).

A en croire la ministre par ailleurs, le Congo qui dispose d’un « parc hôtelier de 5000 hôtels » n’a pas à craindre pour son offre en la matière. Depuis l’année dernière également son département prépare la mise en place d’un guichet unique des systèmes du tourisme, de l’hôtellerie et des loisirs. Et tout cela rentre dans son plan directeur qui vise à porter à 10% la contribution du tourisme dans le PIB d’ici 2021, contre 3% actuellement.

[i « Sur les cinq ans qui suivent il nous faut, tel que nous l’avons chiffré, plus de 17,6 milliards de Fcfa [soit près de 448 000 dollars, ndlr]. Tout est chiffré parce que chaque projet répond à un coût »], a déclaré la ministre ce week-end devant la presse, rapporte RFI.

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Congo – Tourisme et prostitution : Levée de voile sur les Cataractes du Djoué

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Un site que les Brazzavillois fréquentent notamment les week-ends. « Les Cataractes » sont réputés pour le calme qui y règne, leur beauté, le spectacle et les opportunités qu’ils offrent : baignade, restaurants-bars et barbecues.

Mais le site a aussi un côté méconnu : la présence des prostituées qui y écument avec des services à la clé. Cachées sous l’herbe, elles attendent impatiemment leurs « clients ». Le passage étant garanti à des prix abordables, les hommes s’y pressent.

Ces femmes, aux corps bien moulés dans leurs jupons, prennent régulièrement les pistes et les sentiers battus. Rien que leur déhanchement est une invite. Certaines d’entre elles avouent faire de bonnes recettes soit environ 20 mille francs Cfa par jour. «Nous avons fidélisé certains clients. Quand ils n’ont même rien, nous leur offrons nos services à crédit», a confié l’une d’elles qui a requis l’anonymat. Elle ajoute que «malgré la rupture, les gens viennent quand même faire l’amour. Ils en ont besoin. »

Face aux critiques, ces femmes ont une répartie imparable. «Je ne sais pas ce que je peux vous dire présentement. Nous n’avons pas d’emploi. Moi, je suis mariée. Je vis avec quelqu’un. Ce métier que je fais, c’est sur autorisation de mon mari. Lui, il ne travaille plus. La compagnie avait fermé. Aujourd’hui, je n’ai pas eu grand-chose ; les clients ne sont pas venus assez. Quand je finis ici, je vais aller à un autre endroit à Ouenzé où d’autres clients m’attendent. J’espère que là-bas j’aurai quelque chose», a indiqué une autre.

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Une activité « protégée »

Ces femmes qui se prostituent dans les Cataractes sont enregistrées et reconnues par le Commissariat central du Djoué. Aux heures du soir, une Toyota de type BJ de la police passe ramasser l’argent à partir de 3000 FCFA par prostituée. Et si une prostituée ne s’acquitte pas de cette obligation, elle est embarquée dans le véhicule.

Cet endroit de plaisir est aussi pris d’assaut par de vrais passionnés du cœur et du sexe : des jeunes qui manquent d’argent ou de logis. «On se croirait en Occident. Parfois, on y trouve aussi des gens qui tournent des films pornographiques. Un endroit devenu très célèbre en la matière», a confié un habitué des lieux.

Pendant que les uns partagent une partie de plaisir, les autres sont assis de l’autre côté sous les parasoleils, autour des tables, en train d’observer l’eau des « rapides », ces chutes occasionnées par un entassement de grosses pierres. «Nous venons ici parce que nous avons eu une semaine chargée. Ça nous fait du bien d’être ici. Nous sommes entre amis, avec nos partenaires et nous oublions un peu les tracasseries professionnelles. A la fin, nous rentrons détendus», a expliqué Marcelin Mikala.

Un site prisé pour les belles prises de vues prises qu’il garantit. Faute de plage à Brazzaville, c’est ici que les citoyens de la ville convergent. Le spectacle du week-end est identique à celui des sites balnéaires : des femmes en maillot de bain, des hommes en culottes, etc. «Cette ambiance décontractée et très amusante fait penser à la plage des côtes sauvages à Pointe-Noire», a ironisé Mikala.

© 242infosnet

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Congo : mise en place prochaine d’un guichet unique des systèmes du tourisme

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La ministre congolaise du Tourisme et des Loisirs, Mme Arlette Soudan Nonault
La ministre congolaise du Tourisme et des Loisirs, Mme Arlette Soudan Nonault

La nouvelle ministre congolaise du Tourisme et des Loisirs, Mme Arlette Soudan Nonault, a annoncé mercredi à Brazzaville la mise en place prochaine au Congo d’un guichet unique des systèmes du tourisme, de l’hôtellerie et des loisirs.

« Pour poser les bases du développement du tourisme et des loisirs, mon ministère a décidé de mettre en place le plus rapidement possible un guichet unique des systèmes du tourisme, de l’hôtellerie et des loisirs(…), un mécanisme d’accompagnement technique et financier des initi atives privées de petite taille », a déclaré Mme Soudan Nonault au cours d’un point de presse.

L’objectif de son ministère reste « l’amélioration substantielle » de la contribution des secteurs du tourisme et des loisirs au « renforcement du portefeuille public, pour atteindre les 10 % du roduit intérieur brut (PIB) en l’an 2021 ».

Elle a relevé la sous-exploitation du potentiel naturel et culturel du Congo à des fins touristiques. Elle entend diversifier l’offre et les activités par la mise en valeur de nouveaux sites touristiques, avec le concours des partenaires privés.

Le gouvernement, a-t-elle conclu, s’engage à résorber les aspects d’ordre organisationnel, technique, socio-économique et financier qui freinent le développement du tourisme au Congo.

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Congo : regard sur le tourisme pour la diversification économique

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Face à la baisse des prix du pétrole sur le marché mondial, le Congo cherche les voies et moyens de développer le tourisme, un secteur avec un important potentiel, considéré comme un des piliers de la diversification économique.
Face à la baisse des prix du pétrole sur le marché mondial, le Congo cherche les voies et moyens de développer le tourisme, un secteur avec un important potentiel, considéré comme un des piliers de la diversification économique.

Face à la baisse des prix du pétrole sur le marché mondial, le Congo cherche les voies et moyens de développer le tourisme, un secteur avec un important potentiel, considéré comme un des piliers de la diversification économique.

Le gouvernement est soutenu dans ce processus par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Les deux organismes aident le pays à mettre en œuvre une stratégie et un plan directeur du tourisme.

Le 14 décembre 2015, les experts des différentes structures publiques et privées impliquées dans le programme de développement du tourisme au Congo se sont réunis à Brazzaville où ils examinaient, pour la troisième fois, les documents de politique et de stratégie touristique, ainsi que le plan directeur du tourisme.

Le directeur du cabinet du ministre en charge du tourisme, Léonard Niéré, présentait l’opération comme « une tâche d’une extrême importance ». Car, ce pays touché de plein fouet par la baisse des prix du pétrole sur le marché mondial veut à tout prix diversifier son économie. Le tourisme considéré comme « un secteur de croissance » est un pilier important de la diversification économique.

La stratégie nationale et le plan directeur de développement durable du tourisme visent à traduire cette volonté dans les faits, en procédant à une analyse diagnostique du secteur et en traçant la voie à suivre pour propulser les activités touristiques dans le pays.

C’est en cela que le représentant résident adjoint du PNUD au Congo, Mohamed Abchir, a indiqué que les documents stratégiques doivent « répondre aux attentes de tous les acteurs impliqués dans ce secteur au Congo ».

Un secteur qui bouge…

En attendant l’entrée en vigueur de la nouvelle politique touristique nationale, le secteur bouge depuis plusieurs années. Selon les récentes études du PNUD, le produit intérieur brut (PIB) des secteurs Commerce, restaurants et hôtel est passé de 5,5% du PIB nominal en 2011 à 7, 4% en 2014. Selon des prévisions, il devrait être de 11% du PIB nominal en 2015.

En cette année, les observateurs ont fait état d’un « boom du tourisme de congrès » dans le pays, mais sans avancer des chiffres.

En 2014, le nombre de visiteurs du Congo était de 2,2 millions, alors que le nombre d’hôtels à Brazzaville était passé à 378 (alors qu’il était de 242 en 2006). En 2015 les données attendues devraient confirmer une forte croissance sous l’effet des 11e Jeux africains que la ville venait d’abriter.

Autre signe de cette évolution positive, le tourisme d’affaire, avec l’arrivée des hôtels haut de gamme tels que, entre autres, Maya-Maya géré par le groupe espagnol Pefaco ou le Radisson Blu Palace du groupe Carlson Rezidor dans la capitale. Bien d’autres établissements de luxe se sont aussi installés à Pointe-Noire, la capitale économique du pays.

Le tourisme de loisirs très peu développé

Grâce à la multiplication de forums et festivals à Brazzaville et Pointe-Noire, le tourisme de congrès monte en flèche. Il favorise la construction et l’équipement d’infrastructures d’accueil telles que le Palais des congrès, le Palais des Affaires étrangères à Brazzaville, ainsi que des infrastructures sportives et culturelles.

Seul, le tourisme de loisir reste encore marginal dans le pays. Il est réservé à une clientèle d’expatriés et de Congolais aisés qui seuls profitent des potentiel balnéaire, des loisirs sportifs et des balades sur le fleuve.

Le Congo dispose de vastes parcs nationaux, de réserves de faune, de sanctuaires de gorilles et de chimpanzés qui attendent d’être exploités. D’où l’accent particulier que le Plan national de développement du Tourisme entend mettre sur l’écotourisme.

A cet effet, le pays appelle de tous ses vœux les investissements privés, pour renforcer le parc hôtelier, aménager les sites touristiques et créer de nouveaux produits.

(Xinhua)