Ouverture à Lomé de la 20ème conférence des chefs d’Etat de l’Uemoa
La 20ème Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a été ouverte, lundi soir à Lomé, par le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, président en exercice de l’union.
« La présente session se tient dans un contexte où, malgré les efforts multiformes, la situation sécuritaire est préoccupante dans les pays de notre union. D’om l’importance de la solidarité entre pays membres et la nécessité de mettre en œuvre le cadre d’action sécuritaire signé en 2016 au Sénégal », a dit le président Ouattara à l’ouverture de la rencontre à laquelle sont absents le Malien, Ibrahima Boubacar Keita et le Béninois Patrice Talon.
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A propos des tensions socio-politiques notées « ça et là » dans l’Uemoa, le président ivoirien a appelé les acteurs politiques au dialogue et préconisé des orientations pour consolider l’économie des pays membres de l’union.
A Lomé, les chefs d’Etat examinent, entre autres, le Rapport sur l’état de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, la Note sur l’état de convergence dans les Etats membres de l’Union ainsi que l’état de mise en œuvre des chantiers de Haut niveau : Initiative régionale pour l’énergie durable (IRED) ; paix et sécurité ; sécurité alimentaire dans l’espace UEMOA.
La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement est l’organe suprême qui ‘’définit les grandes orientations de la politique de l’Union’’.
Un message fort et peu commun entre Etats voisins. Ousainou Darboe, le ministre gambien des Affaires étrangères a sommé ce lundi le président togolais Faure Gnassingbé à démissionner immédiatement.
Dans l’entretien accordé à l’agence de presse Reuters, le chef de la diplomatie gambienne va plus loin et demande à l’Union africaine et à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) de persuader le président togolais à abandonner le pouvoir.
Des propos sans ambiguïté qui laissent entrevoir la position de Banjul dans la crise togolaise. Surtout qu’en janvier 2017, la Gambie a frôlé une crise meurtrière en raison du refus de l’ancien président Yahya Jammeh de céder le pouvoir à son successeur Adama Barrow, vainqueur de la présidentielle de décembre 2016.
Aidée de la force de la Cédéao, la Gambie avait alors pu faire pression sur Yahya Jammeh qui a finalement accepté un exil en Guinée équatoriale.
Au Togo, c’est un cas de figure différent, peut-être plus complexe et bien plus risqué. Depuis septembre, des manifestations se multiplient dans plusieurs villes du pays, exigeant une limitation non-rétroactive du nombre de mandats présidentiels, ainsi que la démission du président Faure Gnassingbé, à la tête du Togo depuis 2005, prenant la succession de son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant 38 ans.
Cette crise qui a déjà fait près de 17 morts et quelque 200 blessés, a vu défiler de nombreuses tentatives de médiation. Celles de l’OIF et du président Condé qui ont échoué ; celle du président béninois Patrice Talon et de la Côte d’Ivoire, toujours en cours. La dernière en date concerne l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Une délégation de la Commission Interparlementaire de l’organisation a été dépêchée au Togo où elle rencontre des membres de l’opposition.
Avant le deuxième match du groupe C, qui a vu la RDC et la Côte d’Ivoire faire match nul (2-2), à Kinshasa on pronostiquait pour une qualification obtenue au bout de 90 minutes de jeu face à des Ivoiriens à la peine lors de la première journée (0-0, face au Togo).
Ce soir, les léopards de la RDC affrontent les éperviers du Togo dans le cadre du dernier match de pool de la CAN. Une défaite d une des deux équipes peut signifier son élimination au premier tour de cette comptions africaine. A Kinshasa, un féticheur habitant la commune de Masina a eu le malheur de prédire la défaite des Léopards et leur élimination.
Tout de suite ayant pris cette prédilection, une foule s est rendu à son domicile qui a été saccagé avant d’être brûlé. Comme quoi, à Kinshasa, on ne badine pas avec cette CAN.
Si les Léopards l’emportent ce soir face aux Eperviers, les Congolais n’auront pas de calcul à faire. Ils n’auront même pas à chercher à connaître le résultat de l’autre match du groupe.
Le tirage au sort effectué ce mercredi a offert un programme abordable pour le pays hôte. Ce sera moins facile pour l’Algérie et la Côte d’Ivoire.
Il y avait du beau monde ce mercredi dans l’auditorium du stade de l’Amitié de Libreville. Trois mois avant son lancement, la 31e Coupe d’Afrique des Nations a donné lieu à son prologue avec le tirage au sort de la phase finale. Un événement aussi attendu que redouté, étant donné l’homogénéité des 16 équipes participantes. Il devait y avoir du lourd, il y en aura.
Sous les yeux d’Ali Bongo, président du Gabon accompagné de son Premier Ministre, et d’Issa Hayatou, président de la Confédération Africaine de Football (CAF) et membre honoraire du CIO, et après quelques festivités protocolaires en musique et en images, le verdict est sorti des mains de Khalilou Fadiga, François Amégasse et Karim Abdul Razzak.
Le Gabon épargné
Le Gabon débutera face à la Guinée-Bissau, équipe la moins expérimentée du plateau qui participe à sa première phase finale de Coupe d’Afrique. Le Cameroun et le Burkina Faso complètent cette poule et devraient être des concurrents directs pour la qualification pour les quarts.
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L’Algérie, qui figure parmi les nations les plus régulières de ces dernières années, devra se méfier du Sénégal de Sadio Mané. En perspective également, un « derby » avec la Tunisie qui devrait tenir ses promesses. Le Zimbabwe complète ce groupe mais devrait avoir bien du mal à y jouer ses chances. Tenante du titre, la Côte d’Ivoire devra rapidement entrer dans le vif du sujet puisqu’elle défiera le Togo de Claude Le Roy et Emmanuel Adebayor. Également présent dans ce groupe C, le Maroc d’Hervé Renard. Le Français visera une 3e CAN avec une 3e nation différente.
Enfin le groupe D laisse des perspectives ouvertes. Le Ghana part certes favori, mais ce pourrait être serré entre le Mali et l’Égypte, titrée à 7 reprises et qui fait son retour après avoir manqué les trois dernières éditions (2012, 2013, 2015). L’Ouganda, absent de toute CAN depuis sa finale perdue en 1978, complète ce groupe.
Pour rappel, le Gabon a été désigné en avril 2015 en remplacement de la Libye, qui devait initialement recevoir la compétition, mais qui s’était vu retirer l’organisation en raison de son instabilité. Le tournoi se déroulera du 14 janvier au 5 février sur 4 sites : Oyem (groupe C), Port-Gentil (groupe D), Franceville (groupe B), et Libreville (groupe A), la capitale, où se dérouleront le match d’ouverture et la finale. Les 4 groupes :
Groupe A : Gabon, Burkina Faso, Cameroun, Guinée-Bissau Groupe B : Algérie, Tunisie, Sénégal, Zimbabwe Groupe C : Côte d’Ivoire, RDC, Maroc, Togo Groupe D : Ghana, Mali, Égypte, Ouganda
Emmanuel Adebayor ne rejoindra pas l’OL. Le club rhodanien a indiqué via un communiqué, publié ce samedi, qu’il abandonnait la piste de l’attaquant togolais (32 ans). L’entraineur olympien Bruno Genesio, pas chaud sur ce dossier, a finalement été suivi par sa direction.
Hier soir, rien n’était encore validé de manière définitive. La décision est tombée ce samedi, par le biais d’un communiqué. L’attaquant recherché par l’OL ne sera pas Emmanuel Adebayor, libre depuis cet été après un passage de six mois à Crystal Palace. (…). L’annonce clôt un feuilleton court mais particulièrement dense, au cours duquel se sont confrontées plusieurs influences au sein du club.
Genesio a tenu bon
Arrivé à Lyon dans la nuit de jeudi à vendredi, sans agent, l’attaquant togolais (32 ans) passé notamment par l’AS Monaco (2003-2006) et Arsenal (2005-2009), a rencontré Bruno Genesio vendredi. Une discussion qui n’a donc pas renversé le sentiment initial du technicien lyonnais, pas chaud depuis le début sur ce dossier. Malgré l’envie de son président Jean-Michel Aulas, Bruno Genesio a tenu bon et imposé son scepticisme. Le club rhodanien avance l’argument de la CAN, que souhaitait disputer Adebayor avec le Togo, comme l’un des obstacles à sa signature et glisse un petit tacle à l’ancien Messin qui aurait tardé à rejoindre Lyon pour discuter de son transfert.
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Le communiqué de L’Olympique Lyonnais :
« L’Olympique Lyonnais a décidé de ne pas donner suite aux discussions entamées avec Emmanuel Adebayor qui, depuis le début de la semaine, avait retardé son déplacement à Lyon avant de venir hier au Parc OL où Bruno Genesio a pu s’entretenir avec lui.
Le club rappelle qu’après la blessure d’Alexandre Lacazette, il avait étudié la venue d’au moins un nouvel attaquant d’un profil différent.
L’arrivée du jeune espoir Jean-Philippe Mateta dont le club apprécie l’enthousiasme répond parfaitement à cette stratégie alors que l’international togolais qui n’aurait pas été non plus qualifié pour la 1ère phase de Champions League, a confirmé qu’il souhaitait participer à la Coupe d’Afrique des Nations début 2017 avec le Togo ce qui pourrait engendrer une absence d’un ou deux mois.
L’Olympique Lyonnais se réjouit par ailleurs des retours à la compétition dès les prochains jours de Nabil Fekir et Mathieu Valbuena qui permettront à Bruno Genesio de retrouver progressivement son effectif au cours du mois de septembre marqué par des débuts réussis en Champions League. »
Image d’archive| Faure Gnassingbe et Denis Sassou N’Guesso
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean Claude Gakosso a déclaré, au sortir d’en entretien avec le président togolais, Faure Gnassingbé, jeudi à Lomé, que le président Gnassigbé assisetrait à la cérémonie d’investiture du président congolais Denis Sassou Nguesso.
L’investiture du nouveau président congolais aura lieu samedi prochain, dans deux jours. « A cette occasion, il tient ardemment à avoir à ses côtés ses meilleurs amis, ses vrais frères au nombre desquels le président Faure Gnassingbé qui a accepté l’invitation », a confié le diplomate congolais.
Cette élection a été gagnée à un peu plus de 60% par Sassou Nguesso, de manière indiscutable. La plupart des observateurs d’ailleurs s’attendaient à ces résultats, sauf ceux qui « n’ont pas l’esprit fair-play », « mais ça aussi, on peut comprendre parce que tout le monde n’a pas la même culture », a-t-il précisé.
Le président Denis Sassou Nguesso, a été réélu le 20 mars au premier tour pour un nouveau mandat de 5 ans à la tête du Congo-Brazzaville à l’issue d’une élection présidentielle controversée, prêtera serment samedi.
Claude Le Roy entraînera désormais les Éperviers du Togo. Il a été nommé mercredi sélectionneur de l’équipe nationale du Togo pour un contrat de trois ans, qui coure jusqu’à la Coupe d’Afrique des nations 2019.
Le Français remplacera Tom Saintfiet, ex-entraîneur de la sélection nationale dont le contrat courait initialement jusqu’en 2017. À 67 ans, Claude Le Roy détient le record de participation à la CAN. Il en a disputé huit avec le Cameroun, pays où il s’est révélé et gagné la coupe, le Sénégal, la RD Congo, le Ghana et le Congo où, il y était jusqu’en novembre dernier.
Le pape François a reçu jeudi le président du Togo, Faure Gnassingbé|P. ANSA/POOL – REUTERS/Tony Gentile
Le pape a remis jeudi à Faure Gnassingbé une médaille représentant saint Martin de Tours (317-397), un officier romain vénéré en Europe pour sa charité envers les pauvres.
Le pape François a reçu jeudi le président du Togo, Faure Gnassingbé, lui recommandant de « défendre et de comprendre le peuple », ont rapporté des journalistes présents à l’audience.
Lors de l’échange des cadeaux à la fin de l’entretien, le pape a remis au chef de l’Etat togolais une médaille représentant saint Martin de Tours (317-397), un officier romain vénéré en Europe pour sa charité envers les démunis: « Il faut défendre et comprendre le peuple », a-t-il alors recommandé au président.
Le président a ensuite rencontré le secrétaire d’Etat et numéro 2 du Vatican, le cardinal Pietro Parolin. Dans un communiqué, « les bonnes relations existant entre le Saint-Siège et le Togo ont été soulignées », ainsi que la contribution des catholiques au « développement intégral », notamment dans le secteur éducatif.
Les catholiques représentent quelque 25% des Togolais.
Le président Gnassingbé, dont la famille dirige le Togo depuis près de 50 ans, avait été réélu en avril 2015, dans des élections contestées par l’opposition.
Le pape et M. Gnassingbé ont « passé en revue quelques défis qui intéressent les pays de l’Afrique occidentale et sub-saharienne, soulignant la nécessité d’un engagement commun en faveur de la sécurité et de la paix dans la région », déstabilisée notamment par le jihadisme.
Un attentat visant les forces de l’ordre a été déjoué la semaine dernière dans la région d’Orléans, a annoncé mardi le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, qui a fait état de 3.414 refoulés aux frontières pour des raisons de sécurité depuis les attentats de Paris mi-novembre.
« Un projet d’attentat visant des représentants de la force publique dans la région d’Orléans a été déjoué la semaine dernière par la DGSI », a déclaré M. Cazeneuve à l’Hôtel de police, lors d’un discours devant les gendarmes et forces de police de la région.
Cela porte « à 10 le nombre d’attentats déjoués sur le territoire national depuis 2013 », a-t-il précisé.
Selon le ministre, deux jeunes Français ont été interpellés et écroués samedi. Ils étaient « en contact avec un Français jihadiste présent en Syrie, dont l’enquête devra établir s’il était le commanditaire des attaques, que l’un des deux interpellés a reconnues au cours de sa garde à vue avoir projetées à l’encontre de militaires, de gendarmes de policiers et de représentants de l’État », a-t-il précisé.
Plusieurs sources policières et judiciaires affirmaient mardi que les deux Français impliqués sont âgés de 24 et 25 ans.
L’un est originaire du Maroc et l’autre du Togo, selon une source policière.
De source judiciaire, on précise qu’il s’agit de deux petits délinquants avec un casier judiciaire mentionnant des délits de droit commun.
Interpellés à Orléans les 15 et 16 décembre dans le cadre d’une information judiciaire menée par des juges antiterroristes depuis août, ils ont été mis en examen et écroués pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste de nature criminelle ».
Au moins l’un d’entre eux se serait radicalisé, selon une source proche de l’enquête. Les éléments de l’enquête ont permis de confirmer cet élément, puisqu’ils se félicitaient des attentats de Paris, a-t-on ajouté.
Ils avaient engagé des « démarches actives pour se procurer des armes », a-t-on poursuivi, sans plus de détail. Une autre source proche du dossier évoque des kalachnikov, mais les mis en cause ne sont pas entrés en possession d’armement et aucun arsenal n’a été retrouvé.
Le passage à l’acte était prévu à Orléans, avec plusieurs hypothèses: caserne de l’armée, commissariats de police, gendarmeries… « Mais il n’y avait pas de cible apparaissant comme arrêtée. On était dans des hypothèses », a expliqué une source proche de l’enquête.
– 3.414 personnes refoulées aux frontières –
A Toulouse où il a annoncé ce projet d’attentat déjoué devant 150 membres des forces de l’ordre et élus locaux, M. Cazeneuve a dressé un long bilan chiffré des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence décrété après les attentats meurtriers du 13 novembre à Paris.
La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) « est saisie en propre ou avec la police judiciaire du suivi de 185 dossiers judiciaires, concernant 985 individus dont 250 sont revenus en France pour leur implication dans le terrorisme djihadiste. 145 de ces individus sont aujourd’hui écroués », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, 3.414 personnes ont été refoulées depuis le rétablissement des contrôles aux frontières françaises le 13 novembre, a indiqué le ministre.
2.898 perquisitions ont été menées, aboutissant à 346 interpellations, 297 personnes gardes à vue et 51 personnes écrouées.
Le ministre a chiffré à 443 les armes saisies ainsi que « 200 stocks de produits stupéfiants » et « près d’un million d’euros en liquide ».
Parallèlement, 384 personnes présumées dangereuses ont été assignées à résidence, dont 78% déjà fichées comme radicalisées. Cela « suffit, a souligné M. Cazeneuve, à démontrer que ces mesures n’ont pas été prises au hasard et de façon indiscriminée ».
Dans le même temps, 39 lieux de culte ont été perquisitionnés, dont 10 fermés.
Le ministre a défendu l’action du gouvernement, critiqué dans son propre camp et par des associations de défense des libertés.
« L’Etat d’urgence n’est pas le contraire ni l’oubli de l’Etat de droit, a assuré le ministre. Il en est, lorsque la situation l’exige et que la République peut être frappée au cœur de ses valeurs, le bouclier ».
Affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, au Togo (photo d’archives).
De violentes manifestations contre un projet d’installation d’une aire protégée dans la préfecture de l’Oti ont causé la mort de cinq personnes dans la ville de Mango (Nord Togo) entre vendredi et samedi. Les affrontements entre forces de l’ordre et populations se sont poursuivis dimanche dans la ville.
Au cours d’une conférence de presse tenue ce week-end, Payadowa Boukpessi, le ministre togolais de l’administration territorial a confirmé que 5 personnes au total ont été tuées depuis vendredi dans cette ville. Deux personnes ont été tuées vendredi et deux autres samedi par une voiture et une personne admise à l’hôpital décédée ce samedi.
Dans un nouveau bilan communiqué ce dimanche, le gouvernement togolais a indiqué qu’il y avait plus de 50 personnes arrêtées dont des mineurs et des élèves. Une vingtaine de personnes sont blessées dont 13 manifestants et 8 forces de l’ordre.
Même si la « situation était relativement calme » samedi soir et que le gouvernement a annoncé «des sanctions disciplinaires contre des éléments des forces de l’ordre auteurs des dérapages », les manifestations ont repris de plus belle dimanche.
Les heurts entre forces de l’ordre et populations ont déclenché suite à la protestation contre un projet de réhabilitation du complexe d’aires protégées Oti-Keran-Mandouri (OKM), sur une superficie de 179.000 ha dans le cadre du renforcement du rôle de conservation du système national des aires protégées du Togo ».
A vrai dire, les populations se disent traumatisées par les représailles endurées dans sous la dictature du général Gnassingbé Eyadéma avant le déclenchement du processus démocratique en 1990.