[GARD align= »center »]
L’opposant congolais Moïse Katumbi Chapwe a annoncé jeudi son retour au pays « avec la dépouille » d’Etienne Tshisekedi, le président d’un parti d’opposition décédé la semaine dernière à Bruxelles lorsqu’elle sera rapatriée en République démocratique du Congo (RDC). « Je vais rentrer avec la dépouille à Kinshasa », a-t-il déclaré à quelques journalistes à son arrivée à la basilique de Koekelberg pour participer à un requiem en mémoire de M. Tshisekedi.
« C’est clair et définitif », a ensuite précisé M. Katumbi à l’agence Belga.
Ce riche homme d’affaires, ancien gouverneur de la province du Katanga (sud-est de la RDC), a démissionné du parti du président Joseph Kabila en septembre 2015 pour passer à l’opposition.
Candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle – dont la date n’a pas encore été fixée en dépit de l’expiration du mandat de M. Kabila le 19 décembre dernier -, M. Katumbi e été condamné à trois ans de prison dans une affaire de spoliation d’immeuble et est sous la menace d’un procès pour recrutement de mercenaires. Ce qui le rend en principe inéligible.
Début du requiem à Koekelberg en mémoire de l’opposant historique
La dépouille de l’opposant historique congolais Etienne Tshisekedi wa Mulumba, décédé la semaine dernière à Bruxelles, est arrivée jeudi en fin de matinée, entourée des membres de sa famille, à la basilique de Koekelberg pour un requiem à sa mémoire, avant un rapatriement qui reste incertain. Plusieurs centaines de membres de la diaspora congolaise d’Europe et quelques responsables belges – dont la présidente du Sénat, Christine Defraigne, et l’ex-ministre des Affaires étrangères Louis Michel – se sont rassemblés dans l’immense basilique pour cet hommage, accompagné de musique et de chants congolais, a constaté l’agence Belga.
La dépouille de M. Tshisekedi a été portée à l’intérieur peu après 11h00 sous les objectifs de plusieurs équipes de télévisions et de photographes de presse.
Le parti de l’opposant, décédé le 1er février à Bruxelles à l’âge de 84 ans des suites d’une embolie pulmonaire, l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), a conditionné mercredi le rapatriement du corps de M. Tshisekedi à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, objet de difficiles négociations à Kinshasa.
[GARD align= »center »]