Narcisse Kiouari, agent de l’Arpce, prêtant serment.
Près de 41 agents de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce) ont prêté serment, le 8 octobre à Brazzaville, devant le tribunal de Grande instance, conformément aux statuts de cette agence, approuvés par le décret n°2009-477 du 24 décembre 2009.
Au cours d’une audience publique à la première chambre civile, ces agents des directions des réseaux et services des communications électroniques, des ressources en fréquences, de la régulation des postes, de l’économie et des marchés et services d’information ont pris l’engagement d’appliquer fidèlement les textes régissant l’agence et de mener des enquêtes en matière d’infractions aux lois des secteurs régulés selon l’article 80 du statut de l’Arpce.
Ils ont juré de remplir loyalement leurs fonctions et d’observer tous les devoirs qu’elles imposent. «Je jure également de ne rien révéler ou utiliser ce qui sera porté à ma connaissance dans l’exercice de mes fonctions», ont-ils déclaré tour à tour, la main droite levée.
Peu avant cette prestation, le substitut du procureur de la République, Me Jikel Mbongo Okoyo, a rappelé aux cadres assermentés leurs principes, missions et obligations. Selon lui, le métier de ces agents rime, entre autres, avec la bonne moralité, l’intégrité, l’éthique, le professionnalisme et le respect des secrets.
«Vous êtes une catégorie de personnel placé sous la direction générale. Vous devez mener les enquêtes, rechercher et réprimer les infractions prévues par la loi. Vous êtes des officiers de police judiciaire à compétence spécialisée. Le serment est un engagement, un pacte que vous allez signer non seulement avec votre conscience, mais aussi avec l’Etat et le peuple. Tout ce que vous ferez doit être en rapport avec le droit. Ceux qui tomberont dans l’illégalité seront poursuivis par la justice», a dit Me Mbongo Okoyo.
De son côté, le directeur des Affaires juridiques et internationales à l’Arpce, M. Jean Célestin Endoke, a fait savoir que ce serment, le quatrième du genre, est conforme au règlement n°21/08-Ueac-133-Cm-18 du 19 décembre 2008, relatif à l’harmonisation des règlementations et des politiques de régulation des communications électroniques au sein des Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
«Cette assermentation vient mettre un cadre sur la façon de travailler. Nous devons prendre conscience des enjeux. Le cadre dans lequel nous pouvons intervenir a été bien défini. Aujourd’hui, chacun de nous prend conscience des actions et des enjeux des missions de l’Arpce», a dit Mlle Gaslanie Makosso.
Le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo
Le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, a présenté aux investisseurs les divers atouts de son pays. C’était à l’occasion de la matinale d’investisseurs, sur la digitalisation de l’Afrique, organisée, ce 26 juin 2018, par Jones Day à Paris en France.
Ce rendez-vous du donner et du savoir qui a servi de tribune au ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique est une réflexion autour de la thématique portant sur « La digitalisation de l’Afrique, quel impact sur la finance africaine ? »
Présentant le Congo à cette assemblée composée d’investisseurs venus des divers horizons de la planète, Léon Juste Ibombo a présenté les atouts économiques dont dispose ce pays au cœur de l’Afrique centrale. « En effet, le gouvernement du Congo a entrepris, sous la férule de son Chef, Monsieur Clément Mouamba, de développer un modèle économique libéral axé sur l’ouverture aux capitaux extérieurs à travers des réformes structurelles conduisant à la conclusion des partenariats public-privé (PPP). » a-t-il soutenu, à cette tribune.
Tout en soulignant la volonté d’ouverture du gouvernement congolais à faire du pays une destination sûre en investissement, Léon Juste Ibombo a précisé que, le Congo aujourd’hui ; malgré la crise économique dont les effets ne manquent pas de se faire ressentir au niveau planétaire, est un pays stable situé au cœur du second bassin forestier et écologique du monde, avec des institutions démocratiques et un leadership affirmé et reconnu, tant au niveau continental que mondial.
Le Congo, a-t-il poursuivi, demeure un environnement sécuritaire rassurant ; un environnement des affaires sécurisé avec un code des investissements des plus attractifs, une fiscalité adaptée et compétitive, surtout avec l’érection des zones économiques spéciales (ZES) . Il est, par ailleurs, un état membre de l’organisation des pays exportateurs et producteurs de pétrole (OPEP) , avec des infrastructures de communication large bande en perpétuel développement.
Poursuivant son exposé , le ministre Léon Juste Ibombo a fait un bond sur le saut technologique que le Congo est en train de réaliser pour passer directement au niveau le plus avancé des technologies de l’information et de la communication. Au nom du gouvernement congolais, le patron des télécommunications congolais a fait une présentation de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique devant un aréopage d’opérateurs économiques.
Il a, d’abord, cité les deux appels d’offres internationaux, que le département ministériel dont il a la charge venait de lancer pour construire, dans le cadre du projet Central African Backbone (CAB-Congo), l’interconnexion en fibre optique du Congo au Cameroun d’une part, et du Congo à la Centrafrique d’autre part, ainsi qu’un lot concernant les équipements actifs de ces deux réseaux avec un co-financement de la Banque Africaine de Développement.
En effet, pour Léon Juste Ibombo, les moyens de ce saut technologique sont bien là : qualité de l’accès à internet, ventes de smartphones, adoption des réseaux sociaux, investissements massifs et prévisions de croissance agressive pour le continent. « Dans le domaine particulier des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, dont j’ai la charge, le gouvernement du Congo a mis en place une stratégie nationale de développement de l’économie numérique, assortie d’un plan d’actions 2018-2022, répondant aux recommandations internationales en la matière. » déclarait le ministre congolais .
Le potentiel du Congo en NTIC
Le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique n’a pas manqué de présenter à l’assistance les chantiers sur lesquels travaille le Congo, dans le cadre de sa stratégie de développement. Il en a cité trois piliers essentiels, à savoir : le E-Citoyen : Services et contenus numériques pour le grand public ; le E-Gouvernement : Services et contenus numériques pour le gouvernement et les administrations publiques enfin le E-Business : Services et contenus numériques pour les entreprises.
Ils serviront de référentiel qui devraient permettre de positionner le digital comme un secteur majeur dans la diversification de l’économie nationale.
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Cette stratégie du gouvernement congolais a pour objectif de faire du numérique un levier majeur pour la compétitivité des entreprises et se propose de faire de l’arrimage du pays au développement de l’économie numérique un des piliers de diversification de son économie.
Cette communication était tout indiquée, car elle a permis au ministre Ibombo de dérouler le chapelet des projets retenus par son département dans le cadre du partenariat public-privé pour la période 2018-2022.
Au nombre de ces projets, on peut citer, entres autres, le développement et la dynamisation du point d’échange internet congolais CGIX devenu RIXP ; le Projet de construction de Data Center national et d’une technopole dont les appels d’offres internationaux seront lancés sous peu ; le Projet d’interopérabilité entre les plateformes de gestion de monnaie électronique (mobile money, visa prépayé…).
A cela s’ajoute le Projet de généralisation de l’utilisation de la monnaie électronique et paiement en ligne ; la mise en place des services financiers mobiles pour la promotion de l’inclusion financière dans les zones rurales, le taux de pénétration mobile étant de plus 104% ; la création de filières de formation dans les secteurs porteurs du numérique ; la promotion de la formation aux logiciels libres au niveau de l’enseignement supérieur ; la vulgarisation de l’usage du cartable électronique et de l’ordinateur dans les écoles…
Selon le ministre Ibombo, la vision du chef de l’Etat congolais, contenue dans son programme de gouvernement se matérialise déjà à travers trois projets de grande envergure dans le secteur des télécommunications, à savoir : le projet West Africa Câble System (WACS) qui relie le Congo à l’international par le câble sous-marin ; le déploiement de 504 km de fibre optique terrestre entre Pointe-Noire (capitale économique) et Lékoko (frontière avec la République Gabonaise), grâce au projet Central African Backbone (CAB) cofinancé par la Banque mondiale ; enfin, le projet de couverture nationale en télécommunications (PCN) avec plus de 4000 km de fibre optique déployée pour mailler l’ensemble du territoire en réseau très haut débit.
Au sujet de l’ arrimage du Congo à l’économie numérique avec l’actualité de la digitalisation de l’Afrique, Léon Juste Ibombo a déclaré que le débat sur la digitalisation de l’Afrique et son impact sur la finance Africaine, donne l’occasion de former une communauté des affaires et de créer une plateforme d’échanges avec des investisseurs dans le secteur de l’économie numérique.
Léon Juste Ibombo a saisi cette opportunité pour présenter d’autres potentialités économiques pouvant susciter la curiosité des investisseurs.
Outre sa population en majorité jeune et amoureuse des nouvelles technologies de l’information et de la communication, le Congo regorge des ressources naturelles, a martelé le ministre congolais tout en précisant que la volonté politique affirmée du gouvernement congolais était de renforcer la transformation industrielle des produits agricoles, avec le programme Banane, Manioc et Cacao.
Le Congo devrait être un pôle d’attraction en matière d’investissements directs et de diversification de l’économie, a signifié le ministre Ibombo, avant d’inviter l’auditoire à développer ensemble des partenariats durables et mutuellement bénéfiques.
Pour lui, Il est donc indispensable de donner la priorité à une coopération économique audacieuse, capable de mobiliser les énergies pour développer des partenariats, conquérir de nouvelles positions et intensifier les échanges extérieurs.
Actuellement, le Congo s’emploie à travailler sur l’interopérabilité entre les plateformes de gestion de monnaie électronique, sur la généralisation de l’utilisation de la monnaie électronique et paiement en ligne et la mise en place des services financiers mobiles pour la promotion de l’inclusion financière dans les zones rurales. Face à ces opportunités, la crème intellectuelle à laquelle s’est adressé le ministre Ibombo a été invitée à s’intéresser à la destination Congo et à faire écho du potentiel dont elle dispose. Puisque, selon lui, le Congo devrait être utilisé comme plateforme de rebondissement et porte d’entrée au marché de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale et de l’Afrique en générale.
Un contrat de confiance a été conclu, ce lundi 23 octobre 2017, à Brazzaville, entre un opérateur de téléphonie mobile, MTN et l’association des consommateurs. Ce cadre juridique ratifié par les deux parties portait sur l’amélioration de la qualité des services à offrir aux usagers du téléphone portable, tant sur la voix que la Data.
La signature de ce contrat de confiance intervient deux semaines après l’évaluation à mi-parcours fait par le ministre de tutelle, Léon Juste IBOMBO, sur les actions déjà entreprises, jusque-là par les opérateurs de téléphonie mobile, pour respecter leur cahier de charge.
A deux semaines de l’expiration du délai de deux mois donné aux opérateurs de téléphonie mobile, le 11 septembre dernier par le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’économie numérique, leur faisant obligation de se conformer à leur cahier de charge, MTN passe à une vitesse supérieure. Elle a pris un engagement, en signant ce contrat de confiance avec l’association en charge de la protection des droits des consommateurs.
Cet accord entre les deux parties contractantes définit les obligations à remplir pour fournir des services de qualités aux clients. Surtout la qualité des services proposés aux usagers du téléphone portable n’est pas négociable, ne cesse de le rappeler le ministre en charge du secteur.
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Les clauses de ce contrat de confiance récapitulent l’esprit et la lettre de la décision du gouvernement congolais sur la question. « Nous sommes parvenus à la signature de ce contrat suite aux nombreuses plaintes récurrentes des consommateurs depuis 3 ans. Les consommateurs se sont beaucoup plaints de la tarification qui n’était pas transparente, la qualité du réseau qui n’était pas bonne, la volatilité des crédits, la difficile accessibilité au call center, etc.MTN a pris des engagements, il reste à les transformer en actions pratiques sur le terrain et nous continuerons à faire notre monitoring sur ces engagements pris. Sans les consommateurs, MTN ne peut pas exister. Les consommateurs ont droit à un service de qualité. Nous aurons désormais l’occasion de discuter directement avec ces derniers sur les différentes plaintes qui restaient sans suite. », a Laissé entendre le secrétaire exécutif de l’Observatoire congolais des droits des consommateurs, Mermans Babounga.
MTN Congo en concluant cet accord de confiance a compris que la qualité des services offerts aux clients est une nécessité. Ce pas franchi est une démarche dans le respect de la loi n°9-2009 du 29 novembre 2009 portant réglementation du secteur des communications électroniques, portant sur : « Les conditions de permanence et de disponibilité du réseau et service. »
Au demeurant, l’on serait tenté de dire que la signature ce contrat de confiance pourrait faire que les désagréments et les incessantes plaintes des consommateurs du téléphone portable ne soient que des vieux souvenirs.
En somme, l’opérateur de téléphonie mobile qui vient de conclure cet accord de confiance avec ses consommateurs adhère à la dynamique impulsée par le ministre, chef du département des télécommunications, en vue de la restructuration du secteur des télécommunications en République du Congo. Le but visé, dans cette réforme est la satisfaction de l’abonné ou de l’utilisateur du téléphone portable.
Le Congo vient de confier la gestion et de la commercialisation du réseau à fibres optiques Cab-Congo à un consortium de trois cabinets. Ces trois cabinets, Ernst et Young, Bird and Bird et Exécution consulting ont présenté, ce jeudi 1er septembre 2016, les grandes lignes dudit projet et les grandes lignes de sa matérialisation.
Il s’agit là, d’un maillon essentiel du projet couverture nationale en télécommunications, sous-tendu par la connexion des pays frontaliers à l’instar de la République Démocratique du Congo et du Gabon. Au plan local, le projet couverture nationale en télécommunication suit son cours normal. Les trois entreprises viennent de présenter le projet au gouvernement, par l’entremise du ministre des Postes et Télécommunications, Léon Juste Ibombo. Le projet Cab, (Central african backbone) qui a pour vocation, la construction des réseaux à fibre optiques, reliant le Congo et les pays limitrophes, facilitera les échanges sous régionaux et contribuera à la réduction des coûts de l’internet à très haut débit.
La fibre optique au-delà des frontières
Le Congo connectera sa fibre optique avec la République centrafricaine et le Cameroun l’année prochaine. La République démocratique du Congo a été le premier à en bénéficier. S’agissant du Gabon, les travaux sont en phase terminale. L’installation du câble du réseau sur les 504 séparant Pointe-Noire et Mbinda est faite. Le consortium Ernst et Young, Bird and Bird et Execution consulting assistera le gouvernement dans l’élaboration du plan d’affaires, pour déterminer la rentabilité globale du projet. « L’élaboration et le montage juridique le plus adapté aux spécificités enclencheront le processus d’appel d’offre, d’élaboration du dossier d’appel d’offres, les termes de références…Une fois l’opérateur recruté, il accompagnera le gouvernement dans la finalisation du plan d’affaires », explique Yvon Didier Miéhakanda, coordonnateur du projet.
En effet, depuis le lancement du projet fibre optique, des « grands travaux » ont été réalisés. C’est le cas de l’érection du point d’échange internet en Afrique centrale, de la construction du laboratoire des télécommunications et du raccordement à la fibre optique de l’ensemble des établissements et facultés de l’université Marien Ngouabi.
En termes d’avantages financiers, le projet Cab participera à la diversification de l’économie congolaise. De même, il « garantira des revenus substantiels au gouvernement congolais. Il apportera un grand bénéfice aux populations dans l’accès aux télécommunications et aux emplois y découlant, autant il boostera l’économie numérique ». La création en perspective d’un fonds d’investissement pour le développement de l’économie numérique et d’un incubateur sera un apport important pour la croissance sectorielle.
Pour le gouvernement, le lancement officiel du projet de recrutement de l’opérateur en charge de la gestion et de la commercialisation du réseau câble à fibres optiques Cab-Congo « consacre l’ultime étape pour la patrie congolaise du projet d’interconnexion technique de la République du Congo avec les pays » frontaliers.
Pour le ministre des Postes et des Télécommunications, Léon Juste Ibombo, « l’accès au haut débit est un facteur clé de la croissance du développement, de la diversification de l’économie et de l’aménagement du territoire. Ainsi se concrétise l’ambition du président de la République de mailler l’ensemble du territoire national d’infrastructures de base en télécommunications très haut débit, ouverte à la sous-région, afin d’ouvrir largement le Congo aux technologies de l’information et de la communication. Ce qui accélérera l’entrée du Congo dans l’ère de l’information et du savoir ».
Les télécommunications à l’ère de la Nouvelle République
Au plan national, avec des infrastructures prêtes, des équipements installés, des ménages de Brazzaville et Pointe-Noire connectés à la fibre optique en plus des administrations publiques et entreprises, le projet couverture nationale en télécommunications est déjà opérationnel. Le projet couverture nationale en télécommunication révolutionne le quotidien des usagers. En connectant des ménages des quartiers Plateaux de 15 ans à Brazzaville et Ngoyo à Pointe-Noire, Léon Juste Ibombo devient le ministre sous lequel les ménages se sont connectés à l’internet à haut débit via la fibre optique.
En effet, après son entrée au gouvernement, le ministre des Postes et Télécommunications a marqué de son empreinte, le projet dit couverture nationale en télécommunications. Léon Juste Ibombo a procédé, symboliquement, à la connexion des ménages à l’internet via la fibre optique de Congo télécom. D’abord à Brazzaville, dans des quartiers de l’arrondissement 4 Moungali. Quelques jours après, le même rituel est accompli à Pointe-Noire, dans quelques quartiers du premier arrondissement Lumumba. Peu avant, Léon Juste Ibombo s’est rendu à Madingou et Nkayi, où le réseau fibre optique a été sectionné à maints endroits, par les entreprises en charge de la modernisation de la Bouenza dans le cadre de sa municipalisation accélérée.
Le Congo interconnecté
Sur le plan de la réalisation des travaux, donc des infrastructures, la couverture nationale en télécommunication est en phase terminale. Ce projet qui intègre les 9 constitutifs du partenariat stratégique Congo-Chine, vise à couvrir l’ensemble du territoire national congolais en infrastructures de télécommunications, soutenues par une épine dorsale à fibre optique. La liaison, parti de Pointe-Noire est arrivée à Ouesso dans la Sangha, en traversant par exemple Oyo dans la Cuvette. Il permet de combler le déficit qui existait en téléphonie et autres communications électroniques.
En amont, il y a eu la construction d’un nouveau bâtiment qui abrite le central téléphonique sur le site de la station terrienne de Pointe-Noire, l’installation du nouveau central Next generation network (Ngn), le déploiement de la, liaison, fibre optique entre l’ancien et le nouveau site sur environ 3 kilomètre, l’installation du nœud optique et de l’unité d’accès dans les salles. A terme, au terme des « écritures nationales, appelées cœur de chaine, nous pourrons gérer plus d’un million d’habitants », disait le chef de projet il y a quelques années. « Les centraux actuels sont de type 3ème génération. Ils ont l’avantage d’offrir des services que les centraux classiques ne fournissaient pas. A partir d’eux, les usager font de l’Adsl+, l’Adsl2 qui font du très haut débit ».
Le projet couverture nationale en télécommunications offre une kyrielle de services au-delà du traditionnel téléphone. A Ngoyo, Léon Juste Ibombo s’est ému sur ses impressions sur le projet et ses effets multiplicateurs. « C’est un projet intégrateur qui permettra de relier non seulement le Congo et le Gabon, d’avoir une sortie à fibre optique, mais aussi et surtout, de créer des emplois notamment pour les jeunes ».
Pour lui, la marche vers le développement entend faire du Congo un hub de l’économie numérique, une société de l’information et de la communication. « On ne peut pas devenir une société de l’information sans infrastructure. Et, l’infrastructure c’est la fibre optique. Nonobstant la diversification de l’économie, la création des emplois et la contribution au PIB, le projet facilitera l’interconnexion entre les gares du CFCO, par exemple. Elle aidera le Chemin de fer national à bien réguler son trafics à sécuriser les communications ».
En définitive, hormis les aléas inhérents à la conjoncture économique, le réseau national à fibre optique, maillon central du projet couverture national en télécommunication s’exécute et les Congolais tirent, actuellement d’indéniables profits dans les emplois directs, les affaires et autres loisirs quotidiens.
Le travail se poursuit certes, mais la volonté affichée par le ministre des postes et télécommunications d’amener plus loin encore le niveau d’exécution de cet axe prioritaire du développement national devra accélérer le processus. Ce qui aura entre autres effets, d’accélérer la marche du Congo vers la diversification de son économie, donc vers son émergence et son développement.
Il ne reste que 10 km de piste à creuser sur les 504 km pour que la fibre optique, partie de Pointe Noire atteigne Mbinda, à la frontière avec la République Gabonaise. Le ministre Congolais des Postes et des Télécommunications, Léon Juste Ibombo, a effectué une visite d’évaluation à l’infrastructure en construction.
L’un des principaux sites visités par le ministre des Postes et des Télécommunications est celui de Ngoyo. Sur place, Léon Juste Ibombo a pris la température des travaux de génie civil concernant le passage de la fibre optique. Le ministre constate que deux semaines, au moins, pourraient suffire, afin que la fibre optique puisse rallier la ville de Mbinda (frontière avec le Gabon), sur une longueur de 504 km à partir de Pointe Noire. Les 10 km qui restent à creuser, les ouvriers s’emploient à le réaliser dans le délai. La fourniture d’équipements actifs pourrait intervenir entre octobre et novembre 2016. Le niveau d’exécution des travaux étant appréciable, le ministre affirme : « C’est un projet très intégrateur qui permettra non seulement de relier le Congo au Gabon, mais aussi et surtout il va permettre de créer plus de 450 emplois », a déclaré Léon juste Ibombo.
Autant dire que la fibre optique qui s’implémente à niveau est l’un des projets qui participent au processus d’intégration sous régionale, crédo des chefs d’Etat africains, dont le Congolais, Denis Sassou-N’Guesso. Dans cette perspective, sur le site de Ngoyo, le ministre des Postes et des télécommunications a insisté sur le fait que la fibre optique d’interconnexion figure en bonne place dans le programme de société du président de la République du Congo. Le déploiement de la fibre optique traduit l’ambition de Denis Sassou-N’Guesso, d’installer au Congo « une société de l’information et de la communication, modèle de la sous région». « On ne peut pas devenir une société de l’information et de la communication, si on n’a pas l’infrastructure ou la structure. L’infrastructure, c’est la fibre optique », a insisté Léon Juste Ibombo.
Cette visite de ce chantier a permis au ministre des Postes et des Télécommunications d’évoquer un autre projet dans le maillage du pays en infrastructures permettant au pays d’emprunter l’autoroute de l’information et de la communication, en ce 21ème siècle. Aussi a-t-il abordé le projet Cab-Congo, cofinancé par l’Etat Congolais et la Banque mondiale, en plus d’un financement Huawei. Le ministre soutient que les retombées socioéconomiques du projet sont considérables pour le Congo.
A l’évidence, ces infrastructures d’interconnexion sont des outils pouvant intégrer le processus de diversification de l’économie congolaise, la création de plusieurs emplois, ainsi que la contribution au PIB national. Le projet fibre optique facilitera l’interconnexion entre les gares du chemin de fer Congo Océan (CFCO).
Les internautes pourront, dès à présent taper WWW.POSTETELECOM.GOUV.CG pour obtenir des informations sur le ministère des Postes et télécommunications de la République du Congo. Le 29 juin 2016, à Brazzaville, a été lancé le portail web dudit ministère.
Le conseiller en charge des relations publiques, Miland-Milaud Konghot, a présenté d’abord l’organisation générale du portail web du ministère des postes et télécommunications. Le portail est structuré en deux parties : une partie statique et une autre dynamique. La partie statique fait la présentation et l’organisation du ministère des Postes et télécommunications. Les internautes y découvriront la biographie du ministre en charge de ce département, les directions et organes rattachés au ministère, tels l’ERPCE, Congo-Télécom, la SOPECO, la banque postale…. Plusieurs onglets, composant cette 1ère partie, donnent aux internautes la connaissance possible de ce département ministériel. Ainsi, ils peuvent découvrir les décrets et arrêtés portant sur l’organisation et le fonctionnement du ministère ; sur la possibilité de rentrer en contact avec le ministère, les adresses mail et professionnels des collaborateurs du ministre ; sur les organes privés évoluant sous la tutelle de ce ministère tels MTN, AIRTEL, AZUR…
La seconde partie du portail que l’orateur a qualifié de dynamique, puisque traitant de l’actualité du ministère au quotidien, comporte plusieurs onglets. Parmi lesquels ceux renvoyant au programme de société du président de la République, « La Marche vers le Développement », à la vision du ministre pour l’administration dont il a la charge, ainsi qu’un champ qui donne accès aux appels d’offres lancés par le ministère. Outre cela, il est possible, dans cette partie, de suivre la vidéo sur la dernière émission de la marche vers le développement. On y trouvera, également, la page facebook et le compte twitter du ministère.
En bas du site les internautes y verront les liens utiles, donnant accès à plusieurs sites internet, tel que le site du président de la République, celui du gouvernement de la République, du secrétariat général du gouvernement et bien d’autres sites essentiels.
Enfin, ce portail web contient aussi une vidéothèque, une photothèque, un lien réservé au webmaster, les archives, sans oublier la possibilité offerte aux internautes de s’abonner aux newsletters.
A la suite de la présentation, le ministre des Postes et Télécommunications a indiqué que le portail « est un outil moderne et indispensable dans une société de l’information et du savoir ou encore dans le développement de l’économie numérique. » Léon Juste Ibombo, a invité les structures publiques à s’inscrire dans la vision du gouvernement, qui est celle d’instituer une administration électronique, afin de rapprocher les services de l‘Etat des populations, au moyen des technologies de l’information et de la communication. Au demeurant, profitant de la circonstance, le ministre des postes et télécommunications, a tenu à mettre un point d’honneur sur le nom de domaine « .cg », qui est un élément de souveraineté pour le Congo.
Image d’archive| Will Boase/Bloomberg via Getty Images
Hormis la connexion des ménages au réseau fibre optique, inscrite parmi les actions prioritaires de l’agenda 2016, Congo télécom tient aussi à relever plusieurs autres grands défis. Dans la kyrielle de projets qu’elle a arrêtés, cette société publique va également assurer la mise en service de l’une de ses techniques appelées data center.
L’administrateur général de Congo télécom, Akouala, a rendu public le programme d’activités 2016 de cette société publique, le 28 janvier, à l’occasion d’un échange de vœux de Nouvel An avec ses administrés. Cet agenda 2016 prévoit la connexion des foyers au réseau à fibre optique. Les travaux de mise en œuvre de ce projet vont démarrer incessamment dans les grandes villes, avant de s’étendre dans l’hinterland.
Le but de ce projet est de permettre à tous les Congolais de bénéficier des effets induits de la fibre optique directement dans leurs ménages. Dès qu’elle sera connectée aux ménages, la fibre optique permettra à la population de capter des chaines par système dite HD (Haute définition), avec une meilleure qualité d’images et de son, qui ne peuvent pas se brouiller, même lorsqu’il pleut. La connexion à la fibre optique va aussi permettre aux Congolais de naviguer à l’Internet avec un débit important et une rapidité exceptionnelle. Elle permet également de télécharger des fichiers et de visualiser des vidéos avec facilité.
Dans son plan d’actions 2016, Congo télécom va poursuivre, sur financement de l’Agence française de développement, l’installation du réseau local et Internet de l’académie militaire Marien- Ngouabi. La société s’attellera aussi, de concert avec l’ARPCE, à la mise en place du point de change Internet dans l’enceinte de ses infrastructures à Pointe-Noire. L’un de ses défis en 2016, c’est aussi la mise en service imminente de son Data Center dont les installations sont achevées. C’est une disposition technique qui permettra aux entreprises, institutions de la République et aux particuliers d’héberger leurs contenus (Sites Web, données bancaires, messagerie et autres) en toute sécurité. Plusieurs autres défis seront aussi relevés au plan social avec, entre autres, la poursuite des formations des agents, la mise en place des indicateurs de performance dans les différentes directions ainsi que la lutte contre la fraude au sein de la société.