Bolloré Transport & Logistics Tchad réalise la première opération d’exportation de viande en Afrique centrale

Bolloré Transport & Logistics Tchad réalise la première opération d’exportation de viande en Afrique centrale

Bolloré Transport & Logistics Tchad a effectué le mardi 25 janvier 2022 à N’Djaména le lancement de la première opération de transport par camion de 25 tonnes de viande de bœuf transformée localement et destinées pour cette première étape inaugurale au Congo Brazzaville (10 tonnes) et la République Démocratique du Congo (15 tonnes).

Cette cargaison spéciale, convoyée par conteneur frigorifique via le corridor Tchad-Cameroun-RDC- Congo est la première d’une série qui vise à transporter au total 15 000 tonnes de viande vers les pays de la sous-région d’ici 2023. « Notre expertise logistique et notre maîtrise de l’environnement ont permis de mettre en place toute la logistique nécessaire le long du corridor pour rendre ce transport réalisable. Nous sommes heureux d’avoir été sélectionnés pour prendre part à ce projet ambitieux et de soutenir à travers lui les producteurs tchadiens. » a déclaré Cyrille TETREL Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Tchad.

L’exportation de la viande par le Tchad s’inscrit dans le cadre du projet Chad Commodities Market Place (CCM) qui permettra la création de 98 emplois directs tous secteurs confondus et environ 500 emplois indirects pour ce qui est des sites de production d’aliments du bétail. Le projet CCM bénéficiera aussi à près de 45 000 personnes regroupées dans 300 coopératives affiliées à l’Alliance des Coopératives et Mutuelles au Tchad (ACMT).

« Nous avons déjà accompli un travail important jusqu’à présent pour réorganiser notre structure, je demanderais aujourd’hui à nos coopérateurs de redoubler d’efforts pour que nous puissions atteindre nos objectifs et que l’investissement de chacun soit à la hauteur de notre ambition commune. Les perspectives sont nombreuses pour ceux qui souhaitent s’engager avec nous. » a affirmé Mr Job Nodjindo, Coordinateur de l’ACMT.

À propos de Bolloré Transport & Logistics Tchad

Spécialiste du transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics est présent au Tchad depuis plus de 60 ans et emploie aujourd’hui plus de 150 collaborateurs. Au travers de ses activités, l’entreprise participe activement à l’essor de l’économie du pays et s’engage auprès des populations locales en soutenant des projets associatifs. Elle promeut également une politique de recrutement local tout en s’investissant dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs.

Les présidents Macron et Tshisekedi condamnent les violences au Tchad

Tchad : Macron et Tshisekedi condamnent les violences après la mort du président Idriss Déby
Le président français Emmanuel Macron, à droite, et le président de la République du Congo Félix Tshisekedi lors d’un discours, à l’Elysée, à Paris, le mardi 27 avril 2021.
© AP Photo / Thibault Camus

Le président français Emmanuel Macron et son homologue congolais Félix Tshisekedi ont condamné les violences qui ont éclaté au Tchad après la mort du président Déby et la prise du pouvoir par une junte ce 27 avril.

La France est un des plus solides alliés du Tchad et le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, assure la présidence tournante de l’Union africaine (UA).

« Je veux être très clair. J’ai apporté mon soutien à l’intégrité et la stabilité du Tchad très clairement à N’Djamena. Je suis pour une transition pacifique, démocratique, inclusive, je ne suis pas pour un plan de succession« , a déclaré M. Macron alors que Mahamat Idriss Déby, fils du défunt président tchadien, dirige depuis une semaine le Conseil Militaire de Transition, à la tête du pays.

« Le temps est venu de lancer un dialogue politique national ouvert à tous les Tchadiens. » Emmanuel Macron, président de la République française;

« La France ne sera jamais aux côtés de celles et ceux qui forment ce projet. Le temps est venu de lancer un dialogue politique national ouvert à tous les Tchadiens« , a-t-il insisté aux côtés de M. Tshisekedi.

Les deux dirigeants avaient assisté vendredi aux obsèques d’Idriss Déby à N’Djamena.

L’opposition tchadienne et des ONG internationales avaient vu dans la présence de M. Macron, un signe de soutien de la France au jeune général Déby. 

Dans un communiqué commun, les deux présidents « demandent la cessation de toutes les formes de violences » et « rappellent leur soutien à un processus de transition inclusif, ouvert à toutes les forces politiques tchadiennes, conduit par un gouvernement civil d’union nationale et devant mener le pays à des élections dans un délai de 18 mois« .

« Il faut très vite revenir à l’ordre démocratique. » Félix Tshisekedi, président de la RDC et de l’UA

La France et la RDC « réitèrent leur attachement à la stabilité et à l’intégrité du Tchad« , ajoute le texte, qui apporte aussi son soutien « aux efforts d’accompagnement » de l’UA.

« Il faut très vite revenir à l’ordre démocratique« , a insisté le président congolais devant la presse.

Au moins deux personnes ont été tuées mardi dans des manifestations sporadiques à N’Djamena et dans le sud du Tchad, appelées par plusieurs partis de l’opposition et d’organisations de la société civile contre la prise de pouvoir par le CMT.

AFP

Les funérailles de Idriss Déby Itno débutent à N’Djamena

Des soldats tchadiens portent le cercueil du défunt président tchadien Idriss Deby lors des funérailles nationales à N'Djamena, le 23 avril 2021
Des soldats tchadiens portent le cercueil du défunt président tchadien Idriss Deby lors des funérailles nationales à N’Djamena, le 23 avril 2021. CHRISTOPHE PETIT TESSON / AFP

La cérémonie d’hommage au président tchadien Idriss Déby, mort ce lundi selon la présidence, a débuté vendredi à N’Djamena, en présence de nombreux chefs d’États, dont le Français Emmanuel Macron, a constaté un journaliste de l’AFP.

Le cercueil d’Idriss Déby, monté sur le plateau d’un pick-up, drapé du drapeau national et entouré de soldats de la garde présidentielle, est arrivé place de la Nation.

Mahamat Idriss Déby, fils de l’ancien président et nouvel homme fort du pays, à la tête d’un conseil militaire de transition, est arrivé à la cérémonie en tenue militaire, sous très forte escorte. Il s’est recueilli devant le cercueil de son père, en se mettant au garde à vous.

Emmanuel Macron, en costume noir, a été accueilli par Mahamat Idriss Déby. Entouré par de nombreux militaires tchadiens et le président français s’est assis au côté du nouvel homme fort du Tchad.

Soutien du G5 Sahel

La France et les pays du G5 Sahel, qui combattent ensemble les djihadistes dans cette région de l’Afrique, ont exprimé leur «soutien commun au processus de transition civilo-militaire» au fils du président tchadien Idriss Déby Itno tué par des rebelles, a annoncé vendredi la présidence française.

Avant le début des funérailles nationales du Maréchal Déby à N’Djamena, le président français Emmanuel Macron et ses homologues nigérien, burkinabé, malien et mauritanien ont rendu visite ensemble au général Mahamat Déby, qui préside une junte de 15 généraux ayant succédé au défunt et lui ont exprimé «leur unité de vues», a indiqué à l’AFP une source à l’Elysée, ajoutant: «le G5 Sahel est mobilisé aux côtés du Tchad et a fait part de son soutien commun au processus de transition civilo-militaire pour la stabilité de la région».

Avec AFP

La CEMAC adopte de nouveaux actes forts pour sortir de la crise

La CEMAC adopte de nouveaux actes forts pour sortir de la crise

[GARD align=« center »]

La CEMAC adopte de nouveaux actes forts pour sortir de la crise
La CEMAC adopte de nouveaux actes forts pour sortir de la crise

La session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) s’est achevée jeudi soir dans la capitale tchadienne, N’Djamena, avec l’adoption de nouvelles résolutions pour accélérer la sortie de la crise économique et financière qui frappe la sous-région depuis quatre ans.

Après une demie-journée d’échanges, les présidents du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad ou leurs représentants ont réitéré leur engagement en faveur d’une sortie de crise coordonnée, concertée, maîtrisée et solidaire. Ils saluent la forte contribution de la communauté des bailleurs et des partenaires de développement à cet égard, indique le communiqué final de la réunion de N’Djamena.

Le document, dont Xinhua a obtenu une copie, contient des résolutions tant pour les Etats membres que pour les différentes institutions communautaires.

La conférence a encouragé les Etats membres à faire respecter la convention régissant l’Union monétaire de l’Afrique (UMAC) et la réglementation des changes en vigueur en vue de favoriser le rapatriement intégral des recettes d’exportations.

Elle a réaffirmé l’urgence de mettre en oeuvre toutes les mesures contenues dans les programmes conclus avec le Fonds monétaire international (FMI).

Elle a également instruit les ministres en charge des négociations ou du suivi des programmes économiques avec le FMI de faire montre d’une détermination sans faille dans la mise en œuvre des réformes indispensables au redressement économique de la sous-région.

Lors du sommet de décembre 2016 à Yaoundé, au Cameroun, les leaders de la sous-région se sont engagés à conclure des programmes économiques et financiers avec le FMI. Quatre pays ont réussi à tenir ces engagements : le Cameroun, le Gabon, la République centrafricaine et le Tchad. Le Congo et la Guinée équatoriale, quant à eux, ne sont pas toujours parvenus à un accord avec l’institution monétaire.

« La conclusion urgente d’un programme économique et financier avec le FMI par le Congo et la Guinée équatoriale s’impose avec acuité afin d’éviter le risque des passagers clandestins », a prévenu le président de la Commission de la CEMAC, Daniel Ona Ondo.

Les Etats membres de la CEMAC sont encouragés à mettre en place, suivant le calendrier convenu, le plan d’actions du Groupe d’actions contre le blanchiment d’argent en Afrique (GABAC) visant à pallier les faiblesses identifiées dans les dispositifs de lutte anti-blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

[GARD align=« center »]

Concernant les institutions communautaires, le président tchadien Idriss Déby Itno et ses homologues régionaux ont encouragé la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) à poursuivre l’application de toutes les mesures de son ressort nécessaires à la stratégie de sortie de crise, au redressement des économies de la CEMAC et au maintien de la stabilité monétaire et financière. Réuni fin juillet à N’Djamena, le Comité de politique monétaire (CPM) de la BEAC a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt des appels d’offres à 2,95%, le taux de pénalité aux banques à 7,0%, le taux de rémunération des réserves obligatoires à 0,05%. Par ailleurs, il a décidé de la suppression des taux des avances aux Trésors nationaux, en cohérence avec les nouvelles dispositions statutaires.

La Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) est également instruite de renforcer la supervision prudentielle des établissements de crédit afin de garantir la stabilité du système bancaire sous-régional. Si la crise économique ambiante a un peu affecté ce dernier, il a cependant montré des signes de résilience. « Grosso modo, il n’y a pas péril en la demeure. La Commission bancaire, ainsi que la Banque centrale, restent vigilantes pour prévenir toute situation de nature à mettre en difficulté la situation d’une banque ou d’une place financière », a rassuré Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la BEAC et président statutaire du CPM.

Les chefs d’Etat ont instruit la Commission de la CEMAC d’accélérer les réformes des politiques sectorielles communes et le renforcement de l’intégration sous-régionale et d’améliorer sa gouvernance.

L’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC) et l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC), quant à elles, doivent mettre en place un dispositif plus contraignant afin d’assurer le plein respect des critères de convergence et favoriser ainsi la coordination des politiques budgétaires nationales et de la politique monétaire commune.

Concernant la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), les dirigeants de la sous-région ont décidé de la réforme de l’institution et notamment de la séparation des fonctions de président de la BDEAC et de président du conseil d’administration, de la création d’un comité de crédits et d’un comité des rémunérations.

En clôturant les travaux, le président Déby Itno a invité ses pairs à prendre toute la mesure de ces préoccupations fondamentales et vitales. « La rude conjoncture qui frappe de plein fouet notre sous-région nous impose d’agir efficacement. C’est pourquoi la mise en œuvre des actes forts qui ont sanctionné ce sommet est une urgence absolue pour l’ensemble de nos gouvernements et nos institutions », a-t-il martelé.

Il a prôné la solidarité, la complémentarité, l’unité et l’action pour tenir le grand pari de la transformation structurelle des économies des six pays membres de la CEMAC. Selon lui, les stratégies doivent, à terme, aller au-delà du présent et s’intégrer dans un schéma dynamique et durable.

« Le futur doit être, au demeurant, la raison d’être et l’essence première de la lutte que nous engageons aujourd’hui. C’est tout le sens et toute la portée de cette rencontre qui nous place devant notre responsabilité historique », a conclu le président en exercice de la CEMAC.

Avec Xinhua

[GARD align=« center »]

Tchad: nouvelle Constitution adoptée, les pouvoirs du président renforcés

[GARD align=« center »]

Le président tchadien Idriss Déby Itno. © REUTERS

Les députés tchadiens ont adopté lundi une nouvelle Constitution instaurant un régime présidentiel et renforçant les pouvoirs du président Idriss Déby, lors d’un scrutin boycotté par l’opposition qui a tenté de manifester devant le parlement entouré d’un important dispositif de sécurité.

L’Assemblée nationale a voté le projet de Constitution par 132 voix pour, 2 contre. Il n’y a pas eu d’abstention.

Une forte présence policière était visible aux abords de l’Assemblée nationale à N’Djamena, l’opposition et plusieurs organisations de la société civile ayant appelé à manifester dans la matinée, a rapporté l’AFP. La route menant au parlement était quadrillée par les forces de l’ordre.

La majorité des 33 députés de l’opposition, sur les 170 que compte l’Assemblée, ont boycotté le scrutin pour protester contre l’adoption du projet de révision constitutionnelle par voie parlementaire. L’opposition, des organisations de la société civile et l’Église catholique avaient demandé qu’il soit adopté par référendum.

Le texte est issu des résolutions d’un forum rassemblant les forces politiques, religieuses et sociales du pays, tenu en mars mais boycotté par l’opposition et une partie de la société civile.

Le texte prévoit que le mandat du président passera à 6 ans, renouvelable une fois, contre 5 ans renouvelable indéfiniment actuellement. Idriss Déby, 65 ans, en est à son cinquième mandat, qui doit s’achever en août 2021.

Cette limitation ne convainc pas l’opposition, qui relève qu’Idriss Déby pourrait tout de même rester au pouvoir jusqu’en 2033.

[GARD align=« center »]

– Déby « seul » aux commandes –

Les ministres, nommés par le président, prêteront serment devant celui-ci qui pourra aussi « déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres ».

« Déby seul sera aux commandes, plus qu’il ne l’était déjà », estime l’un des principaux partis d’opposition, l’Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR).

Le texte prévoit aussi que le gouvernement est responsable devant l’Assemblée nationale et que les députés sont élus au suffrage universel direct.

Dénonçant un « vote quasi mécanique » au parlement, l’UNDR avait appelé samedi les Tchadiens à protester.

« L’ensemble des partis politiques de l’opposition a voulu manifester ce (lundi) matin devant l’Assemblée nationale, pour protester contre le vote à l’Assemblée, mais les forces armées étaient présentes tout autour du parlement », a indiqué à l’AFP le porte-parole de l’UNDR, Tchindebbé Patalle.

Deux militants de la Convention tchadienne pour la défense des droits de l’Homme (CTDDH), qui « voulaient faire un sit-in à l’Assemblée » ont été arrêtés, a déclaré son président, Mahamat Nour Ibedou, à l’AFP. Ils ont été libérés en fin de journée.

Pour la conférence épiscopale, l’adoption du projet de révision constitutionnelle par l’Assemblée « risque de fausser gravement les règles du jeu démocratique », dans la mesure où le pouvoir y dispose d’une écrasante majorité.

Au Tchad, les manifestations de rue sont rares. N’Djamena, qui a connu plusieurs coups d’État et lutte contre les jihadistes du groupe nigérian Boko Haram sur les abords du Lac Tchad, estime que les rassemblements de foule représentent un risque sécuritaire.

Des élections législatives, repoussées depuis 2015, devraient avoir lieu avant la fin de l’année.

Pays d’environ 1,3 million de km2 en partie désertique, le Tchad est frappé par une crise économique consécutive à la chute des cours du baril en 2014. Des tentatives de diversification économique sont en cours.

Le pays, qui compte environ 14 millions d’habitants, est classé parmi les plus pauvres du monde, selon l’Indice de développement humain (IDH) onusien.

La mise en place de nouvelles mesures d’austérité début 2018 a provoqué deux mois de grève dans la fonction publique.

Allié de l’Occident dans la lutte contre les jihadistes, le Tchad fournit des soldats et des appuis financiers à des forces internationales comme le G5 Sahel, la Force multinationale mixte (FMM) au Lac Tchad et se bat aux côtés des Français au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane dont le siège est à N’Djamena.

Par l’AFP

[GARD align=« center »]

Tchad: Deby annonce la « naissance » d’une 4ème république

[GARD align=« center »]

Le président tchadien Idriss Déby Itno. © REUTERS

Le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé la mise en place d’une 4ème république à l’ouverture d’un forum sur les réformes institutionnelles au Tchad, boycotté par l’opposition, qui a débuté lundi et s’achèvera le 27 mars.

« Point n’est besoin de rappeler que l’exercice auquel vous êtes conviés est capital. Il s’agit de la naissance de la 4e République », a-t-il déclaré au palais présidentiel à l’ouverture du forum national sur les réformes institutionnelles – les premières depuis l’adoption de la Constitution de 1996.

Boycotté par l’opposition et une partie de la société civile qui avaient été invités à participer à sa préparation, le forum s’est ouvert avec plus de 700 participants dont l’ex-président tchadien Goukouni Weddeye, des chefs religieux traditionnels, des membres du gouvernement et de la diaspora.

Il devrait aboutir à un allongement de la durée du mandat présidentiel de 5 à 7 ans, renouvelable une fois, à la création d’un Sénat ou encore à la refonte des régions.

Selon M. Déby, « si nous estimons que la fédération ou la régionalisation est le schéma idéal qui convient à notre pays, il ne faut avoir aucune crainte de nous engager sur cette voie et de vivre de nouvelles expériences ».

[GARD align=« center »]

« Ce forum est un lieu privilégié pour Déby de prolonger son régime. On fait du sur place », a déclaré à l’AFP par téléphone depuis Libreville l’ex-candidat à la présidentielle de 2016, l’opposant Saleh Kebzabo, qui a boycotté l’événement.

« Les problèmes du Tchad sont ailleurs. Les Tchadiens ne mangent pas à leur faim, les enfants ne vont pas à l’école… Quand va-t-on réformer en profondeur tout le système? », a-t-il ajouté, précisant que la corruption mine le pays: « on aurait aimé la création d’une commission des biens mal acquis ».

En novembre, le président tchadien a été cité dans une affaire de pot-de-vin aux Etats-unis qui implique aussi l’ancien ministre sénégalais, Cheikh Tidiane Gadio.

Une partie de la société civile envisage d’organiser un contre-forum le 23 mars, avec « au moins une dizaine d’organisations ». Il « consistera à étaler au grand jour les objectifs voulus par Déby lors de ce forum », a expliqué à l’AFP par téléphone Mahamat Nour Ibedou, président de la Commission tchadienne des droits de l’homme (CTDDH).

Pays pétrolier d’environ 15 millions d’habitants où près de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté, le Tchad a été frappé par la chute du prix du baril en 2014.

Le pays a connu deux mois de grèves des fonctionnaires qui protestaient contre des mesures d’austérité avant qu’un accord syndicats-gouvernement ne soit trouvé la semaine dernière.

Par l’AFP

[GARD align=« center »]

CEMAC : le Tchad applique la décision de libre circulation des personnes

Idriss Déby

[GARD align=« center »]

Le ministre tchadien des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la coopération internationale, Hussein Brahim Taha a annoncé que les ressortissants de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) n’auront plus besoin de visas pour entrer au Tchad.

« Tout ressortissant de l’un des Etats membres, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon et Guinée équatoriale, détenteur d’une pièce d’identité sécurisée (Passeport ou carte d’identité) en cours de validité, n’est plus soumis à l’obligation de visa d’entrée ou d’autorisation de sortie pour tout séjour ne dépassant pas trois mois en territoire tchadien », a indiqué le 10 août le ministre de la Justice.

Dans deux notes circulaires datant du 8 août, les autorités tchadiennes instruisent les services d’émigration et les missions diplomatiques à veiller à l’application effective de la décision sur la libre circulation, conformément aux instructions des chefs d’Etat de la sous-région. Une fois appliquée, cette mesure facilitera le commerce entre les six pays de la Cémac.

[GARD align=« center »]

Réunis le 17 février dernier à Djibloho, en Guinée Equatoriale, les pays d’Afrique centrale avaient réitéré leur volonté de concrétiser la politique commune de libre circulation des personnes et des biens, mais celle-ci n’était pas appliquée, surtout par le Gabon et la Guinée équatoriale. En mars, Malabo avait finalement ordonné l’observance et l’exécution des dispositions de l’organisation sous-régionale sur ce sujet dans son pays.

En Afrique centrale, la question de la libre circulation des personnes reste une pierre d’achoppement pour l’intégration sous-régionale. Elle est toujours liée à des mythes : invasion démographique, spoliation économique et perversion sociale associée à la délinquance d’origine étrangère. Pourtant, depuis mai 2015, cette libre circulation des personnes était devenue effective même si elle permettait en théorie aux ressortissants de la zone de circuler sans visa à l’intérieur du territoire communautaire. Malgré cela, des obstacles administratifs et politiques persistent.

Lors du sommet de la Djibloho, le Gabon et la Guinée équatoriale s’étaient engagés à appliquer – sans exclusive – la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace commun, à toute personne physique possédant une carte nationale d’identité et/ou un passeport biométrique. Une mission de la commission Cémac devait s’assurer de la matérialisation de la décision.

Rappelons que la libre circulation des personnes et des marchandises en zone Cémac devait être effective le 1er janvier 2014, pour éviter de faire figure de « mauvais élève », en Afrique.

Nestor N’Gampoula
[GARD align=« center »]

Le FMI accorde 312 millions de dollars de prêt au Tchad pour diversifier son économie

Idriss Déby

[GARD align= »center »]

En moins d’une semaine, le Tchad est devenu le troisième pays producteur de pétrole dans l’espace CEMAC à bénéficier d’un tel programme, après le Cameroun et le Gabon.

Le premier a bénéficié d’un prêt de 666 millions de dollars et le second de 642 millions de dollars.

Durement frappée par la chute des prix du pétrole dont elle dépend énormément, l’économie tchadienne va bénéficier d’un prêt de 312 millions $ du FMI, qui s’étendra sur les trois prochaines années.

Cette facilité est destinée à stimuler les recettes publiques en soutenant le programme national de diversification de l’économie. Selon Reuters, 48,8 millions de dollars seront immédiatement débloqués mais aucune information n’a filtré concernant les prochains versements des comptes du FMI vers ceux du pays d’Afrique centrale.

[GARD align= »center »]

« Les performances macroéconomiques et financières du Tchad se sont considérablement détériorées au cours des deux dernières années, à cause du contexte marqué par la baisse des prix du pétrole, la situation sécuritaire régionale tendue et le lourd fardeau de la dette commerciale extérieure », a commenté, vendredi, David Lipton, directeur général adjoint du FMI.

La situation économique et sécuritaire dans le pays est critique. Outre les difficultés liées à la chute de plus de 50% des revenus pétroliers, le pays peine à exporter son bétail vers ses principaux clients : Nigéria, Libye et Centrafrique à cause de l’insécurité. Or, le pétrole et le bétail représentent deux grosses sources de devises pour les caisses publiques.

© Agence Ecofin

[GARD align= »center »]

VIDÉO – Idriss Déby accuse la France d’être intervenue au Tchad pour changer la Constitution

[GARD align= »center »]

“J’aurais souhaité m’arrêter en 2006 après mon second mandat. J’aurais alors cédé le pouvoir. Mais la guerre a éclaté. Des mercenaires ont attaqué N’Djamena. Et alors que je ne le voulais pas, la France est intervenue pour changer la Constitution. Il y a un constitutionnaliste dont je ne connais même pas le nom qui est venu ici. J’ai dit que je ne voulais pas changer la Constitution mais ils sont passés par leurs arcanes et ont changé la Constitution.“

Je dis qu’en tant que soldat j’avais donné ma parole de quitter le pouvoir en 2006 mais deux choses sont intervenues : la guerre et la France. (…) Maintenant, ce sont ceux-là même qui ont changé la Constitution qui me critiquent. (…) La guerre s’est arrêtée en mai 2008. La longévité dans ces fonctions n’est pas une bonne chose mais il ne faut pas non plus laisser le pays dans un désordre. Entre deux maux, il faut choisir le moindre. (…) Le jour où le peuple tchadien me dira de partir, je partirai, a expliqué le président dans un entretien à RFI, TV5 Monde, et le quotidien Le Monde.

[GARD align= »center »]

Tchad : 9 soldats tchadiens tués par des éléments de Boko Haram

soldats tchadiens

[GARD align= »center »]

Neuf soldats tchadiens ont été tués dans une attaque menée par des éléments de Boko Haram à l’aube, ce vendredi, dans la localité de Kaïga, dans la région du lac Tchad.

’état-major général de l’armée nationale tchadienne (ANT), a annoncé à midi, dans un communiqué signé de son porte-parole, le colonel Azème Bernandoua Angouma, que des éléments de la secte nigériane Boko Haram ont attaqué ce vendredi la localité de Kaïga  Kindjiria, localité frontalière avec le Nigéria, dans le bassin du Lac Tchad dans la région du lac Tchad.

« L’ennemi a été repoussé et le ratissage continue», précise l’état major général de l’ANT, tout en rassurant que le bilan sera communiqué ultérieurement.

La région du lac Tchad, frontalière avec le Nigeria, le Niger et le Cameroun, est souvent la cible d’attaques des éléments de Boko Haram.

Depuis le début de l’année, ces attaques ont drastiquement diminué avec le retour au bercail des nombreux éléments de la secte terroriste. 

APA

[GARD align= »center »]