Tanzanie : le président Magufuli propose une peine de 30 ans de prison pour les hommes qui font des enfants aux jeunes filles

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Le Chef de l’Etat Tanzanien s’est exprimé au sujet des grossesses précoces lors d’un rassemblement public, à Chalinze, à l’ouest de la capitale Dar es-Salaam.

«Si vous tombez enceinte, c’est terminé», a-t-il déclaré.

Le président tanzanien a ajouté que les pères des enfants devraient purger des peines d’emprisonnement de trente ans, pendant lesquelles ils pourraient mettre l’énergie utilisée pour engrosser les filles dans l’agriculture.

Un rapport de Human Rights Watch indique que chaque année en Tanzanie, huit mille filles abandonnent l’école en raison d’une grossesse.

L’Afrique a les taux de grossesse chez les adolescentes les plus élevés au monde.

Dix-huit pays africains apparaissent dans une liste des Nations Unies de 20 pays avec la plus fort taux de grossesse chez les adolescentes signalées.

©BBC

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Tanzanie : 10.000 fonctionnaires renvoyés pour faux diplômes

John Magufuli

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Le président Tanzanien John Magufuli a renvoyé près de 10 000 fonctionnaires qui avaient de faux diplômes.

Il avait reçu un rapport plus tôt dans la journée avec une liste d’employés qui possédaient des diplômes douteux.

Depuis son arrivée au pouvoir, il y a deux ans, le gouvernement tanzanien a suspendu de façon temporaire le recrutement dans le secteur public, le temps de vérifier les diplômes des fonctionnaires actuels.

Les conclusions du groupe de travail montrent que 9 932 employés du public ont des faux diplômes du secondaire.

L’enquête s’est concentré uniquement sur le secondaire et n’a pas examiné les diplômes universitaires.

Cela représente plus de 2% des fonctionnaires du pays.

Juste après avoir reçu le rapport, le président a ordonné le renvoi immédiat des fonctionnaires soupçonnés d’avoir de faux diplômes.

Des poursuites judiciaires pourraient avoir lieu et les personnes concernées risquent 7 ans de prison en cas de condamnation.

Avec BBC

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Tanzanie: un séisme fait au moins 11 morts et une centaine de blessés

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Au moins onze personnes ont été tuées et une centaine blessées dans le district de Bukoba, dans le nord-ouest de la Tanzanie, épicentre d’un séisme survenu samedi, a-t-on appris auprès de la police tanzanienne.

Nous déplorons actuellement 11 morts et plus d’une centaine de blessés, dont plusieurs sont hospitalisés. Nous sommes mobilisés, les opérations de secours se poursuivent, a déclaré à l’AFP par téléphone Augustine Ollomi, chef de la police de la province de Kagera, dont dépend le district de Bukoba.

Un séisme d’une magnitude de 5,7 sur l’échelle de Richter, selon l’institut géologique américain (USGS), a frappé samedi la Tanzanie et les pays voisins.

L’épicentre du séisme, qui s’est produit à 12h27 GMT, est situé à 23 km à l’est de la ville de Nsunga, dans le district de Bukoba, dans l’extrême nord-ouest de la Tanzanie et tout près du lac Victoria.

La secousse a également été ressentie au Rwanda, au Burundi, en Ouganda et au Kenya, selon des informations recueillies par l’USGS.

Des témoins joints par l’AFP dans la ville de Bukoba ont fait état de dégâts matériels, dont des bâtiments qui se sont écroulés.

Les murs de ma maison ont tremblé, ainsi que le frigidaire et toutes les armoires. Mais il n’y a eu aucune casse, a témoigné de son côté un correspondant de l’AFP basé à Kampala, capitale de l’Ouganda.

Les séismes ne sont pas rares dans la région des Grands Lacs, mais ils sont généralement d’une magnitude un peu inférieure.

Par l’AFP

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Contre l’homosexualité, la Tanzanie interdit les gels lubrifiants

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Le gouvernement tanzanien a interdit l’importation et la vente de gels lubrifiants utilisés par les homosexuels, dernière d’une série de mesures répressives à l’encontre de la communauté gay du pays, a-t-on appris de source officielle.

La ministre de la Santé, du développement des communautés, du genre, des personnes âgées et des enfants, Ummy Mwalimu, a justifié cette interdiction en affirmant que la vente et parfois la distribution gratuite de ces gels lubrifiants encourageaient les rapports homosexuels, interdits dans ce pays d’Afrique de l’Est.

« Il est exact que le gouvernement a interdit l’importation et l’utilisation du gel, pour enrayer la progression du VIH. On estime à 23% la proportion de VIH-Sida parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes en Tanzanie, » a déclaré à la presse la ministre en début de semaine.

« J’ai donné pour instruction aux organisations travaillant avec les homosexuels de retirer ces produits du marché », a ajouté Mme Mwalimu.

Au regard du code pénal tanzanien, les relations homosexuelles entre hommes sont illégales et sont passibles d’une peine d’emprisonnement à vie. Le texte est silencieux sur les rapports lesbiens.

Si la loi réprime très sévèrement les rapports homosexuels, dans les faits les autorités se sont jusqu’à présent montrées plutôt tolérantes et les cas d’arrestations pour homosexualité ont été rarissimes.

Mais le nouveau commissaire général de la capitale économique Dar es-Salaam, Paul Makonda, a lancé ce mois-ci une campagne dirigée contre les homosexuels, conduisant à des arrestations dans plusieurs discothèques de la ville et incitant plusieurs militants à fermer leurs comptes sur les réseaux sociaux.

Plusieurs sources policières ont confirmé à l’AFP, sous couvert d’anonymat, les récentes arrestations, précisant que les suspects devraient subir un examen anal censé confirmé leur homosexualité.

Autre incident révélateur du climat actuel en Tanzanie, une chaîne de télévision locale très populaire parmi les jeunes, Cloud TV, a le 28 juin diffusé une interview d’un homme de 28 ans qui parlait de son homosexualité.

L’Autorité de régulation des communications en Tanzanie (TCRA) a dans la foulée convoqué les responsables de la chaîne et les a contraints à diffuser des excuses dans leur journal télévisé pendant cinq jours de suite.

Par l’AFP

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Tanzanie : Pour devenir riche, il enterre sa petite amie pendant 8 mois dans une fosse

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Tanzanie : Pour devenir riche, il enterre sa petite amie pendant 8 mois dans une fosse
Tanzanie : Pour devenir riche, il enterre sa petite amie pendant 8 mois dans une fosse

Des images relayées par un site kényan montrent une jeune femme d’une vingtaine d’années enfermée dans une cache en béton. Particulièrement choquantes, elles révèlent la séquestration de la jeune femme par son petit ami qui l’y aurait gardée plus de huit mois durant dans des conditions indicibles.

C’est grâce à des voisins du kidnappeur que la victime a été découverte. Le voisinage de ce petit village isolé avait en effet des doutes sur une éventuelle séquestration de femme et a finalement fait appel à la police pour en avoir le coeur net.
 
Les agents ont donc investi les lieux pour finalement découvrir que la fiancée de l’homme, une Tanzanienne d’une vingtaine d’années, était enfermée nue dans un bunker souterrain en béton.
 
Retrouvée dans un état déplorable mais encore vivante, la jeune femme a survécu à des conditions de détention indescriptibles subies pendant huit mois: nourrie à peine deux fois par semaine, elle gisait nue contre le sol en béton de sa cellule où elle vivait dans la plus totale obscurité. Les muscles de son dos seraient totalement déformés par le contact permanent avec le sol et elle devra rester au moins un moins en revalidation pour savoir, les médecins l’espèrent, remarcher et parler normalement.
 
Conseil de sorcier
Son petit ami l’avait séquestrée pour réaliser un souhait: faire fortune. Il accomplissait ainsi un rituel conseillé par un sorcier local, qui lui avait recommandé pour devenir riche d’enterrer la personne qu’il aimait le plus, relate Buzz Kenya. A cette fin, il s’était donc attelé à la construction d’un bunker en béton avant d’y enfermer sa partenaire.
 
Sur les images, on voit la jeune femme recroquevillée contre les murs de la cache, dénutrie et aveuglée par la soudaine lumière du jour, avant sa libération par la police. Des voisins venus à la rescousse lui parlent en attendant que l’on puisse enfin la sortir de son enfer. Son fiancé a été incarcéré.

– Attention, ces images peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes. Ames sensibles s’abstenir. –

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© 7sur7.be

 

Tanzanie : John Magufuli a prêté serment

John Magufuli

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John Magufuli
John Pombe Joseph Magufuli (gauche) a été officiellement investi président de la Tanzanie, le 5 novembre 2015.

Des milliers de personnes et plusieurs chef d’Etat africains ont assisté à la cérémonie, jeudi. Le nouveau président a appelé au rassemblement « dans l’intérêt de la nation ».

Le nouveau président tanzanien John Magufuli a prêté serment jeudi à Dar es Salaam, la capitale économique, devant de nombreux chefs d’Etat africains et sous les applaudissements de la foule, a constaté un journaliste de l’AFP.

Des milliers de personnes ont bravé les pluies matinales pour assister à la cérémonie, qui comprenait un défilé militaire, une parade aérienne, des danses traditionnelles et des chœurs.

« Je me sens honoré de voir une assistance aussi nombreuse, avec des Tanzaniens et des chefs d’Etat africains », a déclaré le nouveau président.

« Ce que je peux dire aux Tanzaniens, c’est que je leur suis extrêmement redevable et je promets de faire du mieux que je pourrai pour concrétiser nos promesses de campagne », a-t-il ajouté.

Mugabe, Kenyatta et Museveni présents

Aux côtés de M. Magufuli, Samia Suluhu Hassan a également prêté serment. Elle est devenue la première femme vice-présidente de la Tanzanie et a promis de « faire tout (son) possible pour donner des conseils avisés et honnêtes » au président.

Plusieurs chefs d’Etat ont assisté à la cérémonie, dont le président en exercice de l’Union africaine, le Zimbabwéen Robert Mugabe, et les présidents du Kenya Uhuru Kenyatta, d’Ouganda Yoweri Museveni, du Rwanda Paul Kagame, de République démocratique du Congo Joseph Kabila, d’Afrique du Sud Jacob Zuma et du Mozambique Filipe Nyusi.

Candidat du parti Chama Cha Mapinduzi (CCM) au pouvoir, M. Magufuli avait obtenu 58,46 % des voix et largement devancé son principal rival Edward Lowassa (39,97 %), membre du Chadema (Parti pour la démocratie et le développement).

M. Lowassa, qui avait fait défection du CCM en juillet pour rejoindre le Chadema, avait d’abord refusé d’accepter ces résultats et revendiqué la victoire, accusant la Commission électorale nationale d’avoir falsifié les chiffres.

« Oublions la campagne et regardons de l’avant »​

Mais « l’élection est maintenant terminée et je suis le président en place », a rappelé M. Magufuli. « Oublions la campagne et regardons de l’avant ».

« Notre pays a besoin de se développer (…), nous devons sortir de la pauvreté (…), c’est notre tâche à tous, indépendamment de notre origine ethnique, notre race ou notre tendance politique », a-t-il estimé.

« Au sortir de ces élections générales, nous sommes tous vainqueurs parce qu’elles ont eu lieu dans le calme (…) Nous devons maintenant nous rassembler dans l’intérêt de notre nation », a-t-il ajouté.

M. Magufuli a également dit espérer que le parti au pouvoir sur l’archipel semi-autonome de Zanzibar et l’opposition puissent régler leur « différend à l’amiable ».

La Commission électorale de Zanzibar a décidé le 28 octobre d’invalider, en raison de fraudes, les élections qui s’étaient déroulées trois jours plus tôt sur l’archipel et d’y convoquer un nouveau scrutin.

Par l’AFP

John Magufuli élu président de la Tanzanie

John Magufuli

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John Magufuli
John Magufuli lors d’un meeting électoral à Dar es Salaam, 23 octobre 2015.

Le candidat du parti au pouvoir en Tanzanie, John Magufuli, a remporté l’élection présidentielle, selon des résultats rendus public jeudi et portant sur l’ensemble des 264 circonscriptions, mais encore provisoires.

M. Magufuli a été officiellement proclamé vainqueur de la présidentielle de dimanche avec plus de 58% des voix jeudi par la commission électorale, mais l’opposition a dans la foulée rejeté ces résultats et revendiqué la victoire.

La victoire de John Magufuli à la tête de la Tanzanie assurerait le maintien aux affaires du parti Chama Cha Mapinduzi (CCM), aux manettes depuis l’indépendance en 1961 du pays le plus peuplé d’Afrique de l’Est.

John Magufuli, qui fête ses 56 ans ce jeudi, n’était pourtant pas considéré au départ comme un candidat de premier plan.

En juillet, il créé la surprise lors des primaires organisées par le CCM pour désigner le candidat du parti, le chef de l’Etat sortant Jakaya Kikwete ne se représentant pas au terme de son second mandat, conformément à la constitution. John Magufuli sort gagnant parmi une quarantaine de candidats, provoquant la défection de l’ex-Premier ministre Edward Lowassa qui rejoint l’opposition et devient son principal adversaire.

Chrétien originaire du district de Chato (nord-ouest), sur les rives du lac Victoria, M. Magufuli est titulaire d’un master de chimie de l’Université de Salford, près de Manchester (Royaume-Uni) et d’un doctorat en chimie de l’Université de Dar es Salaam.

Malgré ces études supérieures, il ne manque pas de rappeler ses origines modestes. « Notre maison était de chaume et comme beaucoup de garçons, j’ai été chargé de garder le bétail, de vendre du lait et du poisson pour soutenir ma famille », déclarait-il lors d’un de ses derniers meetings politiques. « Je sais ce que cela signifie d’être pauvre. Je m’efforcerai d’aider à améliorer le bien-être des gens ».

Député depuis 1995, il a également enseigné dans une école secondaire et travaillé en tant que chimiste.

Ministre des Travaux publics depuis 2010, il a auparavant dirigé plusieurs autres ministères: l’Elevage et la pêche, les Terres et le Logement.

Pendant sa campagne, M. Magufuli a promis de lutter contre la corruption et de redistribuer les terres non utilisées, pour mettre fin à des années de conflits fonciers souvent meurtriers en Tanzanie.

Par l’AFP

En Tanzanie, le parti au pouvoir choisit John Magafuli pour la présidentielle

John Magafuli

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John Magafuli
John Magafuli, actuel ministre des Travaux publics, pour le représenter lors de l’élection présidentielle d’octobre prochain

Le parti au pouvoir en Tanzanie a désigné dimanche John Magafuli, actuel ministre des Travaux publics, pour le représenter lors de l’élection présidentielle d’octobre prochain, selon des membres de ce mouvement.

Âgé de 55 ans, John Magafuli a de fortes chances de succéder au président Jakaya Kikwete, qui achève cette année son second quinquennat et, fait rare dans la région, ne sera pas candidat à sa succession.

Le parti Chama Cha Mapinduzi (CCM) est au pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1964, et détient actuellement les deux tiers des sièges au Parlement. Les élections présidentielle, législatives et locales, doivent être organisées le 25 octobre.

Voilà l’homme que nous envoyons mener campagne pour notre parti, a déclaré la présidente du Parlement et membre éminente du CCM, Anne Makinda, à l’issue du décompte des votes, lors d’un congrès tenu dans la capitale administrative du pays Dodoma.

John Magufuli a rassemblé 87% des suffrages, devançant largement la ministre de la Justice, Asha-Rose Migiro, ainsi que l’ambassadrice de l’Union africaine à Washington, Amina Salum Ali.

Le ministre des Travaux publics, qui ne faisait pourtant pas figure de favori, est parvenu à se hisser dans une dernière sélection de trois prétendants parmi près de 40 candidats au départ, dont le vice-président Mohamed Bilal, le Premier ministre Mizengo Pinda, et les anciens chefs de gouvernement Edward Lowassa et Frederick Sumaye.

Face à lui, le CCM a une opposition qui, pour la première fois, envisage de faire front commun: les partis d’opposition sont en train de nommer leurs candidats, mais si leur coalition tient jusqu’aux élections, un candidat unique pourrait être choisi parmi eux.

Leader du Front civique uni (CUF), Ibrahim Lipumba, a d’ores et déjà annoncé sa cinquième candidature successive à la présidence, après avoir dû s’incliner contre Benjamin Mkapa en 1995 et 2000, puis contre Kikwete en 2005 et 2010.

Un rassemblement de l’opposition, qui envisageait en octobre de ne présenter qu’un seul candidat à chaque poste, représenterait une concurrence difficile pour le parti au pouvoir, estime Nicodemus Minde, expert de l’International Law and Policy Institute (ILPI).

Il ne fait pas de doute que le CCM reste un grand parti expérimenté, dont la formation et l’histoire restent en résonance avec les idéaux de la Tanzanie en tant que nation. Mais l’image du parti a été ternie par des scandales de corruption et des divisions internes, relève M. Minde.

Avec plus de 50 millions d’habitants, la Tanzanie est le pays le plus peuplé d’Afrique de l’Est. Elle affiche une croissance annuelle de plus de 7%, selon la Banque mondiale, qui déplore cependant que le pays reste très pauvre au regard des standards régionaux et internationaux.

Le gouvernement s’est aussi vu reprocher son impuissance à juguler la corruption, alors que le pays est classé 119 sur 175 dans le dernier index de perception de la corruption de l’ONG Transparency international.

Autre fléau, le braconnage des éléphants atteint des niveaux record dans le pays, selon les défenseurs de l’environnement.

Par l’AFP