Brazzaville : un fidèle meurt dans une église à Talangaï

[GARD align=« center »]

un fidèle meurt dans une église à Talangaï

Le triste évènement s’est produit aux environs de 17heures, le 2 avril, pendant un moment de prière. 

La personne décédée était un homme âgé d’une trentaine d’années et souffrait du paludisme et de la fièvre typhoïde, selon sa petite sœur. Peu avant de se rendre à l’église située à la rue Loubomo, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, le défunt aurait suivi un traitement dans une clinique médicale.

[GARD align=« center »]

Les voisins dénoncent l’incivisme du pasteur de cette église de « Réveil » pendant que le gouvernement a décidé de la fermeture de tous les lieux de culte ainsi que d’autres espaces publics pour limiter la propagation du coronavirus (Covid-19).

D’après des témoins, le défunt n’était pas seul à l’église, il y avait également d’autres fidèles qui priaient dans ce lieu de culte. 

Fiacre Kombo

[GARD align=« center »]

Brazzaville – Drame : des familles sans abri après un incendie à Talangaï

Les pompiers en lutte contre le feu

[GARD align=« center »]

Les pompiers en lutte contre le feu
Les pompiers en lutte contre le feu

Dépêchés  sur les lieux pour essayer d’éteindre la flamme, les sapeurs-pompiers  ont pu sauver quelques objets des cendres, suite à un feu qui s’est  déclaré dans une maison, le 31 août dernier, dans le sixième  arrondissement de Brazzaville. 

La  maison endommagée appartient à la famille Service, située au n°9 de  l’avenue des Trois martyrs. C’est aux environs de 16 h que les  propriétaires ont été surpris par la flamme. Peu avant l’arrivée des  secouristes, les habitants de la cour, aidés par les voisins, ont essayé  d’atténuer l’ampleur des flammes. En vain. Les trois chambres et les  autres « studios » des locataires ont été atteints par le feu.

[GARD align=« center »]

 Pendant plus d’une heure et demie, les  pompiers de la zone de secours du deuxième groupement de Kibeliba ont dû  employer des moyens du bord pour éviter que le feu touche le voisinage.  Ils sont restés deux heures supplémentaires sur les lieux pour procéder  à des contrôles, puisque l’origine de l’incendie demeurait inconnue.  Pour ce genre d’intervention, les pompiers doivent faire preuve de  professionnalisme, a confié le commandant Judith Oboyo.

 « Nous sommes souvent agressés par la  population qui ignore la portée de notre travail. À chaque flamme un  mode d’intervention. Pour cela, nous devrions d’abord comprendre  l’origine de la flamme, l’objet déclencheur avant toute opération »,  a expliqué le commandant. Elle faisait allusion à quelques jeunes en  colère contre les pompiers qui, d’après eux, étaient arrivés en retard.  

Fiacre Kombo

[GARD align=« center »]

Erosions à Brazzaville: la population de Ngamakosso en voie d’être coupée du reste de la ville

Erosions à Brazzaville: la population de Ngamakosso en voie d'être coupée du reste de la ville

[GARD align=« center »]

Erosions à Brazzaville: la population de Ngamakosso en voie d'être coupée du reste de la ville
Erosions à Brazzaville: la population de Ngamakosso en voie d’être coupée du reste de la ville

Depuis les dernières pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville, se déplacer devient un casse-tête pour les habitants de Ngamakosso, Château d’eau et Manianga, quatiers situés dans le 6e arrondissement, Talangaï.

Pour des mesures de prudence, l’unique voie principale qui relie les quartiers Ngamakosso et Manianga au reste de la ville, touchée par l’érosion à hauteur du dispensaire dit « RDD », est barrée de part et d’autre par du béton. Les véhicules en provenance du quartier Château d’eau sont obligés de s’arrêter au niveau de l’arrêt « Marché » pendant que ceux en provenance de la ville ont pour terminus « Trois voleurs ».

Il est 7 h, le 9 janvier, lorsque notre rédaction arrive sur les lieux pour constater les faits. Sur l’axe principale, une marée humaine impressionnante. Il s’agit, à première vue, des élèves en tenue scolaire, des coopérants et, sans doute, des fonctionnaires qui se rendent à leurs différents services.

Tous à pied, l’air pressé de traverser la zone fissurée par l’érosion, pour emprunter, de l’autre côté, un bus ou un taxi afin d’assurer la correspondance. Abordé, un passant confie : « Mon seul souhait, c’est que l’Etat prenne à bras le corps cette situation. Certes, je ne suis pas victime mais on subit tous d’une autre manière les conséquences de ces dégâts. Avant, pour me rendre à mon lieu de travail, j’empruntais un seul bus,150F, depuis quelques jours, j’en emprunte trois. C’est compliqué ! »

[GARD align=« center »]

Yannick, un lycéen à Antonio-Agostinho-Neto, s’est plaint, quant à lui, du fait qu’il dépense désormais 300F CFA pour se rendre à l’école, alors que cette somme lui permettait de payer son bus retour. Il est désormais obligé de payer le double dans la journée.

Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, cette situation constitue un fonds de commerce pour les chauffeurs de bus, heureux d’effectuer de courtes distances, parce que certains de ne pas manquer de clients.

L’ampleur de ce ravin, d’environ 200 m de longueur et 20 m de profondeur, inquiète les habitants du quartier qui s’interrogent sur l’absence et le manque d’une action concertée et adéquate, capable d’arrêter ce désastre. Commencée depuis 2015, l’érosion de Ngamakosso devient aujourd’hui un danger public et un grand problème pour l’Etat.

En vue de trouver une approche de solutions aux phénomènes d’érosions qui causent des dommages aussi bien à Brazzaville, Pointe-Noire que d’autres localités du pays, le ministre de l’Intérieur, Raymond Zéphirin Mboulou, aurait présidé, il y a deux jours, une réunion interministérielle à huis clos.

Lopelle Mboussa Gassia
[GARD align=« center »]

Congo: des blessés lors des heurts entre élèves et policiers

[GARD align= »center »]

Les épreuves du baccalauréat blanc programmées le 3 mai dans l’après-midi n’ont plus eu lieu au Lycée de la Révolution, installé sur le même site que son voisin Antonio Agostinho Néto, dans le 6e arrondissement, Talangaï.

De sources proches de la direction de cet établissement, une altercation entre un élève et un policier s’est terminée par un rixe entre deux groupes.

De nombreux élèves censés défendre leur collègue s’en sont pris aux policiers postés pour la sécurité de l’établissement. Dépassés par l’ampleur de la violence, ces derniers ont dû faire venir un renfort pour maîtriser la situation. Finalement, du fait des jets de pierres et de coups de matraques, des blessés, notamment un membre de la force publique et quelques élèves, ont été signalés et conduits à l’hôpital de Talangaï, selon la même source. L’on espère que les épreuves du bac blanc pourront bien reprendre ce jeudi matin.

Suite aux violences récurrentes constatées, les élèves des lycées A A. Neto et Révolution s’étaient pourtant engagés, le 13 décembre dernier, à observer un climat d’apaisement avec les agents de la sécurité. Une cérémonie dite de réconciliation avait alors été organisée, en présence de l’administrateur-maire de Talangaï, Privat Frédéric Ndeké et d’un conseiller du ministre de l’Enseignement primaire et secondaire. On constate, hélas ! que l’apaisement n’a été que de courte durée.

[GARD align= »center »]

Brazzaville – Pluies diluviennes : la rue Eko à Talangaï coupée de la circulation

[GARD align= »center »]

La rue Eko à Talangaï devient impraticable à la circulation en taxi
La rue Eko à Talangaï devient impraticable à la circulation en taxi

Nouvellement rêvetue de dallettes, cette ruelle permettait de désengorger le trafic sur la rue Ndolo et faciliter la circulation automobile pour les habitants des quartiers Petit-chose, Maman Mboualé et Ngamakosso dans l’arrondissement 6 Talangaï. La pluie qui s’est abattue dans la nuit du 24 au 25 avril dernier l’a fortement endommagé.

Située dans le sixième arrondissement, la rue Eko couverte de pavés depuis la gendarmérie de Talangaî (CEG  de la Liberté) jusqu’à l’école 18 mars à Petit-chose est devenue impraticable.  Cette voie aménagée pour fluidifier la circulation dans les quartiers 67 et 68 se trouve obstruée par le sable et les eaux de pluies. Considérée comme une route sécondaire, la rue Eko réduisait les emboutéillages au niveau de la voie principale, celle de la rue Ndolo. Des maisons englouties et inondées, des dallettes et canalisations longeant l’avenue Jamaïque envahies.

 Dans certaines parcelles, le niveau de l’eau a atteint le chaînage des maisons, sans possibilité pour les propriétaires de sauver les meubles et ustensiles de cuisine. Le combat contre le déferlement des eaux et du sable est perdu pour eux. L’inondation et l’ensablement menacent les habitations dans ces quartiers si bien que certaines personnes risquent de se retrouver sans-abri.

Même scénario à Ngamakosso où les véhicules après la pluie ne peuvent plus atteindre le terminus de Château d’eau. L’un des batiments du CSI  de Ngamakosso a été emporté par cette pluie du 24 au 25 avril.

Un vieux papa témoigne sur fond d’inquiétude : « Quand il va commencer à pleuvoir ici, que pourrons-nous faire en cas d’urgence pour nous rendre à l’hôpital ? Mais que ferons-nous quand les eaux redoubleront de fureur à la prochaine tombée de la pluie ? ». Une habitante, Rachel Bomoko, explique que pendant la période des pluies intenses, même manger devient difficile. « Quelle voie emprunter pour aller au marché même le plus proche et acheter de quoi nourrir la famille ? La vie s’arrête pendant quelques jours. C’est en prévision de cela que j’ai commencé aujourd’hui à débroussailler un recoin de la rue pour une activité lucrative».

Notons que chaque année, les pluies diluviennes causent de nombreux dégâts dans les quartiers laissant la population à la merci des inondations, des pertubations de la circulation. En dehors de Talangaî, les habitants des quartiers précaires, tous sont victimes. C’est donc fort de cela que les populations lancent un appel aux autorités afin qu’une solution soit trouvée à leurs problèmes.

Fortuné Ibara

[GARD align= »center »]

Brazzaville – Talangaï : 6 familles expulsées de force

Talangaï

[GARD align= »center »]

Talangaï
Image d’archive|DR

Pour contrer la résistance qu’opposaient certains propriétaires de parcelles expropriées pour cause d’utilité publique, alors qu’ils auraient déjà perçu la totalité de l’argent lié à leur indemnisation,  le ministère en charge de l’Aménagement du territoire et de la délégation générale aux Grands travaux a procédé, le vendredi 19 juin à un déguerpissement forcé des familles concernées.

Cette opération, qui a été collectivement menée par les ministères des Affaires foncières et du domaine public, de l’Aménagement du territoire et de la délégation générale aux Grands travaux, de la Construction et de l’urbanisme, assistés par le maire du sixième arrondissement (Talangai) a concerné six parcelles. Elle  intervient après l’observation d’un préavis de deux semaines donné après le paiement total des frais d’expropriation  par le gouvernement. « Le préavis a été donné pour le 17 juin, mais aujourd’hui nous sommes le 19 juin  et vous constatez que malgré ce délai,  certaines personnes font la tête et ne veulent pas libérer les lieux », a souligné le maire de Talangai.

Faisant une rétrospection sur l’histoire de la situation, le maire de Talangai, Privat Ndéké a signifié que « c’est en 2013 que vingt et deux parcelles, notamment celles situées dans la zone où sera construit l’échangeur, plus précisément au rond-point Keba Na virage  ont été déclarées domaines à exproprier pour cause d’utilité publique par le gouvernement. D’autant plus qu’avec l’arrivée des 11e jeux africains, il fallait construire des voies afin de faciliter la circulation jusqu’au complexe Olympic de Kintélé ».

Environ 80% de paiement déjà effectués par le gouvernement

Selon Privat Ndéké, pour indemniser les propriétaires de ces domaines, trois séances de réévaluation et d’expertise ont été faites. Ceci, afin que le gouvernement et les familles concernées s’accordent sur le prix. Malgré ces efforts inlassables du gouvernement, les populations ne cessaient de contester les montants proposés. Ainsi, usant des lois et règlements applicables au processus d’expropriation, l’Etat a procédé à une quatrième réévaluation des prix, tout en tenant compte des réclamations et doléances faites par les populations. Ce qui justifierait, le lancement de cette opération de déguerpissement forcé. Car, selon les statistiques, environ 80% de paiement des frais d’indemnisation ont été effectués. « Sur les vingt et deux propriétaires, vingt ont été d’accord avec le gouvernement et ont accepté de percevoir leur argent dépuis une semaine. Alors que deux s’opposent jusqu’aujourd’hui. Ceux-là seront convoqués, parce que l’Etat ne négociera plus et exercera son pouvoir régalien. c’est la raison pour laquelle nous avons lancé cette opération qui s’est déroulée sans heurt. Car, chacun s’était convenu avec l’Etat sur les montants proposés », a précisé le maire de Talangai.

Parlant en outre du retard sur le processus de paiement de cet argent, le maire de Talangai a évoqué plusieurs raisons parmi lesquelles, les cas de succession et d’héritage légaux qui sont difficiles à régler, car il faut se rassurer des vrais héritiers ou administrateurs. « Tous ces problèmes ont donc retardé la programmation qui a été faite. Quand il y a des problèmes de succession, il faut tenir compte du droit et savoir qui a été réellement désigné comme administrateur des biens ou héritier légal pour toucher les indemnités liées à l’expropriation », a conclu le maire.

© Adiac-Congo

Brazzaville : l’école primaire de la Liberté gagnée par la violence

[GARD align= »center »]

Image d’archive| DR
Image d’archive| DR

L’école primaire de « La Liberté », située à Talangai, le sixième arrondissement de Brazzaville, vit une recrudescence des actes de banditisme. Sur le terrain on signale des cas de vols et de viols qui inquiètent le personnel enseignant.

D’après les informations que Les Dépêches de Brazzaville ont recueillies auprès de la direction de cette école, le personnel de cet établissement qui est majoritairement féminin a décidé d’observer un arrêt des coursde trois jours, du 11 au 13 mai. Une manière pour ces enseignants d’exprimer leur désarroi suite à l’aggravation des actes d’incivisme et de banditisme dont ils seraient les premières victimes. Le comble, disent-ils, c’est l’indifférence des autorités. Et dire qu’un poste de la gendarmerie est même installé dans l’enceinte de ladite école. 

 « Nous sommes souvent agressés et violentés par les bandits. Le cas le plus flagrant est arrivé le 29 avril, à 13 heures, quand une enseignante en classe de CE2 a été agressée en pleins cours. Elle s’est retrouvée avec une plaie et un choc à l’épaule droite. La majorité des salles de classe ainsi que leurs plafonds sont devenus des cachettes des bandits et voleurs. Nous souhaitons une réaction du gouvernement ou de la force publique afin de mettre un terme à ce problème qui perdure et nous met en insécurité », a déclaré l’une des responsables de l’école.

S’ajoute aussi celui du vandalisme volontaire organisé, selon nos sources, par les jeunes du quartier en complicité avec les populations environnantes. Conséquence : des bureaux et salles de classe sont endommagés et saccagés par des jeunes gens qui viennent d’autres quartiers pour jouer au ballon. L’école de la Liberté est, comme bien d’autres, un espace de rencontres sportives.

Autres dégâts à noter : les installations électriques endommagées, le vol de tables-bancs nouvellement installés, le pillage des carreaux et des portes. «  Dans notre école, beaucoup de salles de classe n’ont plus de portes et ne sont plus utilisées, car elles sont remplies d’ordures  », a signifié une enseignante. Et d’ajouter : « Ici, une enseignante ne peut pas faire cours jusqu’à 17 heures. Elle court le risque d’être violentée ou violée ».

L’école de la Liberté compte parmi les établissements de Brazzaville sur lesquels le gouvernement a investi d’importants moyens financiers à la suite des explosions de Mpila, le 4 mars 2012. Un financement de la fondation SNPC a permis de moderniser l’établissement. Cela a positivement changé le visage de ce complexe scolaire. Mais en quelques mois ces efforts sont en train d’être sapés par des individus malintenttionnés.

© Adiac-Congo

Instagram

Brazzaville-A Talangaï: pitié pour le drapeau national

[GARD align= »center »]

Le drapeau du Congo Brazzaville
Le drapeau du Congo Brazzaville

Depuis quelques mois, le drapeau national qui flotte devant le siège de l’arrondissement 6 Talangaï,  situé avenue  Marien Ngouabi, est dans un état pitoyable.

Il est non seulement délavé,  mais aussi et surtout, en lambeaux, a fait remarquer, avec une pointe de déception, une femme à un journaliste de La Semaine Africaine.

Quand on sait qu’un drapeau représente une nation, c’est l’image de l’Etat qui est ainsi bafouée. Face à cette situation que connaissent, certainement, d’autres administrations publiques, la chancellerie devrait monter au créneau, pour exiger une  meilleure image du pays, en faisant flotter des drapeaux qui portent bien les couleurs nationales. Car «cela participe de la sensibilisation à l’esprit patriotique», a commenté, pour sa part, notre collègue.

Par lasemaineafricaine