Suppression de visas entre le Cameroun et la Chine

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Les détenteurs de passeports diplomatiques et de service du Cameroun et de la Chine n’ont plus besoin de visa pour se rendre dans l’un et l’autre de ces deux pays, stipule un accord diplomatique signé jeudi à Yaoundé par le ministre camerounais des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, et l’ambassadeur de Chine au Cameroun, Wei Wenhua.

Quarante-cinq ans après l’établissement de leurs relations diplomatiques, la Chine et le Cameroun se sont mis d’accord pour intensifier leurs échanges mutuels croissants par la suppression réciproque de l’obligation de visa pour les ressortissants des deux pays, détenteurs de passeports diplomatiques ou de service, en cours de validité.

Cet accord, a expliqué le ministre camerounais des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, offre « le bénéfice d’une exemption (…) sans qu’il soit besoin de justifier d’une mission, d’une visite officielle, d’une réunion ou conférence organisée sur le territoire de l’un des deux Etats ».

« Loin de favoriser l’immigration irrégulière entre nos deux pays, le présent accord vise plutôt à favoriser et faciliter les déplacements des responsables de nos administrations respectives, appelés au jour le jour à collaborer et à échanger en vue de porter nos relations d’amitié et de coopération à des niveaux plus élevés », a-t-il précisé.

L’ambassadeur de Chine s’est déclaré « convaincu que cet accord va promouvoir davantage les échanges humains et la coopération amicale entre nos pays ».

Il a affirmé que le Cameroun, première économie de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC, composée en outre du Congo-Brazzaville, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad) pour environ 40% du PIB communautaire, compte la Chine comme son premier partenaire commercial actuel.

C’est aussi le deuxième bénéficiaire des financements de cette puissance asiatique en Afrique, que les autorités camerounaises saluent, notamment pour leur contribution « au bien-être résiduel des populations camerounaises, à travers la réalisation de projets dans le domaine de la santé, des sports et de la culture », s’est félicité le ministre Mbella Mbella.

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Suppression du visa entre Kinshasa et Brazzaville

Délétion du passeport de la RDC

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Délétion du passeport de la RDC
Délétion du passeport de la RDC

Les Congolais de la RDC n’auront plus besoin d’un visa pour voyager de Kinshasa à Brazzaville et vice versa. C’est ce qui ressort de la cinquième session de la Commission spéciale défense et sécurité des deux pays, qui s’est clôturée vendredi 25 septembre à Kinshasa. Il était question au cours de ces assises de deux jours, d’examiner les modalités de la mise en œuvre de la convention sur la circulation et l’établissement des personnes et des biens.

La grande décision prise par la commission spéciale RDC – Congo Brazzaville est celle qui exonère les voyageurs transfrontaliers de toutes formalités de visa. Cette disposition concerne les habitants d’un périmètre de 50 Km de part et d’autre de la frontière entre les deux pays. Avant l’expulsion des ressortissants de la RDC du Congo Brazzaville- à la suite de laquelle ces visas avaient été instaurés- ce périmètre était de 15 Km.

Mais cette exonération de visa n’est valable que pour un séjour de trois jours. Au-delà de ce délai, le voyageur transfrontalier est tenu d’avoir un visa.

Quant aux voyageurs transnationaux, habitant au-delà du périmètre de 50 Km- les services de migrations de deux pays ont été chargés d’harmoniser, entre autres, les questions relatives au coût du visa, au délai de traitement des dossiers et à la durée de validité des visas.

Le vice-premier ministre et ministre de la RDC chargé de l’Intérieur et Sécurité, Evariste Boshab, se réjouit de ces décisions:

«Nous avons travaillé dans un climat de fraternité, dans un climat d’amitié et nous sommes arrivés aux résultats attendus par les peuples frères de deux rives. Nous sommes revenus [là où nous étions] par le passé, nous avons fait un pas et nous ferons d’autres pas.»

Les deux parties ont convenu de la mise sur pied de la commission d’enquête sur les allégations de violation des droits de l’homme ayant émaillé les opérations d’expulsion du Congo-Brazzaville, des ressortissants de la RDC.

Ces assises se sont tenues sous l’égide d’Evariste Boshab, vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et sécurité de la RDC, et de Raymond-Zéphirin Mboulou, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation du Congo Brazzaville.

(Avec Radiookapi)