En images – Infrastructures de Sounda : le pont et les vestiges de l’ébauche du barrage

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Infrastructures de Sounda : le pont et les vestiges de l’ébauche du barrage. © Kiki Lawande

Le pont de Sounda a été construit en 1960 par Paindavoine, entreprise lilloise spécialisée en constructions métalliques et matériel de levage. Formé d’une cage métallique, il est composé d’une seule voie de circulation. 60 ans plus tard, on remarque la vétusté de ce pont ; l’usure du temps et l’absence d’entretien ont fortement atteint cet ouvrage.

Depuis le pont de Sounda, il est possible d’apercevoir les prémices du barrage de Sounda, projet hydroélectrique vieux de 130 ans.

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Les travaux préliminaires de construction du barrage ont été lancés le 24 mars 1961 par l’Abbé Fulbert Youlou, qui déclarait lors de la cérémonie de lancement : « Nous voici ici rassemblés en un site unique au monde. Ici, à Sounda, la nature a réalisé l’un de ses plus extraordinaires exploits. Un fleuve langoureux a tranché une montagne et ce, faisant, a décuplé ses forces. » 

L’Abbé Youlou voulait faire de ce projet d’envergure le fer de lance de sa politique économique, mais il ne le concrétisera pas pendant sa présidence. La construction du barrage hydroélectrique le plus important du Congo (puissance estimée à 1000 MW) est toujours d’actualité. Le 8 avril dernier, le PDG de la société chinoise China Railways a annoncé la disponibilité de sa structure à réaliser les travaux de cette infrastructure.

© Photo Kiki Lawande 

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Congo – Barrage hydroélectrique de Sounda: énième espoir de construction, mais à quel prix?

Barrage hydroélectrique de Sounda

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Barrage hydroélectrique de Sounda
Barrage hydroélectrique de Sounda

La semaine en cours est marquée par un important événement à caractère économique. Il s’agit de l’annonce, pour la énième fois, de la construction du barrage hydroélectrique de Sounda, sur le fleuve Kouilou. 

Une entreprise publique chinoise, s’est dite capable de commencer les travaux avec ses propres capitaux. Son directeur général a été reçu par le président Denis Sassou Nguesso, qui est décidé lui aussi à réaliser le vieux projet du premier président du Congo, l’abbé Fulbert Youlou, et que le président Pascal Lissouba a tenté de relancer en 1997 avec l’aide de partenaires sud-africains. Ce barrage devrait combler intégralement, et même au-delà, les besoins du pays en électricité et mettre fin aux délestages récurrents.

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Mais, il y a un débat d’experts qui doit démontrer s’il est nécessaire que le Congo s’endette de nouveau pour une telle réalisation. «Pendant les années de l’embellie économique, c’est dans l’euphorie que se sont faites les grandes réalisations qui ont conduit à un endettement excessif. Aujourd’hui, les mêmes causes risquent de produire les mêmes effets», a fait remarquer un expert, sous couvert de l’anonymat. 

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