Congo : Les agents de la Sopeco réclament 24 mois d’arriérés de salaires au gouvernement

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Les agents de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopéco), ont revendiqué, les 15 et 16 février à Brazzaville, au gouvernement le paiement de 24 mois d’arriérés de salaires, afin de faire à leurs besoins sociaux.

Lors d’un sit-in organisé pour la circonstance, le secrétaire général du Syndicat des postiers, M. Gestas Ndzala Ngami, a appelé le gouvernement de leur venir en aide pour juguler la crise qui mine la Sopéco. «Nous sollicitons l’intervention du Président de la République qui a toujours milité et lutté pour le bien des Congolais», a-t-il fait savoir.

Il a dénoncé le fait que les travailleurs de la Sopéco pour percevoir leur salaire, doivent user d’une grève ou d’un sit-in. «Nous sommes des parents d’élèves et responsables des familles. Nous sommes fatigués de cette pratique. Toutefois, pour nous payer, nous devrons venir au sein de la direction générale afin qu’elle nous paye notre salaire», a déploré M. Ngami.

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«Nous voulons qu’il y ait la paix, la cohésion sociale au sein de l’entreprise. Nous devrons mettre fin à cette guerre qui ne profite pas à l’entreprise. Les conflits dans une société se règlent autour d’une table», a-t-il suggéré aux autorités de ladite structure.

Poursuivant son propos, le secrétaire général du syndicat des postiers, a rappelé que la Sopéco est une entreprise de l’État, si la direction générale pense qu’elle n’est pas capable de gérer cette situation, elle doit cependant saisir les autorités compétentes et le ministère de tutelle.

Par ailleurs, M. Ngami a fait savoir que la Sopéco a créé un nouveau produit dénommé «Post-Mobile». Ce produit a déjà payé les allocations aux familles démunies des communes de Kintelé, Poto-Poto, Talangaï, Mfilou, Djiri, et Pointe-Noire prochainement. Ce dernier s’interroge où sont partis ces commissions et pourquoi aujourd’hui la direction de la Sopéco ne parle que de la subvention de l’État ?

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«Nous avons des maisons à payer, mais nous recevons nos salaires toujours en retard. Nous sommes payés à l’indice 160, alors que les travailleurs des autres entreprises sont payés à l’indice 300 », a stigmatisé M. Ngami, soulignant que les travailleurs ne sont pas avancés depuis quatre ans.

La Société des Postes et de l’Epargne du Congo a été créée sous les cendres de l’Office National des Postes et Télécommunications (Onpt) par ordonnance n°10 du 1er juillet 2001. Dissout en 2003, les agents de la Sopéco totalisent plusieurs années d’arriérés de salaires, selon le secrétaire général du syndicat des postiers. 

Avec ACI

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Congo : le ministre Juste Ibombo dénonce une grève illégale à la SOPECO

La Poste Au Congo Brazzaville

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La Poste Au Congo Brazzaville
©DR

Les syndicalistes et quelques agents de la Société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO) ont barricadé le 10 décembre à Brazzaville les portes des bureaux des principaux responsables de leur entreprise, pour dénoncer le non paiement de leurs salaires depuis dix mois. Un mouvement qualifié d’illégal par le ministre des Postes, des télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

Après avoir accumulé plusieurs mois de salaires impayés, les agents de la Société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO) ont manifesté un mouvement de colère à l’issue duquel des barricades ont été placées sur les portes des responsables de cette entreprise.

La plupart des services ont été verrouillés. Le matin tout était quasiment silencieux dans les couloirs. Les agents ont opté pour une grève.

Le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo est allé sur place avec les agents de la sécurité civile pour faire le constat.

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« Nous sommes descendus sur le terrain, parce que nous avons été informés que la structure a été bloquée par certains agents et ceux qui voulaient travailler n’y avaient pas accès. Nous avons constaté que la majorité des travailleurs ne sont pas présents, donc ils ont décidé de la grève », a constaté Léon Juste Ibombo.

« La SOPECO étant une entreprise du portefeuille public, elle devrait être compétitive sur le marché afin de créer sa richesse pour être autonome. Le droit d’aller en grève est reconnu dans le pays, mais pas de manière illégale. Aujourd’hui, le gouvernement est en train de multiplier des efforts pour résoudre la situation de cette société », a fait savoir Léon Juste Ibombo.

Le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a révélé que les absents aux postes de travail de ce jour seront interpellés au conseil de discipline. Il a demandé à la directrice de l’entreprise de déposer une plainte contre les agents qui ont pris l’initiative de bloquer les portes des bureaux.

©VOX 

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