Congo : Le gouvernement a décidé de dissoudre la SNE et la SNDE

Le Premier ministre congolais Clément Mouamba

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Clément Mouamba
Clément Mouamba

Le gouvernement congolais a décidé de dissoudre la Société nationale d’électricité (SNE) et la Société nationale de distribution d’eau (SNDE).

«Ces deux sociétés se caractérisaient par une situation technique de quasi-faillite, n’eussent été les subventions versées par l’Etat. Leurs contre-performances en matière de distribution et de commercialisation ont eu pour conséquences de détériorer leurs relations avec leurs clients et usagers respectifs, au point de les rendre exécrables», a déclaré le ministre congolais de l’Energie et de l’Eau, Serge Blaise Zoniaba.

Une réforme des deux secteurs sera réalisée sous la conduite d’un comité interministériel. En outre, les compagnies seront remplacées par trois nouvelles entités.

Il s’agira de la Société de patrimoine pour le secteur de l’électricité, la Société de transport de l’électricité et la société de patrimoine du secteur de l’eau.

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Ces compagnies revêtiront la forme de sociétés anonymes dans le but d’atteindre une plus grande efficacité et de faciliter la mobilisation des investissements privés sur les marchés de capitaux.

Selon le gouvernement, la SNE et la SNDE notamment sont des sociétés « toujours déficitaires ».

Cette décision arrive au moment où l’économie congolaise est fortement secouée au cours de ces trois dernières années par la baisse des cours du baril de pétrole sur le marché international.

Edwige KISSINGER 

Les Echos du Congo Brazzaville

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Congo : Les populations de Mossendjo refusent de payer dans le délai les factures d’électricité en cours

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La Société Nationale d’électricité (SNE)

S’il n’y a pas d’électricité dans certaines maisons à Mossendjo dans le département du Niari (sud), il y en a plein dans l’air. Un bras de fer oppose les populations de la localité à la Société nationale d’électricité (SNE). Les premières, dénonçant l’insuffisance de fourniture d’électricité dans leurs maisons depuis plus d’un an, refusent de payer les factures en cours.

Une crise qui incite ainsi la SNE à recourir à la police pour tenter de mettre un terme à cette situation et exiger que la facture d’électricité en cours soit payée sans délai fixé, sans pénalité et selon les possibilités du client.

Germaine Mapanga
Avec Lesechos

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Congo : Clement mouamba appelle aux réformes profondes à la snde, la sne et la snpc

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Image d’archive

La Société Nationale d’Electricité (SNE) et la Société Nationale de Distribution d’Eau (SNDE) nécessitent des réformes profondes, parce qu’elles sont en faillite de façon permanente, a déclaré le Premier ministre congolais, M. Clément Mouamba, au cours d’une conférence de presse animée le 10 octobre à Brazzaville.

«Ces entreprises dont la vocation est de produire la richesse n’atteignent pas leurs objectifs, heureusement qu’il y a la fiction de l’Etat qui est propriétaire et soutient financièrement ces sociétés», a indiqué le chef du gouvernement à cette occasion.

Il a annoncé à la presse que ces entreprises, après des reformes, pourraient passer de sociétés d’Etat à celles d’Etat de type privé ou capitaliste. Ces réformes, dit-il, prendront six à 12 mois pour améliorer la gouvernance de la SNE et de la SNDE et repréciser leurs missions.

Quant à la SNPC qui est un outil de l’Etat dans le secteur pétrolier, elle ne doit pas être une société qui coûte cher à l’Etat, mais plutôt rapporter des recettes pour soutenir l’économie nationale, a signifié M. Mouamba.

Répondant à la question sur le compte des générations futures, le Premier ministre a affirmé que ce compte existe bien à la banque centrale et il a été garni. «Dès mon arrivée, j’ai trouvé un reliquat de 400 milliards de FCFA dans ce compte. Ces ressources ont été dépensées pour des choses précises», a-t-il fait comprendre.

Concernant l’argent que le Congo a prêté aux pays frères d’Afrique (Côte d’Ivoire, Niger, BDEAC, Tchad, Guinée Conakry, RCA), le chef du gouvernement a précisé qu’il s’élève à 250 milliards de FCFA.

Ces paiements se font, rassure-t-il, ajoutant que le Congo est prêt à reprendre cette démarche s’il a des moyens, parce que depuis ses tout premiers gouvernements, il a toujours été panafricaniste.

Avec ACI

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L’an 1 du gouvernement congolais : Clément Mouamba dresse un sévère réquisitoire contre la SNE, la SNDE et la SNPC

Clément Mouamba

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Le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, s’est exprimé, ce jeudi, devant la presse à Brazzaville, à l’occasion de l’an 1 de son gouvernement. Sur le plan économique, il a annoncé des perspectives encourageantes pour l’année 2018 avec un meilleur taux de croissance. Mais, les sociétés SNE, SNDE et SNPC ont été passées au crible pour leur mauvaise gouvernance.

Les réformes administratives et réglementaires, les questions sociales et politiques, les perspectives financières en 2018; tels sont, entre autres, les thématiques abordées au cours de cette conférence de presse qui a duré près de 3 heures. Réconforté par la présence dans la salle de ses ministres, Clément Mouamba a dit haut et fort que ses ministres « n’ont pas chômé. »

Parmi les chantiers évoqués, il a cité notamment le vote de la loi électorale précédée d’un dialogue à Ouesso, l’adoption par le parlement des projets de loi portant sur le code minier et pétrolier puis le texte sur les zones économiques spéciales.

Abordant les questions sociales, le premier ministre, a parlé de la revalorisation du point d’indice pour les fonctionnaires et du nouveau texte sur le dialogue social. « Les syndicalistes avaient quelques revendications, mais le gouvernement ne peut pas aller à la démagogie », a martelé Clément Mouamba qui, par la suite a dressé un sévère réquisitoire contre la SNE, La SNDE et la SNPC, au sujet des déficits criards d’eau, d’électricité et de gaz observés à Brazzaville. « Cette gouvernance ne marche pas, ça doit changer avant la célébration de la fête du 15 août », a-t-il précisé.

Au sujet de l’Afrobasket délocalisé à Luanda, le premier ministre a dit que cette compétition exigeait beaucoup d’engagement pour qu’elle soit abritée par le Congo. «J’ai demandé l’évaluation et cela tournait autour de 3, 5 milliards de FCFA » et de souligner « l’acompte de 200 millions versés après vérification n’est jamais arrivé à destination.» La même situation est valable pour l’organisation du FESPAM prévue du 8 au 15 juillet 2017. En toute franchise, Clément Mouamba a coupé net : « …le FESPAM aura un montant forfaitaire et sera réduit dans la durée… »

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SNE : l’Agence française de développement accorde un prêt de plus de 40 milliards FCFA à l’Etat congolais

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La  Société Nationale d’électricité (SNE)
La Société Nationale d’électricité (SNE)

Les députés ont approuvé le 16 janvier, en séance plénière, une convention de crédit de 45 milliards 920 millions de FCFA, destinée au financement du programme d’investissement de la Société nationale d’électricité (SNE). Le gouvernement congolais et l’Agence française de développement ont signé cette convention, le 25 juillet 2015.

Ce programme d’investissement, défini par le ministère de l’Energie et de l’hydraulique, la SNE  et Electricité de France (EDF), a pour but d’améliorer les performances de la SNE, notamment à fiabiliser l’approvisionnement; à rétablir la qualité de fourniture de l’électricité; à réduire les pertes techniques; à améliorer le recouvrement et la gestion de la société.

La durée de remboursement de ce  prêt est de quinze ans avec un différé de cinq ans. Le Congo pourra opter à chaque versement pour l’application d’un taux d’intérêt fixe ou variable.

Les investissements à réaliser dans le cadre de ce financement portent notamment sur la réhabilitation de la ligne 220 kv Loudima-Pointe-Noire, visant à fiabiliser l’interconnexion entre Pointe-Noire et Brazzaville; la réhabilitation de la ligne 110 kv Moukoukoulou-Mindouli, visant à fiabiliser l’évacuation de l’hydroélectricité produite au barrage de Moukoukoulou ; la réhabilitation des postes du « réseau sud », visant à mettre fin aux délestages dans les zones saturées et à augmenter les capacités de distribution ; la mise à niveau du dispatching, de façon à permettre à la SNE de piloter à distance l’ensemble de ses postes et de ses moyens de production ; la réhabilitation de quatorze départs moyenne tension à Pointe-Noire et à Brazzaville, visant à sécuriser l’approvisionnement et réduire les pertes; la fourniture de 50 mille compteurs à prépaiement et la mise en place de moyens logistiques et informatiques.

Pour veiller à la bonne exécution de ce programme d’investissement, le gouvernement va s’atteler à assurer la maîtrise d’ouvrage du projet par le ministère de l’Energie et de l’hydraulique.

En ce qui concerne la capacité financière de la SNE à contribuer au remboursement du prêt, le gouvernement a indiqué que : « la SNE, établissement public à caractère industriel et commercial, est appelée en principe, à réaliser des bénéfices et à  contribuer en conséquence au budget de l’Etat en versant des dividendes au Trésor public. Aujourd’hui, cette société est une préoccupation nationale au regard de ses faibles performances techniques et managériales. C’est ce qui justifie la signature en juin 2013 d’un contrat avec EDF pour l’appuyer dans le domaine du transport, de la distribution, de la formation et de la tarification. Cette convention s’inscrit presque dans ce sens ».

En outre, le gouvernement a expliqué que la période de grâce de cinq ans permettra à la SNE d’être en capacité d’exploiter et de générer des ressources susceptibles de rembourser ce prêt. Ainsi, il est prévu l’ouverture d’un compte séquestre où seront logés les fonds garantissant ce remboursement.

Au cours de cette même séance plénière, les députés ont examiné et adopté le projet de loi autorisant la ratification de la convention entre l’Agence française de développement et le Congo relatif au financement du programme de drainage des eaux pluviales à Brazzaville. C’est une convention de crédit de 40 milliards de FCFA.

Roger Ngombé

Brazzaville – SNE : l’agence commerciale de Mafouta ouverte à la clientèle

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L’agence SNE de Mafouta est la première du 8e arrondissement Madibou
L’agence SNE de Mafouta est la première du 8e arrondissement Madibou

Cette nouvelle agence, située à côté de la station-service de Mafouta, a été mise en service le 21 décembre, par le président du conseil d’administration de la Société nationale d’électricité (SNE), Eugène Ondzamé. Son ouverture est un grand soulagement pour les populations de cette zone qui, auparavant parcouraient des kilomètres pour payer leurs factures d’électricité.

L’agence SNE de Mafouta est la première du 8earrondissement Madibou. Elle est construite au bord du goudron, juste après la station-service. C’est une structure moderne, bien équipée, bâtie en matériaux durables. Cette antenne commerciale de la SNE est composée de quatre sections. Il s’agit effet des sections Relation clientèle, Réclamation et inventaire, Recouvrement, Portefeuille et des caisses.

Cette agence dirigée par Gabell Joss Alain, et dotée d’un groupe électrogène de grande capacité, couvre tous les quartiers du 8e arrondissement, allant du Pont du Djoué à Nganga Lingolo. Il s’agit précisément des quartiers Madibou, Loua, Mayanga, Massissia, Mafouta, OMS et autres zones reculées de Madibou.

L’ouverture de cette agence tant attendue, vient à point nommé soulager les populations de ces quartiers qui, pour payer leurs factures d’électricité, étaient obligées de venir à Bacongo. «J’adresse mes sincères félicitations à la SNE pour cette bonne initiative. Autrefois depuis Nganga Lingolo, nous allions tous payer nos factures d’électricité à Bacongo ou à Makélékélé. Le plus souvent il y avait un grand monde, et pour avoir accès à la caisse, nous passions parfois toute une demi-journée, débout dans des coins, exposés aux intempéries. Nous sommes enfin libérés de ces tracasseries, même si les factures du courant sont toujours chères », s’est réjoui David Ntsondé, un client surpris en train de payer sa facture d’électricité.

Pour le président du conseil d’administration de la SNE, Eugène Ondzambé, qui était accompagné du directeur général de société, Louis Kanoha Elenga, en construisant cette agence commerciale, la direction générale de la SNE vient régler un vrai problème. «Cette agence qui s’ouvre aujourd’hui nous permet de résoudre un réel problème pour les populations qui, il y a quelques temps, étaient obligées de se rendre à l’agence de Bacongo, pour toutes les questions qu’elles avaient en rapport avec l’électricité », a-t-il conclu.

Firmin Oyé

Brazzaville – SNE : plus de 3 milliards FCFA décaissés pour réhabiliter le poste haute tension du centre-ville

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SNE : plus de 3 milliards FCFA décaissés pour réhabiliter le poste haute tension du centre-ville
SNE : plus de 3 milliards FCFA décaissés pour réhabiliter le poste haute tension du centre-ville

Détruit par un incendie il y a 3 ans, le poste source haute tension de la Société nationale d’électricité (SNE), installé au sein de la direction générale, est à nouveau opérationnel, après d’intenses travaux de réfection qui ont coûté 3,5 milliards FCFA à l’Etat.

Le ministre de l’Energie et de l’hydraulique, Henri Ossebi, a visité cette structure entièrement rénovée, le 1er décembre, en compagnie des responsables, cadres et agents de la SNE. Cette réhabilitation vient à point nommé soulager de nombreuses sociétés, entreprises, les commerçants et autres particuliers implantés au centre-ville, qui éprouvaient de sérieuses difficultés à se procurer de l’électricité.

Entièrement assurée par les techniciens de la SNE, cette rénovation a permis la remise à neuf des postes source haute tension A et B dudit centre technique, considérés comme principaux transformateurs qui desservent une bonne partie du centre-ville de Brazzaville.

«Le patronat, les entreprises et les commerçants du centre-ville, qui avaient l’habitude de recourir aux groupes électrogènes, sont aujourd’hui soulagés de l’achat du carburant, parce que le réseau a été réhabilité et fiabilisé. Nous avons maintenant la capacité d’anticiper les pannes, à partir de ce réseau entièrement réfectionné », a souligné le ministre de tutelle Henri Ossebi.

En réhabilitant cette structure technique, la SNE a apporté quelques innovations, en installant, dans le cadre du projet EGX 300, un logiciel spécial et professionnel, qui va permettre désormais à la SNE de gérer sa distribution de manière efficace, même à distance. Ce logiciel professionnel hypersophistiqué, installé, joue deux rôles essentiels dans son fonctionnement.

Cet équipement joue à la fois le rôle de la télé mesure et de la télé réglage. Ces deux techniques permettront dorénavant à la SNE de contrôler, à partir d’une salle équipée au sein du centre, tout son réseau de Brazzaville, et plus tard de  l’ensemble du territoire national.

Il y est aussi installé, un système de géolocalisation dont la vocation est de localiser, depuis la direction technique, toutes les parcelles de Brazzaville, connectées ou non au réseau de la SNE, en vue de préparer d’autres innovations. Tous les travaux effectués ont coûté 3,5 milliards FCFA, dont 3 milliards FCFA alloués par le gouvernement et 500 millions FCFA par la SNE.

Pour le directeur général de cette société, Louis Kanoha-Elenga, la réfection de ce centre vient donner un coup de pouce à l’épanouissement de la SNE. «La gestion du réseau, la flexibilité de l’exploitation, la stabilité du réseau et, la réactivité de nos agents sur le terrain ont changé avec la réhabilitation de ce centre. A terme, ce centre nous permettra de suivre tout l’ensemble du réseau à partir des équipements installés. C’est une avancée considérable, si on se réfère à ce que la SNE était, il y a quelques années », s’est-il réjoui.

Firmin Oyé

La SNE vient d’activer un centre d’appel joignable au n° 42 42

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Les agents  de la Société nationale d’électricité (SNE)|DR
Les agents de la Société nationale d’électricité (SNE)|DR

La Société nationale d’électricité (SNE), vient d’activer un centre d’appel joignable au n° 42 42. Cet outil a pour rôle de recevoir les réclamations des abonnés et d’en apporter les solutions.

«Dorénavant, les clients pourront nous joindre à partir des réseaux téléphoniques pour signaler leurs problèmes. Car, faute d’un numéro pour nous joindre, certains quartiers restent dans l’obscurité pendant longtemps. À partir de maintenant, le numéro est opérationnel », a déclaré le directeur général et président du directoire de la SNE, Jean Louis Kanoha, à l’occasion d’une cérémonie de remise de nouveaux uniformes aux agents commerciaux, le 8 juillet à Brazzaville.

De couleur bleu avec le sigle de la SNE comme sur les précédentes, cette nouvelle tenue a une particularité, à savoir un numéro écrit en gras au dos de la chemise.

« Nous avons ajouté un numéro matricule pour nous identifier entre nous au sein de l’administration et sur le terrain. C’est un numéro unique que nous obtenons dès notre entrée à l’entreprise. C’est pourquoi cette tenue ne peut être prêtée à n’importe qui », a interpellé le directeur général de la SNE. Signalons qu’en dehors de l’uniforme, les agents de cette société ont été dotés  d’un badge de service.

Félicitant l’administration pour l’initiative, un agent a indiqué que le nouvel uniforme les empêche à compter de maintenant, de commettre les actes frauduleux et d’être plus responsables dans l’exercice de leur profession. Un autre par contre a renchéri  en disant: « avec les numéros au dos, nous sommes exposés. Je suis certain que la population pour un rien, est capable d’appeler la direction pour raconter les faussetés sur nous ».

Rappelons que les tenues et badges remis aux agents font parties des missions inscrites dans la stratégie de l’entreprise, adoptée en avril dernier.

© Adiac-Congo

Brazzaville : la SNE continue à péter les plombs

la Société nationale d’électricité (SNE)
la Société nationale d’électricité (SNE)
La Société nationale d’électricité (SNE)

Des délestages chroniques au centre ville, la banlieue sud de Brazzaville totalement dans le noir depuis près d’une semaine, des grandes éditions des journaux télévisées de Télé Congo délestées… voilà l’image qu’offre la société nationale d’électricité (SNE) qui s’apparente désormais à une honte nationale.

La SNE, aucun congolais ne le démentira, est dans un coma profond. La situation évolue de mal en pie depuis le départ du ministre Bruno Richard Itoua du département de l’énergie et de l’hydraulique. Son remplaçant Henri Ossebi bat le record des délestages chroniques à Brazzaville. Les cadres et agents administrations et des services du centre ville quittent désormais leur lieu de travail à 11 heures, car c’est à cette heure précise que la SNE programme son délestage pour rétablir la situation à 16 heures.

Le centre ville n’est pas la seule à connaitre ces déboires, depuis dimanche dernier, la banlieue sud de Brazzaville est complètement paralysée. Petits commerçants, opérateurs économiques, établissements scolaires, centres hospitaliers… tous ont mis la clé sous le paillasson attendant fiévreusement le retour de cette denrée assimilée comme la venue de Christ chez les chrétiens.

Qu’on ne se voile plus la face, Henri Ossebi et son directeur général Louis Elenga Kanoha ont déjà prouvé leurs limites. Le défi d’améliorer les performances qu’ils se sont assignés lors du conseil d’administration de la SNE, le 11 mars dernier, s’est transformé en un vœu pieux. Rien et rien de croustillant à mettre sous la dent si ce ne sont des déclarations tapageuses dans les média congolais.

Alors que le gouvernement a consenti d’énormes investissements pour résoudre les difficultés résiduelles dans le secteur de l’électricité. Depuis 3 ans le réseau de distribution d’électricité des villes de Brazzaville et de Pointe-Noire font l’objet d’une restructuration en profondeur. Selon des sources bien indiquées les postes délestés sont passés de 60% en 2009 à moins de 10% en 2013. Mais malheureusement sur le terrain, la SNE continue à péter les plombs.

Aujourd’hui, une nouvelle chanson est à la mode au département de l’énergie et l’hydraulique, il s’agit des louanges sur le barrage de Chollet, en partenariat avec le Cameroun avec 600 mégawatts attendus. Récemment a été même signé le protocole d’accord relatif à l’organisation et au fonctionnement du comité inter-états de pilotage de ce projet entre le ministre camerounais de l’eau et de l’énergie, Basile Atangana Kouna, et le ministre de tutelle du Congo, Henri Ossebi.

Alors, le commun des congolais se demandent faudra-t-il attendre la finalisation de ce projet pour que l’électricité puisse retrouver ses amours d’antan à savoir les ménages congolais ? Mais, entretemps que fait-on des barrages de Moukoukoulou, d’Imboulou et du Djoué ?

Entretemps, on faisait croire aux congolais que la situation s’améliorerait avec la formation des cadres. Or, depuis octobre 2014, des cadres issus des entreprises d’Etat et autres institutions du secteur énergétique étaient à l’école du savoir pour se former sur la gestion de l’énergie. Une formation dispensée par des Encadreurs du Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (DESS) Energie de Haute Ecole de Commerce (HECC) de Montréal du Canada. Alors, le commun des congolais s’interroge où sont ces cadres et pourquoi le statut quo demeure ?

En clair, le problème de la SNE est simplement lié au manque de volonté politique. Les gestionnaires de ce département, en mal de popularité, faisant fi d’oublier les réalités congolais préfèrent copier ailleurs. Selon des sources bien indiquées, le Congo veut même s’inspirer de l’expérience de la Côte d’Ivoire en matière de gestion de l’énergie. Et ces cadres formés à quoi serviront-ils ? That’s the question !

Par Mavulanews

Congo – Société nationale d’électricité : une nouvelle convention collective pour les agents

la Société nationale d’électricité (SNE)

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la Société nationale d’électricité (SNE)
La Société nationale d’électricité (SNE)

Le contrat qui a été approuvé le 26 janvier à Brazzaville, au cours de la session budgétaire ordinaire du conseil d’administration de cette société, permet l’augmentation de la grille salariale des travailleurs.

En effet, la nouvelle convention collective des agents de la Société nationale d’électricité (SNE) est entrée en vigueur depuis le 24 janvier dernier. Elle vient remplacer l’ancienne convention qui date de 1991, soit 24 ans. « Le conseil d’administration nous avait demandé de regarder cette situation pour améliorer les salaires des travailleurs. C’est ce que nous venons de faire. Vous savez que l’Etat a augmenté la grille salariale de ses agents », a rappelé le directeur général, président du directoire de la SNE, Louis Kanoha Elenga, félicitant les partenaires sociaux pour la sérénité qui a caractérisé les négociations.

A noter que le conseil d’administration a pris acte de la note sur la nouvelle convention collective, assortie de deux recommandations qui seront examinées à la session bilancielle de février 2015. Il s’agit notamment de la recommandation relative à la mise à disposition des administrateurs de la nouvelle convention collective et ses annexes afin d’apprécier à sa juste valeur l’incidence financière de celle-ci sur l’entreprise, ainsi que celle portant présentation du document sur les primes et indemnités allouées au personnel de la SNE.

Le budget annuel revu à la hausse

Les administrateurs ont aussi adopté le budget de la SNE exercice 2015. Il est arrêté en produits et en charge à la somme de 76,86 milliards FCFA, contre 71 milliards FCFA l’année dernière. Ils ont aussi approuvé le programme d’activités de la SNE de l’année en cours. D’où la satisfaction du directeur général : « Le conseil d’administration nous a donnés des moyens nécessaires, notamment le programme d’activités assorti d’un budget pour nous permettre de mener à bien nos activités pendant l’année 2015. Les priorités sont l’amélioration de la qualité de notre service, de  désserte, du traitement du client et de la sécurisation  de nos installations», a expliqué Louis Kanoha Elenga.

Les participants ont également adopté d’autres documents parmi lesquels : le règlement intérieur du conseil d’administration, la charte d’éthique et le rapport d’activités exercice 2014. Celui-ci a été adopté avec amendements assorti de quatre recommandations qui seront examinées à la session bilancielle de février 2015. Il s’agit des recommandations relatives à l’inventaire des différents contentieux auxquels fait face la SNE ; à la présentation de la structure de l’endettement avec toutes ses composantes ; celle portant sur la production d’un rapport sur les projets en cours dans l’entreprise : prépaiement, saturne mobile et CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) ainsi que celle relative à la présentation d’une note précise sur la situation des travailleurs inactifs.

Patronnant les travaux, le président du Conseil d’administration de la SNE, Eugène Ondzambé Ngoyi, a rappelé que le budget 2015 a été élaboré en tenant compte des aléas, car les investissements de la société sont en majorité pris en charge par le budget de l’Etat. « Nous avons fait véritablement œuvre utile. La SNE dispose désormais de son programme d’activités pour 2015 et de l’instrument qui lui permettra de financer l’ensemble de ses actions. Au regard du contexte économique mondial caractérisé par la baisse du prix du baril du pétrole qui impacte les budgets nationaux, les ambitions devront être recentrées pour en tenir compte », a-t-il précisé.

Rappelons que la session du conseil d’administration a été précédée par l’inauguration officielle de l’agence commerciale du centre-ville après sa réhabilitation et sa modernisation.

© Adiac-Congo