En vacances à Brazzaville, un congolais de France ne se lave qu’avec de l’eau minérale

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Image d’illustration (archives) ©DR

Les habitants du quartier Galieni à Mpila, ne supportent plus un parisien en vacances, depuis qu’ils ont appris qu’il n’utilisait que de l’eau minérale pour se doucher, se brosser les dents… Une attitude que les jeunes jugent déplacée, pour une personne qui est née et a grandi avec eux, avant de s’en aller en France, il y a juste deux ans.

Ses parents, ont été interpellés à ce sujet par les voisins qui s’étonnent du comportement de leur fils, alors qu’eux-mêmes sont modestes.

Mais le parisien s’en fou et n’entend pas se voir dicter une ligne de conduite.

Pour lui, l’eau de la SNDE n’est pas propre à la consommation et moins encore pour se doucher avec.

Il a affirmé avoir souffert d’allergie le premier jour de son arrivée à Brazzaville à cause de cette eau, d’où sa décision de n’utiliser que de l’eau minérale jusqu’à la fin de ses vacances dans la capitale congolaise, sa terre natale.

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Une très mauvaise publicité qui doit certainement irriter le directeur technique et des exploitations de la Société nationale de distribution d’eau (SNDE), Antoine Oléa, car il a toujours soutenu que la SNDE a un laboratoire assermenté qui peut analyser l’eau et dire aux consommateurs si celle-ci est encore consommable ou non.

L’illustre acteur de la musique traditionnelle congolaise, Antoine Moundanda, Mawono pour les fans, doit se retourner dans sa tombe, lui qui, de son vivant, avait chanté «Qu’est-ce que c’est ? Ça c’est quoi ça ? ».

La dichotomie père/fils revient dans cette chanson.

Un fils, rentré d’Europe, devient amnésique quand on lui présente des plats de chez nous.

Non sans ironie, le père rappelle à cet acculturé les vertus des aliments (bio) du terroir : « Imbécile, que serais-tu devenu sans cette nourriture qui, enfant, t’a rempli la panse ? »

Avec  Les Echos du Congo Brazzaville

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Congo : Le gouvernement a décidé de dissoudre la SNE et la SNDE

Le Premier ministre congolais Clément Mouamba

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Clément Mouamba
Clément Mouamba

Le gouvernement congolais a décidé de dissoudre la Société nationale d’électricité (SNE) et la Société nationale de distribution d’eau (SNDE).

«Ces deux sociétés se caractérisaient par une situation technique de quasi-faillite, n’eussent été les subventions versées par l’Etat. Leurs contre-performances en matière de distribution et de commercialisation ont eu pour conséquences de détériorer leurs relations avec leurs clients et usagers respectifs, au point de les rendre exécrables», a déclaré le ministre congolais de l’Energie et de l’Eau, Serge Blaise Zoniaba.

Une réforme des deux secteurs sera réalisée sous la conduite d’un comité interministériel. En outre, les compagnies seront remplacées par trois nouvelles entités.

Il s’agira de la Société de patrimoine pour le secteur de l’électricité, la Société de transport de l’électricité et la société de patrimoine du secteur de l’eau.

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Ces compagnies revêtiront la forme de sociétés anonymes dans le but d’atteindre une plus grande efficacité et de faciliter la mobilisation des investissements privés sur les marchés de capitaux.

Selon le gouvernement, la SNE et la SNDE notamment sont des sociétés « toujours déficitaires ».

Cette décision arrive au moment où l’économie congolaise est fortement secouée au cours de ces trois dernières années par la baisse des cours du baril de pétrole sur le marché international.

Edwige KISSINGER 

Les Echos du Congo Brazzaville

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Congo : Clement mouamba appelle aux réformes profondes à la snde, la sne et la snpc

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Image d’archive

La Société Nationale d’Electricité (SNE) et la Société Nationale de Distribution d’Eau (SNDE) nécessitent des réformes profondes, parce qu’elles sont en faillite de façon permanente, a déclaré le Premier ministre congolais, M. Clément Mouamba, au cours d’une conférence de presse animée le 10 octobre à Brazzaville.

«Ces entreprises dont la vocation est de produire la richesse n’atteignent pas leurs objectifs, heureusement qu’il y a la fiction de l’Etat qui est propriétaire et soutient financièrement ces sociétés», a indiqué le chef du gouvernement à cette occasion.

Il a annoncé à la presse que ces entreprises, après des reformes, pourraient passer de sociétés d’Etat à celles d’Etat de type privé ou capitaliste. Ces réformes, dit-il, prendront six à 12 mois pour améliorer la gouvernance de la SNE et de la SNDE et repréciser leurs missions.

Quant à la SNPC qui est un outil de l’Etat dans le secteur pétrolier, elle ne doit pas être une société qui coûte cher à l’Etat, mais plutôt rapporter des recettes pour soutenir l’économie nationale, a signifié M. Mouamba.

Répondant à la question sur le compte des générations futures, le Premier ministre a affirmé que ce compte existe bien à la banque centrale et il a été garni. «Dès mon arrivée, j’ai trouvé un reliquat de 400 milliards de FCFA dans ce compte. Ces ressources ont été dépensées pour des choses précises», a-t-il fait comprendre.

Concernant l’argent que le Congo a prêté aux pays frères d’Afrique (Côte d’Ivoire, Niger, BDEAC, Tchad, Guinée Conakry, RCA), le chef du gouvernement a précisé qu’il s’élève à 250 milliards de FCFA.

Ces paiements se font, rassure-t-il, ajoutant que le Congo est prêt à reprendre cette démarche s’il a des moyens, parce que depuis ses tout premiers gouvernements, il a toujours été panafricaniste.

Avec ACI

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L’an 1 du gouvernement congolais : Clément Mouamba dresse un sévère réquisitoire contre la SNE, la SNDE et la SNPC

Clément Mouamba

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Le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, s’est exprimé, ce jeudi, devant la presse à Brazzaville, à l’occasion de l’an 1 de son gouvernement. Sur le plan économique, il a annoncé des perspectives encourageantes pour l’année 2018 avec un meilleur taux de croissance. Mais, les sociétés SNE, SNDE et SNPC ont été passées au crible pour leur mauvaise gouvernance.

Les réformes administratives et réglementaires, les questions sociales et politiques, les perspectives financières en 2018; tels sont, entre autres, les thématiques abordées au cours de cette conférence de presse qui a duré près de 3 heures. Réconforté par la présence dans la salle de ses ministres, Clément Mouamba a dit haut et fort que ses ministres « n’ont pas chômé. »

Parmi les chantiers évoqués, il a cité notamment le vote de la loi électorale précédée d’un dialogue à Ouesso, l’adoption par le parlement des projets de loi portant sur le code minier et pétrolier puis le texte sur les zones économiques spéciales.

Abordant les questions sociales, le premier ministre, a parlé de la revalorisation du point d’indice pour les fonctionnaires et du nouveau texte sur le dialogue social. « Les syndicalistes avaient quelques revendications, mais le gouvernement ne peut pas aller à la démagogie », a martelé Clément Mouamba qui, par la suite a dressé un sévère réquisitoire contre la SNE, La SNDE et la SNPC, au sujet des déficits criards d’eau, d’électricité et de gaz observés à Brazzaville. « Cette gouvernance ne marche pas, ça doit changer avant la célébration de la fête du 15 août », a-t-il précisé.

Au sujet de l’Afrobasket délocalisé à Luanda, le premier ministre a dit que cette compétition exigeait beaucoup d’engagement pour qu’elle soit abritée par le Congo. «J’ai demandé l’évaluation et cela tournait autour de 3, 5 milliards de FCFA » et de souligner « l’acompte de 200 millions versés après vérification n’est jamais arrivé à destination.» La même situation est valable pour l’organisation du FESPAM prévue du 8 au 15 juillet 2017. En toute franchise, Clément Mouamba a coupé net : « …le FESPAM aura un montant forfaitaire et sera réduit dans la durée… »

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Congo : la Société Nationale de Distribution d’Eau (SNDE) déconseillé aux populations de boire l’eau de pluie

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Le directeur technique et des exploitations de la Société Nationale de Distribution d’Eau (SNDE), M. Antoine Oléa, a interpellé, récemment à Brazzaville, la population congolaise sur les dangers de consommer une eau stockée et non renouvelée, indique une source digne de foi.

«Ce que nous déconseillons aux populations, c’est de ne pas boire l’eau de pluie ou laisser de l’eau pendant plusieurs jours dans les bidons, dans les bâches à eau sans la renouveler », a déclaré M. Oléo, le 20 avril dernier.

Pour lui, qui dit bâche à eau dit emmagasinement des réserves d’eaux qui peuvent se quantifier en plusieurs mètres cube, donc en des milliers de litres d’eau endormie chez les populations. Cette eau morte peut générer des algues et rendre l’eau impropre à la consommation, parce qu’elle n’est pas renouvelée.

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«Je demande à ceux qui ont des bâches à eau chez eux de se présenter à la SNDE, nous avons un laboratoire assermenté qui peut analyser leur eau et leur dire si celle-ci est encore consommable ou non», a précisé Antoine Oléa.

Au Congo-Brazzaville, l’accès à l’eau potable continue à poser des problèmes dans plusieurs villes du pays. Il y a de ces quartiers pour lesquels, l’eau potable est non seulement un luxe mais également absente.

Pour s’approvisionner en eau, les habitants recourent à l’eau de pluie canalisée à défaut des puits d’eau. Ils se sont organisés en développant des stratégies de canalisation d’eau de pluie. Il est installé dans certaines parcelles un dispositif de réception d’eau de pluie sur le toit. Celui-ci appuyé par des cordes en fer ramène jusque dans de petites chambres de réserve loties spécialement pour la conservation des eaux.

Une idée géniale mais dangereuse, car le recours à cette eau non traitée, recueillie et conservée dans des conditions d’hygiène non conformes, expose ces populations surtout les enfants à diverses maladies hydriques. Comme on peut s’en rendre compte, cette eau ne sert pas seulement qu’aux travaux ménagers mais également à la consommation. Imaginez le drame.

(ACI)

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La SNDE annulé sa décision d’ajustement des forfaits de facturation de 16.500FCFA

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 Image d’archive
Image d’archive

La Société Nationale de Distribution D’eau (SNDE) a annulé sa décision d’ajustement des forfaits de facturation de 16.500FCFA, annoncée le 12 février dernier pour les ménages.

Dans un communiqué lu le 16 février à Brazzaville devant la presse, le directeur commercial adjoint de la SNDE, M. Modeste Essami a justifié cette annulation par les difficultés techniques rencontrées sur le logiciel de gestion clientèle, notamment dans la mise en œuvre de la nouvelle facturation.

A cet effet, cette société publique annonce à ses abonnés qu’elle maintient le forfait de facturation des ménages à 12. 700 FCFA par bimestre. Pour ce faire, a-t-on précisé dans le communiqué, les agences de la SNDE sont disposées à fournir tous les renseignements nécessaires.

Au regard de cette situation, la direction générale a présenté ses excuses pour le désagrément causé aux usagers.

Le directeur général de la SNDE, M. Louis Patrice N’gagnon a, à cette occasion, affirmé «la constance de la responsabilité de cette société dans sa mission régalienne qui est celle de produire, distribuer et commercialiser l’eau en direction des populations».

«La volonté de la SNDE est affirmée de rechercher au quotidien les solutions, les voies, les pistes et les axes pour donner une efficience à notre entreprise», a-t-il renchéri.

Dans cette optique, a notifié M. N’gagnon, «les préconisations que nous entreprenions n’ont pour intérêt, que de remplir cette mission régalienne», ajoutant que «celles-ci intégreraient l’entretien du branchement, du réseau et doivent nécessairement de façon progressive, prudente, connaitre une amélioration et c’est l’intérêt de notre démarche, de la trajectoire que nous nous sommes donnés».

Aussi le directeur général de la SNDE a-t-il dévoilé pour les enjeux à venir, le projet capital de cette entreprise visant à remédier au problème de desserte en eau, pour que cette question à Brazzaville ne soit qu’un vieux souvenir. Il ne le sera qu’avec la complicité entre la SNDE et ses abonnés, sa tutelle et son environnement. Ces enjeux prévoient 40 mille branchements, environ 700 km de réseau.

Créée par la loi n° 05/ 67 du 15 juin 1967, la SNDE est une société publique à caractère industriel et commercial.

(ACI)

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Pointe-Noire : Jeannine Berthe Hortense Djembo nommée à la tête de la SNDE

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Jeannine Berthe Hortense Djembo nommée à la tête de la SNDE
Jeannine Berthe Hortense Djembo nommée à la tête de la SNDE

Jeannine Berthe Hortense Djembo occupe dorénavant le poste de directrice départementale par intérim de Pointe-Noire et Madingo Kayes (Kouilou) en remplacement de François Fréderic Nkou, directeur départemental sortant. La cérémonie de passation de service, chapotée par Louis Patrice N’gagnon, directeur général de la SNDE (Société nationale de distribution d’eau), s’est déroulée le 4 août à la direction départementale de ladite société.

Jeannine Berthe Hortense Djembo, qui s’est dite consciente des enjeux de taille et de nombreux défis à relever, a remercié le ministre de l’Energie et de l’hydraulique pour la confiance qui lui a été faite et pour  sa sensibilité aux questions de la promotion  du genre.  L’ancien directeur départemental,  quittant ses fonctions pour faire valoir ses droits à la retraite, a  confié qu’il  s’en est allé avec un sentiment de devoir accompli et réussi.

Par ailleurs,  dans son rapport de passation de service, il a évoqué les difficultés auxquelles la SDNE est confrontée, entre autres,  des parcs automobiles et de vélomoteurs vétustes, plusieurs appareils de bureau en panne. Des difficultés que Jeannine Berthe Hortense Djembo, ancien chef de service clientèle, ayant travaillé avec François Frédéric Nkou connait bien. Aussi, a-t-elle demandé au directeur général de leur doter de nouvelles tenues de travail car elle entend être présente sur le terrain.

Dans l’optique de contribuer à la réalisation du souhait du président de la République de donner de l’eau à toutes  les  populations, et tenant compte du fait que plusieurs quartiers ne soient pas alimentés en eau potable malgré les branchements, la directrice départementale entend faire de sorte que l’eau qui sort des forages arrive jusqu’aux robinets et remédier aux nombreuses fuites  constatées dans la ville. Jeannine Berthe Hortense a, en outre, félicité François Frédéric Nkou pour le bon encaissement réalisé au mois de juillet et sollicité la contribution de tous ses collaborateurs pour que la SNDE retrouve ses lettres de noblesse.

Dans son mot, Louis Patrice N’gagnon a indiqué que la nomination de la directrice départementale à la tête de cette société est le résultat d’un travail bien accompli, en qualité de chef de service clientèle.«La tâche est complexe mais vous êtes expérimentée», a-t-il dit en s’adressant à elle, avant de faire un rappel du contrat de performance signé en 2013 et qui va s’exécuter sur une durée de quatre ans. Celui-ci concerne les agents et responsables de la SNDE qui ont l’obligation de résultats positifs :«Chaque mois fera l’objet d’une évaluation pour appréciation des résultats», a précisé le directeur général.

Louis Patrice N’gagnon a, par ailleurs, informé de la construction prochaine des nouveaux forages pour remédier au problème d’eau que connait la ville de Pointe-Noire.

© Adiac-Congo