Le Sénégal s’offre sa première Coupe d’Afrique des Nations

Le Sénégal s’offre sa première Coupe d’Afrique des Nations

Le Sénégal est champion d’Afrique pour la première fois de son histoire au terme d’une finale qui a tenu toutes ses promesses.

Une rencontre qui partait très fort pourtant pour les Lions de la Teranga. Après une faute d’Abdelmonem dans sa surface sur Saliou Ciss, Sadio Mané a l’occasion du 1-0 au bout de son pied droit dès la sixième minute de jeu. Mais son pénalty est mal frappé et Gabaski, comme à son habitude, fait l’arrêt qu’il faut. Le Sénégal s’est montré très offensif lors de cette première période sans pour autant se créer énormément d’occasions. Seulement trois tirs cadrés dans ces 45 premières minutes, un de plus que les Pharaons. L’Egypte a joué son football habituel. Une défense solide et forte dans l’axe, avant de jouer les contres ou lancer de longs ballons vers l’avant.

Une deuxième période moins rythmée. Le Sénégal a tenu le ballon (59% de possession) mais encore une fois sans être tranchant : 2 tirs cadrés au total. Zéro frappe qui attrape le cadre pour l’Egypte lors de ce deuxième acte. L’entrée de Bemba Dieng a fait beaucoup de bien aux Lions, tout comme celle de Marwan Hamdi chez les Pharaons. Trop peu de réelles occasions de chaque côté et un score qui reste vierge.

Les prolongations ont été davantage animées avec quatre tirs cadrés au total, obligeant Gabaski puis Edouard Mendy à se déployer. Les tirs au but ont été plein de rebondissements. Après les trois premiers tirs réussis, c’est Abdelmonem qui frappe sur le poteau. Bouna Sarr a alors la balle du break mais voit sa frappe arrêtée par l’inévitable Gabaski. Mehani permet alors aux siens de recoller, avant la frappe lourde et puissante de Bamba Dieng qui redonne l’avantage aux Lions. Edouard Mendy arrête alors le pénalty de Lasheen et Sadio Mané ne se trompe pas cette fois-ci pour offrir la victoire à son pays.

Le Sénégal est alors champion d’Afrique pour la première fois de son histoire, après deux finales perdues en 2002 et 2019. Les deux pays se retrouveront fin mars pour deux matchs de qualification à la coupe du monde. Les Lions de la Teranga remettront leur titre en jeu en juin 2023 lors d’une Coupe d’Afrique des Nations organisée en Côte d’Ivoire.

CAN 2019 : l’Algérie sacrée pour la deuxième fois de son histoire

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La victoire et le titre pour l’Algérie ©DR
La victoire et le titre pour l’Algérie ©DR

La victoire et le titre pour l’Algérie ! Si les Lions de la Téranga sénégalais ont globalement dominé les débats ce vendredi soir, au Caire, en finale de la Coupe d’Afrique des nations 2019, ce sont les Fennecs qui ont eu le dernier mot et l’ont emporté (1-0). Le caractère offensif des joueurs de Belmadi (12 buts en 6 matches avant la finale) ne s’est pas vu durant 90 minutes. Et pourtant, comme depuis le début de la CAN, c’est l’Algérie qui a ouvert le score. Le tir de Baghdad Bounedjah aux 18 mètres, dévié par le tacle de Salif Sané, a pétrifié Alfred Gomis dès la 2e minute de jeu.

Le ballon est monté haut dans le ciel avant de retomber derrière la ligne de but, près du poteau droit. Le gardien sénégalais s’est révélé impuissant, comme ses coéquipiers durant le reste du match. Tour à tour, Sadio Mané et le Rennais Ismaïla Sarr ont perforé les lignes algériennes, mais lorsque ce n’était pas une faute qui les arrêtait, la justesse technique leur faisait défaut. L’autre attaquant rennais, Mbaye Niang, est passé près du plus beau but de la CAN d’une demi-volée du gauche hors de la surface avant la pause.

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Le visage ensanglanté, Benlamri va jusqu’au bout

Le sélectionneur sénégalais, Aliou Cissé, n’a pas su transmettre les clés de l’égalisation à ses joueurs, tant son équipe continuait de ronronner avec le ballon en seconde période. Les Lions de la Téranga ont cru bénéficier d’un penalty à l’heure de jeu, mais la VAR en a décidé autrement (62e). Puis le Bordelais Youssouf Sabaly, d’une lourde frappe à l’entrée de la surface, a offert ce qui serait l’ultime frisson du match (69e). Derrière, l’Algérie n’a plus jamais tremblé. Elle a résisté, à l’image de Djamel Benlamri, dont la pommette s’est ouverte sur un duel aérien avec Mané.

La quantité de sang versé fut telle que le défenseur a dû changer de maillot… et de short ! Les Fennecs ont ainsi joué de longues minutes à 10, mais rien, pas même un souci d’équipement, ne pouvait mettre leur équilibre en péril. L’Algérie remporte une deuxième CAN après 1990, à domicile. Quant au Sénégal, pour un premier sacre, il faudra encore patienter… Rappelons que les Algériens succèdent au palmarès aux Lions indomptables du Cameroun, champion d’Afrique il y a deux ans. Place désormais à la fête, dans les rues du Caire, d’Alger et d’ailleurs. 

© Lefigaro

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Des étudiants congolais assiègent leur Ambassade à Dakar pour des bourses

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Des étudiants congolais assiègent leur Ambassade à Dakar pour des bourses

Les étudiants de la République du Congo de l’Institut privé de gestion-Institut supérieur de technologie industrielle (IPG-ISTI) se sont rassemblés ce lundi devant l’Ambassade de leur pays à Dakar pour réclamer leurs bourses d’études.

Selon eux, leur Gouvernement s’est porté garant devant l’IPG-ISITI, pour prendre en charge le paiement de leurs bourses, à raison de 240 000 FCFA par trimestre et par étudiant.

« Nous, on avait oublié cette histoire de bourses et c’est l’Ambassade qui nous rappelé, il y a de cela trois semaines, pour nous dire que l’Etat va payer les bourses. Mais depuis, on a rien vu et nous n’avons personne comme interlocuteur pour nous expliquer ce qui bloque », a déclaré, Juver, un des étudiants venus protester devant la chancellerie congolaise à Dakar.

Un peu plus loin, un groupe d’étudiants échangent sur la posture à adopter pendant que d’autres cherchent à expliquer aux gendarmes chargés de la protection de l’Ambassade le bien-fondé de leur protestation.

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Sous le couvert de l’anonymat, l’un des étudiants révèle que « depuis 2016, l’Etat ne paie plus les bourses aux étudiants ». Plus grave, souligne-t-il, « l’Etat congolais doit également de l’argent à l’IPG-ISTI ».

Cette situation fait que, explique l’étudiant en technologie industrielle, deux générations d’étudiants n’ont pas récupéré leurs diplômes et sont obligés de travailler dans les centres d’appel ou ailleurs pour pouvoir gérer leurs frais de séjour à Dakar.

Du côté des agents de l’Ambassade, personne n’est sur place, sauf le concierge. « L’Ambassadeur a donné l’ordre de ne pas travailler jusqu’à ce que l’Etat paie les bourses », a confié à APA, le chef des gendarmes déployés sur les lieux.

L’Etat congolais avait signé, en 2014, avec l’IPG-ISTI de Dakar un contrat aux termes duquel une cinquantaine d’étudiants doivent y être formés dans les métiers de l’industrie.

Avec APA 

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Macky Sall réélu président du Sénégal

Macky Sall a été réélu président du Sénégal

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Macky Sall a été réélu président du Sénégal
Macky Sall a été réélu président du Sénégal

Macky Sall a été réélu président du Sénégal pour avoir remporté le premier tour de l’élection présidentielle avec un score de 2554605 voix, soit 58,27 % des suffrages, selon les résultats provisoires donnés ce jeudi à Dakar par la Commission nationale de recensement des votes. 

Le président Sall qui était le candidat de la coalition « Benno Bokk Yaakaar, BBY » est suivi dans l’ordre par Idrissa Seck de la coalition « Idy 2019 », crédité de 898674 voix, soit 20,50 % des suffrages, d’Ousmane Sonko de la coalition « Sonko Président» qui se retrouve avec 687065 voix, soit 15,67 % des suffrages, d’Issa Sall du Parti de l’Unité et du rassemblement (Pur), fort de 178533 voix, soit 4,07 % des suffrages et enfin de Madické Niang de la coalition « Madické 2019 », crédité de 65003 voix, soit 1,48 % des suffrages.

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Les cinq candidats ont maintenant trois jours pour formuler des recours auprès du Conseil constitutionnel qui, après leur examen, donnera les résultats définitifs de l’élection présidentielle. 

Selon la Commission nationale de recensements des votes, il y a eu un taux de participation de 66,23 %. Le nombre de votants est de 4426344 et il y a eu 42465 bulletins nuls là où les suffrages valabement exprimés sont de 4383879. 

Au total, 6.683.043 électeurs étaient inscrits sur les listes électorales pour ce scrutin, supervisé par 5002 observateurs électoraux étrangers et nationaux, émanant de 14 missions d’observation accréditées par le ministère de l’Intérieur.

Avec APA 

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Mohamed Salah sacré Ballon d’Or africain pour la deuxième fois consécutive

Mohamed Salah et Georges Weah

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Mohamed Salah et Georges Weah
Mohamed Salah sacré Ballon d’Or africain pour la deuxième fois consécutive ©DR

L’Égyptien Mohamed Salah a été désigné, mardi soir à Dakar, meilleur footballeur africain de l’année, se succédant sans surprise à lui même au détriment encore de son coéquipier de Liverpool Sadio Mané et du Gabonais d’Arsenal Pierre-Emerick Aubameyang. 

La révélation a été faite au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad), au cours de la cérémonie des Caf Awards 2018 à Dakar. 

Mohamed Salah, qui égale ainsi le Sénégalais Elhadji Diouf (2001 et 2002), « dédie ce trophée à (s)on pays, l’Égypte ».

Debout devant le président libérien Georges Weah, un ancien grand footballeur qui lui a remis son trophée, il a été très bref en propos même s’il cachait à peine sa joie.

Le Sénégal peut toutefois se consoler d’avoir obtenu des représentants dans l’équipe type de l’année de la CAF, en l’occurrence Sadio Mané et Kalidou Koulibaly, « meilleurs dans leurs postes » selon les votants. 

Avec APA 

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Mondial-2018: le Sénégal sauve l’honneur de l’Afrique

Le Sénégal

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Le Sénégal
Le Sénégal a vengé l’honneur africain dans ce Mondial-2018, en battant la Pologne (2-1) mardi à Moscou

Ouf! Le Sénégal a vengé l’honneur africain dans ce Mondial-2018, en battant la Pologne (2-1) mardi à Moscou, pour la première journée du groupe H, après les défaites de l’Égypte, du Maroc, du Nigeria et de la Tunisie.

C’est la journée des surprises dans ce groupe annoncé comme l’un des plus incertains de la compétition, puisque la Colombie, rapidement réduite à dix, a perdu contre le Japon (2-1), en début d’après-midi.

Seize ans après leur dernière et unique participation à la Coupe du Monde, la magie sénégalaise va-t-elle encore opérer ?

En 2002, les Lions de la Teranga avaient participé à l’élimination des tentants du titre français au premier tour en remportant le match inaugural (0-1) à la surprise générale, avant de se hisser en quarts de finale et de baisser pavillon face aux Turcs.

Cette fois, face à un adversaire certes moins prestigieux, les hommes d’Aliou Cissé, capitaine de la sélection de 2002 et sélectionneur depuis trois ans, ont fait preuve d’un grand sang-froid et d’une discipline d’acier pour remporter ce match qui n’a jamais tutoyé les sommets footballistiques.

L' »arbre » Robert Lewandowski n’a pas réussi à cacher la médiocrité de la forêt de joueurs polonais, muselés sur leurs points forts, le jeu de transition et les ailes.

Lors de la première période, les deux équipes se craignaient, abandonnant toute idée de pressing pour se recroqueviller sur leurs quarante derniers mètres pour boucher les espaces.

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– Pologne-Colombie, match de la peur –

Les Rouge et Blanc, pourtant têtes de série du groupe et soutenus par un nombreux public venu en voisin, ont été totalement incapables de créer des décalages.

Il a fallu attendre la 50e minute et un coup-franc de Lewandowski boxé sans trop de difficulté par Khadim Ndiaye pour prononcer – timidement – le mot « occasion » à leur sujet.

Lukasz Pisczek a ensuite raté le cadre sur une volée, seul au deuxième poteau (56) et Arkadiusz Milik également, sur un extérieur du pied à six mètres des buts (70).

Pire, les Polonais ont quasiment donné le bâton pour se faire battre.

C’est en effet le stoppeur Thiago Cionek qui a dévié une frappe d’Idrissa Gueye qui ne semblait pas destinée à faire mouche, prenant Wojchech Szczesny à contre-pied sur l’ouverture du score (1-0, 37).

Et c’est ensuite Grzegorz Krychowiak qui a adressé un ballon en retrait extrêmement désinvolte et hasardeux qui s’est transformé en passe décisive pour Mbaye Niang qui a pris de vitesse le gardien adverse pour marquer dans le but vide (2-0, 60).

Le milieu défensif s’est un peu rattrapé en réduisant la marque d’une magnifique tête croisée en extension à quatre minutes de la fin, mais c’est une maigre consolation (2-1, 86).

Le Pologne-Colombie de dimanche, qui devait être le sommet de ce groupe aura des allures de match de la mort. Et malheur au vaincu.

Avec l’AFP

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Le nouvel ambassadeur du Congo au Sénégal Jean-Luc Aka-Evy a pris ses fonctions

Jean-Luc Aka-Evy et Macky Sall

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Jean-Luc Aka-Evy et Macky Sall
Jean-Luc Aka-Evy et Macky Sall ©DR

Jean-Luc Aka-Evy, nommé en mai 2017, a remis récemment ses lettres de créance au président de la République sénégalaise, Macky Sall.

Le philosophe veillera à raffermir les liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et le Congo.

Né en 1952, à Brazzaville, Jean-Luc Aka Evy, docteur d’Etat (Lettres et sciences humaines) de l’université de Paris 1, a effectué sa carrière en tant que coordonnateur de la formation philosophie de l’université Marien-Ngouabi.

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Pendant plusieurs années, il a exercé la fonction de commissaire général du Festival panafricain de musique. Son dernier poste au Congo était celui de directeur général de la Culture.

Le nouveau représentant du Congo au Sénégal succède à Pierre-Michel Nguimbi.

GERFRED / Les Echos du Congo Brazzaville

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Sénégal – Jugé pour escroquerie : Un «faux fils» de Denis Sassou-Nguesso risque 3 ans ferme

Le Palais de justice de Dakar, Sénégal, le 21 septembre 2015.

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Le Palais de justice de Dakar, Sénégal, le 21 septembre 2015.
Le Palais de justice de Dakar, Sénégal, le 21 septembre 2015.

En se faisant passer pour le fils du président congolais, Denis Sassou-Nguesou, Eriel Ramdas Nzobadila Malonga dit Enriqué Nguesso, risque trois(3) ans de prison. Il a soutiré de fortes sommes d’argent à une dizaine d’étudiants en leur faisant miroiter des bourses pour le Canada. 

Eriel Ramdas Oba Nzobadila alias Enriqué ressortissant Oba Nguesso est âgé de 23 ans à peine. A Dakar où il s’est établi pour mener ses activités délictuelles, il se fait passer pour le fils de Denis Sassou Nguesso, président de la République du Congo – Brazzaville.  Pour ce faire, il a créé une agence de voyage dénommée « Ricia Voyages » sise à Ngor – Almadies, non pas pour aider les gens dans leurs formalités de voyage, mais pour les escroquer. 

C’est ainsi qu’il a été contacté par plusieurs étudiants qui voulaient partir au Canada. Il leur demandait ainsi 2,5 millions de francs CFA en échange du visa sans compter les frais de démarches estimés entre 600. 000 et 800 000 mille francs CFA. Au total, plus de 12 millions ont été versés par douze (12) étudiants. 

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Malheureusement pour lui, un de ses compatriotes va le dénoncer faisant ainsi plomber son deal.

Arrêté par la gendarmerie, plusieurs victimes se sont présentées par la suite au poste de Ngor réclamant leur argent avant de porter plainte contre M. Malonga. 

A la barre, le prévenu a déclaré qu’il travaille avec des partenaires qui résident en Afrique du Sud et au Canada pour aider les jeunes étudiants dans l’obtention de bourses d’études et dans leurs démarches. A l’audience, il s’est engagé à rembourser les victimes. 

Lors de son arrestation, 26 passeports ont été saisis. Le juge a requis, de ce fait, trois (3) ans de prison ferme. Il sera fixé sur son sort le 30 novembre prochain. 

Avec Pressafrik

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Football : le Sénégal qualifié pour le Mondial-2018

Le Sénégal de Sadio Mané (à droite) est qualifié pour la Coupe du monde. (Reuters)

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Le Sénégal de Sadio Mané (à droite) est qualifié pour la Coupe du monde. (Reuters)
Le Sénégal de Sadio Mané (à droite) est qualifié pour la Coupe du monde. (Reuters)

Le Sénégal va pouvoir regoûter aux saveurs de la Coupe du monde. Absents du Mondial depuis leur quart de finale perdu face à la Turquie lors de l’édition 2002, disputée en Corée du Sud et au Japon, les Lions de la Teranga ont décroché ce vendredi leur billet pour la Russie. Les hommes d’Aliou Cissé ont battu l’Afrique du Sud (2-0), poursuivant par ailleurs leur série d’invincibilité en phase de qualifications. Le dernier match entre les deux équipes s’était soldé par une victoire des Bafana Bafana (2-1), mais la rencontre a dû être rejouée à cause d’un penalty litigieux accordé par un arbitre suspendu à vie depuis les faits.

Cette fois, les Lions de la Teranga ont fait preuve de réalisme. Bien lancé en profondeur par Mané, Sakho a ouvert le score du plat du pied dès la 12e minute de jeu (0-1). S’en est suivie une période de domination des Sud-Africains. Ndiaye a d’abord dû s’y prendre par deux fois pour sauver les siens sur un contre (25e). Avant que la défense sénégalaise ne soulage son gardien sur une nouvelle offensive des locaux (26e). Trois minutes plus tard, c’est la barre qui a sauvé Ndiaye, à la suite d’une frappe en première intention de Manyama.

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Les résultats et le classement

En face, il a suffi d’une opportunité au Sénégal pour doubler la mise. Sakho, le buteur de West Ham passé par Metz, se débarassait avec chance de son vis-à-vis et servait Mané dans la surface. Le tir de l’attaquant de Liverpool, revenu il y a peu de blessure avec son club, était repoussé par Khune, mais le défenseur Mkhize envoyait malencontreusement le ballon au fond des filets (0-2, 38e). Deux occasions, deux buts.

Ce samedi, le Maroc n’aura besoin que d’un nul contre la Côte d’Ivoire pour, lui aussi, se qualifier à la Coupe du monde. La Tunisie n’est pas loin non plus de valider sa qualification. Quant à l’Égypte et au Nigeria, le billet pour la Russie est déjà en poche.

Avec Lequipe

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La stabilité du franc CFA ne profite pas aux Africains, selon l’économiste Demba Moussa Dembélé

Franc CFA

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L’économiste sénégalais, Demba Moussa Dembélé, l’un des auteurs de l’ouvrage ‘’Sortir l’Afrique de la servitude monétaire. A qui profite le franc CFA ?’’, a rejeté l’argument selon lequel, le Franc CFA assure une stabilité économique aux pays qui l’utilisent.

Le président de l’Africaine de recherche et coopération pour l’appui au développement endogène (Arcade) estime que le facteur de stabilité souvent évoqué pour justifier le maintien du Franc CFA est plutôt l’une des principales raisons pour lesquelles cette monnaie ruine les économies des quatorze pays africains qui l’utilisent.

Pour l’économiste sénégalais, la stabilité dont on parle n’est favorable qu’aux entreprises européennes, et surtout françaises, qui opèrent dans cette zone monétaire.

‘’ Elles ne courent aucun risque de change et peuvent rapatrier la totalité de leurs profits parce que dans les mécanismes de fonctionnement de la zone Franc, il y a une liberté totale des transferts entre nos pays et la France’’, se justifie le chercheur qui considère le CFA comme une ‘’servitude monétaire’’.

L’économiste anti-CFA rappelle que même entre les pays de la zone Franc de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, cette liberté totale de transfert de capitaux n’est même plus possible depuis la dévaluation de 1994.

‘’Il n’y a plus de possibilité de transfert illimité entre l’Afrique de l’Ouest et du Centre parce que les deux monnaies n’ont plus le même statut qu’auparavant’’, soutient M. Dembélé, membre de la communauté des chercheurs du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA).

Il fait remarquer que selon les indicateurs des Nations Unies, malgré le mérite de stabilité du CFA souvent vanté par les partisans de cette monnaie, les pays ouest-africains de la zone franc sont au bas de l’échelle.

‘’Sur les huit pays de l’Union économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) sept sont classés pays les moins avancés’’, note Demba Moussa Dembélé.

L’économiste-chercheur sénégalais rappelle que l’une des vertus du CFA est de favoriser l’intégration économique entre les pays qui l’ont en partage.

Mais là aussi, signale-t-il, les échanges commerciaux entre les pays de l’UEMOA tournent autour de 15% alors que dans la zone de l’Afrique centrale, ce taux est en deçà de 10%.

‘’Donc cette stabilité ne nous favorise pas du tout’’, en déduit-il, indiquant que tout l’avantage revient à l’Europe parce que ses relations commerciales avec la zone franc sont à plus de 60%.

Pour le président de l’Arcade, c’est pour maintenir cette stabilité que la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) se fixe comme priorité la lutte contre l’inflation, à l’instar de la Banque Centrale européenne (BCE).

‘’Comment pouvons-nous avoir une politique monétaire calquée sur celle de la BCE, alors que nous sommes deux entités complètement différentes ? Cela n’a pas de sens’’, s’insurge Demba Moussa Dembélé.

L’économiste pense plutôt que la stabilité qui serait l’une des raisons pour lesquelles il faut conserver le Franc CFA, étouffe plutôt les petites et moyennes entreprises.

Il mentionne que toutes les ‘’études sérieuses’’ sur l’inflation, ont montré que pour des pays en développement, un certain niveau de hausse des prix favorise la croissance économique.

‘’La Chine a une inflation trois à quatre fois plus élevée que celle des pays de l’UEMOA, peut-on dire alors que nos performances sont meilleures à celles des Chinois ? Ce n’est même pas comparable’’, commente-t-il.

Il donne aussi l’exemple du Rwanda dont l’inflation avoisine les 10% et qui est pourtant classé parmi les pays africains qui ont les meilleurs indicateurs économiques.

Pour le président de l’Arcade et auteur de plusieurs publications contre le Franc CFA, il est temps que les pays de l’UEMOA décident collectivement de quitter la zone Franc pour concrétiser le projet de monnaie commune de la Communauté économique et monétaire ouest africaine (CEDEAO).

Ainsi, poursuit-il, la zone Franc n’aura plus vraiment de raison d’exister avec les seuls pays de l’Afrique centrale.

‘’Moi, je ne suis pas partisan de la création de monnaies individuelles, on ne doit pas sortir de la zone Franc pour créer chacun sa propre monnaie, je ne supporte pas cette option. Nous devons rester solidaires’’, conclut M. Dembélé.

L’Arcade est un groupe de recherche qui entend faciliter l’orientation des politiques et actions de développement dans un sens conforme aux aspirations des peuples africains.
L’association se donne aussi pour mission de valoriser les capacités endogènes et de renforcer les capacités des communautés de base.

Avec PANA