L’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery, a invité, mercredi à Brazzaville, les parlementaires congolais à s’impliquer dans la mise en œuvre de l’accord conclu avec le Fonds monétaire international (FMI), à l’issue d’un entretien avec le président du Sénat, Pierre Ngolo, a annoncé la radio publique.
« La mise en œuvre du programme du FMI supposera une forte implication des deux Chambres du parlement », a déclaré le diplomate français, avant d’ajouter : « Et maintenant, une nouvelle page commence et ce sera celle d’amitié entre la France et le Congo ».
Le 11 juillet dernier, le FMI a approuvé un programme de trois ans du Congo. Cet accord, d’un montant de 448,6 millions de dollars (399 millions d’euros) sur trois ans, « doit permettre à la République du Congo de retrouver une stabilité macroéconomique et de poser les bases d’une croissance plus forte et plus inclusive », estime le FMI dans un communiqué, rappelle-t-on.
[GARD align=« center »]
Cette signature, en présence du ministre des Finances, Calixte Ganongo, met un terme à plus de deux ans de négociations entre Brazzaville et l’institution de Bretton Woods.
Les discussions, engagées en mars 2017, avaient en effet été suspendues quelques mois plus tard, après la découverte par le FMI de l’ampleur de la dette du Congo.
Le FMI avait depuis conditionné son retour à une politique de rigueur budgétaire et d’assainissement des finances publiques, ainsi qu’à une renégociation de la dette du Congo auprès de ses créanciers.
Le Sénat exhorte le gouvernement à résoudre les problèmes sociaux
Le Sénat, chambre haute du parlement congolais, a lors d’une rencontre avec le gouvernement, demandé à ce dernier de consolider la paix en trouvant des solutions aux problèmes sociaux qui secouent actuellement ce pays de l’Afrique centrale.
Durant la rencontre qui a eu lieu mercredi à Brazzaville, le président du Sénat, Pierre Ngollo, et ses collaborateurs, ont face à la délégation gouvernementale, conduite par le Premier ministre, Clément Mouambar, soulevé plusieurs questions liées notamment à la grève des anciens travailleurs de l’ex-ONPT (Office national des postes et télécommunications) qui réclament le paiement de leurs pensions de retraite, à la grogne à l’Université Marien-Ngouabi et au mouvement de protestation contre la cherté des tarifs des péages sur l’axe Brazzaville-Pointe-Noire.
[GARD align=« center »]
A l’issue de la réunion, les sénateurs et le gouvernement ont conclu que les prix des péages sont « anormaux » et impactent négativement toute l’économie du pays, notamment le panier de la ménagère.
Séance de travail entre le bureau du Sénat, le PM @ClementMouamba et des Ministres.
Sujets: – Les péages sur la RN1 – La situation des Ex agents de l’ONPT – La gestion des stocks de sécurité de carburant – Grogne à l’Université Marien N’Gouabi
Pour les anciens travailleurs de l’ex-ONPT, les deux parties ont soutenu qu’au nom de la solidarité nationale, ils doivent bénéficier de leurs pensions de retraite.
A propos de la grogne à l’Université Marien-Ngouabi, le Sénat a demandé au gouvernement d’anticiper sur cette question afin d’apaiser le climat social.
Ouvrant les travaux de la 5e session ordinaire administrative, le 1er février à Brazzaville, le président du Sénat, Pierre Ngolo, a prié cette chambre d’accompagner sans réserve le chef de l’Etat dans sa dynamique enclenchée pour la bonne gouvernance.
« Le pari pris par le Congo de sortir victorieux des turbulences que nous vivons fait obligation au parlement, notamment à la chambre haute, d’accompagner sans réserve le mouvement qui se développe dans notre pays sous la très forte impulsion de son Excellence Denis Sassou N’Guesso, mouvement ayant pour postulats : la rectitude dans les pensées et les actes, la promotion de la justice et de la bonne gouvernance», a indiqué le président du Sénat.
Ce mouvement, a-t-il signifié, tire sa force de la détermination des Congolais à atteindre le mieux-être de chacun, de chaque société et dicte une attitude de tolérance zéro à l’égard de tout acte et de toute pensée susceptibles d’impacter négativement les efforts de développement.
Le président du Sénat a, en outre, demandé aux sénateurs d’agir pour un climat social apaisé, de veiller à ce que les délibérations, les initiatives diverses prises à tous les niveaux soient inspirées et demeurent toujours guidées par la quête de la justice et de l’intérêt du plus grand nombre. « Il convient que nous intériorisions tous notre devoir de servir et de mieux servir ceux qui, aux capacités limitées, fondent leur espoir sur notre action. Evitons donc toute inclination à la démission », a lancé le président du Sénat.
[GARD align=« center »]
« Notre pays ploie encore sous les sévices d’une conjoncture économique et financière austère. Mais le climat général de détente, de paix et de confiance qui prévaut en ce début d’année, sous-tendu par le traitement par le gouvernement de la dette intérieure et l’augmentation de la production pétrolière, semble promoteur d’une sortie certaine des incertitudes. Il y a nécessité que les Congolais de tout bord, mus par le sentiment patriotique, saisissent l’intérêt de conjuguer leurs énergies dans une perspective de levée des obstacles aux efforts jusque-là consentis pour atteindre le bout du tunnel», a souhaité Pierre Ngolo.
Le président de la chambre haute a exhorté le gouvernement à tout entreprendre pour la conclusion d’un accord avec le Fonds monétaire international. « A contrario, nous ne pouvons tolérer que certains compatriotes se complaisent du statu quo et s’activent même à faire échec au processus enclenché par les institutions de la République », a-t-il averti.
Pierre Ngolo a conclu son propos en appelant les sénateurs à plus de discipline et de sérieux. « Je voudrais interpeller notre conscience collective pour une méditation profonde sur le vœu émis par le chef de l’Etat en rapport avec la concertation permanente entre les deux chambres et les synergies entre les pouvoirs législatif et exécutif» a-t-il dit.
Rappelons que la chambre haute aura à examiner, au cours de cette cinquième session, quatorze affaires parmi lesquelles, le projet de loi autorisant la ratification de la convention de Minamata sur le mercure et l’accord de financement relatif au projet d’appui au développement des entreprises.
Dans un communiqué publié lundi 23 avril, le Parti Congolais du Travail annonce le décès de André Obami Itou, membre du bureau politique dudit parti, ancien président du Sénat.
Le monde politique congolais est en deuil. Un de ses vieux routiers, André Obami Itou est décédé à l’hôpital Central des Armées, Pierre Mobengo de Brazzaville, lundi. L’homme y avait été admis dimanche, suite à un malaise cardiaque.
Selon certaines indiscrétions dans le milieu médical, André Obami Itou est décédé d’un accident vasculaire cérébral, AVC.
André Obami Itou a occupé de nombreuses responsabilités politiques et administratives au Congo. Premier conseiller à l’ambassade du Congo en Algérie de 1969 à 1971; Directeur général de l’usine textile de Kinsoundi de 1973 à 1974; ambassadeur itinérant de 1975 à 1976; directeur général de la raffinerie nationale de 1976 à 1978; commissaire politique (préfet ) de la Bouenza en 1979; puis du Pool de 1980 à 1984. Il a été aussi Administrateur-Délégué de l’ex-société Hydro-Congo, poste qu’il a occupé jusqu’en 2002.
À la suite des élections sénatoriale de 2011, André Obami Itou a été élu président du Sénat, avec 67 voix sur 69. Il a été réélu président du Sénat le 28 octobre 2014, avec 69 voix.
Il y a quelques mois, il passait le maillet de président du Sénat à son successeur Pierre Ngolo, prenant de facto sa retraite politique, ses ennuis de santé n’édictant plus une activité soutenue dans le domaine.
André Obami Itou est né le 26 septembre 1940 à Epouéné près de Gamboma. Il a fait une partie de ses études dans son village natal avant de les achever à Brazzaville. Il devient ensuite Instituteur, avant d’entrer en politique.
L’information vient de parvenir à la rédaction des Echos du Congo Brazzaville. Depuis quelques heures, les sénateurs congolais sont dans l’inquiétude la plus totale. En effet, leur vice-président, Michel Mayinga (PCT) a été victime d’un terrible accident de circulation ce mardi matin à Mont-Belo (sud).
[GARD align=« center »]
Selon nos sources, le pronostic vital de Michel Mayinga est engagé. Son véhicule a été totalement endommagé.
Il se trouve actuellement sous soins intensifs dans un état critique aux urgences de l’hôpital de Dolisie.
Le sénat a adopté, le 7 février à Brazzaville, avec amendement et à l’unanimité, le projet de loi déterminant le statut de l’opposition politique en application de l’article 63 de la constitution.
Adopté en deuxième lecture, cette nouvelle loi indique les éléments qui forment et constituent l’opposition politique, laquelle est constituée par l’ensemble des partis politiques et groupements de partis politiques distincts de ceux soutenant l’action du gouvernement. Elle précise aussi que l’opposition politique est parlementaire et extra-parlementaire.
Le projet de loi définit en outre les droits et les devoirs de l’opposition politique. Ainsi, sous réserve du respect de la loi, le dirigeant ou le militant de l’opposition politique peut exprimer librement ses opinions politiques sans être inquiété, peut accepter de faire partie du gouvernement, être consulté sur les questions d’intérêt général et reçu par les plus hautes autorités de l’Etat et bénéficier de mesures de sécurité à l’occasion de ses activités.
Le projet de loi mentionne également les devoirs de l’opposition politique. Il prend toute mesure nécessaire pour prévenir les troubles à l’ordre public. Cette nouvelle loi s’implique dans la préservation de la paix et la promotion des valeurs démocratiques.
La loi reconnaît un chef de l’opposition politique, désigné selon le critère de représentativité à l’assemblée nationale. Ses avantages, les mesures de protection et autres sont fixés par un décret en conseil des ministres. Elle détermine par ailleurs qu’il est justiciable devant la cour suprême ou la haute cour de justice en cas de crime ou délit commis hors ou dans l’exercice de ses fonctions.
L’institution du chef de l’opposition politique au Congo est une innovation de la constitution, a dit le ministre délégué.
La chambre haute du parlement congolais, le Sénat, a examiné et adopté mardi à Brazzaville un projet de loi autorisant le président de la République à ratifier l’accord de Paris sur le climat.
Cet accord conclut en décembre 2015, au terme de la Cop21 de Paris en France, engage tous les pays à réduire les émissions de gaz à effet de serre, ainsi qu’à l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques. Le Congo qui abrite une bonne partie des forêts du bassin du Congo doit réduire les émissions liées à la déforestation et la dégradation forestière.
Le Congo est impliqué avec d’autres pays de la sous-région d’Afrique centrale dans un programme de gestion durable des forêts du bassin du Congo. Il souhaite l’accélération de la mise en œuvre de l’accord de Paris, pour le plus grand bénéfice des populations qui subissent déjà durement les effets du changement climatique.
Pays engagé à promouvoir l’économie verte, le Congo avait signé l’accord de Paris sur le climat le 22 avril 2016. Le pays vient d’engager, au terme de cette autorisation par le Sénat, le processus de sa ratification.
Des sénateurs en pleine séance d’adoption de la loi électorale le 23/01/2015 à Kinshasa.
Le Sénat a adopté mardi 31 mai la proposition de loi portant adoption des enfants en RDC. Le texte interdit aux couples homosexuels et transsexuels d’adopter les enfants congolais.
«Un individu peut adopter, un couple peut adopter. A condition qu’il ne soit ni homosexuel ni transsexuel», a déclaré le président de la Commission politique administrative et juridique (PAJ) de la chambre haute du Parlement, Sébastien Adambu.
Il estime qu’il était important de prendre ces mesures pour encadrer l’adoption internationale des enfants congolais.
«En ce qui concerne l’adoption internationale, il est très important qu’on puisse prendre des garde-fous pour permettre à ce que l’enfant congolais adopté par un étranger soit dans un cadre familial paisible nécessaire à son développement», explique-t-il.
Sébastien Adambu souligne qu’un enfant congolais perd sa nationalité une fois adopté par des parents étrangers «mais cela ne l’empêche pas de garder des liens avec les parents qu’il a quittés».
Depuis 2013, le gouvernement congolais a bloqué le départ des enfants congolais adoptés par des étrangers. Cette décision a été justifiée officiellement par la nécessité d’enquêter sur le bien-être des enfants adoptés à l’étranger à la suite d’allégations selon lesquelles certains auraient été maltraités ou adoptés par des couples homosexuels.
Image d’archive|Les Deputes et Sanateurs Congolais
Le projet de budget de l’Etat exercice 2016 présenté au Sénat, le 12 novembre dernier, par le ministre du Plan et de l’intégration, M. Léon Raphaël Mokoko, s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 3.000 milliards 755 millions de FCFA, a-t-on appris au cours de la cérémonie de présentation de la loi de finances.
Selon le ministre Mokoko, cette chute du budget s’explique par la baisse du prix du baril de pétrole qui oscillerait l’an prochain, selon les prévisions, entre 45 et 55 dollars US.
« La chute du baril a occasionné la diminution des recettes budgétaires de l’Etat à hauteur de 1400 milliards entre 2013 et 2015 alors qu’elle n’avait cessé de progresser en faisant passer le budget de l’Etat, de 581 milliards en 1999 à plus de 4000 milliards en 2013. En effet, la forte dépendance du budget de l’Etat des recettes pétrolières qui représente en moyenne plus de 80% des recettes budgétaires expliquent la crise actuelle dans nos finances publiques », a déclaré le ministre du plan et de l’intégration.
Il a expliqué que dans les charges budgétaires, se trouvent inclus les charges financières de la dette publique, la rémunération des agents de l’Etat, le fonctionnement courant de l’Etat, l’organisation de l’élection présidentielle et le besoin de maintenance des infrastructures construites
« Les charges budgétaires en 2016 seront supérieures aux recettes budgétaires. D’où l’impérieuse nécessité, de faire des choix économiques et budgétaires rationnels permettant d’entretenir la croissance, d’élargir la base productive, de dynamiser le marché de l’emploi et de préserver la stabilité macroéconomique », a- t – il rappelé.
Parmi les objectifs prioritaires fixés par le gouvernement pour mener à bien le processus de diversification de l’économie, figurent la construction ou l’amélioration des infrastructures facilitant la production et les échanges, le développement d’un secteur financier capable de porter la diversification, la levée ou la réduction de tous les obstacles à la réalisation de la production et des échanges dans les différents secteurs d’activités.
Ainsi, envisage – t-il, non seulement de mettre en œuvre des programmes d’employabilité, particulièrement en milieu jeune, mais également de s’appuyer sur la promotion et l’accompagnement des entreprises, dans tous les secteurs d’activités.
« Certes la diversification de l’économie est réalité depuis longtemps dans notre pays, mais à présent il est question de la recadrer, de l’intensifier et de veiller à son aboutissement étape après étape. Pour réussir la diversification, il est judicieux que l’Etat simplifie au maximum, les procédures qui accompagnent (…) la création d’activités et d’emplois (…). Le gouvernement s’emploiera à développer davantage le secteur financier afin de frayer un large éventail d’opportunités financières. Une nouvelle stratégie de développement du secteur financier sera mise en œuvre à cet effet », a expliqué le ministre Mokoko.
En 2016, le gouvernement mettra un accent sur la modernisation des conditions d’études tant dans les établissements d’enseignement primaire et secondaire, techniques et professionnels qu’à l’université. Dans le domaine des infrastructures, la priorité sera donnée à celles liées à la communication en cours de construction ; aux routes, à la production et à la distribution d’eau et de l’électricité, les télécommunications, et les infrastructures sociales tels que les hôpitaux, les logements sociaux ainsi que les ouvrages d’assainissement des villes. Tenant compte de la chute des recettes pétrolières qui conduit au resserrement du volume des investissements publics, le gouvernement propose au Parlement, l’ouverture de quatre budgets annexes et de huit comptes spéciaux au trésor public, au titre de l’année 2016, ainsi que quelques modifications des dispositions finales.