Présidentielle : Sassou très satisfait pour la « démocratie », internet coupé

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Denis Sassou Nguesso

Les Congolais votaient pour la présidentielle ce dimanche, privés de tout accès internet dans le pays où l’indétrônable président sortant Denis Sassou Nguesso, candidat à un quatrième mandat, a qualifié le processus électoral de « bon signe pour la démocratie » face à des opposants qui s’inquiètent pour la transparence du scrutin.

Aucun incident majeur n’a été enregistré depuis l’ouverture des bureaux de vote, selon les éléments que l’AFP a pu collecter sur le terrain et par SMS (également coupés peu avant midi). A Brazzaville seuls les véhicules détenteurs d’un sauf-conduit étaient autorisés à circuler.

Quelques bureaux de vote ont ouvert en retard et d’autres ont été confrontés au problème habituel de listes d’électeurs pas affichées, où d’électeurs peinant à trouver leur nom.

« J’ai ma carte d’identité et ma carte d’électeur en bonne et due forme, mais mon nom n’est pas sur la liste« , a déploré Bertin Kolelas – homonyme du principal candidat d’opposition- dans un bureau de la capitale. 

Tout accès internet et aux réseaux sociaux avaient été coupés dans la nuit, plusieurs heures avant l’ouverture des bureaux de vote qui comptent quelque 2,5 millions d’incrits sur un peu plus de cinq millions d’habitants.

Le président Sassou-Nguesso, 77 ans dont 36 à la tête de régimes autoritaires, a voté à la mi-journée dans le nord de Brazzaville.

« C’est dans un climat de paix que la campagne électorale s’est déroulée. Je crois que ceci est un bon signe pour notre démocratie », s’est-il félicité dans un très rare jeu de questions- réponses avec la presse.

M. Sassou Nguesso a par ailleurs souhaité un « bon rétablissement » à son principal rival, l’opposant Guy-Brice Parfait Kolelas, hospitalisé après avoir été testé positif au Covid-19 vendredi après-midi, jour où il aurait dû tenir son dernier meeting de campagne.

Un avion médicalisé est arrivé dimanche matin à Brazzaville et M. Kolélas, 60 ans, pourrait être évacué sur Paris dans la journée, a indiqué le président.

L’autre opposant Mathias Dzon a estimé que la participation était faible dans son bureau de vote à Brazzaville.

« Ca doit être dû aux conditions d’organisation des élections. J’habite dans le secteur, je constate que des électeurs n’ont pas eu leur carte. C’est seulement ce matin qu’on a tenté de venir les déposer chez moi parce que j’ai appelé le président de la commission électorale« , a-t-il déclaré à l’AFP.

« Un coup, K-O », a demandé sur ses affiches de campagne le président-candidat tout à sa volonté de valider dès dimanche un nouveau mandat de cinq ans. 

Guy-Brice Parfait Kolelas est quant à lui bel et bien apparu K-O dans une vidéo diffusée samedi.

« Mes chers compatriotes, je me bats contre la mort, mais cependant, je vous demande de vous lever. Allez voter pour le changement. Je ne me serai pas battu pour rien« , a déclaré M. Kolelas, alité et affaibli, juste après avoir retiré un masque d’assistance respiratoire qu’il remet à la fin de son message.

Appels à la paix et doute sur la transparence

L’église catholique a émis des réserves sur la transparence du scrutin. Ses observateurs électoraux n’ont pas obtenu d’accréditations.

« La seule incertitude est quel score monsieur Sassou demandera à la Commission électorale prétendument indépendante de lui attribuer« , a ironisé le célèbre romancier congolais Emmanuel Dongala, joint par l’AFP à son domicile aux Etats-Unis.

Les adversaires du président sortant ont déjà dénoncé le vote anticipé jeudi des membres des forces de sécurité (entre 55 et 60.000), source de fraude potentielle selon eux.

M. Sassou Nguesso a dirigé le Congo entre 1979 et 1992, à la tête d’un régime de parti unique. Il a été battu lors des premières élections pluralistes en 1992 par Pascal Lissouba, mais ce très rare exemple d’alternance pacifique en Afrique centrale a pris fin en 1997 avec le retour au pouvoir de M. Sassou Nguesso, après une guerre civile dont il est sorti victorieux. 

En 2015, il a fait sauter le verrou constitutionnel qui imposait une limite d’âge et restreignait à deux le nombre de mandats présidentiels.

En 2016, la réélection contestée de M. Sassou Nguesso avait déclenché une violente rébellion dans la région du Pool, entre Brazzaville et Pointe Noire. Frédéric Bintsamou, alias le pasteur Ntumi, qui en avait pris la tête, a souhaité cette année que l’élection se déroule « dans la paix, la transparence et le respect des règles du jeu ».

Avec AFP 

Privé d’internet , le Congo vote pour élire son président

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L’accès à internet et aux réseaux sociaux était coupé depuis plusieurs heures dimanche, jour de scrutin présidentiel au Congo Brazzaville où l’indétrônable président Denis Sassou Nguesso, brigue un nouveau mandat de cinq ans, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Le réseau internet est inaccessible depuis peu après minuit (samedi 23H00 GMT). Il l’était toujours à l’ouverture des bureaux de vote dimanche à 07H00 GMT, où 2,5 millions d’ailleurs sont appelés à élire leur président de la République.

Le président Sassou Nguesso, 77 ans, qui cumule 36 années à la tête de l’Etat, fait face à six rivaux.

Contrairement à la présidentielle de 2016, les réseaux mobiles, téléphonie et SMS, restent en service.

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Le 16 mars, une cinquantaine d’organisation, dont Internet sans frontière, ont invité dans une lettre ouverte le président Sassou Nguesso à « garder internet ouvert, accessible et sécurisé pendant toute la période de l’élection présidentielle de 2021 ».

Internet et les réseaux sociaux « offrent un espace pour la communication, de débat public, de recherche d’informations sur les processus électoraux et les candidats, pour rendre compte et documenter les événements et les résultats », ont-elles insisté. »Les coupures d’internet portent atteinte aux droits humains, perturbent les services d’urgence et paralysent les économies ».

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Mercredi, entre 55.000 et 60.000 membres des forces de sécurité ont voté par anticipation. Ce vote anticipé est considéré comme une source de fraude potentielle par des adversaires du président sortant.

La conférence épiscopale, qui a émis de sérieuses réserves sur la transparence et la crédibilité de cette présidentielle, s’est vu refuser l’accréditation lui permettant d’envoyer des observateurs électoraux dans les bureaux de vote.

Avec AFP 

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Congo : Le Président Sassou ne se rappelle peut-être plus

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C’est l’impression qu’ont bon nombre de Congolais qui manquent d’électricité. Chaque jour est jour de coupure intempestive ou de délestage de courant.

En lançant sa campagne électorale un samedi de mars 2016 à Pointe-Noire, le candidat Denis Sassou-Nguesso avait annoncé avec allégresse la construction dans le Kouilou du barrage hydroélectrique de Sounda, d’une puissance de 1000MW. 

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Quatre ans après, c’est sans doute la principale promesse qu’il n’a pas encore réalisée parmi tant d’autres. Or, cette année, c’est encore à Pointe-Noire que Denis Sassou-Nguesso, qui va à l’assaut d’un autre mandat à la tête du pays, va lancer sa campagne pour le scrutin présidentiel des 17 et 21 mars 2021. Alors…?

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Congo – Présidentielle 2021 : sept candidatures validées par la Cour constitutionnelle

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Au cours de son audience publique organisée le 17 février à Brazzaville, sous la présidence d’Auguste Iloki, la Cour constitutionnelle a validé sept candidatures sur les huit présentées par la direction générale des affaires électorales.

Seule la candidature de Michel Mboussi Ngouari a été invalidée par la Cour constitutionnelle au motif que deux pièces manquaient au dossier, notamment le certificat médical et la déclaration de moralité fiscale. De même, les membres de la cour ont constaté l’incohérence entre la signature apposée au bas de sa déclaration de candidature et le spécimen de celle produite au dossier.

Par contre, les sept autres candidatures ont été validées par la Cour constitutionnelle. Il s’agit des dossiers de : Denis Sassou N’Guesso ; Guy Brice Parfait Kolelas ; Mathias Dzon ; Albert Oniangué ; Joseph Kignoumbi Kia-Mboungou ; Dave Uphrem Mafoula et Anguios Nganguia-Engambé .

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Il convient par ailleurs de rappeler qu’aux termes de l’article 48 de la loi électorale, il est prescrit que : « Tout candidat à l’élection présidentielle doit faire une déclaration légalisée comportant : ses nom et prénom, date et lieu de naissance, profession et domicile ; une copie conforme de l’acte de naissance ; quatre cartes de photographie d’identité et le logo choisi pour l’impression de ses affiches électorales ; un curriculum vitae ; un certificat médical délivré par un collège de trois médecins assermentés désignés par la Cour constitutionnelle ; un spécimen de signature ; un casier judiciaire ; un certificat de nationalité ; une déclaration de moralité fiscale et un récépissé de versement au Trésor public d’un cautionnement de vingt-cinq millions de francs CFA (25.000.000 FCFA), non remboursable ».

La Cour constitutionnelle a également rappelé conformément à l’article 176 de la Constitution son rôle de veiller à la régularité de l’élection du président de la République. Ainsi, a déclaré son président, Auguste Iloki, le juge du contentieux électoral considère qu’examiner les dossiers de candidature à l’élection du président de la République, aux fins d’arrêter la liste définitive, participe du contrôle de la régularité de ladite élection. 

Roger Ngombé

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Congo : Total va gérer à nouveau le terminal de Djeno pour 20 ans

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Le patron de Total, Patrick Pouyanné, a été reçu par le chef de l’État Denis Sassou N’Guesso, le 2 novembre à Oyo, dans le département de la Cuvette. Le géant français des hydrocarbures a bénéficié d’un nouveau contrat de 20 ans, faisant de lui le principal actionnaire du terminal pétrolier de Djeno. 

Le terminal de Djeno rassemble les pétroles de tous les champs, non seulement de Total, mais aussi des autres opérateurs de la République du Congo. « On s’est mis d’accord pour renouveler la concession du Terminal de Djeno qui est un ancrage historique de Total au Congo, pour 20 années de plus. L’histoire de Total de ce pas va continuer en bonne confiance avec les autorités », s’est réjoui le PDG de Total, Patrick Pouyanné. 

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Normalement, à partir du 18 novembre le Terminal de Djeno devrait revenir à 100% à l’État congolais, cette date marquant l’expiration du contrat avec la multinationale française. Le Terminal sera partagé par un consortium, dont Total et d’autres sociétés pétrolières comme Perenco, Eni. « Une nouvelle époque va s’ouvrir. L’important pour nous est que le terminal soit opéré dans les conditions de sécurité et qu’il soit toujours disponible pour l’ensemble des opérateurs de la République », a conclu Patrick Pouyanné.

Fiacre Kombo 

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Congo : Sassou – Mokoko le seul vainqueur est le Congo

Les congolais aiment jouer à se faire peur, à créer de belles histoires cousues de fil blanc. De quoi faire flamber la toile et alimenter des débats dans les « ngandas »(bistrots à la congolaise) et « foulafoulas »(taxis-bus, en français) de Brazzaville, Pointe-Noire et les milieux de la diaspora congolaise en Europe ou aux USA.

C’est le cas du général Jean-Marie Michel Mokoko, que des internautes présentaient tantôt comme mort; tantôt comme exfiltré à Jomo Kenyatta international airport de Nairobi par des services français. Le « songui songui » ou « Kongossa » a vraiment sa marque brevetée en Afrique centrale.

Une chose est sûre, l’état de santé du général Jean-Marie Michel Mokoko nécessitait urgemment une prise en charge par des experts sanitaires qui disposent d’un plateau technique relevé.

Des pistes pour son évacuation sanitaire ont aussitôt été explorées par les autorités congolaises.

À Brazzaville, tout le monde sait que seul Denis Sassou Nguesso peut prendre une telle décision.

Qu’on l’aime ou pas, le président congolais a fait preuve d’humanisme à l’égard de son ex chef d’État Major des armées devenu son adversaire politique tant redouté depuis le départ définitif de la scène politique de Moungounga Nguila Nkombo, Benard kolelas, Jacques Joachim Yhombi Opango et, aujourd’hui, de Pascal Lissouba.

Mokoko n’est pas n’importe qui. Candidat indépendant à la présidentielle de 2016, par ailleurs inconnu des jeunes nés en 1990, Mokoko a étonné par sa capacité de mobilisation spontanée des populations du nord comme du sud, dans un pays hanté par le virus de la division et du tribalisme. Du jamais vu au Congo! Pointe-Noire, la capitale économique, lui a témoigné un soutien sans faille, comme le prouvent les résultats officiels de la présidentielle 2016.

En parcourant les réseaux sociaux et certaines contrées du pays, « le général du peuple », ainsi que l’appellent ses affidés, reste encore très populaire.

En rapport avec les soins médicaux de Mokoko en Turquie, Denis Sassou Nguesso a posé un acte fort qui est à mettre à l’actif de sa gouvernance politique. Par le passé, il a prouvé qu’il sait parfois se mettre en lévitation par rapport aux contentieux politiques et aux inimitiés les plus effroyables. L’ amnistie a été accordée à ses adversaires politiques en exil: Lissouba, Yhombi, Kolelas. Peu avant eux, Claude Ernest Ndalla et Jean-Pierre Thystère Tchicaya, condamnés dans l’affaire dite des « bombes au cinéma Star ». Jacqueline Kolelas, épouse de son adversaire politique tant redouté, a bénéficié d’une prise en charge de ses soins médicaux entièrement supportés par Sassou, tandis qu’une offre de paix a été faite à Ntumi…

Peu de présidents africains sont capables d’une telle mansuétude à l’égard de leurs adversaires politiques. Peu d’opposants africains en prison, de la trempe de Mokoko, sont moins disposés à accepter un retour dans leur pays et cellule, après qu’ils ont fini leurs soins médicaux à l’étranger. Le cas de son compatriote Boukadia parle de lui-même.

Il est certes trop tôt pour tenter de dresser, voire même d’esquisser, un bilan de l’action de Sassou à la tête du Congo. Mais on peut cependant identifier un certain nombre d’actes posés et de décisions prises par lui, permettant de donner un sens à la vision qu’il se fait de son rôle à la tête de l’État.

Il ne sera donc pas étonnant de voir Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa bénéficier d’une amnistie de Sassou dans les mois à venir. Probablement après la présidentielle de 2021.

Par Alphonse Ndongo 

Congo-Indépendance. Denis Sassou N’Guesso:  » 60 ans, nous n’avons pas reculé »

Le président de la République lors de son adresse à l’occasion de la fête de l’indépendance

A l’occasion de la fête de l’indépendance célébrée ce jour samedi, 15 août, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a rappelé, lors d’un message à la nation diffusé la veille, le chemin parcouru par le Congo les six dernières décennies.

Un chemin jalonné de défis surmontés les uns après les autres, en particulier sur la consolidation de l’unité des Congolaises et des Congolais car à chaque fois qu’elle a été mise à mal, a souligné le chef de l’Etat, « un sursaut s’est toujours opéré à l’avantage de la paix et de la cohésion nationale ».

Denis Sassou N’Guesso a commencé son message par un hommage appuyé aux « Pères de l’indépendance », à la génération des autres compatriotes qui, avec eux, ont pris le relais des mains du régime colonial et œuvré à la construction du destin commun du peuple congolais.

« Nous pouvons dire que 60 ans après, nous n’avons pas reculé. Nous avons plutôt avancé, et c’est pour cela que nous parlons de progrès », a poursuivi le chef de l’Etat pour qui les valeurs d’unité, de travail et de progrès portées par la devise de la République requièrent toujours abnégation et esprit de sacrifice parce qu’« aucun peuple ne s’est affranchi et ne s’est assumé dans la facilité ».

Le chef de l’Etat a mentionné le soutien apporté par le Congo aux luttes de libération des peuples opprimés à travers le monde, les liens de coopération tissés très tôt avec la Chine ainsi que la préservation de l’amitié historique avec la France saluant l’œuvre du général Charles de Gaulle dans le cheminement des ex-colonies vers la liberté.

Gankama N’Siah 

Coronavirus: Paul Romer, prix Nobel prône un dépistage général des Congolais

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©DR

Au Congo, c’est la course contre la montre pour endiguer l’épidémie de coronavirus. Des spécialistes se mobilisent pour limiter les dégâts liés à la maladie. Parmi ceux-ci, Paul Romer, prix Nobel en Sciences 2018 prône un dépistage général des Congolais.

La lueur d’espoir dans la lutte contre le Covid-19 au Congo viendrait-il de l’ancien Prix Nobel des Sciences, Paul Romer ? En tout cas, au moment où le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, a annoncé le confinement des Congolais, un couvre-feu nocturne et l’instauration d’un « état d’urgence sanitaire » face aux risques de propagation du coronavirus, ce scientifique propose l’organisation méthodique d’un dépistage général de la population du Congo. Ceci pour limiter les dégâts économiques de la crise du Coronavirus.

Au même moment, Paul Romer est entrain de faire cette proposition au Gouvernement fédéral américain afin d’éviter l’effondrement économique des USA qui risque d’être plus important que la crise économique de 1929. Selon cet ancien prix Nobel, ce dépistage consisterait à identifier ceux qui présentent les symptômes d’atteinte par le Covid 19, les prendre en charge et laisser la machine économique fonctionner.

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En ce qui concerne le Congo qui a une population de 5 millions d’habitants, des voix s’élèvent pour appuyer que ce dépistage peut être effectué avec le soutien logistique de certaines fondations internationales auprès desquelles une assistante pourra être sollicité.

Les experts ont averti que la troisième économie de la zone euro subirait sa pire récession depuis des décennies (-6% en 2020) si le confinement durait jusqu’en mai. « C’est horrible d’avoir à choisir entre mettre l’économie en stand-by ou mettre en danger la vie de nombreuses personnes« , observe l’expert américain Paul Romer, cité mercredi par le quotidien Il Fatto Quotidiano. Le gouvernement congolais a besoin d’un « plan crédible pour mettre fin au confinement très rapidement, tout en garantissant la sécurité des salariés même si le virus est encore présent », selon le co-récipiendaire du Prix Nobel 2018 d’Économie. 

Les derniers chiffres de la propagation du coronavirus font état, selon Dr Gilbert Ndjessy, coordonnateur technique au Comité national de riposte, 41 cas confirmés de COVIDー19, dont 28 à Brazzaville et 13 à Pointe-Noire ont été enregistrés. Il y a eu 11 cas de transmission locale dont 8 à Pointe-Noire et 3 à Brazzaville.

Dr Ndjessy ajoute que 274 personnes en contact avec les malades font l’objet d’un suivi. Deux malades ont été guéris contre trois décès.

© ICIBrazza 

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Un groupe de banques va racheter une partie de la dette du Congo

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Un changeur de monnaie manipule des billets de francs CFA sous les manguiers de l’allée du Beach, à Brazzaville. © Loïcia Martial

Le président Denis Sassou N’Guesso a reçu le 8 mars, à Oyo, dans le département de la Cuvette, les patrons de trois banques panafricaines, Benedict Okey Omarah d’Afreximbank, Tony Élumelu du groupe UBA, Henri-Claude Oyima du groupe BGFI, ainsi que le président du groupe Orion-oil, Lucien Ebata. 

Les banquiers sont venus rassurer le président Denis Sassou N’Guesso de leur engagement à soutenir le Congo dans le règlement de sa dette et la mise en œuvre du programme des réformes macroéconomiques qu’il a conclu avec le Fonds monétaire international (FMI).

Pour le président du groupe BGFI Bank, Henri-Claude Oyima, une décote de la dette congolaise permet de résoudre la crise et d’aider le pays à exécuter son programme avec le FMI. « C’est pour cela que nous avons proposé de donner une décote à la dette de la République du Congo et de permettre au pays d’ouvrir une nouvelle dette afin de lui permettre de financer son économie. Cette décote nous l’avons acceptée et le groupe des banques est disposé à soutenir de manière forte l’économie du pays et son chef de l’État », a-t-il indiqué.

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En tant que créancières du pays, les banques veulent afficher une marque de confiance vis-à-vis du Congo confronté à la crise économique. C’est le même engagement que veut montrer le président d’Afreximbank, une institution panafricaine de financement du commerce multilatéral créée en 1993 sous les auspices de la Banque africaine de développement.

Afreximbank joue sa partition dans le redressement économique du Congo. « L’objet de notre rencontre est de s’assurer que le pays puisse avec beaucoup d’aisance atteindre les objectifs fixés dans le programme des réformes macroéconomiques du FMI. Nous sommes donc disposés à apporter tout l’appui nécessaire au gouvernement pour que ce programme triennal se réalise », a martelé Benedict Okey Omarah.

Quant au président du conseil d’administration du groupe United Bank for Africa (UBA), Tony Elumelu, la rencontre avec le président congolais contribuera à booster ses activités dans le pays, y compris dans le financement des infrastructures. « Nous avons discuté en long et en large sur la manière d’aider le gouvernement du Congo (…) À travers notre fondation, nous sommes prêts à regarder toutes les opportunités, notamment dans le domaine des infrastructures », a signifié Tony Élumelu.

Fiacre Kombo 

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Pointe-Noire dotée d’un nouveau complexe industriel de 45 milliards

GMK

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GMK
Pointe-Noire dotée d’un nouveau complexe industriel de 45 milliards

Un complexe industriel d’un montant de 45 milliards basé à Pointe-Noire a été inauguré ce jeudi par le chef d’Etat congolais, Sassou N’Guesso en présence des corps constitués nationaux et étrangers. 

Selon le PDG Amadou Niangadou (ressortissant de l’Afrique de l’ouest) : « ce fleuron de l’industrie agro-alimentaire du Congo qui utilise les meilleures matières premières pour offrir à ses clients des produits de qualité a été réalisé avec le concours des banques locales pour un investissement estimé dans l’ensemble à 45 milliards 850 millions F.CFA. »

« Le GMK, qui utilise des équipements de marque Biller suisse, ultramoderne de dernière génération, crée en 2013 et qui est entrée en exploitation en 2017, a permis de créer 550 emplois permanents et 1800 emplois indirects.

Il contient en son sein plusieurs unités de productions de la farine du blé avec une production mensuellement d’environ 5.000 tonnes de farine.

Dans ce complexe industriel se trouve une savonnerie parmi les plus modernes de la région, d’une capacité de 60.000 tonnes pouvant couvrir les besoins annuels du marché national, une partie de la production orientée vers l’exportation, pour un investissement estimé à 9 milliards 40 millions de F CFA, alors que Congo a importé en 2017 près de 25.000 tonnes de savon ménage.

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En outre a fait savoir, Amadou Niangadou, GMK s’est doté en 2019 d’une chaîne de production de pâte alimentaire adossée à la farine d’une valeur de 3 milliards 742 millions F CFA, avec une ligne d’une capacité de production de 1100 kg/h

Pour le ministre de l’industrie, Gilbert Ondongo « ce complexe agro-alimentaire n’est pas une de trop, le contexte financier difficile que le pays traverse exige à en faire plus », en soulignant que : « le salut est au bout de l’effort. »

Pour lui, ce complexe agro-alimentaire « est une contribution de plus à la diversification de l’économie nationale, de la lutte contre le chômage, de la sécurité alimentaire et de la réduction des importations du pays. »

Le ministre congolais, a rappelé qu’à ce jour que « le secteur industriel congolais ne contribue qu’à hauteur de 8% du produit intérieur brut (PIB) du pays. »

Avec APA 

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