Le directeur général du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville a pris ses fonctions le 28 septembre, en présence du directeur de cabinet du ministre en charge de la Santé, Florent Balandamio. Denis Bernard Raiche s’est engagé à mettre un terme aux mauvaises pratiques de certains agents de cette structure sanitaire.
Il entend prôner une culture de gestion basée sur la performance pour toutes les opérations administratives, logistiques, comptables, financières. Le plateau technique du CHU répond aux normes et standards internationaux de façon à offrir des soins spécialisés de qualité et de niveau tertiaire, à optimiser les apprentissages en sciences de la santé et réaliser des travaux de recherche répondant aux problèmes de santé du Congo.
Le Dr Denis Bernard Raiche a énuméré ses priorités au sein du CHU, notamment l’amélioration de l’offre de service de qualité à la population ; la gestion de la présence au travail des médecins ainsi que tout personnel soignant et administratif. « Les médicaments et consommables doivent être disponibles en tout temps pour un fonctionnement optimal de la pharmacie, des laboratoires et de l’imagerie », a-t-il indiqué.
Le directeur du CHU a aussi souligné « la mise en place d’un système de traçage qui permettra de faire le lien entre le bon de commande, la réception, la sécurisation et son utilisation. Ce traçage sera requis pour tout achat de fournitures médicales et autres ».
Le directeur de cabinet du ministre en charge la Santé a félicité le nouveau directeur général du CHU avant de lui rappeler les attentes du gouvernement. « … Il ne vous reste que dix-huit mois pour atteindre les résultats…, le comité de suivi a validé les interventions majeures d’une importance stratégique et forte rentabilité sociale qui doivent être mises en œuvre. Il s’agit aussi d’apaiser le climat social en renforçant le dialogue social, de l’alignement des salaires du CHU sur ceux de la Fonction publique et de la mobilisation à périodicité fixe de la subvention d’équilibre de 1,5 milliard FCFA par trimestre », a signifié Florent Balandamio.
Le directeur de la pharmacie et du médicament, Dr Boniface Okouya a déclaré le 22 juillet à Brazzaville, que toute vente de médicaments dont principalement la chloroquine était désormais conditionnée à la présentation d’une ordonnance médicale signée par un médecin-prescripteur. Le comité interministériel veillera à l’application de cette directive dans toutes les pharmacies.
« Le combat contre les faux médicaments est un combat interministériel qui implique la main mise du ministère en charge de la santé, les douanes, la police judiciaire, le ministère du Commerce. Des ordonnanciers seront bientôt mis à la disposition des officines, pour une traçabilité et un meilleur suivi de la dispensation des médicaments », a révélé le docteur Boniface Okouya au cours d’une conférence de presse.
Il a expliqué que la direction de la pharmacie et du médicament, autorité nationale de réglementation pharmaceutique, avait déjà instruit aux grossistes répartiteurs de ne servir les psychotropes, les stupéfiants et le Tramadol qu’aux officines pharmaceutiques ayant des bons d’approvisionnement dûment signés par le service de réglementation pharmaceutique, la direction de la pharmacie et du médicament en l’occurrence.
Ce mode opératoire appuyé par la note circulaire 000015/ MSPPFIFD/CAB 2020 du 29 juin 2020 de la ministre de la Santé et de la population Jacqueline Lydia Mikolo, permettra d’épargner les populations des conséquences liées à l’utilisation de faux médicaments, la consommation excessive des psychotropes, des stupéfiants et du Tramadol vendu de façon illicite par des trafiquants véreux qui foulent au pied la réglementation au profit du chiffre d’affaires, sacrifiant ainsi la couche juvénile.
En outre, Boniface Okouya a tiré la sonnette d’alarme sur la vente de la fausse chloroquine au Congo, depuis l’apparition du coronavirus. « Une campagne de sensibilisation sera lancée pour permettre aux populations de faire le distinguo entre la vraie chloroquine et la fausse », a-t-il confié.
Le Congo qui a ratifié à l’Appel de Cotonou au Bénin en octobre 2009 visant à mettre un frein aux médicaments de la rue, s’apprête à signer la convention MEDICRIM avec 27 autres Etats au siège du Conseil de l’Europe.
Le Congo, jusque-là épargné par le coronavirus, a décidé de placer en quarantaine tous les passagers en provenance des pays touchés par l’épidémie, indique une note circulaire du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger.
Cette mesure entre dans le cadre de « la prévention de l’importation du Covid-19 ». La note circulaire informe que des « tests seront appliqués sur tous les passagers en provenance des pays à risque (diplomates, autorités et citoyens congolais). Si les résultats sont négatifs, les passagers demeurent en quarantaine pendant quatorze jours, soit la période d’incubation ».
Le Congo considère la Chine, la Corée du Sud, l’Iran, l’Italie et la France comme des pays à risque. En outre, renseigne le ministère des Affaires étrangères, « si les résultats des tests sont positifs, les passagers seront pris en charge conformément aux procédures mises en place par le plan de riposte à cette maladie ».
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Le gouvernement congolais entend également réduire, au strict minimum, « les missions à l’étranger ». Récemment, Jacqueline Lydia Mikolo, la ministre en charge de la Santé, a annoncé l’adoption d’un plan national de riposte au Covid-19 d’un montant estimatif d’un milliard FCFA.
La stratégie de riposte comprend neuf axes dont la coordination, la surveillance, l’intervention rapide, la détection précoce des cas et la prise en charge, le contrôle de l’infection, la communication sur les risques et l’engagement communautaire.
Le gouvernement congolais a acheminé une somme de 200 millions de Fcfa à destination de la Chine, en vue soutenir les citoyens congolais présents à Wuhan, épicentre du virus Coronavirus, pour leur permettre de s’approvisionner en produits de première nécessité.
Cette information a été donnée par le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Clément Mouamba, le 6 février à Brazzaville, lors de la séance des questions d’actualité à l’Assemblée nationale. A cette occasion, il a fait savoir que le gouvernement s’attèle à prendre toutes les dispositions relatives à cette épidémie.
«Notre pays est en contact avec les autorités chinoises. Notre ambassade suit l’évolution de la situation afin de s’occuper de nos compatriotes qui sont en Chine, où on dénombrerait environ 105 étudiants», a-t-il dit.
Répondant à la question sur un éventuel rapatriement des congolais présents en Chine, M. Mouamba a indiqué que compte tenu des risques, aucun rapatriement n’est prévu pour les citoyens congolais résidant sur le territoire chinois. «Nous nous partageons les informations avec les autorités chinoises. Dans le cas de Wuhan, nos compatriotes sont confinés chez eux et respectent les consignes comme tout le monde. Si un cas congolais avéré, nous travaillerons avec nos amis chinois», a-t-il précisé.
S’agissant du plan de contingence pour la gestion en urgence des éventuels cas déclarés sur le territoire national, le Premier ministre a rassuré qu’au niveau du ministère de la santé, un plan d’urgence permanent impliquant le service d’épidémiologie a été réactivé. A ce sujet, il a aussi souligné que plusieurs dispositions ont été prises, parmi lesquelles celles relatives à la mise en quarantaine de tout voyageur en provenance des pays à risque.
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En outre, il a regretté la réaction de la population de Kintélé qui a demandé la délocalisation du centre de quarantaine, précisant que celui-ci servira à suivre l’évolution des personnes prise en charge. Si jamais un cas est avéré, il sera immédiatement transféré dans les structures prévus au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (Chu-B) et à l’hôpital Pierre Mobengo, a-t-il ajouté.
Intervenant à cette occasion, la ministre de la santé et de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Mme Jacqueline Lydia Mikolo, a assuré que le Congo n’a enregistré aucun cas suspect ni affecté par le Coronavirus. Elle a rappelé que le Congo a déjà fait face à des épidémies, à l’instar du Chikungugna. «Nous avons aussi barré la route à l’épidémie à virus Ebola. Ensemble, nous avons enrayé l’épidémie de la fièvre jaune», a-t-elle dit.
Mme Mikolo a également indiqué que le Congo a pris quelques mesures pour se préparer à la riposte contre l’épidémie du coronavirus, à savoir doter les principaux points d’entrée, notamment l’Aéroport Maya Maya, le Beach de Brazzaville, l’aéroport Agostino Néto, le poste frontalier de Tchamba Nzassi et le Port autonome de Pointe-Noire, en matériel de prise de température, en équipement de protection individuelle, en produits de désinfection et en fiches de surveillance épidémiologique.
Outre ces mesures, Mme Mikolo a fait savoir qu’un numéro vert a été activé pour recueillir toute information en lien avec l’épidémie. Il s’agit du numéro 3434.
De même, un personnel supplémentaire a été affecté au niveau des points d’entrée, tandis que l’on procède déjà à l’élaboration de spots télévisés, des affiches et dépliants pour la sensibilisation des professionnels et des communautés.
Par ailleurs, Mme Mikolo a relevé que le Congo dispose d’une expertise en matière de lutte contre les épidémies. A ce propos, le gouvernement est déterminé, avec l’appui des partenaires, à mettre en place toute l’énergie nécessaire pour éviter l’importation de toute part du virus Coronavirus dans le territoire congolais.
De son côté, le président de l’Assemblée nationale, M. Isidore Mvouba, a précisé que le centre de Kintélé ne sera pas une structure de soins, et qu’il n’y a aucun danger pour les populations de Kintélé.
La situation de l’épidémie de Coronavirus en Chine a déjà enregistré 24.363 cas confirmés, dont 3.893 nouveaux cas, avec 491 décès. Hors de la Chine, 191 cas ont été confirmés dans 24 pays, dont un décès, a-t-on appris. Cette maladie a pour symptômes la fièvre, la toux, l’essoufflement et d’autres symptômes semblables au rhume, a conclu la ministre de santé.
Les jeunes médecins du Zimbabwe ont accepté de reprendre le travail après avoir accepté une offre du milliardaire zimbabwéen des télécommunications.
Le milliardaire Strive Masiyiwa a accepté de payer les salaires des médecins du Zimbabwe, mettant ainsi fin à une grève qui dure depuis plus de quatre mois.
Les jeunes médecins du Zimbabwe ont accepté de reprendre le travail après avoir accepté une offre du milliardaire zimbabwéen des télécommunications.
La grève a été l’une des plus longues de l’histoire du pays et a mis à genoux un système de santé publique déjà en difficulté.
L’entreprise britannique Strive Masiyiwa versera à chaque médecin une indemnité de subsistance d’environ 300 dollars et leur fournira un moyen de transport pour se rendre au travail, grâce à un fonds qu’il a créé.
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La plupart des médecins en grève gagnaient moins de 100 dollars par mois.
Le milliardaire paiera de « sa poche » les médecins pendant six mois mais on ne sait pas ce qui se passera ensuite.
Selon les observateurs et l’association des médecins seniors, la grève aurait conduit à la mort de certaines personnes.
Ils l’ont même qualifiée de « génocide silencieux ».
Les médecins se sont mis en grève pour demander que les salaires soient indexés sur le dollar américain afin d’amortir une hausse sans cesse croissante de l’inflation dans la pire crise économique que le Zimbabwe ait connue.
Les bouteilles plastiques que certains commerçants utilisent comme emballage des aliments liquides : l’eau glacée, le gingembre, le bissap…viennent notamment des poubelles d’Averda. La santé des consommateurs est ainsi mise en danger.
A Brazzaville, Pointe-Noire et bien d’autres localités du pays, le ramassage de bouteilles plastiques usées pour ensuite être commercialisées devient monnaie-courante. Plusieurs jeunes, en effet, mettent la main dans les bacs à ordures de la compagnie d’assainissement Averda pour en rechercher. Or, ces bouteilles usées sont au contact avec des déchets de toutes sortes pleins de bactéries. Aux célébrations des mariages, anniversaires et autres fêtes, ils ramassent celles qui sont jetées à terre. Les femmes sont aussi impliquées pour le second cas de figure. Une fois les sacs remplis, les bouteilles sont commercialisées auprès des vendeurs d’eau glacée, de gingembre, de bissap, de yaourt…
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Les conditions de leur nettoyage ne répondent à aucune norme de protection de la santé alimentaire. Les produits liquides emballés et mis en vente atteignent un grand nombre de consommateurs. Ainsi se pose un grand problème de santé publique puisque la probabilité est forte que l’eau glacée, le bissap, le yaourt, le gingembre et d’autres aliments liquides qui y sont emballés soient contaminés.
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Selon l’Organisation mondiale de la santé, les enfants de moins de 5 ans sont exposés à un risque élevé de contracter des maladies d’origine alimentaire (cent vingt-cinq mille enfants en meurent chaque année). La charge de cette morbidité est due à trente-et-un agents pathogènes, bactéries, virus, parasites, toxines et produits chimiques.
Les maladies diarrhéiques, le choléra, la fièvre typhoïde, l’hépatite A et plusieurs autres pathologies sont d’origine alimentaire. A dire vrai, il n’y a pas que des enfants qui souffrent de ces maladies même si le taux de morbidité est plus élevé chez les moins âgés.
Par ailleurs, lorsqu’une grande partie de la population est contaminée par des maladies comme le choléra, ce sont les pouvoirs publics qui font mains et pieds pour acquérir des médicaments, sinon de vaccins dans certains cas, pour des campagnes à grande échelle. Ce sont alors des sommes colossales qui sont déboursées pour y parvenir. Il est donc mieux de prévenir plutôt que de guérir à coup de milliards.
Après un mystérieux hibou qui a semé la panique au service de Neurologie du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville en octobre dernier, la direction du plus grand centre hospitalier du Congo a dû combattre une nuée exceptionnelle de moucherons.
C’est un phénomène unique. Bilan explicité par les patients : des moucherons morts ou vifs retrouvés « dans les repas, les bouches, dans les nez quand ils dorment la nuit, etc. ». Ils sont partout, dans les lits, les placards, les meubles… Ils viennent se noyer dans les verres ou les tasses, sautent sur les tables et sur les fenêtres. La seule parade pour être à l’abri reste la moustiquaire.
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Cette vidéo réalisée par des familles des patients a de quoi interpeller : « Imaginez, vous avez une perfusion dans le bras ou ailleurs et vous vous agitez pour chasser ces insectes qui volètent dans tous les sens… ».
La Première dame de la République du Congo, Antoinette Sassou N’Guesso, a plaidé jeudi à Brazzaville pour la création d’un fonds national basé sur des « financements innovants », afin de stimuler la recherche dans la lutte contre certaines maladies telles que la drépanocytose.
« Je réitère encore mon appel pour la mise en place d’un fonds dédié à la maladie (drépanocytose), et j’ose croire que dans les mois à venir, les pays proposeront des pistes novatrices pour lancer et amender ce fonds», a déclaré Mme Sassou N’Guesso, s’exprimant lors des travaux de la 69e session du comité régional de l’OMS.
#Congo : Antoinette #Sassou N’Guesso, a plaidé jeudi à Brazzaville pour la création d’un fonds national basé sur des « financements innovants », afin de stimuler la recherche dans la lutte contre certaines maladies telles que la drépanocytose 👉https://t.co/c8GvqDkqDEpic.twitter.com/YzaFyaXKW8
A cette institution onusienne, l’épouse du président congolais l’a exhortée « à renforcer l’action de quelques pôles d’excellence qui existent en Afrique». Elle a sollicité par ailleurs « l’appui et l’attention du bureau régional pour le centre sous régional de Brazzaville».
Pour leur part, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso, le sous-secrétaire américain chargé des questions de santé et de l’action humanitaire, Brett Giroir, ont proposé une stratégie de lutte contre la drépanocytose basée sur la sensibilisation et l’éducation à la santé des populations.
Marche sportive à Brazzaville, en prélude de la 69e session du comité régional de l’OMS
Une marche sportive d’environ 4 km destinée à faire la promotion de l’activité physique pour lutter contre les maladies, a eu lieu ce dimanche à Brazzaville, sous l’égide de la Direction de la Région africaine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS-Afro), en partenariat avec le gouvernement congolais.
Organisée en prélude de la 69ème session du Comité régional de l’OMS qui s’ouvre demain lundi dans la capitale congolaise, la marche était placée sous le patronage du Premier ministre congolais, Clément Mouamba. Présent au démarrage de la marche, il avait à ses côtés le directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebruyesus, et la directrice régionale de l’OMS-Afro, Dr Matshidiso Moeti .
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« L’activité sportive aide la population à lutter contre les maladies, nous avons intérêt à pratiquer le sport pour préserver notre santé, c’est ce qui justifie que nous démarrons notre session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique qui s’ouvre demain lundi ici à Brazzaville par cette marche», a déclaré la directrice de l’OMS de la région africaine, à la fin de la marche.
Le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhabom Ghebruyesus a invité, pour sa part, les Africains en général et les Congolais en particulier à se joindre à la grande marche sportive qui aura lieu dans quelques semaines lors de l’Assemblée des Nations Unies pour la santé à New-York (Etats-Unis).
La marche sportive de ce dimanche a connu la participation de plusieurs membres du gouvernement congolais, de quelques ministres africains de la santé déjà présents à Brazzaville et des clubs des marcheurs de Brazzaville.
L’atelier de priorisation des soins obstétricaux et néonatals d’urgence, dont l’objectif final est d’améliorer la santé maternelle en réduisant le taux de mortalité liée aux complications de la grossesse, s’est ouvert le 16 juillet à Brazzaville.
« Nous devons réduire le ratio mortalité maternelle de 436 décès sur 1000 naissances vivantes à 230 décès pour le même taux de naissance d’ici à 2022. Le taux de décès néonatal doit quant à lui passer de 21 pour 1000 naissances vivantes à 17 », a indiqué la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, faisant état de la stratégie intégrée pour la santé de la reproduction maternelle, néonatale, infantile à l’ouverture de l’atelier de priorisation des soins obstétricaux et néonatals d’urgence qui s’inscrit dans le cadre de la célébration des cinquante ans d’existence du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) et les vingt-cinq ans de mise en œuvre de la CIPD ayant érigé la santé sexuelle et reproductive en droit de l’homme.
Cet atelier permettra donc le renforcement des capacités des participants sur l’utilisation d’AccessMod, l’élaboration d’une carte sanitaire des soins obstétricaux néonatals par département, et d’une feuille de route pour la coordination du projet jusqu’au démarrage de la phase pilote.
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Selon le représentant du Fnuap au Congo, Mohamed Lemine Salem Ould Moujtaba, des partenariats innovants doivent être expérimentés pour plus d’efficacité dans l’exécution du projet. « Nous avons, depuis quelques mois, entrepris de sceller les liens avec le secteur privé notamment la société Philips qui aux côtés du ministère de la Santé lancera un programme de deux ans dans les départements de Brazzaville, de la Lékoumou et de la Sangha qui par la suite sera étendu dans d’autres départements pour améliorer la santé de la mère et de l’enfant », a expliqué le diplomate onusien.
Celui-ci a, par ailleurs, indiqué que le Fnuap sera toujours disposé à accompagner le gouvernement pour la santé et le bien-être de la population en général et celle des femmes et filles en particulier, en vue de l’atteinte de l’objectif zéro décès maternel évitable d’ici à 2030.