Le Rwanda veut acquérir les terres agricoles au Congo

Agriculteurs de la région de Pool, le 24 juillet 2019. (SAMIR TOUNSI / AFP)

Le ministre d’Etat, des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement, Pierre Mabiala, a échangé, le 27 juillet à Brazzaville, avec l’ambassadeur de la République du Rwanda, Théoneste Mutsindashyaka, sur l’obtention des actes fonciers de terres que le Congo a donnés à son pays, dans le cadre de la coopération sud-sud.

« Je venais spécialement lui demander les actes de terres que le gouvernement congolais a donnés à l’Etat rwandais, dans le cadre de la coopération sud-sud. Comme vous le savez, son excellence Denis Sassou N’Guesso, président de la République a mis en avant pour ce quinquennat, le développement de l’agriculture. Le Rwanda veut travailler avec le Congo pour le développement de l’agriculture. Nous avons une expérience dont nous voulons partager avec le Congo », a indiqué Théoneste Mutsindashyaka, ambassadeur du Rwanda.

Et de poursuivre : « Nous avons enregistré toutes les terres cultivables et non cultivables. Chaque citoyen a son titre de propriété. Nous avons aussi développé une plateforme de gestion. Vous n’avez pas besoin de venir dans la capitale pour transférer un titre de propriété. Nous avons discuté avec le ministre d’une visite à effectuer au Rwanda pour partager l’expérience avec son homologue ».

Pour sa part, le ministre d’Etat, des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement, Pierre Mabiala, a signifié que ce dossier sera débattu en Conseil des ministres. Il est ému de voir les produits finis de l’agriculture rwandais, notamment le thé, le café et le manioc qui sont commercialisés à l’étranger.

Le Congo possède environ dix millions d’hectares de terres agricoles dont 2 % à peine sont exploitées. Jusqu’en 1986, la politique agricole du Congo a été axée sur la collectivisation de la production. « Nous allons travailler avec le Rwanda pour développer l’agriculture et l’élevage. Il y aura de l’emploi parce que ces deux filières utiliseront plus les jeunes désœuvrés », a indiqué le ministre d’Etat, Pierre Mabiala.

Rappelons qu’un acte foncier est authentique. Il peut être rédigé en la forme notariée ou administrative et, est soumis à la publicité foncière. Il peut également être consigné en constatant l’accord entre deux ou plusieurs parties…

Fortuné Ibara 

Les femmes rwandaises à la tête de la révolution numérique (Un Feature de la BAD)

Paul Kagame

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Paul Kagame
©DR

Quand elle était petite fille, Jeanne Yamfashije voulait devenir médecin. Son but était de rendre ses parents fiers et de servir son peuple.

Cette informaticienne de 29 ans n’est pas devenue médecin, mais elle a certainement réalisé ses autres souhaits.

Depuis cinq ans, Yamfashije travaille avec un projet qui promeut les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM) chez les filles au Rwanda.

Le groupe, appelé Filles dans les TIC au Rwanda, offre des mentorats, des camps d’entraînement et un concours pour encourager l’innovation parmi les élèves. L’organisation touche 500 filles chaque année.

« Je sers mon peuple en m’assurant que les femmes atteignent leurs objectifs, en particulier dans le domaine des technologies de l’information », a-t-elle déclaré. Mon message aux jeunes femmes est le suivant : « Croyez toujours en vous-même, travaillez dur et intelligemment pour réaliser ce que vous voulez et partez chercher de l’aide. Sortez de votre zone de confort…. Devenez des femmes avec une vision et des objectifs« .

Yamfashije est diplômée de l’Université Carnegie Mellon au Rwanda, une branche locale de l’institution américaine à vocation technologique. L’université, qui est cofinancée par la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement rwandais, vise à former la prochaine génération de leaders technologiques en Afrique et les encourage à mettre en pratique leurs compétences très recherchées là où elles sont le plus nécessaires : au pays.

Depuis l’ouverture de l’université en 2011, 90% de ses étudiants sont restés en Afrique.

Sylvia Makario a trouvé le chemin de Carnegie Mellon après avoir entendu parler de l’école alors qu’elle terminait le prestigieux Mandela Washington Fellowship aux Etats-unis, en 2015.

« J’ai été attirée par l’Université Carnegie Mellon en Afrique, en particulier en raison de l’atmosphère panafricaine qui y règne, qui vous permet d’interagir avec différents points de vue provenant de différents coins de la région et d’apprendre à collaborer pour trouver des solutions aux questions transversales du continent, a-t-elle déclaré.

Makario, qui est kényane, a co-fondé Hepta Analytics, société de données basée à Kigali, en 2017, avec d’autres diplômés du Carnegie Mellon et du Massachusetts Institute of Technology.

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Hepta Analytics est une société équilibrée entre hommes et femmes, avec 50% d’hommes et 50% de femmes. Elle veut faire partie de la révolution numérique en Afrique, en utilisant les données pour aider les organisations à atteindre leur plein potentiel. L’une des plus grandes réalisations de Hepta a été un produit qu’elle a conçu pour la Samburu Girls Foundation afin d’aider les femmes touchées par la mutilation génitale. Le système RecReporter relie les appelants aux travailleurs sociaux au moyen d’un numéro sans frais et enregistre les messages ainsi que la localisation de l’appelant pour faciliter le suivi dans un certain rayon.

De telles entreprises ont trouvé un terrain fertile au Rwanda, qui s’est doté d’un ministère des TIC et de l’innovation afin de se positionner comme un centre de connaissances dans cette partie du monde.

Le pays d’Afrique de l’Est est également devenu un chef de file mondial dans la promotion de l’égalité des sexes, qui est inscrite dans la législation.

En novembre 2019, le Rwanda accueillera le Sommet mondial sur le genre, un événement biennal organisé par les banques multilatérales de développement, dont la Banque africaine de développement.

Makario attend avec impatience les opportunités offertes au Rwanda et ailleurs sur le continent, comme la Zone continentale africaine de libre-échange, qui envisage un continent sans frontières qui augmenterait le commerce entre ses 55 Etats.

« Mon but ultime est de voir les entreprises du continent africain utiliser divers outils pour prendre des décisions de qualité, basées sur des données et non sur des suppositions. Nous travaillons jour et nuit pour aider un plus grand nombre d’organisations à atteindre cet objectif « , a déclaré M. Makario.

Avec PANA

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Le Congo et le Rwanda signent un accord pour la valorisation du système d’information géographique

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©DR

Le directeur du Centre de recherche et de production cartographique (Cergec) du Congo, Etienne Paka, et son homologue de la société Esri du Rwanda, Jean Pierre Gatera, ont signé vendredi à Brazzaville, un accord pour la valorisation du système d’information géographique en vue d’une complémentarité entre les deux organismes.

L’accord s’inscrit dans le cadre du développement d’une politique avec les acteurs qui œuvrent pour la valorisation du système d’information géographique. A cet effet, la société Esri du Rwanda va établir un cadre de partage des ressources sur des sujets communs au bénéfice du monde de la recherche.

Le partenariat est axé sur la production conjointe de publications, la participation commune à l’organisation des conférences et colloques internationaux, des actions de formation, des projets d’études et de recherche, ainsi que la valorisation des résultats au bénéfice des deux structures.

Jean Pierre Gatera, qui a présenté sa société, a déclaré que Esri du Rwanda œuvre dans le domaine du système d’information géographique. Elle est dotée d’outils pour aider les pays à mieux comprendre les problèmes qui surviennent dans le monde : glissements de terrain, recherche, traitement des données et bien d’autres.

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Ces outils seront mis à la disposition du Cergec et du ministère afin de les aider à mieux traiter et stocker leurs données, centraliser leur gestion et publier des résultats de leurs recherches sur le web sous forme de rapports, graphiques interactifs disponibles aux usagers. « Esri ne s’engage pas seulement à donner les outils, mais à accompagner le centre dans le développement des capacités, ainsi que dans le domaine de la recherche », a-t-il renchéri.

Le Cergec, pour sa part, souhaite la valorisation de la cartographie numérique, la base de données géographiques, le système d’information géographique et bien d’autres.

Etienne Paka a affirmé que ces instruments vont servir de thématiques pour l’ensemble du pays avant de rappeler les missions de ce centre qui s’articulent autour de l’information géographique qui demande la collecte, le traitement, la production, la conservation et la diffusion.

Soulignant l’importance du personnel pour la manipulation de ces outils, Etienne Paka a indiqué : « L’érosion n’est pas une fatalité, il suffit d’avoir la bonne information, d’identifier les zones à risque dans le cadre des plans de prévention de risques grâce aux systèmes d’information géographique ».

Avec PANA 

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Après l’Ethiopie, le Rwanda annonce un nouveau gouvernement composé à 50% de femmes

Après l'Ethiopie, le Rwanda annonce un nouveau gouvernement composé à 50% de femmes

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Après l'Ethiopie, le Rwanda annonce un nouveau gouvernement composé à 50% de femmes
Après l’Ethiopie, le Rwanda annonce un nouveau gouvernement composé à 50% de femmes

Jeudi dernier, le Rwanda annonçait un remaniement ministériel à la tête de l’Etat. Si plusieurs postes ont été supprimés à l’issue de la restructuration, on note surtout « un équilibre paritaire » dans le nouveau gouvernement.

En effet, quelques jours après l’Ethiopie où le Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé un nouveau cabinet composé de 10 femmes et de 10 hommes, c’est le Rwanda qui annonce un nouveau gouvernement composé à 50% de femmes.

Ainsi, dans le nouveau gouvernement de 26 ministres (en baisse par rapport aux 31 postes du précédent), on compte 13 femmes et 13 hommes.

Si le Rwanda est réputé pour avoir l’un des systèmes politiques les plus féministes au monde (61% des membres du parlement sont des femmes), cette nouvelle restructuration gouvernementale fait rentrer le pays dans le cercle très fermé des gouvernements les plus égalitaires en matière de genre.

Pour rappel, en 2017, le pays occupait la 4ème place des pays les plus égalitaires au monde, en matière de parité homme-femme, d’après un rapport du Forum économique mondial.

(Agence Ecofin)

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Congo : Le Congo va s’inspirer du Rwanda pour sécuriser ses recettes publiques

Calixte Nganongo :

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Calixte Nganongo :
Le ministre congolais des finances, du budget et du portefeuille public, Calixte Nganongo

Le ministre congolais des Finances et du Budget, Calixte Nganongo a déclaré, mercredi à Brazzaville, que numériser le secteur des finances publiques est un impératif qui permettra au Congo de garantir la traçabilité de ses recettes à l’exemple du Rwanda, à l’issue de la réunion du comité de pilotage du système d’information avec les différentes régies financières et les directions sous tutelle.

‘’Le Congo est très en retard en matière de transparence dans la circulation des ressources financières publiques. Il est aujourd’hui inacceptable que les différentes opérations financières continuent de se faire de manière manuelle, avec tous les risques de trafic, de manipulation des chiffres, de détournement et de corruption que cela peut comporter‘’, a expliqué Calixte Nganongo.

Il faut à présent aller, a insisté Calixte Nganongo, à la concrétisation de cette transparence des recettes de l’Etat qui souffre encore des survivances de la gabegie financière qui gangrène les régies financières. ‘’Au moment où la transparence dans les recettes de l’Etat dans d’autres pays de la sous-région devient un véritable outil de développement, le Congo continue à tirer la queue de la roue ‘’, a souligné M. Nganongo.

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‘’Au niveau des pays voisins, il y a des publications sur les recettes de l’Etat alors que chez nous, c’est encore quelque chose d’extraordinaire. Nous avions fait venir des équipes d’experts rwandais sur place qui ont animé un séminaire où ils ont donné un aperçu de ce qui se passe là-bas. Aujourd’hui, il y a des parlementaires congolais des commissions Economie et finances de l’Assemblée et du Sénat qui sont en séjour au Rwanda pour se convaincre que ce pays est très avancé dans ce domaine ‘’, a précisé le ministre congolais des Finances et du Budget.

L’exigence de réformes qui corrobore avec les instructions du Fonds monétaire international (FMI,) dans la perspective d’un accord financier, devrait inscrire le Congo sur la voie d’une gestion moderne des deniers publics grâce à la numérisation interconnectée de l’ensemble du système des recettes de l’Etat.

A l’issue de cette cinquième réunion du comité de pilotage du système d’information, les participants se sont convenus d’enclencher le processus de numérisation des recettes de l’Etat avec un délai de finalisation projeté pour la fin de cette année.

Depuis le début de l’année 2018, le Congo s’est lancé dans une opération de redressement de son économie. Cet élan est insufflé par la série de réformes enclenchées dans divers secteurs de l’Etat dont le secteur de l’économie et des finances.

Avec PANA

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Volkswagen inaugure une usine d’assemblage au Rwanda

Paul Kagamé

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Paul Kagamé
Volkswagen inaugure une usine d’assemblage au Rwanda

Volkswagen a inauguré, jeudi à Masoro, dans la banlieue de Kigali, son usine d’assemblage de voitures qui devrait permettre d’assembler 1.000 unités d’ici 2019. 

Le constructeur allemand a déclaré qu’après l’Afrique du Sud, le Nigéria et le Kénya, le Rwanda est le quatrième pays africain dans lequel il a investi.

Dans le cadre de cet investissement, Volkswagen prévoit de créer entre 500 et 1 000 emplois et investira 20 millions de dollars américains.

Les pièces seront importées d’une usine de fabrication en Afrique du Sud où, dans la première phase de production, Volkswagen prévoit d’assembler des voitures de modèles Polo, Passat et SUV, entre autres.

S’exprimant lors de l’inauguration de la nouvelle usine d’assemblage, le président rwandais, Paul Kagamé a souligné que l’Afrique n’avait pas besoin d’être un dépotoir pour les voitures d’occasion.

Avec l’APA

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Foot : le Rwanda, nouveau sponsor d’Arsenal, s’invite sur le maillot des Gunners

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L’accord prévoit par ailleurs que les joueurs et joueuses d’Arsenal se rendront au Rwanda.@ Capture d’écran Twitter

Un logo « Visit Rwanda » sera apposé sur la manche gauche du maillot d’Arsenal la saison prochaine. Une façon pour le pays africain d’attirer des touristes et des investisseurs.

Le Rwanda a signé un contrat de sponsoring avec le club anglais d’Arsenal, dont le maillot portera à partir de la saison prochaine un logo « Visit Rwanda », sur la manche gauche, a annoncé mercredi le club londonien.

Kagame grand supporter d’Arsenal. Le président rwandais Paul Kagame est un ardent supporter d’Arsenal et exprime souvent, sur les réseaux sociaux, son avis sur les performances du club. Le contrat de sponsoring, d’une durée de trois ans et dont le montant n’a pas été précisé, s’inscrit dans le cadre de la politique des autorités rwandaises de promouvoir leur pays comme une destination touristique sûre et attractive. « Le maillot d’Arsenal est vu 35 millions de fois par jour à travers le monde, et nous sommes une des équipes les plus regardées de la planète », a déclaré Vinai Venkatesham, directeur commercial d’Arsenal, cité dans un communiqué.

Les joueurs iront eux-mêmes au Rwanda. L’accord prévoit par ailleurs que les joueurs et joueuses d’Arsenal se rendront au Rwanda, et que des entraîneurs du club y donneront des stages afin de promouvoir le développement du football.

Avec europe1

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Rwanda: Paul Kagame réélu président avec près de 98% des voix

Paul Kagame

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Le chef de l’État sortant Paul Kagame, qui dirige le Rwanda d’une main de fer depuis 23 ans, a obtenu une victoire écrasante à l’élection présidentielle, en étant réélu avec plus de 98% des voix, selon des résultats partiels divulgués samedi.

La Commission électorale (NEC) a publié dans la nuit des résultats portant sur 80% des bulletins dépouillés, qui donnent M. Kagame très largement en tête avec 98,66% des suffrages exprimés, ses deux adversaires recueillant chacun moins de 1%.

La NEC estime que 97% des 6,9 millions d’électeurs inscrits ont voté. Selon ces résultats partiels, l’indépendant Philippe Mpayimana obtient 0,72% des suffrages exprimés, et Frank Habineza, leader du Parti démocratique vert, le seul parti d’opposition au Rwanda, recueille 0,45% des voix.

« Nous pensons qu’à ce niveau, nous aurons les mêmes résultats demain (samedi matin, ndlr). Il n’y aura pas de changement après que nous ayons compté 100% des votes », a déclaré le président de la NEC, Kalisa Mbanda.

Dès le début de la soirée, alors que le scrutin s’était déroulé dans le calme vendredi, plusieurs centaines de personnes se sont réunies à Kigali devant un écran géant installé dans un gymnase proche du stade national, pour fêter la victoire attendue de M. Kagame.

‘Un homme exceptionnel‘ –

« Nous fêtons Paul Kagame », a lancé un jeune homme dansant au rythme d’une musique pop assourdissante. « Un bon résultat c’est le FPR de Paul Kagame, mais on est confiant, il va gagner », a confié un autre, Bruce Iraguha, 22 ans.

Avant même le scrutin, une large victoire de M. Kagame, 59 ans, un visionnaire pour les uns, un despote pour les autres, qui briguait un troisième mandat de sept ans, était attendue.

Ses deux adversaires étaient passés quasiment inaperçus dans une campagne phagocytée par le Front patriotique rwandais (FPR), parti contrôlant toutes les sphères de la société de ce petit pays de la région des Grands Lacs.

Paul Kagame « a libéré le pays, il a stabilisé le pays, et maintenant on peut marcher dans tout le pays nuit et jour sans problème », a expliqué Jean-Baptiste Rutayisire, un entrepreneur de 54 ans, qui a voté dans le même bureau du centre de Kigali que le président.

« Il a fait beaucoup pour le pays et il continue (…), c’est un homme exceptionnel », a-t-il ajouté, en avouant ne pas connaître MM. Mpayimana et Habineza.

Conscient de n’avoir quasiment aucune chance de l’emporter, M. Habineza s’était cependant réjoui que pour « la première fois depuis 23 ans un parti d’opposition se trouve sur les bulletins de vote », dans un entretien téléphonique vendredi avec l’AFP. Dans le Rwanda post-génocide, seuls des candidats indépendants ou alliés à M. Kagame avaient jusque-là pu se présenter à l’élection présidentielle.

Opposition de ‘façade‘ –

En amont du scrutin, MM. Habineza et Mpayimana s’étaient plaints de nombreuses difficultés, dont le peu de temps à leur disposition pour lever des fonds et faire campagne.

Lors d’un récent meeting, M. Habineza avait assuré à l’AFP que placarder les couleurs de son parti avait été un vrai défi: « On nous a dit qu’on ne pouvait pas mettre nos drapeaux là où le FPR avait mis les siens, mais malheureusement le FPR a mis les siens partout! ».

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La victoire de M. Kagame ne semblait faire aucun doute depuis le plébiscite par référendum en décembre 2015 – 98% des voix – d’une modification de la Constitution, critiquée par les observateurs, lui permettant de briguer un nouveau mandat de 7 ans et potentiellement de diriger le pays jusqu’en 2034.

Paul Kagame est l’homme fort du Rwanda depuis que le FPR a renversé en juillet 1994 le gouvernement extrémiste hutu ayant déclenché un génocide qui a fait 800.000 morts entre avril et juillet 1994, essentiellement parmi la minorité tutsi.

Il a d’abord été vice-président et ministre de la Défense, dirigeant de facto le pays, avant d’être élu président en 2000 par le Parlement. En 2003 et 2010, il a été reconduit au suffrage universel avec plus de 90% des voix.

M. Kagame est crédité du spectaculaire développement, principalement économique, d’un pays exsangue au sortir du génocide. Mais il est aussi accusé de bafouer la liberté d’expression et de réprimer toute opposition.

De nombreuses voix critiques ont été emprisonnées, forcées à l’exil et pour certaines assassinées. Des observateurs assurent que les candidatures de MM. Habineza et Mpayimana ne sont qu’une « façade » à destination de la communauté internationale.

Selon Robert Mugabe, un des rares journalistes rwandais ouvertement critiques, « il n’y a pas d’élection au Rwanda, juste un couronnement ».

Par l’AFP

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Le Rwanda et le Congo signent un accord de coopération en matière de sécurité sociale

Sassou-Nguesso et Kagame

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Le Rwanda et le Congo ont signé vendredi un protocole d’accord pour faciliter le transfert des prestations de sécurité sociale pour les citoyens qui travaillent ou pourraient travailler dans l’autre pays.

Le ministre rwandais des Finances et de la Planification économique, Claver Gatete, et le ministre congolais du Travail et de la Sécurité sociale, Emile Ouosso, ont signé l’accord au nom de leur gouvernement respectif.

L’accord permettra aux employés des deux pays à l’avenir d’accéder facilement à leur retraite et à l’assurance de risques professionnels par le biais des institutions de sécurité sociale de leur pay respectif.

En vertu de l’accord, les retraités pourront demander et recevoir leur pension de retraite dans leur pays d’origine.

Le ministre Gatete a déclaré que l’accord était bon pour les deux pays pour assurer que les travailleurs puissent facilement obtenir leur retraite.

« Nous avons des gens qui ont travaillé au Congo-Brazzaville et qui ont pris leur retraite, il y a des gens qui travaillent encore, des gens de Brazzaville qui pourraient travailler au Rwanda grâce à des relations cordiales », a-t-il déclaré.

Le ministre a qualifié cet accord de jalon dans la coopération entre le Rwanda et le Congo-Brazzaville.

Le ministre Emile Ouosso a fait observer que les retraités des deux pays ont besoin de bénéficier de la protection sociale. Il a souligné l’importance des relations bilatérales dans tous les secteurs pour le bien-être des peuples des deux pays.

© Xinhua

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Élection de Donald Trump : Charles Onana invite les Clinton à demander l’asile politique au Rwanda

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Humiliés, ridiculisés et battus, vont-ils enfin se décider à apprendre l’humilité ? Il s’agit bien des médias dits de masse. Ils ont effectivement déclaré la guerre à Donald Trump, l’ont insulté, maltraité et banni pour cause de « débilité » aggravée. Ils ont pris fait et cause pour sa rivale, Hillary Clinton, l’ont encensée, portée, célébrée et magnifiée, pour rien. Elle a échoué, elle a chuté, elle s’écroule à nouveau, presque définitivement. Cette fois, ce n’est pas pour un malaise car elle ne se relèvera plus. Et les cachets contre la pneumonie ne suffiront pas. 

Ses soutiens médiatiques sont hagards, ils se demandent ce qui a bien pu se passer. Ils se demandent où sont passés les Africains-Américains et les Hispaniques, sur qui comptait Hillary pour aller à la Maison Blanche. Pourtant, ils ont réquisitionnés des cars pour les ramasser devant des églises, comme du bétail, et les conduire directement devant les bureaux de vote, avec des sandwiches et du coca. Depuis qu’on les avait oubliés, on s’est souvenu brusquement qu’ils pouvaient servir, qu’ils étaient utiles, qu’ils pouvaient voter non pas pour le candidat de leur choix mais seulement pour les démocrates et pour Hillary. Il fallait fuir le monstre, le dangereux, la grand satan, bref le mal incarné, celui qui n’a jamais été ni gouverneur, ni sénateur ni secrétaire d’Etat mais que l’on désigne partout comme raciste, horrible, malfaisant et débile. 

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Aux yeux des médias Hillary n’a jamais été raciste, elle n’a jamais dit du mal de son « ami » de circonstance : le président sortant. Elle n’a jamais fait le moindre mal. Elle est dans « l’axe du bien » puisque même les Bush, partout bienfaisants, ont voté pour elle. Même la mamy Babara Bush a dit qu’elle ne sait pas « comment des femmes peuvent voter pour Trump ». Le coup de pouce de mamy n’a manifestement pas suffi. Des femmes ont quand-même voté pour le « sexiste » à moitié « débile ». Elles sont peut-être aussi « débiles » pour ne pas voir le talent de l’avocate Clinton. Mais combien de fois Hillary a-t-elle pris la parole pour s’indigner des bavures policières qui inondent les sites américains contre les Africains-Américains ? Combien de fois l’a-t-on vu défendre les injustices touchant des Africains-Américains condamnés à tort et qui encombrent depuis des années les couloirs de la mort ?  Certains Africains-Américains nous ont dit qu’ils en avaient marre de voter depuis plus 60 ans pour les démocrates sans jamais voir de changement dans leurs droits les plus élémentaires. Certains ont même avoué avoir voté pour Trump car ils étaient choqués par la propagande obscène des médias américains en faveur des Clinton. Ceux-là doivent aussi être des « débiles »…

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