Le pape souhaite rencontrer Vladimir Poutine, à Moscou, pour lui demander d’arrêter la guerre en Ukraine. C’est ce qu’affirme François dans une interview exclusive accordée au directeur du Corriere della Sera, Luciano Fontana, publiée le mardi 3 mai dans le premier quotidien italien.
Cette demande a d’ailleurs été transmise au Kremlin, via les services diplomatiques du Vatican, « après vingt jours de guerre ». François jugeait alors « nécessaire que le leader du Kremlin concède quelques petites ouvertures ». Mais, regrette le chef de l’Église catholique, « nous n’avons pas encore reçu de réponse ». « Nous sommes en train d’insister, même si je crains que Poutine ne puisse ni ne veuille accepter cette rencontre en ce moment », ajoute-t-il.
Le pape reconnaît toutefois « ne pas avoir téléphoné » à Poutine depuis le début du conflit, alors qu’il avait « appelé le président ukrainien Zelensky dès le premier jour de guerre ». Un projet de voyage en Ukraine était même envisagé, à l’invitation de Volodymyr Zelensky, mais le projet est repoussé « pour le moment ». « Je sens que je ne dois pas y aller, ajoute le pape dans l’interview. Je dois d’abord aller à Moscou, je dois d’abord rencontrer Poutine. » Il poursuit : « Je ne suis qu’un prêtre, que puis-je faire ? Je fais ce que je peux. Ah, si Poutine ouvrait la porte… » D’où, probablement, l’initiative de cette interview qui espère faire pression sur la Russie.
Durant l’entretien, le pape va jusqu’à comparer ce conflit au génocide du Rwanda : « Comment faire pour arrêter tant de brutalité ? Nous avons vécu la même chose il y a vingt-cinq ans avec le Rwanda. » Il se dit « pessimiste » sur l’issue : « La guerre est terrible et nous devons le crier ! Il n’y a pas assez de volonté pour la paix. Nous devons poser tous les gestes possibles pour que la guerre cesse. »
Questionné sur les racines du conflit, le pape évoque « l’aboiement de l’Otan aux portes de la Russie ». Ce qui pourrait expliquer, selon lui, « la colère (de la Russie, NDLR) dont je ne saurais dire si elle a été provoquée, mais peut-être, certainement, facilitée ». Pour le pape François, « la seule chose que l’on puisse imputer à l’Ukraine, un peuple fier, fut sa réaction dans le Donbass, mais c’est un argument vieux de dix ans ». Fidèle à sa position depuis le début du conflit, le pape argentin refuse donc d’accabler la Russie. Il déplore la violence sans jamais désigner l’agresseur.
«Le commerce des armes est un scandale»
Interrogé sur la légitimité de la défense armée de l’Ukraine et des livraisons d’armes à ce pays, François botte en touche. « Je ne sais pas répondre à la question de savoir s’il est juste d’approvisionner les Ukrainiens (en armes), car je suis trop loin. Ce qui est clair, c’est que l’on teste des armes sur ce théâtre d’opérations. Les Russes savent à présent que les chars d’assaut ne servent pas à grand-chose et ils pensent à d’autres possibilités. Voilà pourquoi les guerres ont lieu : pour tester les armes que nous avons produites. » Et de dénoncer « le commerce des armes, qui est un scandale que peu contestent ». Un leitmotiv chez le pape François, qui plaide pour un désarmement général et planétaire.
La statue du cosmonaute russe, premier homme dans l’espace, a été inaugurée le 6 juin à Brazzaville, à la devanture de l’espace culturel de Russie.
La statue du cosmonaute russe, premier homme dans l’espace, a été inaugurée le 6 juin à Brazzaville, à la devanture de l’espace culturel de Russie.
La cérémonie d’érection du buste de Youri Gagarine s’est déroulée en présence du directeur de cabinet du ministre de la Culture et des arts, Emmanuel Douma; de l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Congo, Valery Mikhaïlov; et de l’administrateur maire de la ville de Brazzaville, Roger Christian Okemba. Le monument, le premier de ce cosmonaute érigé en terre africaine, est l’oeuvre d’un artiste russe.
Après le mot de bienvenu du directeur du Centre culturel russe (CCR), Sergey Belyaev, le cosmonaute russe, Tokarev, venu pour la circonstance, a indiqué dans son allocution que le cosmonaute est au sommet de la science, de son travail, quand il arrive à obtenir les résultats qui peuvent pousser le pays à aller de l’avant. A l’heure actuelle, a-t-il poursuivi, la Russie est un grand pays, très développé du point de vue technologique et qui mène des expériences de commun accord avec les Nations unies. Il a remercié le maire de Brazzaville et l’ambassadeur de la Fédération de Russie pour avoir érigé le buste du premier cosmonaute russe au Congo. C’est un signe qui montre les bonnes relations entre les deux pays, a-t-il estimé.
Roger Christian Okemba, parlant du courage qui animait le jeune cosmonaute russe, a rappelé que le 12 avril 1961, lorsque Youri Gagarine décidait d’aller dans l’espace, il n’a que 27 ans. Depuis lors, il est entré dans l’histoire.
Le maire de Brazzaville a indiqué également que le choix du site de l’implantation de cette statue qui deviendra, à partir du 2 avril 2019 le Centre culturel russe Youri-Gagarine, a une importance particulière. En effet, ce lieu est, selon lui, celui de l’appropriation non seulement de savoir et de savoir-faire, mais aussi de savoir être. C’est se savoir-être qui caractérisait les valeurs que l’on retrouvait chez le jeune Youri Gagarine, à savoir le courage, la ténacité, l’endurance, la tonalité, l’excellence, a-t-il relevé.
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« Quant à moi, je m’engage auprès du Conseil municipal de la ville de Brazzaville pour offrir à cette partie du domaine public, le statut de Place Youri-Gagarine », s’est engagé l’administrateur maire de la ville de Brazzaville.
Le directeur de cabinet du ministre de la Culture et des arts a fait l’éloge du pilote militaire et cosmonaute soviétique, qui fut le premier homme à effectuer le vol spatial…, signifiant que l’humanité entière doit à cet homme possédé par l’espace, une grande admiration.
Emmanuel Douma a profité de l’occasion pour louer l’excellence des relations entre le Congo et la Russie. « Au travers de cette solennité, la preuve et l’importance des liens d’amitié qui existent entre nos deux pays et surtout la matérialisation du mémorandum relatif à la compréhension mutuelle sur la coopération dans le domaine de la culturelle et des arts, signé à Moscou le 10 novembre 2011, entre le ministère de la Culture de la Fédération de Russie et le ministère de la Culture et des arts du ministère du Congo. Voilà pourquoi, très solennellement, je remercie la partie russe pour avoir offert à notre belle ville, ce buste qui va enrichir le patrimoine culturel de Brazzaville ; ce qui témoigne une fois de plus l’excellence des relations entre nos deux pays », a-t-il dit.
Signalons que Youri Alexeïevitch Gagarine est né le 9 mars 1934 Klouchino, en Russie, et mort le 27 mars 1968 Kirjatch, toujours en Russie. Il est le premier homme à avoir effectué un vol dans l’espace au cours de la mission Vostok 1, le 12 avril 1961, dans le cadre du programme spatial soviétique.
Les frappes militaires occidentales en Syrie reviennent à « insulter le président russe », un acte qui sera suivi de conséquences, a averti l’ambassadeur de Russie à Washington, Anatoli Antonov. La Syrie, qui a résisté pendant des années à « une agression terroriste », a été frappée par l’opération militaire occidentale alors qu’elle avait « une chance d’avoir un avenir pacifique », a déclaré par ailleurs, ce samedi 14 avril, le ministère russe des Affaires étrangères.
« Un coup a été porté contre la capitale d’un Etat souverain qui a tenté pendant de nombreuses années de survivre au milieu d’une agression terroriste » a écrit sur Facebook la porte-parole du ministère, Maria Zakharova. Les frappes occidentales contre la Syrie interviennent « au moment où elle avait une chance d’avoir un avenir pacifique », a-t-elle déclaré. Elle se référait au fait que les forces gouvernementales syriennes soutenues par la Russie ont repris ces derniers mois une grande partie des territoires qui étaient tenus par les groupes rebelles.
Les frappes militaires occidentales en Syrie reviennent à « insulter le président russe », un acte qui sera suivi de conséquences, a également averti l’ambassadeur de Russie à Washington, Anatoli Antonov. « Nous avions averti que de telles actions appelleraient des conséquences », a écrit le diplomate dans un communiqué. « Nos mises en garde ont été ignorées », a-t-il déploré.
« Aucun des missiles de croisière tirés par les Etats-Unis et par leurs alliés n’est entré dans la zone de responsabilité des défenses aériennes russes qui protègent les installations à Tartous et à Hmeimim », a toutefois indiqué le ministère dans un communiqué cité par l’agence de presse d’Etat RIA Novosti.
Ces frappes visent à « entraver » une mission de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), qui devait entamer ce samedi 14 avril son enquête à Douma sur une attaque chimique présumée, selon Sana. L’agence cite une source au ministère des Affaires étrangères qui accuse les Occidentaux de chercher ainsi à dissimuler « leurs mensonges ».
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La communauté internationale réagit de toute part
Le Canada, par la voix du Premier ministre Justin Trudeau, a au contraire soutenu l’intervention militaire des occidentaux. L’OTAN a également apporté son « soutien » aux frappes qui selon elle vont réduire la capacité du régime à mener d’autres attaques chimiques.
Un communiqué publié par l’Elysée précise que « la France et ses partenaires reprendront, dès aujourd’hui, leurs efforts aux Nations unies pour permettre la mise en place d’un mécanisme international d’établissement des responsabilités, prévenir l’impunité et empêcher toute velléité de récidive du régime syrien ».
L’organisation Amnesty International a demandé de « minimiser le tort » causé aux civils dans les frappes aériennes menées en Syrie. « Le peuple syrien a déjà enduré six années d’un conflit dévastateur, et des attaques chimiques dont beaucoup sont des crimes de guerre », déplore l’ONG. « Toute les précautions doivent être prises pour minimiser le tort causé aux civils dans les actions militaires » menées en représailles à l’usage présumé d’armes chimiques par Damas contre sa population, a-t-elle exigé.
Les démocrates demandent un débat au Congrès
« Une nuit de frappes aériennes ne peut se substituer à une stratégie cohérente », a commenté Nancy Pelosi, chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants. Le président Trump « doit venir devant le Congrès pour obtenir une nouvelle Autorisation d’employer la force militaire (AUMF), pour présenter un ensemble clair d’objectifs, et enfin faire en sorte que [le président russe Vladimir, ndlr] Poutine ait à rendre des comptes pour le bain de sang qu’il a permis », a-t-elle ajouté dans un communiqué.
De son côté, le régime équatorien a également réagi sur Twitter. « Avec la force de la dignité, la défense de la paix, des peuples du monde, nous condamnons énergiquement l’attaque démente de Trump contre le peuple frère de Syrie », a dénoncé le président bolivien Evo Morales.
L’Iran, principal allié régional de Damas, a mis en garde contre les « conséquences régionales » des frappes ciblées menées par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni contre la Syrie tout en les condamnant « fermement ». « Les Etats-Unis et leurs alliés, sans aucune preuve et avant même une prise de position de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) ont menée cette action militaire (…) contre la Syrie et sont responsables des conséquences régionales de cette action aventuriste », a affirmé le ministère iranien des Affaires étrangères, selon le site Telegram de son porte-parole Bahram Ghassemi.
« Cette agression vise à compenser l’échec des terroristes » dans la Ghouta orientale, qui vient d’être reprise par l’armée syrienne et ses alliés, ajoute le texte qui dénonce une « violation claire des règles et des lois internationales ». L’Iran envoie des « conseillers militaires » et des volontaires iraniens, afghans, pakistanais et irakiens en Syrie pour épauler l’armée syrienne contre les groupes jihadistes et rebelles.
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Israël a justifié les frappes en Syrie en affirmant que le régime de ce pays continue ses « actions meurtrières », a indiqué un responsable israélien. « L’an dernier, le président américain Donald Trump a fait savoir que l’utilisation d’armes chimiques reviendrait à violer une ligne rouge. Cette nuit sous la direction américaine, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont agi en conséquence. La Syrie continue ses actions meurtrières », a ajouté le responsable israélien, qui a requis l’anonymat.
La Turquie a jugé que les frappes constituaient une « réaction appropriée » à l’attaque chimique présumée menée il y a une semaine à Douma qui a fait des dizaines de morts. « Nous saluons cette opération qui exprime la conscience de l’humanité tout entière face à l’attaque de Douma que tout porte à attribuer au régime » syrien, a affirmé un communiqué du ministère turc des Affaires étrangères.
L’ONU appelle au respect du droit international
« J’appelle tous les Etats membres à faire preuve de retenue dans ces circonstances dangereuses et à éviter tous les actes qui pourraient entraîner une escalade de la situation et aggraver les souffrances du peuple syrien », a déclaré, pour sa part, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, dans un communiqué. Il a par ailleurs souligné l’importance d’agir en conformité avec la charte de l’ONU et le droit international.
L’intervention militaire occidentale contre la Syrie n’a pas été autorisée par le Conseil de sécurité de l’ONU. Antonio Guterres a appelé les membres du Conseil de sécurité à se mettre d’accord sur l’ouverture d’une enquête qui établirait l’identité des auteurs d’attaques chimiques en Syrie.
Des arguments qui font mal. Alors que se tiendra, dimanche 18 mars, le premier tour de l’élection présidentielle russe, les candidats (hormis l’immense favori, Vladimir Poutine, qui n’a pas pris la peine de se déplacer) débattaient ce jeudi soir sur la sur la chaîne de télévision Rossiya 1.
Déjà agitée, la causerie a pris une autre tournure lorsque deux participants ont décidé d’en venir aux mains. Le candidat des Communistes de Russie, Maxim Souraïkine 39 ans, a tenté de s’en prendre à Maxim Shevchenko, le représentant du candidat du Parti communiste, le millionnaire Pavel Groudinine. « Je te casserai la mâchoire », a alors hurlé le premier avant de quitter le plateau.
Une fâcheuse habitude
Ce n’est pas la première fois que des incidents émaillent le débat puisqu’au début du mois, Vladimir Zhirinovsky, le président du parti d’extrême droite LDPR, avait insulté l’ex-présentatrice de téléréalité, Ksenia Sobchak, avant de recevoir un verre d’eau au visage.
L’équipe d’Italie, battue vendredi en Suède en barrage aller de qualification pour le Mondial-2018 (1-0), était sans surprise étrillée samedi par la presse locale, qui a vu une équipe « cauchemardesque »
« Une Italie cauchemardesque« . La Stampa résume samedi l’opinion de la presse italienne, très critique face à une équipe « sans idée« .
« Ca suffit les excuses !« , titre Tuttosport en Une. « Maintenant, vous devez éviter une catastrophe historique« , poursuit le quotidien sportif turinois, avant de déplorer une « Italie, petite, toute petite« .
La Gazzetta dello Sport, elle, s’en remet en Une à San Siro, le stade milanais où l’Italie jouera la seconde manche lundi. « San Siro, à toi de jouer« , titre le quotidien sportif.
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En pages intérieures, la Gazzetta critique une « Italie horrible« , « timide et lente« . « Dans 90 minutes, l’Apocalypse ?« , s’interroge encore le quotidien aux pages roses.
Pour le Corriere della Sera, c’est déjà en tous cas « une demi-Apocalypse« . « L’Italie est un ensemble de joueurs qui ne savent pas vraiment quoi faire. Il est incroyable d’avoir aussi mal préparé un match aussi décisif« , ajoute le quotidien.
Le Corriere dello Sport se veut tout de même plus volontaire, avec un grand « Allez les gars ! » en Une. « L’Italie a déçu et la Suède a eu besoin de peu pour marquer. Mais lundi, l’exploit est possible« , veut croire le quotidien romain.
La Russie est « disposée à aider le Mali à lutter contre le terrorisme » en fournissant des armes au pays, a dit son vice-ministre des Affaires étrangères et représentant spécial du président russe Mali pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Mikhaïl Bogdanov, en visite à Bamako depuis mercredi, selon un communiqué officiel.
« La Russie est disposée à aider le Mali à lutter contre le terrorisme et à assurer son développement économique (…) Nous suivons de très près tous les événements qui se passent au Mali et autour du Mali. En tant que membre du Conseil de sécurité de l’ONU, la Russie pense que les problèmes africains doivent être résolus par les Africains », a déclaré M. Bogdanov. [GARD align= »center »] A la tête d’une forte délégation, M. Bogdanov a exprimé au président Ibrahim Boubacar Kéita, la volonté de son pays à accompagner le Mali sur le plan militaire. Sur c segment, la Russie depuis de nombreuses années, participe à la formation des militaires maliens et compte contribuer à « la redynamisation de cette formation des militaires maliens ».
Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a rappelé que « la Russie reste un partenaire stratégique pour le Mali et pour la défense de sa souveraineté ». Poursuivant ses propos, il affirmé que « le Mali est fier de ses nombreux cadres formés en Russie ».
M. Diop qui a sollicité l’accompagnement de la Russie pour la stabilisation de son pays, a fait savoir qu’« il y a eu des avancées, mais aussi des difficultés ».Selon lui, « pour relever les défis, le Mali a besoin du partenariat avec la Russie ».
Le Mali et la Russie ont célébré en 2015 les 55 ans de leur coopération.
Charles Ngafouomo, ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, chargé de la décentralisation et du développement local a accordé au diplomate russe au Congo, Mikhaylov Valery Aleksandrovich, ce jeudi à Brazzaville
La ville de Novorossiysk en Russie engagera dans les prochains jours une coopération décentralisée avec celle de Pointe Noire, à travers le jumelage de deux villes. C’est ce que l’on peut retenir de l’audience que Charles Ngafouomo, ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, chargé de la décentralisation et du développement local a accordé au diplomate russe au Congo, Mikhaylov Valery Aleksandrovich, ce jeudi à Brazzaville.
Outre la présentation des civilités et félicitations à celui qui lui a accordé son hospitalité, Charles Ngafouomo, pour sa nomination au sein du 1er gouvernement de la nouvelle république, l’ambassadeur de Russie au Congo est venu exprimer la volonté de son pays de coopérer sans relâche avec le gouvernement congolais, surtout dans le secteur de développement local. De ce fait l’ambassadeur Russe au micro de la presse a donné l’information sur l’accomplissement d’un accord de jumelage de la ville Novorossiysk avec celle de Pointe Noire. Abondant dans la même perspective le Ministre Charles Ngafouomo, a ajouté que les deux parties se retrouveront très prochainement en d’élaborer les textes s’y rapportant.
Novorossiysk est une ville du kraï de Krasnodar, dans le sud de la Russie, et un important port de commerce de la mer Noire et Pointe Noire est la capitale économique de la République du Congo, située à l’extrême sud du pays. Les deux ont ceci de particulier qu’elles sont deux villes portuaires. Aussi pourront-elles, à la faveur de leur jumelage engager une coopération, tous azimuts, pour le développement local de pointe Noire et de la ville Novorossiysk.
L’homme d’Etat Russe a profité de cette opportunité pour apprécier la politique de la municipalisation accélérée que la République du Congo expérimente depuis 12 ans. Une politique, a-t-il soutenue, qui est porteuse d’espoir et de dynamisme. Puisqu’elle a posé les bases sur lesquelles devrait s’asseoir le développement du Congo et a permis non seulement de désenclaver le reste du pays, mais aussi d’améliorer les conditions de vie des populations.
En somme les relations d’amitié et de coopération existant entre les deux pays ont été passées en revue. Et le point fait est qu’elles ne souffrent d’aucune entrave.
Un bombardier russe Sukhoi Su-24 décolle de la base aérienne de Hmeimim, dans la province de Lattaquié, en Syrie, le 3 octobre 2015|AFP
Un pilote russe du Su-24 qui a été abattu mardi par la Turquie et s’est écrasé dans l’extrême nord-ouest de la Syrie a été tué et le deuxième est porté disparu, a-t-on appris auprès de sources rebelles et de militants de l’opposition syrienne.
Le premier pilote a été tué par des forces de l’opposition qui lui ont tiré dessus alors qu’il atterrissait après s’être éjecté de l’appareil.
De nombreuses vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des images présentées comme celles du pilote mort entouré de rebelles de différentes factions syriennes.
Fadi Ahmed, un porte-parole du groupe rebelle Premier front côtier, a indiqué à l’AFP que le pilote russe avait été tué par des tirs en tombant avec son parachute, sur la zone du Jabal Turkman (Montagne des Turkmènes), dans la province de Lattaquié.
La 10e Brigade (un autre groupe rebelle) a transféré le corps du Russe vers la base d’opérations conjointe des rebelles dans la région, a ajouté Omar Jablaoui, un militant travaillant avec les rebelles dans le secteur.
Il n’a pas précisé où se trouvait exactement cette base.
Selon ces sources, les rebelles recherchaient toujours le second pilote russe.
Sur les images vidéos publiées par des comptes rebelles sur Twitter et Facebook montrant ce qu’ils présentent comme étant le pilote mort, on voit un homme vêtu d’un uniforme militaire, des sangles autour de la poitrine et du sang sur le visage.
Les rebelles dans ces vidéos présentent l’homme comme étant un pilote russe, un porc russe, mais ne précisent pas où ont été tournées les images, dont l’authenticité ne peut être vérifiée.
Le ministère russe de l’industrie et du Travail a annoncé la semaine dernière l’interdiction d’importer des préservatifs étrangers a indiqué Libération, qui précise que les capotes rejoignent les pansements et les béquilles parmi les produits occidentaux non désirés sur le sol russe.
Une décision incompréhensible dans une période où l’on constate que le nombre de séropositifs russes grossit. Le Guardian souligne que dans les 5 prochaines années, 2 millions de Russes pourraient être touchés par le sida. A titre de comparaison, quand on dénombre 3.000 nouveaux séropositifs par an en Allemagne, on en trouve 90.000 en Russie.
Un préservatif jugé « trop cher » pour les consommateurs
Mais selon le quotidien, Vladimir Poutine n’a que faire du préservatif étranger qui est trop cher pour nombre d’étudiants et citoyens russes à bas revenus. Il est face à un autre problème. D’une part le manque de préservatifs à bas coût disponibles, leur efficacité mais aussi le manque d’implication des consommateurs. Le chef du Kremlin, cité par The Moscow Times, a déclaré que « si un étudiant a le choix entre acheter une bière et un préservatif, il achètera probablement une bière, car c’est moins cher».
Le Sg du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, Cyprien Sylvestre Mamina et la Fédération de Russie représentée par son ambassadeur au Congo, Valery Mikhaylov
C’est dans la perspective de resserrer les liens entre les Etats que la République du Congo représentée par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, Cyprien Sylvestre Mamina et la Fédération de Russie représentée par son ambassadeur au Congo, Valery Mikhaylov, ont signé cet accord sur l’exemption réciproque de visas pour les titulaires de passeports diplomatiques ou de service, ce 18 décembre au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération
La signature de cet accord est une preuve concrète de la détermination des deux pays à consolider davantage les liens d’amitié et de coopération. Elle est la retombée de la visite officielle qu’a effectuée le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso à Moscou en novembre 2013, qui aboutit à la consultation politique en mars 2014 et à la commission mixte en avril 2014.
« La signature de cet accord aujourd’hui est devenue possible grâce aux multiples efforts entrepris par les experts congolais et russes dans le cadre de leurs consultations innombrables, ainsi que dans le cadre de la dernière session de la commission mixte sur la coopération économique, scientifique, technique et commerciale qui a eu lieu à Moscou en avril dernier. Aujourd’hui nous récoltons le fruit de ce travail appliqué », a déclaré l’ambassadeur de la Fédération de Russie dans son mot d’usage.
En effet, cette année le Congo et la Russie ont célébré le cinquantième anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques. C’est un jubilé important qui marque une longue histoire des relations bilatérales entre ces deux pays. C’est d’ailleurs ce qui a poussé Valery Mikhaylov, à féliciter les délégations des deux pays pour leurs efforts concertés pour cet accord qui, dès ratification, servira de point de repère au développement des échanges officiels entre les deux pays et au renforcement de la connectivité entre les deux peuples.
« De plus, l’accord que nous venons de signer envoie les signaux forts aux hommes d’affaires russes et congolais, tout en les encourageant de travailler la main dans la main pour redynamiser la coopération économique et commerciale entre le Congo et la Russie. L’accord va intensifier nos relations bilatérales déjà très fortes, qui sont fondées sur une ancienne tradition de compréhension, de confiance et de respect mutuels. Je suis sûr qu’il va cimenter notre amitié et va faciliter la circulation des représentants officiels des deux pays selon le principe d’égalité et de réciprocité. », a notifié l’ambassadeur de la Fédération de Russie.
Un pipe-line en construction entre Pointe-Noire et Ouesso pour le transport du carburant
Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, Cyprien Sylvestre Mamina, a rassuré que dans quelques jours, on pourra partir de Brazzaville pour Moscou et inversement avec son passeport diplomatique ou de service sans qu’il soit nécessaire d’obtenir un visa auprès de la chancellerie.« Nous devons cette cérémonie à la volonté de deux hommes, le président Denis Sassou- N’Guesso et Vladimir Poutine qui au mois de novembre 2013, lors de la visite que le président de la République a effectuée à Moscou, ont pris la résolution de renforcer les relations entre le Congo et la Fédération de Russie. Depuis lors, nos rencontres bilatérales sont fréquentes. »
Cyprien Sylvestre Mamina a rappelé qu’il y a bien d’autres projets, d’autres recommandations qui avaient été arrêtées lors de cette commission mixte et pour lesquelles, il connait la détermination de chaque partie à les mettre en œuvre. Il s’agit de la construction d’un pipe-line entre Pointe-Noire et Ouesso pour le transport du carburant. Les études de faisabilité de ce projet vont démarrer dans quelques jours. Il a aussi apprécié à titre personnel la détermination de l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Congo à faire en sorte que les autorités Russes soient sensibles à la signature d’autres accords. Au total 9 seront signés, a-t-il informé.
« C’est en 2015, que les deux parties vont se retrouver pour procéder à une évaluation de la mise en œuvre de la conclusion de la dernière commission mixte.On peut dire que les relations entre le Congo et la Fédération de Russie se portent très bien et nous, partie congolaise, sommes déterminés à faire en sorte qu’elles se renforcent sans cesse. »
En marge de cette cérémonie, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération a dit un mot sur la levée de l’embargo entre les Etats-Unis et Cuba. Pour lui, c’est une très bonne nouvelle qui va renforcer la cohésion entre le peuple américain.