France : Plus de peur que de mal au concert de Roga Roga

le chanteur congolais Roga Roga

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le chanteur congolais Roga Roga
Le chanteur congolais Roga Roga

Des incidents ont précédé samedi la tenue à Montreuil (en banlieue de Paris) d’un concert de l’artiste congolais Roga Roga, que des opposants au régime de Denis Sassou Nguesso ont tenté de faire annuler.

L’artiste de la République du Congo a pu se produire samedi soir au palais des congrès de Montreuil.

Plusieurs dizaines de personnes, des opposants au régime congolais, avaient manifesté dans l’après-midi aux abords de la salle de spectacle.

Les « Combattants » estiment que l’artiste congolais profite de ses concerts et de sa présence en France pour faire passer dans ses chansons des «Libangas», des dédicaces en faveur du président de la république du Congo, Denis Sassou Nguesso.

Depuis plusieurs jours, des manifestations d’hostilité s’étaient exprimées et des lettres de menaces avaient été adressées au propriétaire de la salle. Mais le concert a été maintenu malgré tout.

Trente-deux interpellations

Pas moins de six fourgons de gendarmes mobiles ont été déployés sur place. «Nous sommes attentifs, avait précisé la préfecture, avant le concert. Il n’est pas question d’annuler le concert. Nous avons les moyens de contrôler la situation.»

Trente-deux personnes ont été placées en garde à vue, selon les autorités françaises. Des dégradations contre le bâtiment et des voitures ont aussi été déplorées dans la nuit de vendredi à samedi. 

L’an dernier, des menaces et débordements avaient conduit à l’annulation des concerts prévus à Paris de deux artistes du pays voisin de République démocratique du Congo, Héritier Watanabe et Fally Ipupa. 

Avec BBC 

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France : Le concert d’extra Musica de Roga Roga ravive les tensions

le chanteur congolais Roga Roga

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le chanteur congolais Roga Roga
Le chanteur congolais Roga Roga

Il suffit parfois de prononcer un mot ou une phrase pour que les tensions ressurgissent et que les débats soient relancés. C’est le cas du concert inédit dExtra Musica de Roga Roga au Palais des Congrès de Montreuil à l’Est de Paris, la ville lumière. Les Combattants du 242 aidés des « Inguéta » du 243, très déterminés, menacent de boycotter, le samedi 26 mai prochain, le concert de l’orchestre le plus populaire du Congo-Brazzaville.

Jeudi, ils ont arraché toutes les affiches publicitaires du concert de Roga Roga, visibles à Château Rouge dans le 18ème arrondissement de la capitale française.

Samedi 26 mai prochain, ils vont occuper le Palais des Congrès de Montreuil pour empêcher l’artiste Roga Roga et ses fans d’accéder dans la salle prévue pour le show.

Cet acharnement des combattants de Brazzaville et de Kinshasa contre le patron du groupe Extra Musica, l’orchestre le plus populaire du Congo, trouve son fondement réel dans un vieux contentieux qui existe entre l’artiste et ses compatriotes vivant en France.

Dans la chanson «Oyo eko ya eya » qui se traduit littéralement par advienne que pourra sortie en 2016, Roga Roga présente un congolais de France toujours fauché comme un rat d’église. Fatigué par l’éternelle tradition « maison-métro-boulot-dodo » et phagocyté par des factures impayées, il ne sait plus à quel saint se vouer. Ce qui justifie d’ailleurs sa haine contre les hommes politiques du Congo qu’il vilipende de manière irrépressible à travers les réseaux sociaux.

Selon Roga Roga, les vêtements restent la seule richesse des congolais de France oubliant en passant que le Congo-Brazzaville et l’élégance ont une vieille histoire commune.

Nombreux avaient pris la décision de boycotter ces différents concerts à Paris en France et dans toutes les villes européennes.

En mars dernier, Roga Roga, devant tant d’accusations, a décidé d’adresser une vidéo à la diaspora congolaise de France. Dans cette dernière, il présente ses excuses aux congolais de France et donne quelques explications pour éclaircir les choses.

«Vraiment je vous présente toutes mes excuses. D’abord à mon nom personnel et au nom du groupe Extra Musica. Dans ma chanson, je n’ai ciblé personne. Je voulais juste apporter la gaité et l’ambiance. Aujourd’hui, au plus profond de moi, je suis malheureux et affecté au regard de tout ce qui s’est passé », a déclaré l’artiste congolais.

En aucun cas, et il le répète à plusieurs reprises, il n’a voulu offenser la diaspora congolaise de France. Malheureusement l’appel de Roga Roga aujourd’hui a dû mal à franchir la Seine.

Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo Brazzaville 

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Roga Roga à Paris : Les combattants en colère menacent de boycotter le concert de l’artiste congolais

le chanteur congolais Roga Roga

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le chanteur congolais Roga Roga
Le chanteur congolais Roga Roga

Le concert inédit de l’artiste congolais, Cet son groupe Extra-Musica prévu pour le 26 mai 2018, au Bataclan à Paris, n’enchante manifestement pas tout le monde. En premier lieux, les Combattants du 242 aidés des « Inguéta » du 243 qui lancent déjà des appels au boycott sur les réseaux sociaux estimant que le chanteur de «Trop c’est trop » est un « collabo ».

Cet acharnement des combattants de Brazzaville et de Kinshasa contre le patron du groupe Extra Musica, l’orchestre le plus populaire du Congo, trouve son fondement réel dans un vieux contentieux qui existe entre l’artiste et ses compatriotes vivant en France.

« Métro, boulot, dodo, tel est mon quotidien. Ma richesse ce sont mes habits et mes chaussures de Château Rouge », chantait Roga Roga

Dans la chanson «Oyo eko ya eya » qui se traduit littéralement par advienne que pourra sortie en 2016, Roga Roga présente un congolais de France toujours fauché comme un rat d’église. Fatigué par l’éternelle tradition « maison-métro-boulot-dodo » et phagocyté par des factures impayées, il ne sait plus à quel saint se vouer. Ce qui justifie d’ailleurs sa haine contre les hommes politiques du Congo qu’il vilipende de manière irrépressible à travers les réseaux sociaux.

Selon Roga Roga, les vêtements restent la seule richesse des congolais de France oubliant en passant que le Congo-Brazzaville et l’élégance ont une vieille histoire commune.

Nombreux avaient pris la décision de boycotter ces différents concerts à Paris en France et dans toutes les villes européennes.

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En mars dernier, Roga Roga, devant tant d’accusations, a décidé d’adresser une vidéo à la diaspora congolaise de France. Dans cette dernière, il présente ses excuses aux congolais de France et donne quelques explications pour éclaircir les choses.

«Vraiment je vous présente toutes mes excuses. D’abord à mon nom personnel et au nom du groupe Extra Musica. Dans ma chanson, je n’ai ciblé personne. Je voulais juste apporter la gaité et l’ambiance. Aujourd’hui, au plus profond de moi, je suis malheureux et affecté au regard de tout ce qui s’est passé », a déclaré l’artiste congolais.

En aucun cas, et il le répète à plusieurs reprises, il n’a voulu offenser la diaspora congolaise de France.

Malheureusement l’appel de Roga Roga aujourd’hui a dû mal à franchir la Seine.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo Brazzaville

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VIDÉO – Avec « Rupture » dénonçant la République banannière , Roga Roga devient-il un artiste engagé?

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L’artiste congolais Roga Roga souvent en bisbille avec la diaspora fait l’objet d’éloges même mesurés, depuis la mise en ligne de son single « Rupture« .

L’artiste qui s’est toujours défendu de faire son travail dresse un portrait au vitriol de l’administration congolaise, dénonçant au passage le trafic d’influence, les comportements véreux des fonctionnaires, des agents de la présidence, du ministère des finances, de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et des Grands Travaux, champions toutes catégories en vol et en détournement de fonds publics.

Souvent accusé d’être un proche du pouvoir par rapport à sa proximité avec plusieurs dignitaires de Brazzaville, Roga Roga Extra Musica a pris un risque réel en dénonçant la gestion chaotique du Congo au nom de la Rupture prôné par le président Denis Sassou Nguesso.

Roga Roga Tolérance Zéro version sous titrée en français.

C’est une chanson qui ne plairait pas aux pontes du pouvoir et à ceux qui s’en mettent plein les poches « sans rien faire ». Cet opus dont le clip tourne depuis une semaine sur les réseaux sociaux fait partie de l’album « EYOKOYA EYA » (Advienne que Pourra) dont un premier extrait « Metro boulot dodo » diffusé en 2015 dressait un portrait peu flatteur de la diaspora.

Avec Ziana

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RDC – L’artiste musicien Roga-Roga annonce la libération de Koffi Olomide

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Le chanteur congolais Antoine Agbepa Mumba dit Koffi Olomide a été libéré, samedi 30 juillet, après quatre jours d’arrestation provisoire à la Prison centrale de Makala (Kinshasa).

Joint par Radio Okapi, l’avocat du chanteur, Me Ruffin Lukoo a expliqué que son client a été libéré le fait qu’il n’y a eu aucune plainte déposée contre lui.

Le Parquet le poursuivait pour coups et blessures volontaires administrés en public à l’une de ses danseuses, vendredi 22 juillet à Nairobi (Kenya), d’où l’artiste musicien congolais avait été expulsé suite à cet acte.

«Je confirme que depuis 14 heures, Koffi a quitté la prison et se trouve à son domicile parce qu’après que le tribunal a rejeté la demande de mise en liberté provisoire, il s’est posé un problème de droit parce que le parquet n’a pas le fait de la cause. Les images, oui mais sont issues des faits qui se sont passés à l’aéroport du Kenya, à l’étranger», a expliqué Me Ruffin Lukoo.

Il a soutenu la procédure du tribunal qui, selon lui, s’est référée à l’article 3 du Code pénal congolais qui exige que la victime se plaigne avant que le parquet puisse agir et que la justice examine ce fait.

«Pour que notre justice soit compétente à examiner ce fait-là [Coups de Koffi contre la danseuse], il faut que la victime [la danseuse] se soit plainte avant le parquet ne puisse agir. Il s’est fait que dans le dossier du parquet, il n’y avait pas cet élément fondamental, la plainte de la victime», a poursuivi Me Ruiffin Lukoo.

Un autre fait qui a constitué un blocage dans cette affaire, indique l’avocat de Koffi, est que le Kenya, pays où l’affaire s’est déroulée [agression de Koffi à sa danseuse], n’a pas officiellement communiqué à la RDC.

Koffi Olomide est libéré quatre jours après que certains défenseurs des droits de la femme avaient demandé à la justice de faire son travail sans état d’âme pour que les droits de cette danseuse soient respectés.

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Le P Breziani : « Oyo ekoya eya est un slogan pour faire réveiller les jeunes Congolais »

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Le président du groupe Extra musica, Roga-Roga missile Zébira Zatatatou, vient de mettre sur le marché du disque un maxi single intitulé : Oyo ekoya eya. Lancé le 31 décembre 2015, ce maxi single de cinq titres parmi lesquels : Oyo ekoya eya, La lettre au président, Mopepe ya sika, Lisalisi et Okouma village, fait déjà le buzz dans les réseaux sociaux, tant pour sa titraille que pour son contenu.

Putain dite moi qu’il etait droguer sans se rendre compte ou c’est se n’est que des montages 😈😈😈

Posté par Le fils de la promesse chocolat ya ba bb sur lundi 11 janvier 2016

Roga-Roga : « C’est dans l’optique de prodiguer des conseils que j’ai chanté Oyo ekoya eya »

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Le président du groupe Extra musica, Roga-Roga missile Zébira Zatatatou
Le président du groupe Extra musica, Roga-Roga missile Zébira Zatatatou

Le président du groupe Extra musica, Roga-Roga missile Zébira Zatatatou, vient de mettre sur le marché du disque un maxi single intitulé : Oyo ekoya eya. Lancé le 31 décembre 2015, ce maxi single de cinq titres parmi lesquels : Oyo ekoya eya, La lettre au président, Mopepe ya sika, Lisalisi et Okouma village, fait déjà le buzz dans les réseaux sociaux, tant pour sa titraille que pour son contenu. Nous avons rencontré son auteur qui nous a expliqué en long et en large la philosophie de ce maxi single.

Dépêches de Brazzaville : Pourquoi avoir titré votre dernier opus, Oyo ekoya eya qui veut dire en français, Advienne que pourra ; n’est-ce pas un titre incitatif ?

Roga-Roga : Oyo ekoya eya est un slogan pour faire réveiller les jeunes Congolais en particulier et Africains en général, pour qu’ils n’aient plus la peur d’entrevoir, parce que la peur est un obstacle qui freine beaucoup de choses. Je suis sûr que d’ici-là, les jeunes vont commencer à entreprendre. C’est le sens de cette interpellation. Par contre, s’il y a des gens qui pensent autrement tant mieux, car chacun de nous est libre d’interpréter à sa façon. Je n’ai fait que prodiguer des conseils et conscientiser, ce qui n’est que normal puisque c’est  mon devoir. Que celui qui veut s’en serve, que celui qui ne veut pas laisse. 

Dans ce maxi single, je dénonce aussi les faits négatifs qui prennent corps dans la société congolaise. Aujourd’hui, nous avons des autorités qui ne font pas ce qu’on leur demande. À travers ce maxi single, nous les incitons au travail bien fait. Lorsque le chef de l’État demande, par exemple, à ses collaborateurs de faire quelque chose pour le bénéfice du peuple congolais, ces derniers doivent le faire tel qu’il a instruit. Mais c’est curieux que certains le font comme ils le pensent. Voilà pourquoi nous avions décidé à travers la chanson La lettre au président de dénoncer le mauvais comportement de ces responsables auprès du président de la République, dans le seul but de permettre au Congo d’aller de l’avant.

DB : Vous entrez de plain-pied dans la musique engagée alors ?

RR : Obligé ! Car on ne peut pas tous les jours chanter que de l’amour. Il arrive des moments où il faut sortir de sa carapace, en disant plus haut ce que l’on dit plus bas, mais avec de la manière. Par exemple, est-ce que c’est normal que le patron des Grands travaux ordonne de construire un goudron de 10m de largeur et les sous-traitants fassent le goudron de 4m ? D’où, il faut dénoncer.

DB : Votre maxi single Oyo ekoya eya fait le buzz sur les réseaux sociaux non seulement pour avoir dénoncé les responsables qui n’exécutent pas à la lettre les orientations, mais aussi pour avoir conscientisé vos compatriotes de la diaspora. Pris de colère, certains d’entre eux attendent vous cueillir brutalement à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. Qu’allez-vous faire ?

RR : Ils me jugent à tort, car je n’ai pas généralisé mais plutôt utilisé la première personne du singulier « Je ». Parce que je sais que tout le monde n’est pas pareil. Il y en a qui ont réussi, qui travaillent, vivent bien avec leur famille, qui ont des appartements, des voitures, payent leurs impôts…. Ceux-là, il faut les respecter. Par contre, celui qui s’énerve, c’est celui qui se sent morveux, alors qu’il se mouche. C’est dans l’optique de prodiguer des conseils que j’ai chanté Oyo ekoya eya. Les conseils à mon avis on les accepte, et je continuerai toujours à le faire. Sinon je ne peux pas admettre qu’un Congolais digne de ce nom, puisse passer 20 ans en France, sans un titre de séjour (papiers), sans travail, qu’il ne paye pas ses impôts, ce n’est pas normal. C’est à travers ces gens-là qu’on est en train de juger l’Afrique. D’où, je pense qu’il faut revenir au pays. On n’est mieux chez soi, surtout que les métiers, ce n’est pas ce qui manque. Ils ne veulent plus revenir et sont devenus comme un chasseur qui est allé en forêt, mais n’a pas trouvé de gibier, et a honte de revenir au village. S’ils n’ont pas le courage de revenir, je serai-là pour les éclairer, afin qu’ils reviennent au pays le plus vite possible, advienne que pourra. Je sais que c’est une pilule difficile à avaler, mais qu’ils l’avalent parce que ça va soigner.

DB : Auriez-vous le courage d’aller vous produire encore en France ?

RR : Je ne peux pas avoir peur d’aller me produire en France parce que la France appartient aux Français, l’Europe aux Européens et non aux Africains. Un Africain qui vit en France ne peut pas empêcher un autre Africain d’aller en France. Je partirai en France quand je voudrais. Si les gens pensent qu’ils m’attendent pour me brutaliser, ils auront un problème avec la justice française, parce que la France est un pays de droit. Je ne me fatiguerai jamais et je continuerai toujours à dénoncer le mal. Ça fait partir de mes devoirs. Même les responsables politiques qui ne vont pas bien se comporter, je vais dénoncer. Si les Congolais de la diaspora ne se comportent pas bien, je vais dénoncer aussi, Oyo ekoya eya.

DB : Quelle est la particularité du maxi single Oyo ekoya eya ?

RR : Il y a plusieurs particularités. J’ai par exemple essayé de métisser la guitare et la musique folklorique de mon village Okouma. Nous avions fait passer aussi un message important sur nos compatriotes de la diaspora à l’intérieur…

DB : Les mélomanes vous accusent de ne pas avoir fait la promotion de l’album Contentieux, d’où s’interrogent-ils si ce maxi single ne connaîtra pas le même sort ? Et pourquoi avoir lancé subitement Oyo ekoya eya, alors qu’ils n’avaient pas encore fini de savourer l’album Contentieux ? 

RR : Pas du tout. Nous avions préparé ce maxi single Oyo ekoya eya, le plus vite possible, parce qu’on voulait faire danser les gens au mois de décembre, pendant la période festive. Il ne connaîtra pas le même problème puisqu’ils le disent parce que cette fois-ci, la maison Ibrok’s production a décidé de porter son regard de ce côté-là. Une grande promotion est prévue courant ce mois de janvier- février- mars. J’ai confiance en cette maison qui s’agrandie du jour au jour et devient une véritable force de frappe.

Quant à l’album Contentieux, en réalité, il devait contenir 17 titres, et nous n’avions fait que 11. D’où, nous avions décidé de rajouter ce qui manquait. Donc Oyo ekoya eya est la continuité de l’album Contentieux. Je vous informe aussi que le groupe Extra musica prépare déjà son prochain opus qui s’intitulera 242. Tous les musiciens mettront leurs chansons, contrairement au maxi single Oyo ekoya eya, qui est exclusivement de Roga-Roga, président d’Extra musica.

DB : Pourquoi tous les génériques qui passent ces derniers temps, quel que soit le groupe, n’ont plus que le même caché ? Est-ce une faiblesse qui s’annonce déjà dans ce domaine pour la musique congolaise ?

RR : Il faut dire les choses vraies, c’est le caché d’Extra musica qu’ils imitent. Tous les groupes ont compris que les génériques est l’apanage d’Extra musica. Ça montre la suprématie d’Extra musica. Ils ont abandonné leurs cachets pour suivre le nôtre afin de sortir la tête de l’eau. Cela nous réjouit énormément de retrouver Extra musica partout et prouve à suffisance que nous sommes les meilleurs. Mais qu’ils sachent que l’original reste l’original.

DB : Où peut-on trouver cet opus sur le marché ?

RR : Oyo ekoya eya est déjà disponible chez tous les disquaires, partout où l’on vend les CD. Il est disponible aussi sur les sites en lignes. Il est distribué par la maison Ibrok’s production au Congo et en Afrique. Au niveau de l’Europe, il est distribué par Cyriaque Bassoka. Sorti à peine le 31 décembre, il a mis déjà tout le monde d’accord.  

DB : Un message à tous…

RR : Je suis très content de la réaction des Dépêches de Brazzaville, qui est le premier organe de presse à m’interviewer depuis la sortie de ce maxi single. Je profite de l’occasion pour souhaiter une bonne année à tout le monde au nom d’Extra musica. Je prie aussi que la paix règne au Congo, parce que nous allons entrer bientôt dans la phase de l’élection présidentielle. C’est une période souvent tumultueuse. Je dirais aux uns et aux autres que nous sommes en démocratie, que chacun choisisse son candidat sans déranger l’autre. J’ose espérer que le Seigneur Jésus Christ garde ce beau pays afin que la paix règne.

ROGA ROGA – OYO EKOYA EYAA PARTAGER SANS MODÉRATIONAprès avoir fustiger certain parvenu du pouvoir dans son morceau « CONGOLAIS TIKA » en collaboration avec Chairman Jacque Koyo;Roga Roga frappe très fort en fustigeant certains pseudo politicien-opposant des réseaux sociaux (Facebook,Youtube)de la diaspora congolaise.Kieeee kie kie kie NAKOLOBA MINGUI TE,qui se sens morveux se mouche.Et franchement quand on lit certaines déclarations de ses obsédés du clavier amateur de la 8.6 on ne peut que comprendre les paroles de Roga Roga « BA MUTU NA BANGO EGNINGANA » Kieee kie kie kieROGA ROGA ALOBI OYO EKOYA EYA,BINO BOLOBI NINI???A VOUS DE JUGERNGA NA LOBI BRAVO L’ARTISTE C’EST LIBERTÉ D’EXPRESSION.ETEYA BINO(Le-Mentaliste)

Posté par Les Chroniques Congolaises sur samedi 9 janvier 2016

Bruno Okokana

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Congo : Roga-Roga, candidat au poste d’ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco

Roga-Roga et Ana Elisa de Santana Afonso

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Roga-Roga et Ana Elisa de Santana Afonso
La représentante de l’Unesco en République du Congo, Ana Elisa de Santana Afonso répondant aux questions de la presse à côté de Roga-Roga

La demande de procédure pour la présentation de la candidature de la star de la musique congolaise a été faite à la représentante de l’Unesco en République du Congo, Ana Elisa de Santana Afonso, par le conseiller culturel du maire de la ville de Brazzaville, Hugues Gervais Ondaye, en présence de l’artiste, au siège de cette institution onusienne à Brazzaville.

« C’est un grand plaisir pour nous de recevoir Roga-Roga, d’autant plus que c’est la maison des artistes, bref la maison de l’éducation », s’est réjouie la représentante de l’Unesco en République du Congo, accompagnant l’artiste à sa sortie d’audience.

Deux points ont été évoqués au cours de cette audience. Le premier portait sur la procédure à entamer pour la présentation de la candidature de Roga-Roga au poste d’ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco ; le second sur la constitution d’un dossier de candidature des Feux de Brazza à l’établissement des relations officielles avec l’Unesco.

« Nous avons pu donner toutes les informations et nous nous sommes mis à la disposition du maire de la ville de Brazzaville et des autorités congolaises notamment de la commission nationale congolaise pour pouvoir constituer le dossier puis le soumettre à l’attention de madame la directrice générale de l’Unesco. Je ne peux que formuler les vœux pour que le Congo puisse avoir un prochain ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco, après Jean Serge Essous des Bantous de la capitale qui, malheureusement, nous a déjà quittés », a réagi Ana Elisa de Santana Afonso.

En effet, Brazzaville étant une ville créative de l’Unesco, l’administrateur-maire de la ville, le député Hugues Ngouélondélé, a jugé utile de présenter la candidature d’un artiste de Brazzaville au poste d’ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco. Et pour ce faire, le choix de la ville a été porté sur l’artiste musicien Roga-Roga, qui constitue la passerelle entre deux générations, notamment la génération des Bantous de la capitale avec les Essous et autres musiciens, et celle d’aujourd’hui, c’est-à-dire des plus jeunes (avec la musique urbaine). Il est donc dans cette médiane en train de promouvoir les valeurs de paix, il n’y a qu’à lire ses chansons comme Racines et autres. D’où, le maire central n’a pas hésité de le responsabiliser pour qu’il porte le label du Congo et de la ville, en vue de moraliser la jeunesse aussi.

Entre-temps, la mairie de Brazzaville est en train de travailler sur le thème de la candidature de Roga-Roga qui portera probablement sur : Jeunesse, culture et paix, parce que c’est l’actualité et les jeunes doivent s’inscrire dans cette dynamique. Les artistes étant des leaders d’opinion avec impacte sur la jeunesse, la mission a été assignée à Roga-Roga à travers cette candidature, de la conscientiser.

Quant au choix porté sur le chantre, Hugues Ondaye, pense qu’aujourd’hui, le nom de cet artiste résonne au-delà des frontières nationales. Il s’agit de le responsabiliser, de travailler avec lui pour assumer ses nouvelles fonctions, car Brazzaville est attendue au bout des résultats. « Vous et nous, tous nous devons travailler autour de cette question pour que Roga-Roga endosse la posture d’un ambassadeur de bonne volonté. »

Roga-Roga, patron du groupe Extra musica qui veut apporter sa modeste pierre à l’édifice, se dit prêt à occuper la fonction d’ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco, qui est une nomination très importante. Il a profité de l’occasion pour remercier l’administrateur-maire de la ville de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé, pour l’avoir choisi, avant de remettre son nouvel album intitulé  Contentieux à Ana Elisa de Santana Afonso.

« Mon souhait est de devenir ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco afin que je puisse mettre ma main à la pâte. Cela fait partie d’ailleurs de mes devoirs, parce que, là où l’humanité a besoin de moi, je dois répondre présent. J’ai vraiment la volonté de travailler et surtout d’édifier la jeunesse à travers des messages. Parce que nous avons connu la bêtise humaine dans ce pays et nous ne voulons plus en connaître. D’où nous, artistes, devons faire un effort de conscientisation de la jeunesse à travers des messages de paix. »

Signalons les ambassadeurs de l’Unesco se réunissent tous les deux ans pour une évaluation.

Le deuxième point de cette audience a porté sur le festival Feux de Brazza qui est une organisation non gouvernementale. A propos, la représentante de l’Unesco a livré des informations à Hugues Ondaye, relatives à la constitution d’un dossier de candidature des Feux de Brazza à l’établissement des relations officielles avec l’Unesco.

© Adiac-Congo