Le Zimbabwe publie la liste des fraudeurs qui ont sorti des capitaux du pays

Emmerson Mnangagwa

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Emmerson Mnangagwa
Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa

Les autorités zimbabwéennes ont publié lundi la liste de ceux qui ont refusé de rapatrier les capitaux sortis illégalement du pays pendant le règne de l’ex-président Robert Mugabe, notamment des compagnies minières et des entrepreneurs chinois.

Sitôt arrivé au pouvoir en novembre, le nouveau chef de l’Etat Emmerson Mnangagwa avait lancé un ultimatum de trois mois aux entreprises et particuliers pour qu’ils rapatrient ces fonds.

L’objectif était de ramener de l’argent frais au Zimbabwe, plongé dans une grave crise économique et financière qui se caractérise par un taux de chômage de plus de 90% et un manque criant de liquidités.

L’ultimatum a expiré et le verdict est tombé : au total 1,4 milliard de dollars de revenus a quitté illégalement du pays, a annoncé lundi le président. Sur cette somme, seuls 591 millions ont été rapatriés dans le cadre de l’amnistie offerte aux fraudeurs, a-t-il ajouté.

Les autorités ont publié la liste des 1.403 contrevenants qui ont « refusé, ignoré ou négligé » l’offre d’amnistie.

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Elles « n’ont pas d’autre solution que de contraindre ces entités et individus à répondre et, si nécessaire, de veiller à ce que les responsables de transferts illégaux soient jugés », a poursuivi le chef de l’Etat dans un communiqué.

Les compagnies minières sont les principaux contrevenants, selon la liste dans laquelle figurent notamment African Associated Mines (62 millions de dollars) et l’entreprise diamantifère Marange, une joint venture entre le gouvernement zimbabwéen et des investisseurs chinois (54,2 millions de dollars).

La liste comprend également plusieurs hommes d’affaires chinois et des personnalités zimbabwéennes dont Elias Musakwa, un musicien connu, candidat aux législatives de cette année sous l’étiquette du parti au pouvoir, la Zanu-PF.

Le « Bureau national d’indigénisation », chargé de l’application d’une loi controversée visant à contraindre les entreprises étrangères à céder la majorité de leurs parts à des investisseurs locaux, est aussi épinglé par les autorités.

L’expatriation des capitaux « constitue un crime économique contre le peuple du Zimbabwe », a récemment estimé M. Mnangagwa.

Par l’AFP

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Zimbabwe : après la démission de Robert Mugabe, Grace demande le divorce

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Robert et Grace Mugabe assistent à Harare, le 12 août 2014, à un rassemblement à l’occasion de la journée dédiée aux forces armées. Reuters/Philimon Bulawayo

Après la démission de Robert Mugabe de la présidence du Zimbabwe, Grace Mugabe, son épouse depuis plus de 21 ans, demande le divorce. C’était le mercredi 29 novembre 2017 à Harare, la capitale zimbabwéenne, selon une information confirmée par une source proche de la famille et rapportée par la presse zimbabwéenne. « Elle a été très bouleversée après que son mari a abandonné le pouvoir à son vice-président évincé », précise la source

Dans une déclaration de presse, le porte-parole de la magistrature, Lawrence Brown, a indiqué que les procédures de divorce étaient en cours.

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« Si les deux parties étaient d’accord, elles pourraient se séparer en un mois environ » a-t-il fait savoir. En initiant une procédure de divorce, Grace Mugabe entend se prémunir de situations déshonorantes pouvant l’affecter du fait de son lien matrimonial avec l’ex président.

Ancienne secrétaire de Robert Mugabe, Grace Murufu d’origine sud-africaine devient première dame du Zimbabwe en 1996 après le décès de Sally Mugabe (1992), ex-épouse de Robert Mugabe. Connue pour son goût prononcé au luxe, Grace Mugabe (52 ans) n’entend pas subir davantage l’humiliation de la perte du pouvoir de son mari âgé de 93 ans.

Avec beninwebtv

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Robert Mugabe « a accepté » de quitter la présidence du Zimbabwe

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Robert Mugabe
Le Président du Zimbabwe, Robert Mugabe ©Reuters

Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1980, démissionne de son poste selon une source officielle, issue de son entourage.

C’est la conclusion d’un feuilleton politique aux multiples rebondissements. Robert Mugabe, président du Zimbabwe depuis 1980, quitte officiellement son poste selon une source officielle proche des négociations sur la transition au sommet du pays d’Afrique australe. 

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La nouvelle survient quelques heures après la décision du Comité central du Zanu-PF, le parti au pouvoir, de démettre le dirigeant de 93 ans de ses fonctions de chef du mouvement, au profit de Emmerson Mnangagwa, ex-vice-président du Zimbabwe. 

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Zimbabwe : Robert Mugabe démis de son poste de président

Robert Mugabe

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Robert Mugabe
Robert Mugabe

Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, a été démis de son poste de président de la Zanu-PF et remplacé par l’ex-vice-prédient zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, a rapporté l’AFP dimanche.

La présidence de Mugabe ne tenait plus qu’à un fil après les manifestations de la veille exigeant son départ et la perte de ses derniers soutiens au sein de son parti, qui s’apprêtait à l’écarter de sa direction.

Jusque-là un des piliers de son régime, les anciens combattants de la guerre d’indépendance, très influents, lui ont lancé un ultimatum sans équivoque dimanche.

«Il ferait mieux de renoncer», a lancé leur chef, Chris Mutsvangwa. «S’il ne le fait pas, l’armée doit en finir avec lui aujourd’hui».

Depuis le coup de force de l’armée qui l’a placé mercredi en résidence surveillée, Robert Mugabe, 93 ans, a catégoriquement refusé de quitter la présidence. Il devait s’entretenir dimanche une deuxième fois avec les militaires aux commandes du pays, qui tentent de lui arracher une reddition en douceur.

«Il cherche à trouver une sortie digne», a expliqué M. Mutsvangwa.

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La direction du parti présidentiel, la Zanu-PF, s’est réunie dans la matinée pour se prononcer sur la révocation de son chef Robert Mugabe et la destitution de son épouse Grace, présidente de la puissante ligue des femmes du parti.

Avant-même le coup d’envoi de cette séance cruciale, l’influente ligue des jeunes du mouvement a donné le ton et «exigé» la démission de chef de l’État de la présidence de la République et «l’expulsion à tout jamais» de son épouse.

La pression n’a jamais été aussi forte sur le président Mugabe, qui dirige le pays d’une poigne de fer depuis 37 ans.

Samedi, le pays a connu l’une des plus grandes manifestations jamais organisées depuis son indépendance en 1980.

«Repose en paix»

Des dizaines de milliers de personnes de tout bord politique – partisans de la Zanu-PF comme de l’opposition – ont déferlé dans les rues d’Harare pour appuyer l’intervention de l’armée et demander au vieux dirigeant de partir.

«Repose en paix Mugabe», «Non à la dynastie Mugabe», «L’armée du Zimbabwe, voix du peuple», proclamaient des affiches brandies par des manifestants euphoriques.

L’armée est intervenue dans la nuit de mardi à mercredi après la destitution le 6 novembre du vice-président Emmerson Mnangagwa, ennemi juré de la Première dame. 

Les militaires n’ont pas accepté la perspective que Grace Mugabe se retrouve en position de favorite pour succéder, le moment venu, à son mari, le plus vieux dirigeant en exercice au monde.

«Il est fâcheux que le président lui ait permis d’usurper son autorité, détruisant ainsi le parti et le gouvernement», a déploré dimanche la ligue des jeunes du parti.

Grace Mugabe et ses «proches associés ont profité ces cinq dernières années de la santé fragile» du président pour «piller», a déclaré dimanche un cadre du parti, Obert Mpofu, en ouvrant la réunion de sa direction.

Son adversaire, Emmerson Mnangagwa, est désormais pressenti pour prendre la tête d’une éventuelle transition politique. À 75 ans, cet ancien fidèle du président Mugabe n’a pas été vu en public depuis son éviction.

Mais ses portraits ont été acclamés samedi dans les rues de la capitale, où des manifestants arboraient fièrement tout objet en forme de crocodile, le surnom de l’ancien vice-président.

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Jusqu’à présent, l’armée tente de négocier à l’amiable le départ du président Mugabe. Elle l’a même laissé se rendre vendredi à une cérémonie de remise de diplômes universitaires à Harare.

L’armée tente de «le traiter avec respect et dignité», selon Anthoni van Nieuwkerk de l’université de Witwatersrand à Johannesburg, afin de mettre au plus vite un terme à ce coup de force militaire.

L’affaire n’est pas cependant aisée. Le «camarade Bob» a la réputation d’être coriace et un fin tacticien. Avant la crise, il avait déjà annoncé son intention de briguer un nouveau mandat lors de l’élection présidentielle en 2018.

Il a plongé le pays dans une crise économique abyssale. Le pays manque cruellement de liquidités, obligeant les citoyens à faire la queue pendant de longues heures devant les banques, et affiche un taux de chômage d’environ 90 %.

Par l’AFP

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L’Afrique fait face à deux types de malédiction

Robert Mugabe

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Robert Mugabe
Le président du Zimbabwe Robert Mugabe lors d’un meeting à Harare le 8 novembre 2017. Jekesai NJIKIZANA (AFP)

L’Afrique fait face à deux types de malédiction : la malédiction des ressources naturelles ou des matières premières et celle des chefs d’État. Sur le continent, quand on parle de ressources naturelles, on ne peut s’empêcher de penser à la misère, à toutes ces guerres provoquées par les petites mains du capitalisme qui tiennent à contrôler les ressources africaines.

Quant à nos chefs d’État, il y a de quoi devenir fou. Presque tous veulent s’éterniser au pouvoir, poussant les peuples à se radicaliser. Le cas du président zimbabwéen Robert Mugabe est pathétique et ahurissant. Après avoir lutté vaillamment contre les forces néocoloniales qui tenaient (et tiennent toujours) à soumettre le Zimbabwe aux humeurs d’intérêts occidentaux, le «vieux Bob», comme on l’appelle chez lui, est sur le point d’être « écarté » du pouvoir par l’armée.

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 On parle de guerre de succession. On en vient à se demander pourquoi les chefs d’État africains ne sont-ils pas capables d’assurer la relève dans le calme et de manière démocratique? Pourquoi pousser les gens à bout? J’ai toujours soutenu le président Mugabe, mais je pense qu’il est temps qu’il s’en aille, qu’il cède le pouvoir à d’autres et non aux membres de sa famille, notamment sa femme, Grace Mugabe, que le vieux Bob veut imposer. 34 ans de pouvoir, ça suffit. 

L’Afrique n’a plus besoin de ces dirigeants qui se prennent pour des dieux sur terre; des dirigeants qui font honte à leurs peuples. Si Mugabe s’entête, l’armée devrait l’éjecter et assurer une transition qui doit conduire à des élections libres et démocratiques. L’ivresse du pouvoir est un poison qui fait beaucoup de mal aux pays africains…

Par Patrick Mbeko

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Coup de force au Zimbabwe: les militaires s’emparent du pouvoir et le président Mugabe en prison

Robert Mugabe

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Robert Mugabe
Robert Mugabe

Le président sud-africain Jacob Zuma a dépêché deux de ses ministres au Zimbabwe, où l’armée a pris le contrôle de la capitale Harare, après que Robert Mugabe a affirmé être détenu par l’armée.

« Le président envoie la ministre de la Défense et des Anciens combattants, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, et le ministre de la Sécurité d’Etat, Bongani Bongo, au Zimbabwe pour rencontrer le président Robert Mugabe et l’armée zimbabwéenne », a indiqué la présidence dans un communiqué.

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Mugabe a affirmé à Zuma être détenu

Le président zimbabwéen Robert Mugabe a affirmé mercredi matin au téléphone à son homologue sud-africain Jacob Zuma qu’il était détenu par l’armée.

« Le président Zuma s’est entretenu plus tôt aujourd’hui (mercredi) avec le président Robert Mugabe qui lui a dit qu’il était détenu à son domicile mais a ajouté qu’il allait bien », selon un communiqué de la présidence sud-africaine.

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L’OMS « annule » la nomination de Robert Mugabe au poste d’ambassadeur de bonne volonté

Robert Mugabe

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Robert Mugabe
Le Président du Zimbabwe, Robert Mugabe ©Reuters

Samedi, face aux critiques, le directeur général de l’OMS a annoncé qu’il était en train de « repenser la question ». Dimanche, il a tranché.

Après quelques heures de flottement, l’Organisation mondiale de la santé a décidé, dimanche 22 octobre d’annuler la nomination du président zimbabwéen Robert Mugabe au poste d’ambassadeur de bonne volonté.

Le directeur général de l’OMS, l’ancien ministre éthiopien de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait demandé cette semaine à Robert Mugabe, âgé de 93 ans, de servir comme ambassadeur de bonne volonté pour aider à lutter contre les maladies non transmissibles comme les attaques cardiaques ou l’asthme en Afrique.

Critiques internationales

« Le gouvernement américain a imposé des sanctions contre le président Mugabe en raison de crimes contre son peuple et de la menace qu’il représente pour la paix et la stabilité. Cette nomination contredit clairement les idéaux des Nations unies de respect des droits de l’homme et de la dignité humaine », avait réagi samedi le département d’Etat américain. La Grande-Bretagne, ancienne puissance coloniale, s’était jointe aux critiques, qualifiant la nomination de « surprenante et décevante, en particulier à la lumière des sanctions des Etats-Unis et de l’UE contre » M. Mugabe.

Face à ces critiques, M. Ghebreyesus avait répondu samedi qu’il était en train de « repenser la question ». « J’écoute. J’entends vos préoccupations. Je suis en train de repenser la question conformément aux valeurs de l’OMS. Je vais publier une déclaration dès que possible », avait-il écrit sur Twitter. Dimanche, il a tranché dans le vif.

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Un pasteur qui avait prédit la mort de Robert Mugabe affirme finalement que « Dieu a changé d’avis »

Le président zimbabwéen Robert Mugabe

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Le président zimbabwéen Robert Mugabe
Le président zimbabwéen Robert Mugabe

Mardi dernier était censé être le dernier jour du président zimbabwéen Robert Mugabe, mais Dieu a décidé de le garder un peu plus longtemps.
C’est ce qu’a déclaré le pasteur Phillip Mugadza.

En Janvier, il avait pourtant affirmé Mugabe mourrait le 17 Octobre 2017, selon un message reçu de Dieu.
Cependant, le week-end, le pasteur aurait envoyé une note vocale dans laquelle il affirmait que Dieu avait changé d’avis.
Dans ce document, Phillip Mugadza aurait dit: « On m’a amené à dire qu’il y a eu un report de la parole prophétique que j’avais prononcée au mois de janvier 2017 ».
Il soutient aussi n’avoir aucune idée du pourquoi Dieu avait changé sa décision.

Plus tôt cette année, Mugadza avait déclaré que les jours de Robert Mugabé étaient comptés dans un clip diffusé sur le réseau mondial de télévision en ligne ZIMDITV.

« Quand j’étais en prière, Dieu m’a dit: » Cette année, le président de 93 ans est mourant. Il m’a dit de dire qu’il mourra le 17 octobre « , avait alors déclaré Mugadza.
Avant que la prophétie s’accomplisse, le pasteur Phillip Mugadza a été jetté en prison.

Après sa remise en liberté, Mugadza a présenté ses excuses au président, mais il soutient que la prophétie s’accomplira.

« Ce qui s’est passé après cela m’a prouvé et démontré que le président a mal compris ce que j’ai dit, parce que je me souviens avoir dit que s’il voulait prolonger sa vie, il devait aller devant Dieu. Aller à Dieu, mais au lieu de cela, il m’a traîné devant les tribunaux et emprisonné pendant 55 jours « , a déclaré Mugadza sur la même chaîne de télévision en avril.

Dans une interview, Robert Mugabe a balayé du revers de la main ce qu’il a appelé « les prophètes de la pénombre et de la morosité qui masquent leurs rêves et leurs souhaits comme des prophéties ».

« Je ne me soucie plus d’eux », a déclaré Mugabe. « Nous avons eu des pasteurs priant pour ma mort, même un évêque de mon église. »
Il a ajouté que ce n’était absolument rien de nouveau pour lui.

Avec BBC

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Le président zimbabwéen Robert Mugabe ne s’endort pas en public : il « protège ses yeux »

Le président zimbabwéen Robert Mugabe ne s'endort pas en public : il "protège ses yeux"

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La presse d’opposition se délecte des flagrants délits de sieste de son président de 93 ans, actuellement à Singapour pour des examens médicaux.

A tous ceux qui avaient cru remarquer lors de ses récentes prestations publiques que le président zimbabwéen Robert Mugabe, 93 ans, avait tendance à s’assoupir, son porte-parole a apporté un démenti formel : il ne dort pas, il protège ses yeux.

« Le président ne peut pas supporter les lumières fortes. Si vous observez avec attention, il regarde juste vers le bas pour éviter l’éclairage direct », a très sérieusement plaidé George Charamba, cité jeudi par le quotidien d’Etat The Herald.

« Quand je lis que le président dort aux conférences, je pense qu’il y a une erreur », a-t-il poursuivi.

Bien qu’il soit le plus âgé chef d’Etat en exercice de la planète, Robert Mugabe n’économise pas ses déplacements. Ces derniers mois, il a été fréquemment pris en flagrant délit de sieste, notamment au sommet de l’Union africaine (UA) ou, encore la semaine dernière, au Forum économique mondiale sur l’Afrique qui se tenait à Durban (Afrique du Sud).

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La presse d’opposition s’en délecte, au point de recenser pour s’en moquer, photos à l’appui, le moindre roupillon présidentiel. Pour convaincre ceux qui douteraient de ses explications, M. Charamba a rappelé l’exemple de Nelson Mandela. « Souvenez-vous de Mandela, on avait pas le droit d’utiliser le flash pour le prendre en photo, c’est ce qui se passe quand on a 93 ans », a osé M. Charamba.

La santé du président zimbabwéen fait l’objet de rumeurs récurrentes au Zimbabwe. Et son départ en en début de semaine pour des examens de routine à Singapour n’a pas manqué de réalimenter la chronique.
Ces escapades médicales en Asie suscitent régulièrement des critiques acerbes dans un Zimbabwe devenu exsangue sous le règne de Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1980, comme premier ministre puis président dès 1987.

Son porte-parole a justifié ces déplacements en rappelant que le chef de l’Etat était suivi à Harare par un médecin zimbabwéen et qu’il ne se rendait à Singapour que pour consulter les meilleurs spécialistes. Le nonagénaire a déjà été investi par son parti pour briguer un nouveau mandat aux élections de 2018.

Par l’AFP

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Nations Unies – Robert Mugabe : « les pays africains ne pouvaient plus demeurer des membres de seconde zone »

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« Désormais, l’Afrique ne veut plus jouer les seconds rôles dans le conseil de paix et de sécurité des Nations unies. Elle réclame sa place au sein des instances de décision de l’Organisation des Nations unies, siège des décisions sur les problèmes relatifs à la paix et à la sécurité », a déclaré le président zimbabwéen Robert Mugabe, porte parole de l’Afrique, dans sons allocution à l’occasion de la 71e session de l’Assemble générale des Nations unies.

Selon lui, « si l’Afrique ne devenait pas membre permanent du Conseil de sécurité, elle quittera l’ONU pour créer avec la Russie, la Chine, l’Inde et d’autres pays, leur organisation à titre de contre poids face à l’occident qui domine le Conseil de sécurité de l’ONU». Si cette idée venait à se concrétiser, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France perdraient leur position et leur intérêt en Afrique, au regard de leurs rapports avec le continent africain.

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Robert Mugabe a critiqué les Etats-Unis en soutenant publiquement que « seules la Russie et la Chine soutiennent l’Afrique, alors que les Etats-Unis s’opposent » à ce que l’Afrique devienne membre permanent du Conseil de sécurité.  Il a souligné que les pays africains ne pouvaient plus demeurer des membres de seconde zone des Nations unies et regrette le statut quo du Conseil de sécurité depuis 20 ans, qui refuse de se réformer.

Le président du Zimbabwe a rappelé la demande de l’Afrique de  deux sièges au sein du Conseil de sécurité, composé seulement de 5 membres permanents, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la France, la Chine et la Russie, tous détenteurs d’un droit de veto. Ce qu’il a qualifié « d’injustifiable et d’injuste ». Une situation devenue anachronique, qui ne reflète plus la société internationale contemporaine.

Noël Ndong

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