RD Congo : Mgr Fridolin Ambongo Besungu, cardinal !

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Avant sa prochaine visite en Afrique dans quelques jours, le Pape François a annoncé dimanche 1er septembre 2019, la création de 13 nouveaux cardinaux. C’était Place Saint-Pierre de Rome, à l’issue de la prière mariale de l’Angélus qu’il a présidée comme à l’accoutumée, le Pape a annoncé que les nouveaux cardinaux seront reconnus officiellement le 5 octobre prochain au Vatican. Parmi eux, Mgr Fridolin Ambongo Besungu, archevêque de Kinshasa, en RD Congo.

Le Pape veut une Eglise missionnaire, comme le témoigne la provenance des 13 serviteurs de Dieu qu’il a décidé d’élever à la dignité cardinalice. «Leur provenance exprime la vocation missionnaire de l’Eglise qui continue à annoncer l’amour miséricordieux de Dieu à tous les hommes de la terre», a affirmé le Saint-Père avant de dévoiler la liste des futurs cardinaux. Et de conclure: «Prions pour les nouveaux cardinaux, afin que, en confirmant leur adhésion au Christ, ils m’aident dans mon ministère d’évêque de Rome pour le bien de tout le Saint peuple fidèle de Dieu». 

Parmi ceux que le Pape a choisis au cardinalat, se trouve Mgr Miguel Angel Ayuso Guixot, président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux. Né à Séville (Espagne) en 1952, il est ordonné prêtre en 1980 avant d’être envoyé comme missionnaire en Egypte et au Soudan. Spécialisé en études arabes et en islamologie, Mgr Ayuso est nommé secrétaire de ce dicastère romain en 2012 par le Pape Benoît XVI. Il devient alors le plus proche collaborateur du cardinal français Jean-Louis Tauran, décédé le 5 juillet 2018. C’est sur les traces de cette éminente figure d’Eglise qu’il place son action à la tête de ce dicastère, où l’a nommé le Pape François le 25 mai dernier.

C’est à Séville, sa ville natale que Mgr Ayuso a appris l’heureuse nouvelle alors qu’il venait de célébrer la messe avec quelques membres de sa famille. Il a exprimé son émotion et sa gratitude envers le Pape, rappelant également l’importance du dialogue interreligieux, un des pivots du pontificat de François.

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L’Eglise d’Afrique prend une assez bonne place dans cette liste des nouveaux cardinaux avec notamment Mgr Cristobal Lopez Romero, archevêque de Rabat (Maroc), Mgr Eugenio Dal Corso, évêque émérite de Benguela (Angola) et Mgr Fridolin Ambongo Besungu, archevêque de Kinshasa (RD Congo).

Surpris par différents messages et appels de félicitations alors qu’il n’avait pas encore reçu la nouvelle de façon officielle, l’archevêque de Kinshasa, successeur immédiat du cardinal Laurent Monsengwo Pasinya a conclu, tout en remerciant le Saint-Père pour cette élévation, que c’est une reconnaissance de la part du Souverain pontife pour l’engagement de l’Eglise congolaise pour le bien-être de la population qui souffre. Pour lui, c’est vraiment un encouragement d’une Eglise qui doit être aux côtés du peuple. Et le fait d’être cardinal, lui donnera l’opportunité de faire entendre davantage la voix du peuple congolais auprès du Saint-Père et de toute l’Eglise universelle. Comme cardinal, Mgr Ambongo voudrait être un humble serviteur aux côtés de son peuple, assisté du Seigneur, le seul Maître de ce monde. A 59 ans, il devient l’un des cardinaux électeurs membres du collège cardinalice. Son implication comme second de Mgr Marcel Utembi Tapa, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) dans le processus politique tumultueux qui a précédé le scrutin présidentiel, qui a vu l’élection de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête de la RD Congo a été reconnue par tous. Il est le 4e cardinal de son pays.

A signaler que selon une tradition catholique confortée par l’usage, Kinshasa est dit «siège cardinalice», vu que ses trois prédécesseurs sont des cardinaux. Après Mgr Ambongo, le prochain archevêque de Kinshasa a toutes les chances de devenir, lui aussi, cardinal.

Aristide Ghislain NGOUMA

Les deux Congo signent un accord de lutte anti-braconnage

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Kinshasa et Brazzaville ont signé, vendredi dans la capitale de la RD Congo, un protocole d’accord de lutte anti-braconnage dans le paysage binational lac Télé-Lac Tumba (BILTLT), zone frontalière entre la République démocratique du Congo et la République du Congo, dans le cadre du projet « Catalysation de la gestion durable des forêts sur le site des zones humides et transfrontalières des lac Télé et Tumba » également appelé « Projet Lac Télé-Lac Tumba ». 

Ce protocole d’accord a été signé, côté Kinshasa, par le ministre de l’Environnement et du développement durable, Samy Ambatobe, et par son homologue de l’Economie forestière de la République du Congo, Rosalie Matondo, en présence notamment du directeur général de l’Institut congolais (RD Congo) pour la conservation de la nature (ICCN), Cosmas Wilungula, et du coordonnateur de ce projet Fréderic Lambert Paco Bockanoza.

Dans son mot de circonstance, le représentant ad intérim du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en RD Congo, Laurent Rudasingwa a indiqué que « ce Projet Lac Télé-Lac Tumba est d’abord un instrument de renforcement de la coopération sous régionale, notamment au niveau de la Commission des ministres responsables des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), mais aussi un puissant moyen par lequel les deux pays, avec l’appui du PNUD, pourraient contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) ».

Il a rappelé que le paysage binational lac Télé-Lac Tumba prend de plus en plus de l’importance avec l’existence du gisement des tourbières, l’un des plus importants au monde qui amplifie l’intérêt de la communauté internationale pour cette zone écologique très particulière.

La bonne conclusion du projet lac Télé-lac Tumba sera un signal fort envoyé aux bailleurs dans l’optique des financements futurs de projets environnementaux et de lutte contre les changements climatiques dans la sous-région, a encore estimé le représentant du PNUD.

Auparavant, la ministre Rosalie Matondo de l’Economie forestière de la République du Congo avait souligné le caractère historique de cet accord, avant d’estimer que la signature du protocole d’accord de lutte anti-braconnage par les deux pays va susciter un intérêt considérable auprès de leurs partenaires techniques et financiers respectifs.

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L’enjeu de la mise en œuvre de cet accord réside cependant dans la capacité des gouvernements de deux pays à mettre en place un plan stratégique de lutte anti-braconnage, en réponse à des menaces diverses, notamment la destruction de l’habitat naturel de la faune à la suite de l’exploitation forestière, des activités de subsistance non durables, de la chasse et de la pêche qui prennent des proportions inquiétantes du fait de leur connotation commerciale.

A cet effet, ce protocole d’accord est appelé à faciliter les efforts de conservation transfrontalière, a-t-elle encore déclaré.

On rappelle que les gouvernements de deux Congo ont mis en place depuis 2015 le projet « Lac Télé Lac Tumba » visant à assurer la conservation de la zone hydro forestière transfrontalière du Lac Télé en RC et du Lac Tumba en RDC.

La zone frontalière « Télé-Tumba » est située dans les districts d’Epéna en République du Congo et Mbandaka en République Démocratique du Congo.

Le paysage Lac Télé/Lac Tumba est la plus grande forêt humide et la deuxième zone humide du monde. Il couvre 126.440 km², à cheval sur la République du Congo (RC, 54.001 km²) et la République Démocratique du Congo (RDC, 72.439 km²). Environ 70% de la zone est composée de forêts et d’herbages humides, inondés de manière saisonnière, le reste étant de la terre ferme et de la savane.

Ce paysage joue un rôle essentiel dans le climat et l’hydrologie du bassin du Congo, ainsi que dans la gestion des points d’eau aussi bien en Afrique que dans le monde. Ce paysage est d’autant plus exceptionnel qu’il abrite de grandes densités des trois grands primates d’Afrique (gorilles, chimpanzés et bonobos).

Les autres espèces présentes dans ce paysage sont les éléphants de forêt, les hippopotames, 16 espèces de singes diurnes et 7 espèces de duikers. Plus de 350 espèces d’oiseaux ont été observées, notamment des populations importantes d’oiseaux aquatiques. On y trouve également des crocodiles du Nil, des crocodiles à nuque cuirassée et des crocodiles à front large.

La diversité halieutique est impressionnante avec plus de 80 espèces répertoriées dans la partie située en RDC et 50 en RC. La diversité faunique halieutique est non seulement un indicateur de la biodiversité, mais la base des moyens de subsistance de la plupart des communautés.

Avec APA 

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La RDC interdit l’importation de la viande de porc de l’UE

viande de porc de l’UE

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viande de porc de l’UE
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L’importation, la commercialisation et la consommation des produits à base de la viande de porc sont interdites jusqu’à nouvel ordre sur toute l’étendue de la RD Congo, annonce le ministère du Commerce extérieur. 

En outre, les services du commerce sont instruits à procéder au retrait du marché et à la destruction desdits produits suivant les normes, précise la même source qui enjoint aux services opérant aux frontières de la RD Congo de consigner ces produits.

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Cette prise de position du gouvernement congolais fait suite à une directive de l’Union européenne du 22 janvier 2019 en rapport avec la viande de porc en provenance de l’UE en général et des Pays-Bas en particulier. Cette denrée alimentaire est soupçonnée d’être à la base d’une épidémie d’origine alimentaire, rapporte encore le communiqué.

Avec APA 

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La double nationalité en RD Congo, une donnée à géométrie variable ?

Les Léopards de la RDC

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Les Léopards de la RDC
Les Léopards de la RDC ©DR

Lorsque le jeune attaquant congolo-français a marqué le premier but des Léopards contre les Eléphants de la Côte d’Ivoire lors de la quatrième journée des éliminatoires de la CAN 2015, le peuple congolais – de l’intérieur comme de l’extérieur – s’est à l’unanimité senti fier du compatriote que la France a si chèrement élevé et formé. Force est de constater que, à cet instant précis, le patriotisme a naturellement pris le dessus sur la stérile et politicienne polémique relative à la double nationalité. Ainsi est-on en droit de se demander en toute objectivité si, en République Démocratique du Congo, la binationalité est une donnée à géométrie variable.

Les efforts de la Fecofa

Outre le sélectionneur congolais-français Florent Ibenge Ikwange et son adjoint Mwinyi Zahera juridiquement logé à la même enseigne, beaucoup de jeunes binationaux et de jeunes footballeurs de souche congolaise nés ou grandis en Europe n’ont pas hésité une fraction de seconde à endosser les maillots des Léopards, c’est-à-dire de l’équipe nationale de la République Démocratique du Congo qui plus est le pays de leurs parents. Les démarches de la Fédération congolaise de football (Fecofa) afin de les convaincre à rejoindre les Léopards – lesquelles avaient déjà porté leurs fruits avec des binationaux comme Mulumbu (l’actuel capitaine de l’équipe nationale), Makiadi, Dikaba, Sami Joël, Mongungu, Mabiala – ne peuvent qu’être saluées. De plus, en conformité avec l’article 10-3 de la Constitution du 18 février 2006, l’initiative de la Fecofa a dans le fait confirmé qu’est Congolais d’origine tout individu appartenant aux groupes ethniques dont les personnes et le territoire constituaient ce qui est devenu le Congo – présentement la République Démocratique du Congo – à l’indépendance. La non-application, voire la mauvaise interprétation, de ce dispositif constitutionnel a sans conteste privé les Léopards de talents comme Claude Makelele, Péguy Luyindula, Steve Mandanda, Yan Mvila, Dimitri Mbuyu, les frères Mpenza, Romuald Lukaku, Vincent Kompany, Christian Benteke, Anthony Van Den Borre, José Bosingwa, Blaise Nkufo… D’aucuns savent que ces derniers ont fait et continuent de faire sportivement le bonheur des pays européens comme la France, la Belgique, le Portugal et la Suisse.

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La fierté et le patriotisme

Il est indéniable que les démarches de la Fecofa ont renforcé la conscience des binationaux. Effectivement, à l’instar de Fabrice Nsakala (Anderlecht), Arthur Masuaku (Olympiakos), Tshimanga (Anderlecht), Gaël Kakuta, Presnel Kimpembe (Paris Saint-Germain), Junior Malanda (Wolfsburg en Allemagne), Chris Mavinga (Reims en France)…, les jeunes footballeurs de souche congolaise sont de plus en plus nombreux à vouloir emboiter le pas à ceux qui ont déjà opté pour l’équipe nationale de la République Démocratique du Congo. Selon toute vraisemblance, ils veulent porter fièrement et patriotiquement les maillots des Léopards.

Les faits par rapport à la Loi

En droit, il existe un principe selon lequel les faits précèdent la loi. En effet, après la nomenklatura politique qui compte déjà une pléthore d’acteurs possédant la double nationalité (même si elle refuse de le reconnaître publiquement), la Fecofa vient tout simplement de confirmer ce principe.

Par conséquent, au lieu de se mettre systématiquement en porte-à-faux avec le dispositif du droit international attribuant à chaque Etat la souveraineté en matière de nationalité, les autorités congolaises feraient mieux de se conformer à la réalité. Elles doivent de facto cesser de chercher politiquement noise aux Congolais d’origine portant une citoyenneté étrangère. Cela ne fera que renforcer la République Démocratique du Congo sur les plans économique, social, culturel, sportif et démocratique. Il est temps d’améliorer en matière de nationalité, ou de citoyenneté, et d’égalité de tous les Congolais au regard de la Loi, tout dispositif discriminatoire rendant pratiquement conflictuelle la Constitution du 18 février 2006. En agissant de la sorte, celle-ci deviendra juste et parfaite.

Gaspard-Hubert Lonsi Koko

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CHAN-2018: Nul entre les deux Congo (0-0)

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Le Congo et la RD Congo s’est terminé sur un nul blanc (0-0) lors du dernier tour aller des éliminatoires du Championnat d’Afrique (CHAN)-2018, vendredi 11 août au stade de la Concorde de Kintélé.

Les Léopards, champions en titre, ont manqué pas mal d’occasions de scorer. Mais ce score nul fait les affaires de la bande à Mwinyi Zahera; puisque les Léopards locaux joueront la manche retour au stade des Martyrs de Kinshasa, le 19 août.

Mais, les Léopards devront se méfier des Diables rouges, qui ne feront le déplacement de Kinshasa en victime expiatoire, ont estimé certains analystes sportifs.

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Réservée aux joueurs locaux évoluant au pays, cette compétition aura lieu au Kenya, qualifié d’office en tant que pays-hôte.

Comme pour les éditions précédentes, chaque zone géographique a obtenu un quota de places qualificatives pour la phase finale : 2 pour le Nord, 5 pour l’Ouest, 3 pour le Centre, 2 pour le Centre-Est et 3 pour le Sud.

Chaque zone aura son système d’éliminatoires propre s’étalant de 1 à 3 tours.

Quarante-neuf sélections seront sur la ligne de départ. Seuls le Cap Vert, la Centrafrique, l’Erythrée, le Tchad et la Tunisie ont renoncé à participer à ces qualifications et à succéder à la RDC, sacrée en 2016.  Lors de la finale à Kigali, la RDC avait battu le Mali (3-0).

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RDC – Guerre de congolité contre Katumbi: Sindika Dokolo contre-attaque le ministre Thambwe Mwamba

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Lors de sa conférence de presse lundi à Genève, le ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba a laissé entendre que l’opposant congolais en exil, Moïse Katumbi, pouvait rentrer au pays quand il le voudrait. Tout en évoquant une possible élimination de sa candidature à la présidentielle au cas où il était établi que l’ancien Gouverneur du Katanga détenait une double nationalité.

Le tout nouvel ami du candidat du G7 Sindika Dokolo le gendre du président Angolais Do Santos a réagi à ces allégations en évoquant le tout récent précédant Samy Badibanga.

« Monsieur Thambwe ! Monsieur Kabila a donc, selon vous, violé la loi en gardant monsieur Badibanga à la Primature une fois sa nationalité belge révélée », a lancé l’homme d’affaires sur son compte twitter. Avant

d’ajouter dans un second tweet : « Monsieur Kabila avait-il un passeport zaïrois lorsqu’il vivait en Tanzanie ? Quelle était sa nationalité et quand l’a -t-il abandonnée ? ».

La dangereuse guerre de la « congolité » a-t-elle commencé ? En Côté d’Ivoire, le concept de l’« ivoirité » avait alimenté la crise politique pendant plus de 10 ans avant l’arrivée au pouvoir en 2010 de sa principale victime Alassane Ouattara.

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CAN 2019: les 23 Diables rouges du Congo-Brazzaville pour défier la RD Congo

Diables rouges du Congo-Brazzaville

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Le sélectionneur a annoncé sa liste des 23 pour le match du 10 juin, à Kinshasa (RDC), comptant pour la 1ère journée des éliminatoires de la CAN 2019. Chez les nouveaux, Andzouana, Badila et Bahamboula s’y invitent, tandis que trois « locaux », dont deux gardiens, y figurent.

L’ouverture à la concurrence du groupe opérée par Sébastien Migné à Lisses, durant cette semaine de stage, n’a pas débouché sur une révolution dans sa liste des 23. Trois éléments seulement étrenneront leur première sélection : Dylan Bahamboula, Tobias Badila et Yhoan Andzouana. 

Mais la sélection de l’international Espoirs congolais est un message clair envoyé aux jeunes éléments de la diaspora : la porte est ouverte à tous, sous condition d’être compétitif.

Pour les autres éléments présents à Lisses et non retenus, la déception est sans doute grande ce dimanche. Mais elle ne doit pas prendre l’ascendant sur l’espoir de revenir toquer à la porte. « Certains m’ont vraiment fait douter comme Kifoueti ou Tsoumou. Pour d’autres, il n’a pas manqué grand chose non plus. Un garçon comme Nsendo Kololo aurait mérité, mais en match CAF, je n’ai que deux gardiens sur la feuille de match, donc c’était incohérent de lui faire prendre l’avion pour aller en tribunes. Dans tous les cas, ils doivent continuer à travailler pour revenir toquer à la porte et semer le doute dans mon esprit », a expliqué le sélectionneur national.

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Les 23 Diables rouges

Gardiens : Barel Mouko (La Mancha), Christoffer Mafoumbi (Free States Stars/1re division/Afrique du Sud), Pavelh Ndzila (Etoile du Congo)

Défenseurs : Marvin Baudry (Zulte-Waregem/1re division/Belgique), Arnold Bouka Moutou (Dijon/1re division/France), Tobias Badila (Nancy/1e division/France), Clevid Dikamona (Bourg-en-Bresse/2e division/France), Francis N’Ganga (Charleroi/1re division/Belgique), Beranger Itoua (CARA)

Milieux : Charlery Mabiala et Hardy Binguila (AJ Auxerre/2e division/France), Prince Oniangué (Wolverhampton/2e division/Angleterre), Durel Avounou (Caen/1re division/France), Delvin Ndinga (Lokomotiv Moscou/1re division/France), Merveil Ndockyt (FK Tirana/1re division/Albanie), Jordan Massengo (Union-Saint-Gilloise/2e division/Belgique), Yhoan Andzouana (AS Monaco/1e division/France)

Attaquants : Dylan Bahamboula (Dijon/1re division/France), Fodé Doré (Angers/1re division/France), Sylver Ganvoula (Anderlecht/1re division/Belgique), Moïse Nkounkou (FK Tirana/1re division/Albanie), Fabrice Ondama (WAC/1Re division/Maroc), Thievy Bifouma (Osmanlispor/1re division/Turquie)

Camille Delourme
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Moïse Katumbi porte plainte contre la RD Congo devant l’ONU

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Principal opposant politique au chef de l‘État congolais Joseph Kabila, Moïse Katumbi vient de faire parvenir au Comité des droits de l’homme de l’ONU une plainte contre l‘État de son pays pour la violation de certains de ses droits.

Par la voix de son avocat, Maitre Eric Dupond-Moretti, l’ancien gouverneur du Katanga dénonce devant la tribune de Genève un “acharnement continu du pouvoir congolais” contre lui et ses proches.

Il fait notamment référence à des abus liés au respect de sa vie privée, de son intégrité physique, de sa participation à la vie politique en République démocratique du Congo, à la liberté d’expression ou en encore au droit à un procès équitable.

Candidat déclaré à la présidentielle censée se tenir d’ici la fin de l’année, Moïse Katumbi est frappé par une inéligibilité en raison de deux procès dans lesquels on l’accable d’expropriation d’immeuble – accusation pour laquelle il a été condamné à 3 trois ans de prison – et de recrutement de mercenaires. Depuis la Belgique qu’il gagné officiellement pour se faire soigner, l’homme d’affaires multiplient les sorties pour dénoncer les agissements de Kinshasa. En RDC, on menace de l’enferme s’il rentre sur le territoire.

En frappant à la porte de l’ONU, Moïse Katumbi entend ainsi susciter une enquête sur le régime kinois, mais également “assurer son intégrité physique (…) afin qu’il puisse rentrer dans son pays et se présenter à l’élection présidentielle à venir”.

La procédure devant le Comité des droits de l’homme des Nations unies peut prendre du temps, voire plusieurs années, mais la défense de l’opposant espère que l’organe prendra des mesures provisoires pour la protection de M. Katumbi par l‘État congolais ; lesquelles mesures seront appliquées par la Mission de l’ONU en RDC (MONUSCO) ou l’Union africaine (UA).

Avec Africanews

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Éliminatoires CAN 2019 – RD Congo – Congo : Barel Mouko fait son grand retour dans la liste de Sébastien MIGNE

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Le sélectionneur national congolais était face à la presse ce samedi 20 mai pour expliquer ses choix. Sébastien MIGNE a en effet publié une liste de 43 joueurs présélectionnés pour préparer le match des éliminatoires de la CAN 2019 contre la République Démocratique du Congo le 10  juin prochain.  Devant la presse, Sébastien MIGNE a défendu le choix de BAREL MOUKO qui sera numéro 1 pour ce match.

« J’ai besoin d’expérience, de qualité. Et le gardien qui me l’a montrée dans ce championnat (congolais) et au travers de ce stage,  c’est Barel Mouko. Voilà pourquoi je l’ai mis dans ma liste. A priori si je  le fais venir, ce n’est pas pour qu’il soit remplaçant. Je lui avais signifié que ma priorité, c’était Brice Samba. Mais il ne vient pas.  L’urgence aujourd’hui c’est Kinshasa. Et celui qui me semble plus apte à répondre présent au défi qui nous attend c’est Barel Mouko. Encore faut-il qu’il me le confirme à travers les deux stages que nous allons avoir », a dit le sélectionneur..

Concernant l ‘ensemble du groupe, Sébastien MIGNE a dit qu’il était conscient que la plupart de ses joueurs manquent de temps de jeu et que c’ est à la fin du stage qui aura lieu du 26 mai au 4 juin prochains qu’il aura une idée exacte  de la qualité de son effectif.

Sur l’ adversaire, le sélectionneur congolais reconnaît la supériorité des Léopards au regard des  statistiques, ils sont meilleurs que  nous , pour preuve, le classement FIFA et les résultats en club. « Et je suis bien conscient de cela. On va aller jouer a Kinshasa en tenant compte du niveau réel du football des deux pays. Ils sont certes supérieurs à nous , mais sur un match, tout peut arriver « 

Sur l’état d’ esprit des joueurs, il les invite à se battre loyalement face a la RDC : « C ‘est le défi que je vais vendre aux garçons dès le vendredi prochain au rassemblement, leur dire qu’ ils peuvent écrire  une page de l’ histoire du football congolais. Le défi est de taille. C’est galvanisant  si on arrivait à les faire tomber ou a les faire trébucher. La première victoire des Diables-Rouges à Kinshasa remonte de 1982 et je dirais, les séries sont faites pour s ‘arrêter un jour « .

© Football242

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CAN 2017 : la RD Congo affrontera le Ghana en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2017

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A l’issue de la dernière journée du groupe D de la CAN 2017, l’Egypte a rejoint le Ghana en quarts de finale. Le Mali, lui, est éliminé, comme l’Ouganda.
 
Pas de miracle pour le Mali. Pour connaître les quarts de finale de la CAN 2017, les hommes d’Alain Giresse devaient l’emporter face à l’Ouganda, et espérer, dans le même temps, une déroute de l’Egypte. Aucune des deux conditions n’a été remplie.
 
Le Mali a concédé le match nul face à l’Ouganda (1-1). C’est cette dernière qui avait ouvert le score par Faruku Miya, à la 70e minute. Le joueur du Standard de Liège a marqué d’une frappe limpide, du droit, décochée à l’entrée de la surface. Le Mali a répliqué dans la foulée d’un but non moins superbe, inscrit par Yves Bissouma (73e), sur un coup franc tiré aux trente mètres. La trajectoire était flottante et imparable pour Odongkara, mais le gardien a été étrangement immobile sur l’action.
 
Dans l’autre rencontre, l’Egypte a arraché sa qualification, en battant le Ghana (1-0). Grâce à cette victoire, elle a fait bien plus que survivre dans le tournoi. Elle s’est adjugée la première place de la poule D, aux dépens des Black Stars. Le mérite revient, en partie, à Mohamed Salah, auteur d’un but sur un coup franc puissant du gauche (10e). André Ayew et ses coéquipiers peuvent s’en mordre les doigts.
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