RCA et RDC, au menu de la rencontre entre Le Drian et Sassou N’Guesso

Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian et le président congolais Denis Sassou N’Guesso

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Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian et le président congolais Denis Sassou N’Guesso
Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian et le président congolais Denis Sassou N’Guesso

Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian en visite à Brazzaville, a déclaré jeudi, au sortir de sa rencontre avec le président congolais Denis Sassou N’Guesso avoir évoqué des dossiers de la RCA, de la Libye et de la RDC, les qualifiant de « situations tendues, difficiles avec des interrogations sur les échéances électorales. » 

« Nous avons évoqué l’ensemble des dossiers de la région. Il y a des situations tendues, difficiles, singulièrement en RCA, en Libye et en RDC avec des interrogations sur les échéances électorales », a déclaré le chef de la diplomatie française.

Il a ajouté : « Des situations que je vais d’ailleurs évoquer aussi demain à Addis Abeba, puis que je vais rencontrer les principaux responsables de l’UA. Parce que la France joue son rôle d’abord de membre permanent du Conseil de sécurité et son rôle aussi en Afrique pour mobiliser tous les moyens afin que la paix et la sécurité puissent se maintenir et se recréer là où il y a des risques. »

En ce qui concerne la RDC, il a souligné que la France veut le respect des accords de la Saint sylvestre. « Je constate que c’est aussi la position du président Sassou », a relevé le ministre français des Affaires étrangères.

Après sa rencontre avec le président congolais, Le Drian va poursuivre sa tournée africaine par N’Djaména (Tchad) où il va rencontrer le président Idriss Deby Itno, avant de se rendre le 08 juin à Addis Abeba pour débattre avec le président de l’Union Africaine (UA) des moyens à mettre en œuvre pour éteindre les foyers de tensions en Afrique.

Avec l’APA

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Signature d’une convention dans le secteur du transport entre le Congo et la RCA

le ministre congolais des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, et son homologue centrafricain, Théodore Jousso.

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le ministre congolais des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, et son homologue centrafricain, Théodore Jousso.
Le ministre congolais des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, et son homologue centrafricain, Théodore Jousso.

Le document a été signé, le 30 mai à Brazzaville, entre le ministre congolais des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, et son homologue centrafricain, Théodore Jousso.

Le texte fait suite au mémorandum d’entente paraphé, le 9 novembre 2016, par les deux Etats, visant l’actualisation du cadre juridique dans le secteur des transports de surface. Ce cadre juridique prévoit un mécanisme sécurisé et fluide de circulation des marchandises le long du corridor multimodal Pointe-Noire-Brazzaville-Bangui.

La convention signée vise notamment à faciliter et promouvoir le transit des marchandises entre les deux pays, à partir du port autonome de Pointe-Noire, à travers le Chemin de fer Congo-Océan, le corridor routier via les routes nationales 1 et 2, ainsi que par bateau, à partir du fleuve Congo.

« Nos deux pays sont intimement liés par l’histoire et la géographie. Il faut donc aménager cet espace communautaire pour favoriser la mobilité des biens et services. Il s’agit de faire voyager librement les personnes, les biens et les capitaux, afin sde usciter une valeur ajoutée au processus d’intégration de notre sous-région », a précisé le ministre centrafricain, Théodore Jousso.

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Selon les termes de l’accord, le Congo et la République centrafricaine (RCA) s’engagent, entre autres, à maintenir la liberté de transit des marchandises à destination ou en provenance de l’un ou l’autre Etat, mais aussi à faciliter le passage aux frontières et la libre circulation sur leurs territoires respectifs.

Conscients des enjeux économiques que procure le transit entre les deux Etats, les deux parties ont réaffirmé leur engagement à soutenir la mise en œuvre de la politique d’intégration de la Communauté économique des Etats de l’Afique centrale et de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale, à travers le développement des infrastructures routière, ferroviaire et fluviale.

« Les relations entre les deux pays sont des relations pérennes, qui relèvent de la vie quotidienne des deux Etats », a conclu le ministre congolais des Transports, Fidèle Dimou.

Firmin Oyé

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140 policiers et gendarmes congolais pour renforcer la MINUSCA à partir du 19 septembre prochain

Le gouvernement congolais va dépêcher, le 19 septembre prochain, 140 policiers et gendarmes pour renforcer les effectifs de l’Unité de police constituée (UPC), dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), a annoncé vendredi la radio publique, citant le ministre congolais de la Défense nationale, le général Charles Richard Mondjo.

Ce contingent congolais –  70 policiers et 70 gendarmes- va constituer la 4ème mission envoyée par le Congo en Centrafrique depuis 2014 et sera déployé dans la ville de Bambari.

Avant leur départ pour la Centrafrique, le général Mondo les a exhortés à observer la discipline et le respect des droits de l’homme et du droit humanitaire.

« Le principe de tolérance zéro reste en vigueur dans cadre du respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire (DIH) ainsi que dans le respect des règlements et lois », a notamment souligné le ministre de la Défense, invitant les policiers et gendarmes à être exemplaires.

« Soyez le meilleur exemple du soldat congolais, tant du point de vue du professionnalisme que du comportement général, tout en faisant preuve des qualités supérieures qui ont toujours prévalu au sein de notre force », a lancé le général Mondjo.

Avec PANA

Le Mauritanien Mohamed El Hacen Lebatt , nouveau Représentant spécial de l’UA pour la RCA

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Mohamed El Hacen Ould Lebatt
Mohamed El Hacen Ould Lebatt
Le Mauritanien Mohamed El Hacen Lebatt a été nommé ce samedi Représentant spécial de l’Union Africaine (UA) pour la République Centrafricaine (RCA) et Chef de la Mission de l’UA pour la RCA et l’Afrique Centrale (MISAC),
Il remplace à ce poste le Général-Major Jean-Marie Michel Mokoko, démissionnaire.Professeur de Droit, depuis 1987, M. Lebatt compte une riche expérience tant au niveau national qu’international.

Le nouveau Représentant spécial de l’UA pour la RCA et Chef de la Mission de l’UA pour la RCA et l’Afrique Centrale, a également occupé d’importantes fonctions universitaires, y compris celle de Président de l’Université de Nouakchott et de Doyen de la Faculté des Sciences juridiques et économiques .

Ex Ministre des Affaires étrangères (1997-1998), il a été ensuite servi comme Ambassadeur en Éthiopie, Représentant Permanent auprès de l’UA (2003-2005) et Ambassadeur en Afrique du Sud (2005-2007).

Il a également assumé des fonctions publiques internationales, ayant successivement été Envoyé spécial au Burundi (1998-200) et en République démocratique du Congo et au Tchad (2008-2013), ainsi que Directeur du Bureau du facilitateur du dialogue national inter-congolais (2000-2002).

 
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Une délégation du HCCT centrafricain en visite au Congo

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(photo d'illustration)
(photo d’illustration)

Une délégation du Haut Conseil de communication de transition (HCCT) conduite par son président, José Richard Pouambi, s’est envolée ce mardi à destination de Brazzaville pour une visite de travail et d’échange d’expériences de dix jours.

Selon une source officielle, la délégation rencontrera le président congolais Dénis Sassou Nguesso, médiateur dans la crise centrafricaine, et reprendra langue avec l’autorité de régulation des médias du Congo.

‘’Nous voulons aller partager l’expérience congolaise et voir comment cette institution avait géré les médias et accompagné le processus de paix qui a conduit le président Sassou au pouvoir », a expliqué le président José Richard Pouambi, au sujet des mobiles de cette visite de travail qui s’inscrit dans la cadre de partage d’expériences.

‘’En 1996 quand le Congo a connu la crise comme la RCA, ce sont les médias qui ont travaillé d’arrache pied pour faire asseoir la base de la réconciliation nationale et la cohésion sociale »,a-t-il rappelé.

A en croire M. Pouambi, la presse centrafricaine sera au centre de toutes les rencontres de Brazzaville.

‘’Il s’agira de passer des communications sur le HCCT, les médias en Centrafrique et surtout sur le comportement du journaliste centrafricain », a-t-il fait remarquer, justifiant ainsi la durée de la mission.

La délégation est composée, outre le président, du vice-président Tita Samba Solet, de la rapporteur générale Françoise Koningue et du président de la commission presse publique et privée, Blondel Songuel.

APA