Congo : un projet de l’UE cible 105 mille étudiants et chercheurs africains

L’ambassadeur de l’Union européenne(UE) au Congo, Raul Mateus Paula

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L’ambassadeur de l’Union européenne(UE) au Congo, Raul Mateus Paula
L’ambassadeur de l’Union européenne(UE) au Congo, Raul Mateus Paula

L’ambassadeur de l’Union européenne(UE) au Congo, Raul Mateus Paula, a annoncé, lundi à Brazzaville, que programme des bourses d’études de son institution dénommé « Erasmus plus » va bénéficier à 105 mille étudiants et chercheurs africains d’ici à 2027. 

« En 2019, l’UE a investi 17,6 millions d’euros supplémentaires pour permettre à plus de 8 500 étudiants et universitaires africains nouvellement sélectionnée de participer à +Erasmus plus+. C’est pourquoi, d’ici à 2027, nous voulons toucher 105 mille étudiants et chercheurs africains », a indiqué le diplomate européen.

Il s’exprimait lors des premières journées portes ouvertes sur +Erasmus plus+, en présence du ministre congolais de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua.

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Le ministre congolais de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua a salué la tenue de ces premières journées portes ouvertes sur +Erasmus plus+ pour, dit-il, permettre aux étudiants congolais de s’imprégner de ce programme. « Aujourd’hui, a dit M. Itoua, le Congo veut un système éducatif qui doit devenir le premier levier de développement du pays car, notre ambition c’est de se développer ».

Avec APA 

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L’UE prête à soutenir le Congo dans ses négociations avec le FMI

Raul Mateus Paula et Calixte Nganongo.

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Raul Mateus Paula et Calixte Nganongo.
L’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula avec le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo.

Le partenaire européen pourrait appuyer le gouvernement congolais à juguler la crise de la dette. Le sujet a été évoqué, le 1er février à Brazzaville, lors d’un tête-à-tête entre le ministre des Finances et du budget, Calixte Nganongo, et l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula.

« Le ministre m’a retracé, d’une manière très claire, les différentes étapes de ces négociations. Je pense que c’était extrêmement fructueux et très utile, et nous allons voir comment soutenir le Congo dans ces différentes étapes, c’est-à-dire dans cette phase difficile de la dette, qui n’est qu’une étape. Je pense que le Congo a toutes les conditions pour la dépasser », a déclaré le diplomate au sortir de l’entretien.

La dette publique constitue un frein pour la croissance de l’économie nationale et la stabilité macroéconomique du pays. Estimé à plus de cinq mille milliards de francs CFA, soit 110% du produit intérieur brut, le passif de l’Etat est détenu majoritairement par les traders (29,9%) et la Chine (34,15%). Les discussions entamées par le gouvernement avec le Fonds monétaire international devraient aboutir à la conclusion d’un programme de coopération économique soutenu par cette institution de Bretton Woods.

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Le même jour, le ministre des Finances a reçu les représentants de deux sociétés chinoises. D’abord, la société China-State, chargée de la construction de la route lourde Pointe-Noire et Brazzaville, du complexe sportif la Concorde de Kintélé et du siège de la Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA-Bank) à Brazzaville. Ensuite, la société China Gezhouba Group Company Limited Congo SARL, qui a construit le barrage de Liouesso, dans la Sangha. 

Avec les deux entreprises, il a été question du paiement de la dette liée aux travaux de construction de ces infrastructures. Les sociétés chinoises ont obtenu, d’après le ministère, les garanties de paiement par le gouvernement congolais. 

Fiacre Kombo

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