Après avoir payé une caution de 1,6 million de dollars, le joueur de football Ronaldinho est sorti de prison au bout de 32 jours d’incarcération. Il avait dû passer son 40e anniversaire en prison pour être entrés avec son frère au Paraguay en possession de faux passeports. Mais l’ancienne star du FC Barcelone devra rester en résidence surveillée à Asunción, à disposition de la justice paraguayenne.
Vital Kamerhe, directeur de cabinet du Président Félix Trshisekedi et président du parti UNC vient d’être placé sous mandat d’arrêt provisoire ce mercredi 8 avril. Il est conduit à la prison centrale de Makala en attendant la suite de l’instruction du dossier de détournement des fonds alloués au projet des 100 jours du Président de la République.
Cette décision a été prise après son audition par le parquet général près la cour d’appel de Kinshasa-Matete. C’est depuis 13h que le procureur général l’auditionnait en rapport avec les enquêtes judiciaires sur le programme d’urgence de 100 jours du Président Félix Tshisekedi.
Le parquet cherche obtenir de lui notamment les renseignements sur son rôle dans la passation des marchés, la procédure, le décaissement des fonds affectés aux travaux des sauts-de-mouton et logements sociaux.
Jusque-là, M. Kamerhe était entendu à titre de renseignant afin de faciliter le travail du parquet pour une meilleure administration de la justice dans ce dossier.
L’audition a pris fin vers 17h40’. Mais le directeur de cabinet de Tshisekedi ne quitte pas le parquet. Il lui est signifié son arrestation provisoire.
Selon les sources du parquet, un directeur de cabinet est un administratif, un justiciable comme tout le monde, et ne jouit pas de privilège de juridiction. Vital Kamerhe pourra être jugé soit par un tribunal de grande instance soit par la cour d’appel. Il encourt 20 ans de prison, s’il est définitivement reconnu coupable, lors d’un éventuel procès.
Michel Anoumzock et Jouanin Andoula condamnés/Adiac
L’instance judiciaire locale a récemment rendu son verdict en matière correctionnelle, condamnant les deux délinquants fauniques à plusieurs années de prison ferme et à payer des amendes.
Au terme de plusieurs semaines d’instruction, les charges retenues contre les deux braconniers sont, entre autres, l’abattage et la complicité d’abattage d’un éléphant, espèce intégralement protégée par la loi.
Les deux sont condamnés à trois ans de prison ferme et doivent payer une amende d’un million de francs CFA ainsi que des dommages et intérêts d’un million de francs CFA sur la base de l’article 113 de la loi n°37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées.
En effet, l’auteur de cet abattage, le chasseur autochtone Jouanin Andoula, est interpellé par les éco-gardes du projet espace Tridom interzone Congo. A l’issue d’un interrogatoire, ce dernier a reconnu qu’il « pratique la chasse à l’éléphant depuis plusieurs années ». Fort de son expérience, les commanditaires louent ses services pour abattre des éléphants afin d’en extraire les pointes d’ivoire. Le dernier qu’il aurait abattu avec une arme de guerre de type PM AK47 est la ènième battue de sa carrière.
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Par contre son commanditaire, Michel Anoumzock, a été propriétaire de l’arme de guerre utilisée pour ce braconnage. Le présumé complice a été également interpelé au terme d’une fouille de ses sacs. Une trompe et une queue d’éléphant ainsi que des cartouches artisanales auraient été retrouvées à la suite d’une perquisition par des agents en application de la loi dans le campement de ce dernier, au village Ekokola.
« En dépit des efforts fournis par l’Etat congolais et ses partenaires dans le processus de conservation de la biodiversité, plusieurs Congolais et sujets étrangers ne sont pas encore dissuadés et continuent à se livrer aux actes de braconnage et au commerce illégal des produits issus des espèces animalières en voie d’extinction. La condamnation de ces deux personnes démontre l’impartialité et la détermination de la justice congolaise dans la protection de notre faune sauvage », a commenté une source proche du Projet Espace tridom interzone Congo).
Signalons que Michel Anoumzock a été jugé puis condamné, à plusieurs reprises, pour le trafic et la complicité d’abattage des espèces intégralement protégées.
Jean Didier Elongo , l’ancien directeur des marchés publics de l’État
Libéré de la Maison d’arrêt de Brazzaville, le lundi 30 avril 2018 à l’insu du procureur de la République, Oko Ngakala, Jean Didier Elongo a été sommé par ce dernier d’y retourner, peu de temps après.
Finalement, Jean Didier Elongo n’aura humé l’air de la liberté que pendant quelques heures. Ainsi que nous l’annoncions mardi, l’ancien directeur des marchés publics de l’État avait été sorti de prison en catimini, sans s’en référer au procureur de la République.
Il faut relever que cette libération avait suscité surprise, stupéfaction et incompréhension auprès des Congolais qui, à l’arrestation de Jean Didier Elongo, avaient salué la lutte contre les »antivaleurs » et les criminels économiques entreprise par les autorités.
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Désormais, les autorités judiciaires devront savoir : qui a été à la base de cette libération, et pour quelle raison ?
Quoi qu’il en soit, la situation de ce pseudo libéré, quoique rattrapé par le procureur, met à nue la vulnérabilité des conditions d’extraction des prisonniers à la Maison d’arrêt de Brazzaville. Sans doute, des mesures idoines s’imposent-elles, pour éviter pareille cavale à l’avenir, assurément avec la complicité du personnel pénitentiaire.
Valentino Talluto, un séropositif italien, a été condamné à 24 ans de prison pour avoir contaminé une trentaine de femmes en moins de 10 ans, a annoncé vendredi soir la cour d’assises de Rome.
L’accusation « d’épidémie » – une première en Italie pour laquelle le procureur réclamait la perpétuité – a été abandonnée à l’encontre de l’homme de 33 ans, reconnu coupable d’avoir infligé de graves « lésions » à la majorité de ses victimes.
La cour a rendu son verdict après près de douze heures de délibérations. A sa lecture, certaines victimes se sont enlacées en pleurant, ont constaté des journalistes présents dans la salle.
Valentino Talluto n’a rien d’un Don Juan, mais sous le pseudonyme « Hearty Style », ce comptable au physique passe-partout a séduit des dizaines de jeunes femmes sur les réseaux sociaux et sites de rencontres.
Les enquêteurs ont retrouvé 53 de ses conquêtes entre le moment où il a découvert sa séropositivité en 2006, et son arrestation en 2015: si 23 sont restées séronégatives, 30 ont été contaminées, de même que les compagnons de trois d’entre elles et le bébé d’une quatrième.
Tout au long du procès, qui s’est ouvert le 2 mars dans la salle d’audience bunker de la prison de Rebibbia à Rome, elles se sont succédé à la barre pour raconter les longues soirées de +chat+ sur les réseaux sociaux, les sorties au restaurant, les bouquets de fleurs, la confiance et l’amour qui s’installent peu à peu, jusqu’à ces rapports sexuels non protégés.
A celles qui lui demandaient de mettre un préservatif, il répondait qu’il était allergique, ou qu’il venait de faire le test du VIH. A celles qui se découvraient séropositives –par hasard, à la suite d’ennuis de santé ou prévenues par ses conquêtes précédentes–, il assurait n’y être pour rien.
– ‘Destiné à semer la mort’ –
Quelques-unes sont restées en couple avec Valentino Talluto de longs mois après la découverte de leur contamination, s’inquiétant surtout de sa santé à lui. Au final, ce sont surtout ses infidélités –il a entretenu jusqu’à six relations en même temps– qui les ont éloignées.
Beaucoup étaient étudiantes, certaines mères de famille. La plus jeune avait 14 ans au moment du début de leur relation, la plus âgée près de 40. Devant la cour, elles ont aussi décrit les affres du VIH, la stigmatisation, y compris au sein de leur famille, la lourdeur des traitements…
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Pour l’accusation, Valentino Talluto méritait la réclusion criminelle à perpétuité pour « épidémie » et « coups et blessures volontaires ». Les circonstances atténuantes étaient exclues car il n’a exprimé aucun remord.
« Talluto n’a jamais collaboré, il a fait de fausses déclarations, il a toujours nié toute responsabilité, même face à l’évidence: son mode opératoire était destiné à semer la mort », a dénoncé l’avocate générale Elena Neri dans son réquisitoire en septembre.
La défense a en revanche présenté le portrait plus nuancé d’un jeune homme avide d’affection, qui n’a jamais connu son père et a perdu sa mère, toxicomane et séropositive, à l’âge de 4 ans.
– ‘Dans le feu de l’action’ –
« Il n’a pas cherché à transmettre intentionnellement le moindre virus », a expliqué son avocat Me Maurizio Barca, assurant qu’il utilisait des préservatifs « la plupart du temps » et ne s’en est passé qu’à quelques reprises, « pris dans le feu de l’action ».
« C’est de l’imprudence, ce n’était pas intentionnel », a-t-il insisté. De plus, il est selon lui impossible de prouver que c’est l’accusé, et non pas d’autres partenaires, qui a contaminé les jeunes femmes. La souche du virus qu’elles partagent avec lui est en effet la plus répandue en Europe.
Longtemps mutique, Valentino Talluto avait finalement pris la parole fin septembre, la voix brisée et les yeux brillants, après le témoignage d’une victime.
« Beaucoup des filles connaissent mes amis et ma famille. On dit que j’ai voulu contaminer le plus de personnes possible. Si cela avait été le cas, je serais allé chercher des rapports occasionnels dans les bars, je ne les aurais pas fait entrer dans ma vie », avait-il insisté.
L’une d’entre elles n’en est d’ailleurs jamais sortie: en juillet, elle était venue témoigner de leur rencontre en 2014, de la séropositivité dont il lui a tout de suite parlé, des infidélités qu’elle a pardonnées.
« Nous voulons nous marier. Je suis encore amoureuse de Valentino. Il n’est pas le monstre que tout le monde a décrit », avait-t-elle assuré.
Trois personnes sont mortes de malnutrition, dans la nuit de jeudi à vendredi, dans la prison centrale Molayi de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central (ouest de la RDC), rapporte la radio onusienne Okapi qui cite la société civile locale.
Ces trois décès portent à quarante-six le nombre des personnes qui sont mortes depuis le début de cette année à la prison Molayi, suite au choléra et à la malnutrition.
C’est depuis cinq jours que cette prison n’a plus de réserves de nourritures, indique la source qui ajoute que la société civile de la ville portuaire plaide pour un appui rapide aux détenus.
« Même si la gestion des maisons de détention relève du pouvoir central, les gouvernements provinciaux peuvent aller à la rescousse de ce service déconcentré », estime la société civile.
Construite pour accueillir cent cinquante personnes, la prison Molayi de Matadi héberge actuellement quelque six cent détenus.
Au Congo-Brazzaville, l’un des premiers hommes politiques à s’être opposé à la modification de la Constitution en octobre 2015, l’opposant Paulin Makaya reste en prison. La cour d’appel a confirmé ce mardi matin le jugement de juillet 2016 en première instance de deux ans de prison ferme pour avoir organisé une marche.
Paulin Makaya s’est présenté dans la salle dix minutes avant l’ouverture de l’audience. Très détendu, il a échangé avec quelques personnes. Son affaire a rapidement été évacuée par Christine Tsiba Mayanda, la présidente de la première chambre correctionnelle de la cour d’appel qui a confirmé le jugement rendu en première instance en juillet 2016, condamnant Paulin Makaya à deux ans de prison ferme pour « incitation aux troubles à l’ordre public ».
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Ce jugement est simplement qualifié d’illégal par maître Eric Yvon Ibouanga, de la défense : « La décision que la première chambre correctionnelle de la cour d’appel vient de rendre est pour nous décevante et illégale. Nous avons toujours soutenu que tous les éléments constitutifs de l’infraction reprochée à monsieur Paulin Makaya ne sont pas réunis, et donc nous avions au cours de l’instruction à la barre et les plaidoiries, des réquisitions et tout, passé au crible cette infraction. Et pour nous, nous continuons à soutenir que cette décision est illégale ».
Maître Ibouanga n’exclut pas la possibilité d’exercer un recours après avoir discuté avec son client qui, après l’audience, a regagné calmement sa cellule : « Oui, nous avons la possibilité de faire un pourvoi en cassation dans un délai de trois jours ».
Contrairement à une rumeur répandue sur les réseaux sociaux, le député Zacharie Ne Muanda Nsemi est toujours à la prison centrale de Makala (Kinshasa), a indiqué jeudi 9 mars un de ses avocats, précisant qu’il détenu depuis une semaine pour «outrage au chef de l’Etat, constitution d’une milice, incitation à la haine tribale, enlèvement, détention illégale d’armes de guerre et séquestration».
«Il a été relevé devant le parquet que la procédure engagée contre lui n’est pas [celle] de la flagrance. Or, la personne concernée est député national et, de ce fait, couverte de l’immunité», a fait remarquer l’avocat, plaidant pour la libération pure et simple de Ne Muanda Nsemi ou son extraction de la prison pour l’assigner à résidence
Soupçonné d’avoir soustrait certains de ses revenus au fisc espagnol, le footballeur camerounais Samuel Eto’o va être poursuivi par la justice. Les réquisitions du parquet sont significatives : 18 millions d’euros et jusqu’à 10 ans de prison ferme.
Décidément, la justice espagnole et les footballeurs de Liga entretiennent une relation bien compliquée. Après les deux ans de prison auquel le Brésilien Neymar pourrait être condamné dans une affaire d’escroquerie, le parquet espagnol a requis des peines représentant au total dix ans de prison et le paiement de 18 millions d’euros d’amendes à l’encontre du footballeur Samuel Eto’o. Le Camerounais est dans le viseur de la justice dans une affaire de fraude fiscale, a-t-on appris, jeudi 24 novembre, de sources judiciaires.
Dans des réquisitions datées du 10 novembre, le parquet assure que l’ancien attaquant camerounais du FC Barcelone, qui a quitté le club en 2009, a mis en place un montage de sociétés pour éviter de déclarer une partie des revenus tirés de ses droits à l’image à partir de 2006, une fraude représentant un manque à gagner de quelque 3,9 millions d’euros pour le fisc.
« Le footballeur a simulé que ces droits avaient été cédés à deux sociétés domiciliées respectivement en Hongrie et en Espagne, dans le but de réduire son impôt de manière frauduleuse », affirme le parquet dans ces réquisitions consultées par l’AFP et transmises à un juge de Barcelone, en charge de l’enquête sur cette fraude présumée. [GARD align= »center »]
Un montage hispano-hongrois ?
Le ministère public estime de ce fait que l’attaquant doit être condamné à rembourser au fisc le montant de la fraude présumée (3,9 millions), majoré des intérêts et d’amendes représentant 14,3 millions d’euros au total.
Le parquet requiert en outre une peine d’un an et demi de prison pour la fraude présumée de l’année 2006, et de trois ans pour chacune des trois années suivantes, jusqu’en 2009, soit dix ans et demi en tout.
Une société basée en Hongrie, détaille le parquet, déclarait ses gains dans ce pays, où le taux d’imposition est un des « plus bas d’Europe ». Une deuxième, espagnole, les déclarait en Espagne, mais ces gains étaient imposés au titre de l’impôt sur les sociétés, inférieur à l’impôt sur le revenu qui aurait dû être payé, selon le fisc.
D’autres joueurs du Barça dans le même cas
Le Camerounais, joueur du Barça entre 2004 et 2009 et transféré cette année-là à l’Inter Milan, « était le vrai titulaire des droits à l’image », affirme le parquet qui estime que l’attaquant a cédé ses droits de manière frauduleuse à ces sociétés.
D’autres joueurs du FC Barcelone, notamment les Argentins Lionel Messi et Javier Mascherano, ainsi que le Brésilien Adriano et le Chilien Alexis Sanchez, ont eu des démêlés judiciaires similaires, liés aux revenus perçus au titre de leurs droits à l’image.
En Espagne, les réquisitions du parquet sont rendues avant le renvoi devant le tribunal, qui n’a pas encore été prononcé.
S’ils sont déclarés coupables d’inceste, Monica Mares (36 ans) et son fils Caleb Peterson (19 ans) risquent 18 mois de prison et une amende de 5.000 dollars dans l’état du Nouveau Mexique (États-Unis).
Comme le relatent plusieurs médias locaux, le juge devra trancher dans cette affaire délicate. C’est que Monica Mares (36 ans) et son fils Caleb Peterson (19 ans) entretiennent une relation particulière. S’ils sont déclarés coupables d’inceste, ils risquent 18 mois de prison et une amende de 5.000 dollars dans l’état du Nouveau Mexique (États-Unis). Ils seront fixés sur leur sort le 15 septembre prochain.
Un « coup de foudre » Monica Mares, qui est tombée enceinte à l’âge de 16 ans, avait d’abord fait adopter son fils. Arrivé à sa majorité, Caleb Peterson (qui s’appelait d’abord Carlos à sa naissance) a contacté sa mère via Facebook. La maman, très émue à l’heure de revoir son fils, a été lui rendre visite dans sa maison au Texas.
À en croire leurs paroles, Monica Mares et Caleb Peterson ont eu un « coup de foudre » pour leurs retrouvailles.
« Il ressent le besoin de prendre soin d’elle » « Caleb a reconnu avoir eu plusieurs relations sexuelles avec sa mère. Il a déclaré que sa mère avait toujours eu la poisse avec les hommes. Caleb a ressenti le besoin de prendre soin d’elle », précise la presse américaine.
Monica Mares a brisé le silence dans le Daily Mail. Elle a affirmé être prête à aller en prison par amour pour son fils.
Condamnable dans 50 états mais… « Je me dois d’être avec lui. Quand je sors de prison, je compte aller dans un état qui nous permettra d’être ensemble », a-t-elle confié.
L’inceste est un délit condamnable dans 50 états des États-Unis mais les détails et les peines de prison varient d’un état à l’autre.
« Aucune manière de nous séparer » « S’ils doivent m’enfermer par amour et bien qu’ils le fassent. Il n’y a aucune manière de nous séparer. La vérité est que je l’aime. Être loin de lui me fait mal », a ajouté Monica Mares.
Dans l’attente de leur jugement, Monica Mares et Caleb Peterson ne peuvent plus se contacter.