Gabon : Le Maroc reconnaît la victoire d’Ali Bongo

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Le Royaume du Maroc prend acte de la décision rendue vendredi par la Cour Constitutionnelle de la République gabonaise, validant la réélection du Président Ali Bongo Ondimba, indique samedi le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

“Cette importante décision conclut le processus d’élection présidentielle dans ce pays africain frère”, a souligné un communiqué du ministère.

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A cette occasion, le Maroc, fortement attaché aux liens exceptionnels entre les deux pays, appelle l’ensemble des protagonistes à respecter cette décision émanant de la plus haute juridiction du Gabon et à faire prévaloir les intérêts supérieurs de la Nation, sa stabilité et la prospérité de son peuple, a ajouté la même source.

Le Royaume du Maroc est confiant que l’ensemble des forces politiques gabonaises agiront dans un esprit d’unité, d’entente et d’ouverture et s’engageront dans un dialogue inclusif et apaisé, relève le communiqué.

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Présidentielle au Gabon – Smaïl Chergui :  » Le recomptage des voix est une orientation saine »

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Smaïl Chergui, le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine s’est prononcé vendredi au micro de BBC sur la crise postélectorale au Gabon suite au report de la mission de l’Union Africaine qui devrait se rendre dans ce pays. Pour lui, le recomptage des voix bureau de vote par bureau est nécessaire pour sortir de la crise.

Pour sortir de la crise postélectorale au Gabon, le pouvoir doit accepter un recomptage des voix, estime le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine. Interrogé par BBC, Smaïl Chergui a salué le choix de l’opposition de faire son recours par la voix légale ; ce qui va contribuer à l’apaisement.
« Après les évènements vécus par le pays, nous avons besoin que la situation revienne à la normale doucement. Je crois que c’est le cas actuellement et nous avons depuis hier un évènement important qui va encore contribuer à l’apaisement. C’est le fait que l’opposition ait accepté d’aller faire son recours devant la Cour Constitutionnelle. Il nous appartient d’accompagner cette orientation », a déclaré Smaïl Chergui.

Abordant le report sine die de la mission de l’Union Africaine qui devrait se rendre au Gabon ce vendredi, le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’organisation continentale explique que les conditions n’étaient pas réunies pour le déplacement des chefs d’Etat. Il indique que le report n’a rien à voir ni avec la composition de la délégation ni avec la position des autorités gabonaises.

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« La mission n’est pas remise en cause… j’ai eu un long entretien avec le Chef de l’Etat, j’ai rencontré M. Ping. Je vous confirme que la mission est d’actualité et nous sommes en train de travailler pour son succès », a-t-il dit.

Pour M. Chergui, il est question de tout mettre en œuvre pour crédibiliser le travail de la Cour Constitutionnelle et accompagner le Gabon pour solutionner la crise.
Le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine avance que le recomptage des voix tel que demandé par l’opposition et notamment Jean Ping est prévu dans la Constitution et que cela fait partie de l’exercice démocratique.

« Le recomptage de voix est tout à fait normal dans ce genre d’élections et nous espérons que l’exercice qui va suivre serra fait dans le respect des règles constitutionnelles dans toute sa transparence et sa régularité pour que l’Union Africaine et les Nations Unies accompagnent le Gabon.», a indiqué Smaïl Chergui.
M. Chergui estime que c’est une orientation qui est saine et qu’il est nécessaire de s’assurer que les voix souveraines du peuple gabonais soient prises en compte, respectées pour que force revienne à la loi.

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Présidentielle au Gabon: «Le président, c’est moi», affirme Jean Ping

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« Le président, c’est moi », a affirmé vendredi soir l’opposant gabonais Jean Ping, réclamant un recomptage des voix bureau de vote par bureau de vote, lors de sa première déclaration depuis la proclamation de la victoire du président sortant Ali Bongo.

« Le monde entier connaît qui est le président de la République: c’est moi, Jean Ping », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à son domicile de Libreville.

« En tant que président élu, je suis naturellement très préoccupé par la situation de notre pays qui évolue vers un chaos généralisé. Aussi j’en appelle à la responsabilité des uns et des autres, afin que le pays retrouve le chemin de l’apaisement », a-t-il dit, avant d’ajouter: « Je sais que l’apaisement ne peut survenir que si la vérité des urnes (…) est rétablie et respectée sur la base du comptage des voix, bureau de vote par bureau de vote tel que nous le souhaitons. »

Il a rappelé qu’il s’agissait d’une exigence formulée par « le Conseil de sécurité de l’ONU, l’Union européenne, l’Union africaine, la France et les Etats-Unis ».

Le pouvoir gabonais refuse catégoriquement ce recomptage, invoquant la loi électorale du pays, qui ne prévoit pas cette procédure.

Assis en bout de table, dans une allocution très solennelle, Jean Ping s’exprimait face à des partisans et des leaders de l’opposition relâchés peu de temps avant.

Une vingtaine d’entre eux étaient retenus par les forces de l’ordre au quartier général de Jean Ping depuis jeudi matin. Le QG avait alors été pris d’assaut. A l’intérieur de l’immeuble, l’AFP a pu constater des impacts de balles et des traces de sang.

Après plus de 36 heures et une intervention de la France, les autorités gabonaises ont finalement autorisé ces leaders de l’opposition – dont un ancien vice-président et deux anciens ministres – à repartir vendredi soir. Ils se sont immédiatement rendus au domicile de Jean Ping.

Ce dernier a remercié « solennellement nos amis de toujours à l’extérieur comme à l’intérieur du Gabon pour leur appui au renforcement de la démocratie dans notre pays ».

Les Gabonais ont voté le 27 août pour désigner leur président lors d’un scrutin à un tour. Mercredi en fin de journée, la commission électorale a donné la victoire au chef de l’Etat sortant Ali Bongo Ondimba avec 49,80% des voix devant son principal adversaire Jean Ping (48,23%), qui conteste les résultats et revendique la victoire.

Depuis l’annonce de la réélection de M. Bongo, le pays est en proie à des troubles ayant fait au moins cinq morts.

Par l’AFP

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Présidentielle au Gabon : Jean-Marie Le Pen félicite Ali Bongo Ondimba pour sa réélection

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Alors que la contestation est encore vive au Gabon, au lendemain de la proclamation des résultats consacrant la réélection d’Ali Bongo, les félicitations commencent par tomber sur la table de ce dernier. La toute première félicitation vient de Jean-Marie Le Pen.

Jean-Marie Le Pen, le président d’honneur du Front National, parti de l’extrême droite français, a félicité le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo pour sa réélection à l’issue d’un scrutin très contesté. «Je félicite le président Ali Bongo pour sa réélection », a posté Jean-Marie Le Pen sur son compte Twitter.

Cette réaction de président d’honneur du parti de l’extrême droite français prend le contre-pied de la sortie du Parti Socialiste français qui avait appelé Ali Bongo à reconnaître la victoire de l’opposant Jean Ping, qui continue de revendiquer sa « victoire », dénonçant un truquage des résultats au profit du président sortant dans la province du Haut-Ogooué.

Selon les chiffres officiels, le président sortant (57 ans) devance son rival de 5.594 voix, sur un total de 627.805 inscrits.

Le taux de participation a été de 59,46% avec 356.890 suffrages exprimés, M. Bongo recueillant 177.722 voix et M. Ping 172.128.

Les contestations concernent les résultats de la Province du Haut-Ogooué, berceau de la famille Bongo, où la participation atteint, selon les résultats officiels, 99,93%. Ali Bongo y a recueilli 95,46% des suffrages. Impossible selon l’opposition, emmenée par Jean Ping qui demande un comptage des voix bureau de vote par bureau de vote.

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L’Union Européenne, la France et les USA ont également appelé au recomptage des voix. Les pressions se multiplient à l’international.

Sur place à Libreville, on note des manifestations de l’opposition et des courses poursuites entre forces de l’ordre et manifestants de l’opposition. On signale l’arrestation de plus de 200 personnes dans la journée d’aujourd’hui.

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Présidentielle au Gabon : la messe est dite, la Cenap a validé la victoire d’Ali Bongo

Ali Bongo Ondimba,

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Le décompte du dépouillement des bulletins de vote de la présidentielle au Gabon, effectué par la Commission électorale, donne le chef de l’Etat sortant, Ali Bongo, vainqueur avec 49,85% des voix. Son principal adversaire, Jean Ping, en obtient 48,16%.

L’opposition gabonaise rejette les résultats de la Commission électorale et réclame un nouveau décompte dans une province, a dit mercredi une porte-parole de Jean Ping.

De son côté, l’Union européenne demande à la Commission électorale gabonaise de rendre publics « les résultats détaillés » de chaque bureau de vote. Elle appelle aussi les protagonistes à maintenir le calme dans le pays.

Jean Ping, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA), a clamé victoire ces derniers jours et appelé Ali Bongo à reconnaître sa défaite.

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Présidentielle au Gabon : 5 jours après le vote, les Gabonais sont toujours dans l’attente des résultats

Jean Ping et Ali Bongo Ondimba

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Depuis la fin du scrutin du 27 aout 2016 jusqu’à nos jours, les gabonais du territoire national que la diaspora sont toujours dans l’attente impatiente des résultats définitifs de la présidentielle.

Prévue normalement pour le 30 aout 2016, la publication des résultats définitifs de la présidentielle devant départager deux principaux candidats qui se réclament la victoire tarde toujours à venir  dans ce sens que la CENAP devrait éclairer la lanterne du peuple gabonais sur le nom de celui qui doit conduire les destinées de ce pays pendant ce nouveau septennat.  

De ce  fait, les avis sont diversement partagés au sujet du retard dû à la publication des résultats. Les uns pensent que ce retard est dû par le fait que la CENAP doit prendre assez de temps avant de rendre officiel ces résultats. D’autres par contre, s’inspirant de la réalité de certains pays de la sous région en matière de fraude électorale, pensent que ce retard est crée dans l’objectif de permettre à la majorité présidentielle et aussi à l’exécutif de modifier des résultats réellement sortis des urnes. « Le pays n’a même trois millions d’électeurs alors pourquoi ces résultats tardent toujours à venir.» S’exclamait un jeune gabonais qui a requit l’anonymat.

 Par ailleurs, la peur est grandement observée dans la ville à travers le fort déploiement de la force publique dans les endroits stratégiques et aussi à travers l’envahissement de certaines pharmacies, boulangeries et super marchés où bon nombre de familles viennent s’approvisionner en vivres et en médicaments afin de prendre des précautions. La circulation routière est très timide dans la ville. La population craint les débordements après la publication des résultats, préférant rester chez elle.

Bon nombre de gabonais demandent à la CENAP de vite proclamer les résultats afin que les inquiétudes des uns et autres cessent. Ainsi, sentant la tension ainsi que la psychose qui règnent dans la ville avant la publication des résultats définitifs de l’élection présidentielle, certaines représentations diplomatiques à l’instar de France, a demandé à ses ressortissants être prudent 24 heures avant la publication des résultats.

« Les résultats doivent être déjà rendus officiels afin de cesser planer l’incertitude et le doute dans la conscience collective du peuple gabonais. Et, pour éviter qu’il ait mécontentement de la population, les résultas publiés par la CENAP doivent être le reflet de la vérité des urnes. Que le meilleur gagne et que perdant reconnaisse ainsi sa défaite. » affirme un Gabonais.

Après la longue journée d’attente, la CENAP a finalement débuté ce mercredi 31, la plénière qui devrait permettre de conclure les débats sur les résultats et les transmettre au ministère de l’intérieur pour publication. Mais, avant d’y arriver le Gabon continue de vivre une seconde journée rouge.

Celmond Koumba

Envoyé spécial à Libreville pour ICIBrazza

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Présidentielle au Gabon : des Ivoiriens et des Français dans le collimateur du camp d’Ali Bongo

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Dans la guerre de communication que se livrent les deux principaux candidats à l’élection présidentielle au Gabon, le camp du candidat Ali Bongo tente, par la dénonciation de certains acteurs ivoiriens de haut rang, de reprendre la main sur celui de Ping qui, depuis la fin des votes, a mené la danse.

Après deux jours durant lesquels, Ali Bongo a été mis dans une position de défense, Alain-Claude Bilié By Nze semble avoir enfin trouvé l’accusation qui devrait renverser la vapeur. Face à la presse dans les locaux de Gabon Télévision, le porte-parole d’Ali Bongo a tenu à rappeler la souveraineté du Gabon et dénoncer le communiqué du parti socialiste français et certains hommes d’affaires liés à Jean Ping.

Pour Bilie By Nze, le candidat Jean Ping a activé ses réseaux français et ivoiriens afin de « peser sur l’issue du scrutin et porter atteinte à la sécurité du pays ». Le porte-parole d’Ali Bongo affirme qu’un conseiller du président Ivoirien, Alassane Ouattara a introduit des hackers au Gabon pour diffuser via une application des faux procès verbaux.

En sa qualité de ministre de la Communication et porte-parole du gouvernent, Alain Claude Bilie By Nze a nommé Mamady Diané,  conseiller du président ivoirien Alassane Ouattara comme étant l’auteur de la mise en place du logiciel  pour le camp Jean Ping.

Contacté par Oeil d’Afrique, Mamady Diané s’étonne : « Je ne suis pas au courant (de cette affaire) et je ne suis ni prêt ni de loin mêlé à ces affaires d’ingérence au Gabon ». Néanmoins, un proche de Mamady Diané ayant requis l’anonymat relativise en ces termes. « Il n’est pas question d’ingérence mais de conseils à un ami. Nous avons conseillé à monsieur Ping de demander à ses représentants à la CENAP de démissionner si le résultat ne correspondait pas aux chiffres que le camp Ping a en sa possession. Si l’appel a été intercepté, c’est que le candidat Ping est sur écoute ».

Du côté de la CENAP, les délibérations ont commencé. Elle devrait donner les résultats tard dans la soirée afin que le ministère de l’Intérieur les publie. En attendant, la pression est bien plus forte et les Gabonais vivent peut être le jour le plus long de leur histoire.

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Présidentielle au Gabon : Jean Ping se dit à nouveau victorieux lors d’une allocution à son QG

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Le candidat de l’opposition Jean Ping a fait une nouvelle déclaration, ce lundi 29 août, à son quartier général (QG) de Libreville, revendiquant une fois de plus la victoire à la présidentielle gabonaise.

Officiellement, les résultats seront annoncés ce mardi 30 août vers 17h (16h TU). C’est la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) qui doit les publier, mais déjà la classe politique a pris les devants avec cette déclaration de Jean Ping ce dimanche : « Je suis l’élu. J’attends que le président sortant m’appelle pour me féliciter ».

Ce lundi, Jean Ping s’est à nouveau exprimé lors d’une courte allocution solennelle aux côtés de trois autres candidats qui s’étaient retirés de la course à la présidentielle pour se rallier derrière lui : Casimir Oyé Mba, Guy Nzouba Ndama et Léon-Paul Ngoulakia.

Jean Ping a déclaré que sur la base de la quasi-totalité des procès-verbaux de l’élection, il est en mesure d’affirmer être le vainqueur du scrutin. Pour rappel, l’opposition compile avec ses militants les résultats dans le pays et les centralise à Libreville et la Commission électorale est toujours en train de centraliser les résultats.

Jean Ping a précisé avoir rencontré les ambassadeurs de France et des Etats-Unis. Il a nié s’être autoproclamé président, avant de s’engager fermement à garantir au président Bongo et à sa famille une totale sécurité, en ajoutant comme ce dimanche d’ailleurs qu’il n’y aurait « aucune chasse aux sorcières ».

Selon lui, le peuple a exprimé sa soif d’alternance et il ne pourra « jamais accepter que sa victoire soit volée ». Ce dimanche, le porte-parole d’Ali Bongo, Alain-Claude Billie By Nze, a déclaré que le chef de l’Etat était en avance dans les chiffres et que « cette avance était irréversible ».

Jean Ping s’est enfin adressé à la Commission électorale dont les résultats doivent être proclamés ce mardi à 17h. Il lui a demandé de rester neutre avant d’inviter le peuple à la vigilance et à la mobilisation pour défendre sa victoire. Pour lui, le peuple défendra par tous les moyens cette victoire.


■ Pour les observateurs de l’UE, le processus a « manqué de transparence »

« Je félicite les électeurs gabonais qui ont exprimé leur volonté démocratique dans un processus dont la gestion a manqué de transparence », a déclaré l’eurodéputée bulgare Mariya Gabriel, la chef de la mission des 73 observateurs de l’Union européenne (UE).

« La mission déplore le manque de transparence des organes de gestion des élections omettant de mettre à la disposition des parties prenantes des informations essentielles telles que la liste électorale et la liste des centres de vote », critiquent les observateurs européens.

Par RFI

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Présidentielle au Gabon : le Parti socialiste français appelle à la « sérénité »

Des soldats maintiennent l'ordre devant un bureau de vote où des électeurs attendent de voter pour leur président, à Libreville, Gabon, 30 août 2009.

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En se basant sur des chiffres collectés par l’opposition, Jean Ping, principal opposant à la réélection d’Ali Bongo, s’est déjà dit « élu » à l’issue du scrutin présidentiel gabonais. Cette déclaration intervient alors  que les résultats officiels ne seront communiqués que mardi.  De son côté, Ali Bongo, président-candidat, a indiqué qu’il attendait « sereinement » les résultats. Dans un communiqué, le Parti Socialiste français a déclaré que la sérénité doit présider à l’issue du scrutin.

« Alors que les premières estimations indiquent que le Président sortant Ali Bongo serait battu au profit de Jean Ping, la sérénité doit présider à l’issue du scrutin », a indiqué dimanche dans un communiqué le Parti socialiste en France. Avant d’ajouter : « Voilà plus d’un demi siècle que la famille Bongo gouverne le Gabon. Une alternance serait signe de bonne santé démocratique et un exemple ».

Selon le document, le Parti socialiste sera d’une extrême vigilance sur les résultats de l’élection présidentielle au Gabon.  Le PS a affirmé que le vote libre des citoyens est « l’outil par lequel la démocratie s’exprime et l’alternance, quand ils le décident, doit fonctionner ».

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Présidentielle au Gabon: Ali Bongo déclare attendre « sereinement » l’annonce des résultats

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba
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Le président sortant du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a déclaré dimanche attendre sereinement les résultats de l’élection présidentielle alors que son principal rival Jean Ping s’est autoproclamé vainqueur du scrutin à un tour de samedi.

Nous sommes légalistes et nous sommes républicains donc nous attendons sereinement que la Cénap (commission électorale, ndlr) annonce les résultats de l’élection, a déclaré le président-candidat pour sa première prise de parole publique depuis le vote. Les résultats doivent être annoncés mardi.

Moi je respecte les lois. Il faut donc attendre que la Cénap donne les résultats. Je n’ai rien à dire à ce niveau là, a-t-il ajouté, interrogé par la presse sur le fait que l’opposant Jean Ping s’est déclaré élu quelques heures plus tôt devant la presse et ses partisans.

Ca me rappelle deux fables: rien ne sert de courir, il faut partir à point, et il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, a conclu le président sortant.

L’annonce (des résultats) est prévue pour ce mardi 30 août vers 17h00 (16H00 GMT), avait déclaré dimanche matin le ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubelet Boubeya. Le ministre avait rappelé qu’il est illégal de proclamer des résultats chiffrés en amont de l’annonce des autorités compétentes.

Il apparaît très clairement que le candidat Ali Bongo Ondimba est en tête avec une avance qui ne peut plus être inversée, a de son côté réitéré dimanche lors du rassemblement pro-Bongo son porte-parole, Alain-Claude Bilie-By-Nze, qualifiant de menace grave pour la paix et la démocratie l’auto-proclamation de Jean Ping.

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