[GARD align= »center »]
Une enquête du quotidien français, «Le Monde», datée du vendredi 2 décembre 2016, sur les biens mal acquis, au Portugal, fait état de l’inculpation de José Roberto Colnaghi, président de la société brésilienne Asperbras, à Lisbonne (Portugal), pour «corruption» et «blanchiment d’argent», en raison des contrats très lucratifs signés en République du Congo.
Avant lui, plusieurs têtes de ladite entreprise impliquées dans des marchés dans notre pays étaient déjà tombées dans le filet de la justice, notamment José Veiga, le «Monsieur Afrique» portugais, longtemps basé à Brazzaville, qui a même acquis la nationalité congolaise.
Dans cette affaire, l’ancien ministre congolais des finances y est cité, pour avoir bénéficié «de la générosité de la firme brésilienne», selon les éléments recueillis par les autorités portugaises.
De l’argent en liquide aurait été trouvé, après une perquisition, dans une résidence que le groupe brésilien aurait mise à sa disposition. Contacté par le journal «Le Monde», l’entourage du ministre Gilbert Ondongo, se référant à l’argent liquide, juge qu’il est «fantaisiste d’imaginer que ces fonds, trouvés dans un lieu ne lui appartenant pas, aient un quelconque lien avec le ministre», tout en refusant de se prononcer sur les autres découvertes des autorités portugaises.
©LSA
[GARD align= »center »]