Port de Pointe-Noire : Bolloré cherche à rassurer sur l’emploi après la cession à MSC

©DR

Les gestionnaires du port de Pointe-Noire, au Congo, ont cherché à rassurer sur le maintien des emplois, après l’annonce de la cession des activités logistiques du groupe français Bolloré en Afrique à l’armateur italo-suisse MSC.

MSC (Mediterranean Shipping Company) nous a « certifié qu’il conserverait l’emploi. Nous sommes totalement sereins face à cela », a déclaré cette semaine Christophe Pujalte, directeur régional de Bolloré transport et logistique pour les deux Congo, lors d’un voyage de presse organisé par l’entreprise.

Parmi les salariés, certains se montrent moins confiants. « Personne ne connaît les vraies motivations du repreneur. Il peut nous surprendre par des licenciements, des réductions d’effectifs… », a dit sous couvert d’anonymat un conducteur de portique.

« MSC a confirmé l’option d’achat qu’il avait donnée au mois de décembre 2021 (…). Ce n’est pas un rachat des actifs, mais un rachat d’actions », a souligné M. Pujalte. En Afrique, « MSC est faiblement implanté dans nos métiers. D’où l’intérêt qu’ils portent à notre réseau », a-t-il expliqué.

Basé à Genève, MSC appartient à la famille italienne Aponte et revendique une flotte de 560 navires et plus de 100.000 employés, avec la gestion de terminaux à Singapour, Long Beach (Californie) ou Rotterdam. Au Congo, MSC va reprendre les actions de Congo Terminal, filiale congolaise de Bolloré qui compte 900 agents et a obtenu en 2009 (jusqu’en 2030) la concession du port de Pointe-Noire, le plus grand en eau profonde du Golfe de Guinée.

Depuis lors, Congo Terminal a investi près de 400 millions d’euros sur 570 millions prévus pour moderniser et faire de Pointe-Noire la principale porte d’entrée de l’Afrique centrale, puis un hub de transbordement, assurent ses dirigeants.

« Sur le million de conteneurs manipulés en 2021 (contre moins de 200.000 en 2009, ndlr), 900.000 étaient des conteneurs en transbordement », a expliqué Anthony Samzun, directeur général de Congo Terminal. Ces conteneurs, a-t-il affirmé, arrivés directement d’Europe, d’Asie ou d’Amérique, ont été déchargés au port de Pointe-Noire avant d’être acheminés vers leur destination finale : République démocratique du Congo, Cameroun, Gabon, Centrafrique, Tchad…

Par ailleurs, a assuré M. Pujalte, Pointe-Noire ne craint pas la concurrence du futur port de Banana, dans le sud-est de la RDC voisine, dont les travaux viennent d’être lancés, avec des capitaux émiratis.

« Ce n’est pas parce qu’on a posé la première pierre que ce port va être opérationnel demain », a-t-il commenté.

Congo Terminal réceptionne deux nouveaux portiques de parc

 [GARD align=« center »]

Congo Terminal, concessionnaire du terminal à conteneurs du Port de Pointe-Noire, vient de réceptionner deux (02) nouveaux portiques de parc RTG. Avec une capacité de levage de 40 tonnes, ces équipements vont accroître les capacités de stockage des conteneurs sur les parcs et participer à l’amélioration de la fluidité sur l’ensemble des opérations.

Financés par Congo Terminal à hauteur de 2,6 milliards de francs CFA (4 millions d’euros), ces deux portiques de parc, construits par Konecranes spécialisée dans les équipements de levage, vont renforcer les capacités de manutention du terminal à conteneurs du Congo.

Congo Terminal poursuit ainsi son programme d’investissements afin de faire de Pointe-Noire, un port en eaux profondes de référence, adossé à des corridors spécifiques et qui répond aux attentes des principaux armateurs. En 2019, l’entreprise a manutentionné plus de 920 000 EVP contre 190 000 EVP au début de la concession qui ont permis au port de Pointe-Noire d’obtenir la distinction de « meilleure productivité à quai des ports d’Afrique centrale et de l’ouest ».

 [GARD align=« center »]

Pour Laurent PALAYER, Directeur Général de Congo Terminal « Grâce à ce nouvel investissement, nous renforçons la compétitivité de l’économie et accélérons le dynamisme des échanges régionaux dans la région. Depuis 2009, Congo Terminal a investi plus de 250 milliards de FCFA (400 millions d’euros) dans le développement des infrastructures, l’acquisition des équipements modernes de manutention et l’installation d’un système d’exploitation performant. »

À propos de Congo Terminal

Congo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe-Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à la réduction de 50% de ses tarifs de livraison, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015; ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise bénéficie d’une technologie de pointe et de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal déploie des solutions de mobilité respectueuses de l’environnement à travers ses bus électriques destinés au transport du personnel. Congo Terminal emploie plus de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’apprentissage. 

 [GARD align=« center »]

Navigation: “Kota Perkasa”, l’un des plus gros porte-conteneurs, accueilli par Congo Terminal

[GARD align=« center »]

“Kota Perkasa”, l’un des plus gros porte-conteneurs, accueilli par Congo Terminal © Facebook Congo Terminal

Une première dans la navigation maritime en Afrique centrale. Le “Kota Perkasa”, l’un des plus gros porte-conteneurs, a été accueilli au Congo, grâce aux grands investissements consentis par Bolloré Ports visant à faire du pays, l’une des plus grandes nations africaines dotée d’un port moderne.

Au Congo, les autorités surtout celles maritimes, doivent être fières d’avoir accueilli un navire aux dimensions énormes. Il s’agit du “Kota Perkasa” transportant 12 000 équivalents vingt pieds (EVP), qui a accosté au terminal à conteneurs de Pointe Noire. Cette réussite est notamment due aux travaux d’investissements consentis par Bolloré Ports, à travers sa filiale Congo Terminal. Ces investissements ont franchi la barre des 240 milliards de francs CFA et portent essentiellement sur l’acquisition de nombreux équipements d’exploitation et de manutention mais aussi sur l’agrandissement du port de Pointe Noire et d’infrastructures connexes notamment l’extension du quai G de 530 à 800 mètres et la reconstruction de 720 mètres de quai supplémentaires.

[GARD align=« center »]

Les rénovations du trafic maritime congolais ne s’arrêtent pas là. En effet, grâce à six portiques de quai (STS) et 16 portiques de parc (RTG), l’exploitation de 4 grues mobiles de quai d’une capacité de 100 tonnes chacune, 14 reach-stackers et 40 attelages de parcs (tugmasters), l’agrandissement et l’aménagement de 32 hectares de yards permettant le stockage de 22 000 EVP pleins et la disponibilité de 21 passerelles autorisant le branchement de 882 conteneurs frigorifiques, Congo Terminal a fini d’afficher ses ambitions au Congo. La capacité a augmenté. La productivité du terminal passe de 15 à plus 70 mouvements par heure en moyenne aujourd’hui, tandis que les volumes traités ont presque triplé atteignant les 712 000 EVP en 2018. Le temps mis au niveau du quai a été réduit.

Ces importants gains de productivité ont permis de réduire le temps moyen à quai des plus gros navires de 3 jours à moins de 24 heures, tout en supprimant les attentes sur rade de tous les porte-conteneurs.

Avec cette modernisation et rénovation entreprises par Congo Terminal, 850 emplois directs et pérennes et plus de 300 emplois indirects ont été créés pour améliorer la qualité du service maritime.

Le dragage du Port Autonome de Pointe-Noire (PAPN) a aussi permis l’approfondissement du chenal et du bassin portant les tirants d’eau maximum admissibles à plus de 15 mètres, facilitant ainsi l’accostage de navires de grande taille.

Bolloré Ports est le principal investisseur de la concession du terminal à conteneurs. Il vise à faire du PAPN, la porte d’entrée du bassin du Congo et la première plateforme de transbordement de la sous-région.

[GARD align=« center »]

Congo : Le gouvernement annonce une première cargaison des mines de Mayoko

port autonome de Pointe-Noire

[GARD align=« center »]

port autonome de Pointe-Noire
Le port autonome de Pointe-Noire

Le ministre congolais des Mines et de la Géologie, Pierre Oba, a annoncé mercredi à Brazzaville lors du conseil des ministres, que le port de Pointe-Noire recevra prochainement le premier train contenant la première cargaison de fer produit à Mayoko, dans le département du Niari, au Sud-Ouest du pays.

Selon Pierre Oba, la première cargaison de fer de Mayoko a déjà trouvé preneur. ‘’Le navire du client acheteur se trouve déjà sur les rives de Pointe-Noire‘’, a affirmé le ministre congolais des Mines et de la Géologie.

Parmi les projets de décret soumis au conseil des ministres par Pierre Oba figurent entre autres, le projet de décret portant premier renouvellement au profit de la société d’exploitation minière du Congo du permis de recherche minière pour l’or, dit ‘’permis Etaba 2‘’, dans le département de la Cuvette ouest (Nord-Ouest) et deux projets de décret pour le permis de recherche minière pour la colombo tantalite dit ‘’permis belle vue‘’, pour le premier et pour les diamants bruts dit ‘’permis gatongo kounda‘’ pour le second, dans le département de la Sangha, au Nord du pays.

Le conseil des ministres a également examiné et adopté le projet de décret portant attribution à la société Origine exploration Congo SA d’un permis de recherche minière pour les potasses dit ‘’permis Loango’’ dans le département du Kouilou, au Sud.

[GARD align=« center »]

‘’La prospection de cette société a été encourageante. Elle sollicite donc l’obtention d’un permis de recherche pour déterminer le potentiel réel en potasse de la zone prospectée en vue d’une éventuelle entrée en production. Le budget de réalisation de ces travaux est évalué à plus de 10 milliards de F CFA‘’, a déclaré Pierre Oba.

Pour faciliter les recherches et la production minière, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso, a souligné comme priorité la construction d’une ligne ferroviaire qui reliera les différents bassins de production minière depuis le port minéralier de Pointe-Noire jusqu’au département de la Sangha via les localités de Mayoko et de Zanaga, au Sud du Congo.

Pierre Oba a présenté, au total, six projets de décret qui ont tous été adoptés après leur examen.

Outre Pierre Oba, le ministre congolais des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya, a proposé 7 projets de décret qui ont été aussi examinés et adoptés.

Pour le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, l’adoption de ces projets de décret manifeste la volonté du gouvernement d’assurer la régulation optimale dans les secteurs des mines et des hydrocarbures, deux secteurs clefs de l’économie nationale pour assurer sa croissance et son dynamisme.

Avec PANA

[GARD align=« center »]