Brazzaville – Sécurité : des policiers en exercice de réactivité pour le maintien d’ordre public

[GARD align=« center »]

Une démonstration des éléments du GMP au stade Alphonse- Massamba-Débat

Le Groupement mobile de la police (GMP) et celui d’actions spéciales, en synergie avec la sécurité civile, ont procédé à une démonstration des capacités opérationnelles, le 30 mars à Brazzaville, pour entretenir les réflexes et la réactivité dans le maintien et le rétablissement de l’ordre public.

« Le maintien de l’ordre et le rétablissement de l’ordre public n’accordent aucun créneau à l’amateurisme. De telles missions ne peuvent être confiées aux personnes inexpertes. Pour cela, il faut des hommes ayant une connaissance parfaite des textes, une maîtrise des techniques opérationnelles appropriées pour mieux sécuriser la population et ses biens », a souligné le colonel Delphin Didace Yobi, directeur de la sécurité publique. Il s’est exprimé sur la nécessité d’avoir des policiers suffisamment entraînés pour mener les missions régaliennes qui sont les leurs.

La manœuvre a porté sur un exercice de rétablissement de l’ordre public après une brouille avec des manifestants, suite à l’interpellation et au démantèlement des fumoirs de chanvre.

[GARD align=« center »]

« Le degré de professionnalisme de nos unités ne peut être élevé qu’avec ce genre de démonstration des capacités opérationnelles », a expliqué le commandant du GMP, le colonel Guy Jonas Tsiba, qui a dirigé l’opération.

Le général François Ossélé, directeur des opérations de l’état-major des Forces armées congolaises, a assisté à la manœuvre. « Ce qui m’a impressionné, c’est la coordination des opérations du Groupement mobile de la police avec d’autres composantes comme le Groupement d’actions spéciales et la sécurité civile », a-t-il fait savoir.

En dehors de cette démonstration, prélude à la célébration du trentième anniversaire du GMP, prévue le 3 avril, les unités de la police s’entraînent au quotidien.

« Nous allons créer davantage de conditions pour vous obliger de vous entraîner quotidiennement et professionnellement », a souligné le directeur général adjoint de la police, le colonel André Fils Obami-Itou.

Rominique Makaya

[GARD align=« center »]

Congo : Interdiction aux policiers et militaires de fréquenter les débits de boisson et marchés en tenue de service à Dolisie

des Forces armées congo

[GARD align=« center »]

des Forces armées congo
©DR

La Police Militaire de la zone Militaire de Défense N° 2 a effectué une patrouille , jeudi, dans la ville de Dolisie dans le Niari (sud), afin de traquer et interpeller tout agent de la force publique qui se retrouverait dans les débits de boisson et marchés en uniforme.

La Police Militaire de la zone Militaire de Défense N° 2 a rappelé aux éléments des forces de l’ordre leur mission de défendre l’intégrité du territoire national et de garantir la libre circulation des personnes et des biens.

Les éléments des forces de l’ordre qui seront arrêtés dans les débits de boissons et marchés en tenue de service seront sanctionnés sévèrement pour violation des consignes.

[GARD align=« center »]

A Dolisie, certains débits de boisson sont devenus des espaces très prisés par les hommes en tenue, de jour comme de nuit. «Pas moyen pour les clients ordinaires de circuler», nous dit-on.

Sur les tables, toutes les boissons occupent une place dominante. Ces bars sont devenus des points de rencontre, des lieux de négociation des particuliers, qui veulent rendre visite à leurs proches incarcérés, des endroits où se traitent des affaires sombres.

De l’avis des tenanciers des bars, ces hommes en tenue n’ont pas d’heure de travail.

«Ils boivent à toutes les heures et des heures durant. Difficile voire impossible de savoir s’ils consomment pendant les heures de travail, vu que pendant qu’ils boivent, ils travaillent. Ils font leurs affaires ».

Jack MAÏSSA 

[GARD align=« center »]

Italie : des policiers français accusés d’avoir falsifié l’âge de mineurs pour les expulser

[GARD align=« center »]

©DR

Selon un article du Guardian paru ce jeudi, des policiers français auraient falsifié l’acte de naissance d’au moins deux migrants mineurs non accompagnés afin de leur refuser l’entrée du territoire. 7 ONG ont saisi la Commission européenne et le ministère de l’Intérieur italien. L’Union européenne garantit aux migrants mineurs voyageant seuls une protection et le droit de rejoindre un membre de leur famille vivant dans un des États membres.

7 organisations humanitaires italiennes ont accusé la police française d’avoir falsifié la date de naissance de deux migrants mineurs, voyageant seuls, pour leur interdire l’entrée du territoire français. « Nous avons vu deux mineurs que nous connaissions interpellés à la frontière franco-italienne. Nous avons vu les policiers modifier la date de naissance sur le document « refus d’entrée sur le territoire » », a raconté Daniela Ziterosa, une juriste travaillant pour l’ONG Intersos, au quotidien britannique The Guardian.

[GARD align=« center »]

« Un des enfants a pris une photo du document, on peut y voir que la date de naissance originelle a été modifiée. [..] On a finalement réussi à forcer les policiers à accepter les deux jeunes ». Le migrant mineur qui a pris la photo est né en Erythrée le 1er Octobre 2001, mais la date retenue sur le formulaire est celle du 1er janvier 2000. Il est arrivé en Italie en juin dernier et tentait de rejoindre la Suède, où vit son frère.

Le Guardian cite une source italienne, assurant que la police française peut, en cas de doute sur l’âge d’un migrant, demander aux autorités italiennes de consulter leur base de données. « Quand les migrants arrivent en Italie, nous les identifions. Nous savons donc qui est mineur et qui est adulte. En cas de doute, les autorités françaises peuvent vérifier auprès de nous. Et si les migrants sont mineurs, ils doivent les laisser passer la frontière, pas les renvoyer. »

En effet, l’Union européenne garantit la protection aux migrants mineurs non accompagnés. Elle garantit par ailleurs aux migrants mineurs non accompagnés le droit de rejoindre un parent vivant dans un autre État membre.

©Ouest-france

[GARD align=« center »]

Contrôle à Brazzaville et Pointe-Noire : Des policiers s’adonneraient au racket

[GARD align=« center »]

Image d’archive| Une policière en plein contrôle ©DR

La police nationale fait d’énormes sacrifices pour la sécurité des congolais. Cependant, il y a des pratiques aux antipodes des valeurs et missions de cette force de l’ordre. Le racket est devenu monnaie-courante dans presque tous les carrefours de la capitale politique Brazzaville et la capitale économique Pointe-Noire. Les policiers chargés de réguler la circulation routière s’y donnent à cœur-joie.

Ce phénomène s’est, au fil du temps, érigé, en norme. Il n’est pas rare de voir des policiers exercer leur «travail » en toute quiétude, renonçant aux principes du devoir de sécurité des personnes et des biens.

Les génies du racket, ont établis des règles pour extorquer les automobilistes. Peu importe la situation (régulière ou non) de ceux qu’ils contrôlent.

Les agents de sécurité exigent des montants variant de 1000, 2000,5000, 10000 à 15000 Franc FCFA voir plus, en fonction des motifs d’infractions ou d’irrégularités.

Certains policiers improvisent des postes pour recevoir des pots-de-vin au grand dam des respects des règles de la sécurité routière et publique, engendrant ainsi une anarchie totale.

[GARD align=« center »]

Par conséquent, des automobilistes se retrouvent à circuler sans assurance, sans visite technique à jour, parfois même sans phares.

Déployés pour discipliner la circulation routière, les agents routiers s’éloignent carrément de leur mission au profit de la muette, et deviennent parfois, les meilleurs perturbateurs.

Pour certains conducteurs, afin d’échapper à la rigueur de la loi, il suffit tout simplement de glisser quelques billets de francs CFA entre les mains de ces agents.

La police est régie par un statut et règlement dans lequel il existe des sanctions. Ces agents véreux et corruptibles doivent être sanctionnés par la loi car on vient pour servir la police et non pour se servir de la police.

Le ministre congolais de l’Intérieur doit donc lorgner dans les rues où ses éléments continuent à faire du racket.

«La lutte contre la corruption doit être menée dans tous les secteurs d’Etat. L’application stricte de la loi, dans toute sa rigueur, redonnera à la rupture son sens le plus profond et reconnaîtra, à la République, son devoir protecteur de la vertu, l’Etat se chargeant, chaque jour, de traquer les antivaleurs », a rappelé le président de la République, Chef suprême des Armées, Denis Sassou Nguesso, le 30 décembre dernier dans son discours sur l’état de la nation devant le parlement réuni en congrès.

Germaine Mapanga 

Les Echos du Congo Brazzaville

[GARD align=« center »]

Congo: des blessés lors des heurts entre élèves et policiers

[GARD align= »center »]

Les épreuves du baccalauréat blanc programmées le 3 mai dans l’après-midi n’ont plus eu lieu au Lycée de la Révolution, installé sur le même site que son voisin Antonio Agostinho Néto, dans le 6e arrondissement, Talangaï.

De sources proches de la direction de cet établissement, une altercation entre un élève et un policier s’est terminée par un rixe entre deux groupes.

De nombreux élèves censés défendre leur collègue s’en sont pris aux policiers postés pour la sécurité de l’établissement. Dépassés par l’ampleur de la violence, ces derniers ont dû faire venir un renfort pour maîtriser la situation. Finalement, du fait des jets de pierres et de coups de matraques, des blessés, notamment un membre de la force publique et quelques élèves, ont été signalés et conduits à l’hôpital de Talangaï, selon la même source. L’on espère que les épreuves du bac blanc pourront bien reprendre ce jeudi matin.

Suite aux violences récurrentes constatées, les élèves des lycées A A. Neto et Révolution s’étaient pourtant engagés, le 13 décembre dernier, à observer un climat d’apaisement avec les agents de la sécurité. Une cérémonie dite de réconciliation avait alors été organisée, en présence de l’administrateur-maire de Talangaï, Privat Frédéric Ndeké et d’un conseiller du ministre de l’Enseignement primaire et secondaire. On constate, hélas ! que l’apaisement n’a été que de courte durée.

[GARD align= »center »]

États-Unis : cinq policiers tués lors d’un rassemblement contre la mort de deux Africains-Américains

[GARD align= »center »]

Cinq policiers ont été tués par des tirs jeudi pendant un rassemblement à Dallas, dans le sud des États-Unis, pour protester contre la mort de deux Africains-Américains abattus mardi et mercredi par la police. Deux suspects ont été placés en garde-à-vue.

Le chef de la police de Dallas, David Brown, a indiqué dans un communiqué que « deux snipers ont tiré sur 10 policiers depuis une position en hauteur pendant une manifestation ». Dans le bilan précédent, la police de cette ville du sud des États-Unis faisait état de quatre policiers tués et au moins huit blessés dont sept agents et un civil.

Selon les chaînes de télévision locales, les tirs se sont produits dans la soirée, jeudi 7 juillet, peu après la fin d’un rassemblement pour protester contre la mort d’Alton Sterling en Louisianne (sud) mardi soir, et celle de Philando Castile dans le Minnesota (nord) mercredi, tous deux abattus par la police.

Deux suspects en garde à vue

« Deux suspects ont été placés en garde à vue », a indiqué la police de Dallas. L’un d’eux s’est rendu aux autorités et l’autre en garde à vue avait échangé des tirs avec des membres du SWAT, la force d’intervention de la police, a précisé la police de Dallas dans un communiqué publié sur son compte Twitter.

Un « paquet suspect a été découvert près de l’emplacement de ce (second) suspect », a poursuivi la police dans son communiqué, ajoutant qu’une équipe de déminage était en train d’intervenir. L’un des suspects affirme avoir déposé une bombe.

Plusieurs rassemblements

La mort des deux Africains-Américains à trente-six heures d’intervalle a profondément indigné les États-Unis et plusieurs manifestations ont été organisées mercredi à travers le territoire.

Alston Sterling, père de cinq enfants âgé de 37 ans, a été abattu mardi lors d’une altercation par la police alors qu’il vendait des CD devant un supermarché de Bâton-Rouge, en Louisiane. Deux vidéos de la scène, tournées par des passants sur leur téléphone portable, ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux mardi après-midi, suscitant la colère des habitants de cette ville qui se sont rassemblés le soir-même sur les lieux du drame.

Jeudi, Philando Castile, 32 ans, a été abattu lors d’un contrôle de police alors qu’il était à bord de sa voiture dans la ville de Falcon Heights, dans le Minnesota. Sa petite-amie, qui a assisté à la scène, a filmé et diffusé en direct ses derniers instants.

Auparavant, plusieurs métropoles américaines, comme Baltimore ou Ferguson, avaient été le théâtre d’émeutes après de tels drames.

©JA

[GARD align= »center »]

Congo: 4000 policiers spécialement formés pour assurer la sécurité pendant les jeux africains

[GARD align= »center »]

Les éléments de la police commis à l’opération de sécurisation|DR
Les éléments de la police commis à l’opération de sécurisation|DR

Près de 4000 policiers ont été spécialement formés pour assurer la sécurité des populations et des athlètes durant les deux semaines (4 au 19 septembre) que dureront les 11èmes jeux africains qui démarrent vendredi à Brazzaville, a déclaré le directeur général de la police congolaise, Jean François N’denguet, au cours d’une conférence de presse, jeudi à Brazzaville.

« Il s’agira, pour la force publique, de sécuriser toute la ville de Brazzaville en luttant contre la criminalité sur toutes ses formes, en réprimant la délinquance sur toutes les voies publiques« , a expliqué M. N’denguet, invitant la population à la vigilance pour la réussite, dans la paix et la tranquillité, de ces jeux.

« La sécurité, c’est l’affaire de tous. La police a besoin de la contribution de tout le monde pour une sécurité forte dans une ville« , a lancé le directeur général de la police.

« Chaque Congolais, avec rigueur, patriotisme, doit apporter sa pierre à l’édifice, en rassurant autour de nous et partout la population et les athlètes qu’ils sont en sécurité, pour que les 11èmes jeux soient un événement sans faille pour notre continent« , a –t-il ajouté.

Cette 11ème édition des jeux africains est la deuxième qu’organise le Congo, après celle qui s’était déroulée en 1965, cinq ans après l’accession du pays à l’indépendance, sous la présidence de feu Alphonse Massamba Débat qui a dirigé le Congo de 1964 à 1968.