Parfois, il arrive que, dans leurs missions de sécurité, les agents de la Force publique soit au centre bien malgré eux d’un drame. C’est ce qui s’est passé dimanche 17 janvier 2021 au commissariat de police du quartier L’ombre, à Mfilou-Ngamaba, le septième arrondissement de Brazzaville.
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Une femme vendeuse d’un âge avancé a été interpellée avec trois autres personnes, aux heures du couvre-feu, et placée en garde à vue dans ce commissariat.
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Quelque temps après, elle a senti un malaise et s’est effondrée. Conduite dans un cabinet médical puis au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B), on a fait le constat de son décès.
Parmi les mesures annoncées par le gouvernement, le 16 mars, dans le cadre de la prévention du coronavirus (Covid-19), figure la fermeture des bars-dancing, boîtes de nuit, établissements communément appelés VIP et caves. Des réunions ou rassemblements de plus de cinquante personnes sont également interdits.
Sur le terrain, certains éléments de la police menacent les commerçants qui sont pourtant en conformité avec les mesures édictées par le gouvernement. Le terme « restaurant en plein air » est diversement interprété. A Brazzaville, certains restaurateurs ont vu leur matériel (chaises, tables…) emportés par la police alors que dans sa déclaration le gouvernement n’a pas interdit les restaurants. Dans la plupart des cas, les tenants des restaurants sont tenus de verser des sommes d’argent pour récupérer leur matériel.
Le gouvernement devrait veiller à ce que les mesures prises soient respectées par les populations et par les structures chargées de faire appliquer ces mesures.
Les services départementaux de la police judiciaire au Kouilou et à Pointe-Noire ont présenté le vendredi 6 mars, à la presse, les présumés braqueurs à mains armées du convoi d’argent appartenant à une société.
Samba Urbain, Ngatsé Gervais, alias Budoka, Moussounda Maurice Fils, Tchicaya Tite Lucien tous de nationalité congolaise sont les présumés braqueurs qui sont tombés dans le filet de la police. Parmi eux, il y a des récidivistes évadés de la maison d’arrêt de Pointe-Noire. Deux appartiennent à la bande « Boom à l’étranger », une bande spécialisée à voler les habitations en absence des occupants. Les braqueurs ont réussi à emporter le 20 janvier, en pleine journée au quartier Chic, dans le premier arrondissement Emery Patrice Lumumba, la somme de 17 millions 905 mille francs CFA d’une société.
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Appréciant pour sa part la bonne collaboration entre les services de police et la population, le colonel Edgard Brice Malanda, qui dirige les services départementaux de la police judiciaire au Kouilou et à Pointe-Noire, a reconnu que les enquêtes de voisinage ont contribué énormément aux services de police en vue de rattraper les présumés auteurs de ces actes inciviques. Il a, en outre, invité les habitants de Pointe-Noire et du Kouilou de continuer à collaborer avec les services de police afin de mettre hors d’état de nuire tous les fauteurs de trouble dans ces départements. «Les malfaiteurs seront très rapidement présentés au procureur de la République. Soulignons que les enquêtes de voisinage ont permis à la police d’identifier réellement ces bandits. Ces derniers opéraient en étant masqués», a-t-il signifié.
Les policiers du commissariat de Mont-de-Marsan dans les Landes ne s’attendaient sûrement pas à cet accueil au moment de se rendre ce lundi à l’hôtel du département. Appelés pour des troubles causés par un mineur non accompagné d’origine guinéenne, ils décident d’opérer dans un premier temps un contrôle d’identité…
C’est à ce moment-là que les choses dégénèrent. Le jeune homme se rebelle, les trois policiers tentent alors de le menotter mais il se débat et finit par les blesser, rapporte Sud Ouest. L’un d’eux a utilisé son taser pour le maîtriser.
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Convoqué devant un juge pour enfants
Deux policiers ont terminé leur journée à l’hôpital pour des blessures au coude et une épaule déboîtée. Le dernier souffre de douleurs au genou et s’est vu prescrire neuf jours d’incapacité de travail comme ses deux collègues.
Le mineur isolé qui attendait ce lundi-là de récupérer des papiers pour se faire hospitaliser selon son avocat devra répondre de ses actes le 18 mars devant un juge pour enfants.
Samuel Kindengué, Léandre Ebodé et Justin Noundjeu, tous de nationalité camerounaise, ainsi que le Béninois Noumouvi Granflet Yannick Boris ont déjà escroqué plus de trois cents personnes au Congo depuis juin dernier.
Interpellés par les services de police du département de Brazzaville, les quatre malfrats ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Le directeur départemental de la police de Brazzaville, le colonel de police Jean Pierre Okiba, qui les a présentés le 11 novembre à la presse, appelle les Congolais à plus de vigilance et de prudence dans l’utilisation des réseaux sociaux. Selon lui, la cybercriminalité a atteint un niveau inquiétant. « (…) Les délinquants nouent des liens avec des victimes potentielles en leur miroitant des mariages et obtiennent de ces dernières des images érotiques. Une fois ces images obtenues, ils brandissent la menace de les publier sur la toile si jamais la victime ne leur transférait pas les sommes exigées », a expliqué le colonel, précisant que la perquisition effectuée à leur domicile a permis de découvrir également des fausses pièces d’identité.
Notons que ces escrocs créent des comptes sur des sites de rencontre et sur les réseaux sociaux, en utilisant des photos d’hommes ou de femmes récupérées sur internet. Maîtrisant bien les outils informatiques, ils sont spécialistes de la retouche d’images et utilisent également des flux-vidéo préenregistrés sur webcams. Ils peuvent entretenir des correspondances pendant des semaines et des mois, sans rien demander, pour mettre leur interlocuteur en confiance et faire naître des sentiments.
Congo – Vols à main armée : trois braqueurs font la reconstitution des faits
Un réseau de bandits à main armée, démantelé par la police, a dévoilé ses modes opératoires tout en reconnaissant les forfaits perpétrés dont les assassinats à Brazzaville et à Pointe-Noire.
Dans la matinée du 8 octobre, le directeur général de la police, Jean François Ndenget, et sa suite ont parcouru les différents points, notamment les stations d’essence où les présumés braqueurs ont opéré pendant plus d’une dizaine d’années. A Makélékélé, Moungali, Ouenzé, les malfrats ont emporté des millions.
Les mêmes forfaits ont été commis à Pointe-Noire non seulement dans les stations mais aussi chez les particuliers. « On garait le taxi à quelques mètres. Et, un observateur nous informait des différents mouvements des gestionnaires de caisse. Dès que ces derniers sortaient pour aller en banque faire le versement, on entrait dans notre taxi pour les poursuivre. En cours de route, il était question pour nous de créer une obstruction et déclencher l’altercation pour passer à l’acte à main armée », a reconnu Dimitri Mayala, un des malfaiteurs.
A la station située près du Centre hospitalier et universitaire, ils ont dévalisé quatorze millions. A Ouénzé, douze millions pour la première fois puis neuf pour la seconde. Ils sont également passés par les stations de l’Angola-libre, de Jagger et de Mfilou. Là encore, des millions ravis entre les mains des gestionnaires sur le trajet entre la station et la banque ont été emportés. « Après chaque opération, on changeait la plaque d’immatriculation », a expliqué Romuald Matsona, un des éléments du gang.
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« Des crimes d’une singularité inédite«
Le directeur départemental de la police, le colonel Jean Pierre Okiba, a souligné que les braquages se faisaient dans deux sens. Non seulement ces malfaiteurs mettaient la main sur les gestionnaires de station vers les banques mais aussi sur les particuliers qui faisaient des retraits dans les banques pour ensuite regagner leur domicile. Ce réseau avait des informateurs qui suivaient tous ces mouvements pour les alerter. « Des braquages d’une singularité inédite », a fait remarquer le colonel Jean-Pierre Okiba lors de cette descente visant à reconnaître les lieux du crime et à reconstituer les faits.
En réalité, ces présumés braqueurs ont été arrêtés à Pointe-Noire où ils ont également commis les mêmes forfaits. Dans la capitale économique, un policier a perdu la vie dans un affrontement avec ces derniers. Ayant eu vent de ce que certains coéquipiers ont été arrêtés par la police, un des malfaiteurs s’est réfugié à Tsiaki, près de Mouyondzi, dans le département de la Bouenza. Les services de police rompus à la tâche ont réussi à le dénicher de sorte qu’il réponde de ses actes comme les autres. Les trois seront donc présentés au procureur de la République afin que justice soit faite.
A l’endroit de la population, le directeur départemental de la police a lancé un message de confiance et d’assurance. « La population doit faire confiance en la police qui est à son service nuit et jour. Elle doit notamment l’informer d’un éventuel crime pour la sécurité de tous. La police ne va jamais se fatiguer à mettre les malfrats hors d’état de nuire », a-t-il indiqué. La population amassée près des stations lors de la reconstitution des faits a salué l’action de la police tout en réclamant justice par un échange direct avec le général Jean François Ndenguet. La police qui a joué sa partition cèdera le dossier au procureur qui dira le droit.
(Capture de vidéo) Scènes d’exécution publique à Brazzaville: le présumé assassin, un adjudant de police, interpellé
Une vidéo fait tristement le buzz sur les réseaux sociaux, notamment sur WhatsApp. Elle montre un homme, fusil à la main, ressortant d’un immeuble. Ce dernier tient un autre homme, apparemment sans défense, sur lequel il va tirer plusieurs de coups de feu, une fois dans la rue, avant de trainer l’infortuné (mort certainement sur le coup) vers un taxi.
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Cette scène a ému plus d’un Congolais. Dieu merci: depuis hier samedi après-midi, le présumé assassin a été interpellé par la police. C’est un adjudant de police, qui sera présenté devant le procureur ce lundi 7 octobre.
On ignore le mobile de cet assassinat. On avance l’hypothèse d’un règlement de compte.
Une démonstration des éléments du GMP au stade Alphonse- Massamba-Débat
Le Groupement mobile de la police (GMP) et celui d’actions spéciales, en synergie avec la sécurité civile, ont procédé à une démonstration des capacités opérationnelles, le 30 mars à Brazzaville, pour entretenir les réflexes et la réactivité dans le maintien et le rétablissement de l’ordre public.
« Le maintien de l’ordre et le rétablissement de l’ordre public n’accordent aucun créneau à l’amateurisme. De telles missions ne peuvent être confiées aux personnes inexpertes. Pour cela, il faut des hommes ayant une connaissance parfaite des textes, une maîtrise des techniques opérationnelles appropriées pour mieux sécuriser la population et ses biens», a souligné le colonel Delphin Didace Yobi, directeur de la sécurité publique. Il s’est exprimé sur la nécessité d’avoir des policiers suffisamment entraînés pour mener les missions régaliennes qui sont les leurs.
La manœuvre a porté sur un exercice de rétablissement de l’ordre public après une brouille avec des manifestants, suite à l’interpellation et au démantèlement des fumoirs de chanvre.
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« Le degré de professionnalisme de nos unités ne peut être élevé qu’avec ce genre de démonstration des capacités opérationnelles», a expliqué le commandant du GMP, le colonel Guy Jonas Tsiba, qui a dirigé l’opération.
Le général François Ossélé, directeur des opérations de l’état-major des Forces armées congolaises, a assisté à la manœuvre. « Ce qui m’a impressionné, c’est la coordination des opérations du Groupement mobile de la police avec d’autres composantes comme le Groupement d’actions spéciales et la sécurité civile», a-t-il fait savoir.
En dehors de cette démonstration, prélude à la célébration du trentième anniversaire du GMP, prévue le 3 avril, les unités de la police s’entraînent au quotidien.
« Nous allons créer davantage de conditions pour vous obliger de vous entraîner quotidiennement et professionnellement», a souligné le directeur général adjoint de la police, le colonel André Fils Obami-Itou.
Le procureur de la République près le tribunal de Grande instance, André Oko Ngakala
André NGakala-Oko a entrepris, le 11 janvier, une descente dans les commissariats de police de la zone nord pour s’assurer du respect des droits humains et des délais de garde à vue sur les lieux ainsi que dans les brigades de gendarmerie de Brazzaville.
Accompagné du directeur départemental de la police, le colonel Jean-Pierre Okiba, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance (TGI) de Brazzaville a débuté sa visite au commissariat central de la Tsiémé où il a été reçu par le lieutenant-colonel, Evariste Alouomo Oyaka. Après le huis clos, André Gakala-Oko a touché du doigt les conditions de détention des prévenus dans ce commissariat où quelques jeunes récidivistes y ont déjà passé trois jours. « Vous avez jusqu’au plus tard lundi pour les déférer à la Maison d’arrêt. Il faut être correct et préserver la vie humaine. J’insiste sur le fait qu’il faut faire attention aux droits humains, parce que les ONG de droits de l’homme sont regardantes sur cette question », a-t-il lancé en substance.
Le procureur de la République a ensuite poursuivi sa visite au commissariat de police de la rue Massa, à Talangaï, dans le sixième arrondissement ; à Nkombo, Djiri et Makabandilou, dans le 9e arrondissement. La dernière étape de cette descente a été le commissariat de Chacona, à Mpila, où treize jeunes avaient trouvé la mort en juillet dernier. « C’est une descente dans les commissariats de police et les brigades de gendarmerie pour une prise en main effective de tous les officiers de police judiciaire relevant de la circonscription judiciaire de Brazzaville. L’objectif est de renforcer, consolider et contrôler leur travail dans la conduite des enquêtes, dans l’observation des mesures de garde à vue », a expliqué André Gakala-Oko à la suite de la visite.
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Selon lui, cette descente qui fait suite aux instructions du ministre en charge de la Justice et des droits humains lui a permis de faire l’état des lieux de détention des personnes placées en garde à vue dans le respect strict des droits de l’homme. La durée de garde à vue n’est que, a-t-il rappelé, de 72 h. « J’ai été surpris de constater que tout le monde est en ordre. S’agissant des cas de récidive, j’ai donné des instructions fermes aux commissaires de police de me les présenter dans les plus brefs délais. Le procureur est le directeur des officiers de police judiciaire, les gens parlent trop mais, sur le terrain c’est autre chose en dépit de quelques petites difficultés de l’heure constatées », a-t-il relevé.
Se conformer aux exigences de la loi
Interpellé par la presse sur le phénomène « bébés noirs » qui est devenu une nouvelle forme de criminalité dans le pays, le procureur de la République a invité les parents à encadrer leurs enfants. Il a annoncé avoir donné des instructions au directeur départemental de la police de Brazzaville de signaler à temps les multirécidivistes pour les mettre hors d’état de nuire. « L’Etat doit faire, oui, mais nous les parents, devons être regardants en éduquant nos enfants. Il faut que tout le monde s’implique dans le phénomène bébé noir sinon, ce serait grave à l’avenir. Ce travail doit commencer au niveau de la famille afin de donner la force à l’Etat. Pour moi, les parents sont complices de leurs enfants », a-t-il insisté, exhortant les parents à dénoncer par tous les moyens à la police leurs enfants égarés pour une prise de main effective de l’autorité de l’Etat.
Quant aux accusations de la population qui reproche souvent au parquet de libérer les prévenus sans les avoir jugés, André Gakala-Oko pense que la justice travaille selon les exigences de la loi. D’après lui, lorsqu’un condamné a déjà purgé sa peine, on ne peut plus le garder à la Maison d’arrêt. « Tout est réglementé, la loi a tout prévu, il y a des délais légaux. Nous ne pouvons rien devant la loi. J’ai l’opportunité des poursuites du procureur mais, lorsque je constate que c’est un petit fait ou les faits ne sont pas constitués, qu’est-ce que je vais faire ? Lorsque quelqu’un a été interpellé par la police, il bénéficie de la présomption d’innocence, la personne humaine est sacrée. On ne peut pas priver la liberté à quelqu’un par complaisance, ce n’est pas un problème de règlement de compte, c’est la loi qui doit s’appliquer dans toute sa rigueur », a-t-il insisté.
Le directeur général de la police, le général Jean-François Ndenguet
Le directeur général de la police congolaise succède au général de corps d’armées Tahir Erda Taïro de nationalité tchadienne. Il a été investi dans ses nouvelles fonctions, le 6 décembre à Brazzaville, à l’ouverture de la 19e session du Comité des chefs de police de la sous-région.
Après le Tchad, la présidence tournante du Comité des chefs de police d’Afrique centrale (CCPAC) sera assurée par la République du Congo. Le directeur général de la police congolaise, le général Jean François Ndengué, a été intronisé par le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphyrin Mboulou. Parmi les dossiers qui attendent le nouveau président du CCPAC, figure la poursuite du projet d’arrimage des textes de cette institution en vue de l’adapter aux normes communautaires pour sa gouvernance.
Faisant le bilan au nom du président sortant, le contrôleur général de police du Tchad, Sirandi Ongtoin Kolsala, a souligné la nécessité de finaliser le travail abattu par les experts au cours de cette année pour la bonne marche de l’institution. Il a aussi rappelé l’engagement pris par les Etats dans un processus de rationalisation qui, dans l’avenir, permettra à la Cémac, la CEEAC ainsi que la Communauté des pays des Grands lacs de mutualiser leurs ressources pour former une seule communauté. Le général Jean François Ndengué devrait également mener le processus de finalisation de l’Accord de coopération en matière de police criminelle avec le Comité des chefs de police d’Afrique de l’ouest ; faire démarrer le projet Interpol-Cémac pour la sécurisation des frontières extérieures. L’autre mission consiste en la mise en circulation du passeport biométrique Cémac par les pays qui ne l’ont pas encore fait, le but étant de faciliter la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace communautaire.
« La sous-région Afrique centrale est en paix relativement, parce qu’il reste encore des défis sécuritaires à relever ; l’insécurité zéro n’est pas possible. Mais, toujours debout et au combat, notre devoir est d’assurer au maximum la protection des personnes et biens, l’éradication de la criminalité sous toutes ses formes», a déclaré le directeur général de la police congolaise, formulant le vœu de voir la coopération entre les CCPAC se développer et se consolider de façon permanente.
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Encore d’énormes défis sécuritaires à relever
S’agissant des travaux de la 19e session du CCPAC, ils porteront, entre autres, sur le compte rendu des réunions des commissions techniques, le bilan des activités opérationnelles du secrétariat permanent du CCPAC pour l’exercice 2018. Il s’agira également de faire état de la ratification de l’Accord de coopération en matière de police criminelle entre les pays de l’Afrique centrale par les parlements des Etats membres ; du rôle du CCPAC dans la perspective de la création d’une Communauté économique unique en Afrique centrale ; du point sur l’arrimage des textes organiques du CCPAC au paysage normatif de la Cémac. Les chefs de police des huit Etats membres suivront aussi des communications spéciales afin d’approfondir leurs connaissances des organisations qui, en Afrique de l’ouest, en Afrique de l’est et en Afrique australe, poursuivent les mêmes nobles objectifs que le CCPAC.
Selon le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, les assises de Brazzaville sont une occasion pour réaffirmer l’extrême volonté des pays membres de continuer à travailler avec tous les organismes partenaires et de solliciter davantage leur soutien afin d’aider la sous-région à tenir tous ses engagements d’offre de sécurité. « Les défis sécuritaires sont énormes et encore plus subtils. Il faut donc continuer à les relever. C’est une exigence et un devoir que commande votre responsabilité commune. Des hommes formés pour une police républicaine, respectueuse des lois et règlements et résolument engagée dans la traque des criminels de tout acabit. Tel est le sens que je donne à ces assises et que je souhaite vous partager », a conclu Raymond Zéphyrin Mboulou.
Notons que le CCPAC qui a été créé en avril 1997 a totalisé cette année 21 ans.