Congo : La police et l’Arpce lancent le numero vert « police secours 117»

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Congo : La police et l’Arpce lancent le numero vert « police secours 117»

La direction générale de la police nationale (DGPN) et l‘Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE) ont lancé, le 15 novembre à Brazzaville, le centre d’appel d’urgence de la police nationale, joignable gratuitement au numéro 117 à partir de tous les réseaux.

Ce centre, opérationnel depuis quelques jours, va permettre à tout citoyen d’appeler lorsqu’il est en danger ou témoin d’un acte de violence, d’agression, de vol à l’arrachée, de cambriolage et d’autres troubles à l’ordre public.

Le but de ce centre est d’alerter les services de police dans les urgences et de concourir à réduire les actes de délinquance dans les villes, les cités et les rues du Congo. Il résulte de la demande formulée par la DGPN à l’ARPCE qui avait sollicité l’expertise, les moyens financiers et humains. Le personnel affecté à ce centre a été formé par l’ARPCE et y travaille 24h/24.

Au lancement de ce centre, le directeur général adjoint de la police, le colonel André Fils Obami Itou, a indiqué qu’un citoyen qui transmet de bonnes informations permet aux secours d’intervenir plus rapidement et dans de meilleures conditions. «Le 117 est réservé aux situations de détresse. Il n’est donc pas question d’en abuser», a-t-il ajouté.

Selon lui, ce centre devrait renforcer davantage la présence des services de police au sein de la population et aider les officiers d’intervention à mieux réaliser leur mission sur l’ensemble du territoire national.

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Intervenant à cette occasion, le directeur général de l’ARPCE, M. Yves Castanou, a fait savoir que dans le cadre des missions de son institution, c’est un devoir d’aider la police à mettre en place cette plate-forme électronique. «Notre intérêt public est de faire qu’au-delà de ce que nous faisons aujourd’hui, dans le cadre de la police, il est très important de s’impliquer pour aider les citoyens à résoudre les problèmes d’agression ou de délits. Cette implication est pour nous un privilège», a-t-il dit.

Par ailleurs, il a notifié que le premier projet, mis en place en 2012, était trop basique. Il ne concernait qu’un seul opérateur de téléphonie mobile et ne permettait pas à l’ensemble des abonnés d’accéder au service de la police. «Aujourd’hui, nous avons repris les choses en main. L’organisation qui a été mise en place est plus grande, plus forte et s’étend sur une longue durée. Tous les abonnés et les opérateurs ont accès à ce service», a-t-il poursuivi.

Ayant relevé qu’en 2012, le projet du centre d’appel d’urgence de la police n’a pas fonctionné, le directeur de la sécurité publique, le colonel de police Didace Delphin Yobi, a indiqué que cette plate-forme est la réponse aux différentes leçons tirées des expériences du passé. «Un outil bien équipé et rodé a été mis en place avec toutes les caractéristiques nécessaires pour répondre efficacement à toute sorte de demande», a-t-il ajouté.

Le centre de police de secours a une couverture nationale. «Quel que soit l’endroit où vous êtes, il suffit de composer le 117 et le centre de police de secours va relayer l’appel aux différents intervenants qui se situent à proximité du lieu de l’incident», a-t-il dit.

Par ailleurs, le colonel Yobi a mis en garde les plaisantins qui seraient tentés d’encombrer la ligne. «Pour ceux qui n’ont pas des motifs sérieux et qui ne sont pas dans des situations d’urgence, il n’est pas nécessaire d’appeler. Ceux qui oseront le faire seront rattrapés et sanctionnés conformément à la loi», a-t-il averti.

(ACI)

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