Congo : Vente des aliments à même le sol, conséquences sanitaires

Congo : Vente des aliments à même le sol, conséquences sanitaires

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Congo : Vente des aliments à même le sol, conséquences sanitaires
Au Congo-Brazzaville, la vente des denrées alimentaires à même le sol est une pratique courante dans les marchés et autres places publiques du pays.

Au Congo-Brazzaville, la vente des denrées alimentaires à même le sol est une pratique courante dans les marchés et autres places publiques du pays. Légumes, tomates, poissons, viandes, fruits… sont vendus à ciel ouvert, au grand mépris des règles élémentaires d’hygiène.

Chaque vendeur ou vendeuse étale sa marchandise sur un morceau de nappe sans faire grand cas de l’insalubrité ambiante.

La tendance dans ces marchés, même quand ils sont construits et couverts, est de voir les vendeurs abandonner les étals, pour vendre aux abords des voies de circulation, dans des conditions inappropriées. Ce, sous l’indifférence totale du comité du marché et d’autres autorités habilitées.

D’autres vendeurs en manque d’espace sont contraints de remblayer, après la pluie, des petites surfaces envahies de marres d’eau souillée, dégageant des odeurs nauséabondes pour s’offrir une place.

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Nombreux sont ceux qui rejettent la responsabilité sur l’autorité municipale qui prélève des taxes sans pourtant songer à l’amélioration des conditions de travail.

Vendus dans ces conditions, ces aliments constituent un réel danger pour la santé publique. Car, l’environnement étant pollué, ces produits alimentaires sont totalement exposés aux microbes de tout genre.

La consommation de ces aliments est souvent source de nombreuses maladies. Les services d’hygiène publique et autres services habilités sont donc interpellés afin de mettre un terme à ce phénomène qui devient un véritable danger public.

En clair, l’assainissement des marchés au Congo devrait être l’une des principales priorités des Conseils départementaux et municipaux.

Germaine Mapanga

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Mort massive de poissons au port agrumes du fleuve Congo

Poisson Pointe Noire

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Poisson Pointe Noire
Image d’archive|©DR

La direction départementale de  l’environnement de Brazzaville a été interpellée sur la mort  constatée des poissons  de  toutes espèces, gros comme petits au port agrumes de Brazzaville, selon une enquête menée sur  le terrain auprès des riverains ayant confirmé effectivement la mortalité des poissons.

Cette enquête a révélé l’existence de deux collecteurs d’eau, l’un appartenant à la société Brasco, et l’autre collecteur public, qui draine les eaux des quartiers Ouenzé, Poto-Poto, Moungali vers le fleuve Congo, qui seraient à l’origine de cette situation.

En effet, la délégation  de la direction  départementale de  l’environnement estime que les eaux du collecteur public sont très troubles, avec la  présence des  déchets de tout genre, pouvant nuire à la survie des poissons, alors que le collecteur de Brasco draine des  eaux  claires à vue d’œil. Les deux collecteurs sont séparés l’un de l’autre sur une distance de 50m environ,  celui  du Brasco se situant en  amont du collecteur public.

La mortalité des poissons a été constatée en aval du collecteur public, et celle-ci semble être liée à la pollution  des eaux usées de ce  collecteur, ce qui n’est pas toutefois encore prouvé.

Face à cette situation, les autorités préconisent, dans un avenir très proche, de procéder à des prélèvements des eaux provenant des deux collecteurs pour des analyses, afin  de détecter les causes de la mort des poissons.

(ACI)

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