Congo : Plus de cinq mille habitations emportées par les eaux de pluie

Une vue des érosions à Ngambio

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Une vue des érosions à Ngambio
Une vue des érosions à Ngambio

Des maisons entières ont été englouties ces cinq dernières années sur au moins deux cents hectares, dans le septième arrondissement de Brazzaville, pour la plupart au quartier Ngambio.

Le constat a été fait sur le terrain, le 5 juin, par une délégation de l’ONG « Le livre du Congo blanc », à l’occasion du lancement de son projet  » Un sac de ciment pour sauver Mfilou et sa population ». Les quelques rescapés rencontrés sur place ont indiqué que l’hécatombe vécue dans le quartier Ngambio s’explique par le fait de la convergence des eaux venant en amont de l’école primaire Itsali, de Sadelmi et du village Ntsouélé, dans le département du Pool, faute d’une bonne canalisation. « La situation que vous voyez s’explique de deux façons. Non seulement on n’a pas pris des mesures adéquates pour arrêter le phénomène à ses débuts, mais il y a aussi le laxisme des autorités qui ont, depuis 2013, laisser pourrir la situation », a expliqué un habitant du quartier.

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« Je vivais d’abord au quartier L’ombre, tout juste au marché. On a connu des érosions et la maison était engloutie. J’ai cherché où vivre avec ma famille et je suis venu ici. Malheureusement, les érosions nous ont suivis et nous sommes menacés. On ne trouve même pas la solution. Nous sommes en difficulté. Le quartier Ngambio et ses environs sont désertiques et même menacés de disparition », a indiqué, pour sa part, Daniel Samba, un autre habitant de Ngambio.

Selon les habitants du quartier, ces érosions ne peuvent être arrêtées que par l’aménagement de la voie principale du quartier Sadelmi ainsi que celle partant de Moukondo en direction de Mayama, en passant par la cité des 17. « Sur cette voie, des conduits d’eau doivent être aménagés jusqu’à la rivière Tsiémé. C’est l’unique moyen d’arrêter ces érosions. Si on n’y prend pas garde, elles amèneront à la disparition totale de Ngambio », a conclu une dame.

Jean Jacques Koubemba

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Congo : Des maisons détruites par une pluie torrentielle au village Mboukoulou

Congo : Des maisons détruites par une pluie torrentielle au village Mboukoulou

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Congo : Des maisons détruites par une pluie torrentielle au village Mboukoulou
Congo : Des maisons détruites par une pluie torrentielle au village Mboukoulou

Plusieurs maisons dont on ignore encore le nombre exact ont été écroulées et d’autres ont des toitures enlevées par le vent de la pluie torrentielle qui s’est abattue ce jeudi matin sur le village Mboukoulou dans le district de Louvakou (sud).

La toiture du bâtiment de l’école primaire du village a été également enlevée par ce vent violent.

Plusieurs personnes sont sans abris. Pour certaines maisons, les toitures ont été enlevées par le vent et pour d’autres, les murs écroulés. Une situation difficile pour certaines victimes qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Les autorités locales de la ville de Louvakou ne disposent pas encore de bilan général sur cette catastrophe. Des volontaires sont déjà sur le terrain pour enregistrer les dégâts causés par cette pluie torrentielle.

GERFRED

Avec Les Echos du Congo Brazzaville

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Congo : plusieurs quartiers de Pointe-Noire dans l’eau

plusieurs quartiers de Pointe-Noire dans l’eau

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plusieurs quartiers de Pointe-Noire dans l’eau
Des véhicules roulant sur les avenues inondées au centre-ville de Pointe-Noire

La grande pluie de la journée du 4 janvier qui s’est abattue dans la ville océane a occasionné plusieurs inondations dans la quasi-totalité des arrondissements.

Au centre-ville, par exemple, le tronçon de l’avenue allant de l’hôtel Elaïs jusqu’à l’avenue Mâ-Loango a été totalement débordé d’eau. Les quelques véhicules qui y passaient étaient comparables à une véritable course des hippopotames en train de blaguer au bord d’un fleuve. Les fonctionnaires travaillant dans les environs sont restés terrés dans leurs bureaux pendant près de quatre heures environ, avant que les eaux ne prennent peu à peu la direction de l’océan. « Nous sommes devenus des vrais aquatiques, et il faut le faire pour chercher des potentiels clients qui auraient des difficultés à sortir de leurs bureaux », a déclaré un chauffeur de taxi, passé non loin de la Radio-Congo-Pointe-Noire. Des caniveaux et des petites rues ont été débordés. Cela aura probablement des conséquences désastreuses, à en croire ceux qui partaient du centre-ville pour des quartiers populaires.

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La population craint qu’une deuxième pluie du genre ne s’abatte sur la ville. Aucune  

grande artère de la ville n’est épargnée en temps de grande pluie,  y compris les ruisseaux et rivières qui n’ont jamais été curés de tout leur dépotoir. Les rivières comme Bakadila, Tchinouka, les tronçons de l’avenue Charles-De-Gaulle allant de la SNPC jusqu’à ENI-Congo et l’autre qui va du centre para-médical Jean-Joseph-Loukabou à l’amorce du rond-point de la République tout comme le tronçon de l’avenue Marien-Ngouabi qui va de l’arrêt Km4 jusqu’à l’amorce de la station-essence et le rond-point de Château-d’eau sont débordés par des eaux.

Il est certain que par endroit, cette pluie a du causer d’énormes dégâts matériels surtout que celle-ci a débuté vers 10 h et a continué de s’abattre jusqu’à tard dans l’après-midi. Dans certains quartiers, notamment comme Saint-Pierre, qui déjà par le passé a été victime des inondations lors des pluies pareilles, la psychose gagne certains habitants.

Faustin Akono

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Congo : Une pluie diluvienne cause des inondations à Brazzaville

Une pluie diluvienne cause des inondations à Brazzaville

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Une pluie diluvienne cause des inondations à Brazzaville
Une pluie d’une rare violence s’est abattue sur Brazzaville le mercredi 1er novembre 2017| Capture d’écran

Une pluie d’une rare violence s’est abattue sur Brazzaville le mercredi 1er novembre 2017, entraînant des inondations depuis les quartiers mal loties jusqu’à certaines zones résidentielles. Certaines personnes ont eu à patauger dans l’eau jusqu’au niveau des cuisses dans certaines ruelles de la ville capitale. A certains niveaux, ce sont les caniveaux qui, bouchés ou simplement plein à ras bord, renvoyaient leur eaux torrentielles sur les routes avec une forte célérité.

Des maisons, pourtant bien loties et donc situées en zone aménagée, n’ont pas échappé à ce déchaînement de la nature.

Une dame et son conjoint qui habitent une maison d’un haut standing dans le 6e arrondissement de Brazzaville par exemple ont été surpris avec leur maisonnée de l’invasion, par les eaux, de toutes les pièces de la maison en quelques secondes. Sur le coup, la dame qui suivait un programme d’une chaîne de télévision, s’est jetée à l’extérieur, sous les gouttes d’eau d’une intensité de gravillon, pour comprendre ce qui se passait. Chose incroyable et impensable pour cette famille jusqu’alors.

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Elle constatera que le niveau d’eau à l’extérieur atteignait ses tibias et que l’orientation habituelle des écoulements avait été renversée. Raison pour laquelle, sa maison comme toutes celles du voisinage ont été inondées.

En regardant seulement le cas de Talangaï, de nombreuses familles vont perdre beaucoup de biens, et dormir les pieds dans l’eau, au regard de la montée des eaux qui a atteint les 1,5 m à certains endroits. Même les coins où l’on se sentait à l’abri de l’inondation ont tôt fait d’être envahis, pour peu que la pluie dure plus d’une heure et avec intensité.

Plusieurs habitations étaient englouties par les eaux, empêchant ainsi de nombreux brazzavillois de sortir de leur maison. Pour les plus téméraires, c’est munis soit de radeau de fortune, soit de bouée de sauvetage qu’ils se sont aventurés sur les eaux troubles qui s’étaient formées autour des habitations.

Depuis des années, les gouvernements qui se sont succédés, sont informés de la situation, sans que des mesures adéquates soient prises pour y faire face, et mettre un terme à ces inondations répétitives.

A chaque pluie diluvienne à Brazzaville, les populations vivent le même calvaire. Il serait judicieux pour les autorités de procéder à l’aménagement des caniveaux et bassins versants dans les zones connues, pour faciliter la circulation des eaux en haute saison de pluie.

Germaine Mapanga
Avec lesechos

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Congo : la Société Nationale de Distribution d’Eau (SNDE) déconseillé aux populations de boire l’eau de pluie

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Le directeur technique et des exploitations de la Société Nationale de Distribution d’Eau (SNDE), M. Antoine Oléa, a interpellé, récemment à Brazzaville, la population congolaise sur les dangers de consommer une eau stockée et non renouvelée, indique une source digne de foi.

«Ce que nous déconseillons aux populations, c’est de ne pas boire l’eau de pluie ou laisser de l’eau pendant plusieurs jours dans les bidons, dans les bâches à eau sans la renouveler », a déclaré M. Oléo, le 20 avril dernier.

Pour lui, qui dit bâche à eau dit emmagasinement des réserves d’eaux qui peuvent se quantifier en plusieurs mètres cube, donc en des milliers de litres d’eau endormie chez les populations. Cette eau morte peut générer des algues et rendre l’eau impropre à la consommation, parce qu’elle n’est pas renouvelée.

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«Je demande à ceux qui ont des bâches à eau chez eux de se présenter à la SNDE, nous avons un laboratoire assermenté qui peut analyser leur eau et leur dire si celle-ci est encore consommable ou non», a précisé Antoine Oléa.

Au Congo-Brazzaville, l’accès à l’eau potable continue à poser des problèmes dans plusieurs villes du pays. Il y a de ces quartiers pour lesquels, l’eau potable est non seulement un luxe mais également absente.

Pour s’approvisionner en eau, les habitants recourent à l’eau de pluie canalisée à défaut des puits d’eau. Ils se sont organisés en développant des stratégies de canalisation d’eau de pluie. Il est installé dans certaines parcelles un dispositif de réception d’eau de pluie sur le toit. Celui-ci appuyé par des cordes en fer ramène jusque dans de petites chambres de réserve loties spécialement pour la conservation des eaux.

Une idée géniale mais dangereuse, car le recours à cette eau non traitée, recueillie et conservée dans des conditions d’hygiène non conformes, expose ces populations surtout les enfants à diverses maladies hydriques. Comme on peut s’en rendre compte, cette eau ne sert pas seulement qu’aux travaux ménagers mais également à la consommation. Imaginez le drame.

(ACI)

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VIDEO – Traversée du pont de Mikalou : véritable calvaire après la pluie

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Lamentable ! La pluie n’a pas eu pitié du pont de Milakou à Brazzaville !

Posté par Ça se passe au Congo-Brazza sur jeudi 3 décembre 2015

Chaque fois qu’il pleut, on assiste de plus en plus à un spectacle désolant, à la traversée du pont de Mikalou, dans le 6e arrondissement Talangaï.

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LIRE AUSSI – Brazzaville – Traversée du pont de Mikalou : véritable calvaire après la pluie

Brazzaville : des dégâts matériels occasionnés par la pluie à Ngamakosso

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Image d’archive|Les quartiers nord de Brazzaville suite aux inondations
Image d’archive|Les quartiers nord de Brazzaville suite aux inondations

La pluie qui s’est abattue à Brazzaville, dans la nuit du 29 au 30 octobre dernier a emporté des maisons et causé de nombreux dégâts matériels à proximité d’une érosion, dans le sixième arrondissement notamment au quartier Ngamakosso.

Dans ce quartier, l’érosion devient de plus en plus menaçant pour les populations. C’est un grand ravin de plus de quatre mètres de profondeur qui progresse derrière le Centre de santé intégré (CSI) Mama Mboualé.

Sous la pression du ruissellement des eaux de pluie, cette érosion a également endommagé les câbles et poteaux électriques et les conduits d’eau.

Dans les parages, les murs de nombreux édifices présentent des fissures. Plusieurs familles ont été obligées d’abandonner leurs habitations pour se mettre à l’abri, loin de la zone touchée. Par contre d’autres persistent à cause du manque de moyens financiers.

« C’est devenu une habitude, presque une routine. A chaque pluie succède une inondation et, à chaque inondation un malheur sur les riverains de la zone d’érosion » déplore Gildas Kiéra, un habitant de ce quartier.

Rappelons que l’an dernier, dans le même quartier, trois morts ont été enregistrés et une vingtaine de familles déplacées suite aux avancées de cette érosion.

Fortuné Ibara